Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

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Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 09 Mar 2015 00:46

Bonsoir,
Après réflexion, en parallèle des autres traduction, j'ai décidé de m'attaquer à ce monument de presque 500 pages qui, de mon point de vue, de par son volume, son ancienneté et sa réputation, mérite un sujet à lui tout seul. En plus d'une heure, je ne suis même pas parvenue à finir la traduction de la table des matières. C'est vous dire qu'il y a de la matière sur laquelle, je suis sûre, vous adorerez apporter vos commentaires, surtout sur les techniques oubliés mais peut-être intéressantes, les choses qu'il croyait fausses et se sont avérées vraies, et inversement.

J'attire particulièrement l'attention que certains composants ou pratiques dont il est traité dans cet ouvrages peuvent être interdites dans certains pays, notamment en France. Je pense en particulier aux balles explosives qui, si l'imprimeur n'a pas fait de confusion dans la table des matières avec balles expansives, font parties de ces projectiles à effets spéciaux (projectiles incendiaires, perforant les blindages, explosifs) interdites pour le particulier en France. De même que les informations concernant la fabrication des poudres, les informations concernant l'utilisation et - s'il y en a - la fabrication de tels projectiles ne seront données qu'à titre de culture générale. Pas pour que vous fassiez des expériences illicites dans vos jardinets. Cette simple mention doit normalement suffire à dégager ma responsabilité comme celle du forum si quiconque s'amuse à enfreindre la loi à partir desdites informations.
Je précise cela, mais on peut trouver des informations plus précise sur la fabrication de tels projectiles, gratuitement et légalement, dans des documents téléchargeables sur le site de la BNF. L'Etat est vraiment hypocrite!

Bon, Mes conventions habituelles: tout ce qui est entre crochet est de moi. Le reste est de l'auteur. Parfois, entre les crochets, un passage en anglais dont je ne suis pas sûre de la traduction, ou dont je trouve intéressant de vous donner la version anglaise.



Guide complet pour recharger. [traduction de « Complete guide to handloading »]
Un traité sur le rechargement pour le plaisir, l’économie et l’utilité.

Par Philip B Sharpe,

Ancien capitaine de o’ordnance department, Aus; membre à vie de la NRA, de l’army ordnance association, membre du National Muzzle loader rifle association, de l’United States revolver association, de l’ordre fraternel de police, de la National Skeet association, de la photographes association of américa, du the sportsmen’s club of americana, de l’l’out do würmien ‘s association of americana, du numerus shooting and sportsmen’s club,; membre honoraire de l’automobile club de France, de l’Eugène Field Society, de la Black Forest conservation association of Pennsylvania, et d’autres,; technicien et consultant sur les armes, redacteur sur les armes ancienne dans les magazines d’histoires de Western, membre de la division technique de la NRA. [j’espère n’avoir pas fait d’erreur dans la traduction de son CV…]

[légende de la photo en page suivante: Harry M. Pope discute avec l’auteur à Camp Ferry, Ce chapeau avait 40 ans et était toujours porté par Harry Pope quand il participait à un concours de tir. C’était son porte-bonheur.[his « goud luck » emblem]]

Dédicacé à Harry M Pope (le vieux maître)[il faudra que je mette la main sur des ouvrages de ce vieux maître…]

IL est douteux qu’un individus ai fait plus pour le tir que Harry M. Pope, en tant que fabriquant de canon et tireur qui pendant plus de 60 ans a été un membr actif de la fraternité des tireurs. La diminution de sa vue et les outrages du temps n’ont pas émoussé son ardente compréhension des problèmes du tir- ou son habileté à son vieux tour favori. Le rechargeur expert sait qu’un tir expérimental permettra de déterminer une charge qui tirera mieux que toutes les autres. H.M. Pope a apprit cela avant que la plupart d’entre nous soyons nés. Au tournant du siècle, quand Pope était le plus actif en tant que fabriquant de canons pour le civil, il déterminait le chargement le plus précis pour chacun de ses canon. Il savait quelle changement dans l’étui, le projectile, l’amorce et la poudre pouvait donner de la précision. Aussi trouvait-il la meilleur combinaison - et ces données étaient fournies avec chaque canon. Et maintenant c’ à ce tout petit vieillard dans le Nw Jersey, avec les souvenirs de nombreuses joyeuses soirées à écouter les récits d’autrefois, que ce volume est dédicacé. Il n’y aura qu’un seul h.M. Pope. L’auteur.

[note personnel: pourquoi tous les fabriquants d’armes actuels ne font pas la même chose?(la détermination de la meilleur charge pour leurs canons, remise à jours régulièrement) Sont-ils si incompétents que ça?]

Table des matières:
Partie 1:

Chapitre 1: Les problèmes du rechargeur. page 3.
Importance de la sécurité. Les dégats aux armes par les surcharges. Les catégories d’outils disponibles. La vitsse comparée à la précision. Le rechargement expérimental. Commencer avec peu d’équipements et progresser. Recharger permet au tireur de faire ressortir la supériorité de la subtilité de la précision des armes à feu.

Chapitre 2, Installations, équipements fixes et fournitures. Page 7.
Construire un établi de rechargement. Faire un banc d’outils démontable. Installer un système de remplissage. Les équipements essentiels pour le débutant. Faire des penses-bêtes [pas sûre, on verra à la traduction du chapitre]. Les petits outils indispensables. Etaux. Maniement des amorces. Les tournevis. Les meules. Patience et intelligence.

Chapitre 3: L’étui des cartouches. Sa conception et sa fabrication. Page 15.
Histoire de la cartouche à étui métallique. Conception de l’amorce à percussion. Première cartouche réussie à percussion annulaire. Les conceptions de l’arsenal de Frankford. Aboutir à la cartouche à amorce extérieur centrale. L’amorçage Berdan. La description de la fabrication [ou d’une fabrique, les deux sont possible] d’étuis. Les différents modèles d’étuis.

Chapitre 4: Inspection et préparation des étuis. Page 27.
Utilisation de la loupe. Examiner le collet des étuis. Inspection du logement des amorces. Redimensionnement des étuis. Pour les revolvers, les automatiques et les fusils rayés. Effet du mercure sur les étuis. Effet de la pression. Tension du projectile. Event [trou de communication entre le logement de l’amorce et l’intérieur de l’étui], amorces serties. Nettoyage du logement des amorces.

Chapitre 5: Retouche et adaptation des étuis spéciaux. Page 44.
Etuis pour fusils étrangers. Le problème des logements pour amorçage Berdan. L’utilisation de composants américains dans les cartouches étrangères. Les cartouches anciennes. La poudre sans fumée et les vétérans [Old Timer]. Les types de poudre pour les vétérans. Le rechargement pour les armes vétérances n‘est pas un travail de débutant.

Chapitre 6: Amorces- Conception et fabrication page 48.
La romance de l’amorce. La conception de l’amorce à percussion. Les cartouches à broche. Les amorces pour poudre noire ne vont pas pour la PSF. Les amorces au mercure [au fulminate de mercure en fait] endommagent les étuis quand elles sont utilisées avec de la PSF. La première amorce PSF réussit. La valeur des lunettes de tire.

Chapitre 7: Les amorces non corrosives. Page 60.
Les différences chimiques entre les amorces corrosives et non corrosives. Ce qui se passe quand l’aiguille de percussion frappe une amorce. Méthod de manipulation des amorces non corrosives. Consignes de sécurité. Désamorceurs. Danger du siégeage rapide des amorces. Raisons des longs feus et ratés. Imprécisions des chargements dues à l’amorçage.

Chapitre 8: Le moulage des projectiles. Page 66.
Les moules à projectiles. Chauffer un moule. Matériel nécessaire. Les métaux et alliages pour couler des projectiles. Le testeur de métal Potter Brinell. Les mérites du creuset de fonte à gaz. Le four Miller. Les casiers à projectile Lacy. Le stockage et la préservation des moules. Dégraisser les moules.

Chapitre ç: Dimensionnement et lubrification des projectiles. Page 81
Comment et pourquoi les projectiles sont domensionnés. Expériences avec des lubrifiants contenant de l’huile. Formulations testées. Bourres de graisse. Bourres graphitées. Bourres graphitées au graphite colloïdale. Bourres de graisses dans les cartouches à haute vélocité. Utilisation d’un dictaphone. Couteau à gâteau [ça fait bizarre, mais je ne vois que ça pour kake-kutter, en supposant qu’à l’imprimerie ils ont confondues c et k…] Machines à lubrifier. Outils de calibrage.

Chapitre 10. Plomb, gas-check, bases creuses, pointes creuses, projectiles calepinés. Page 95.
Différents modèles de projectiles. Les projectiles matricés [ou estampés. Je n’ai pas saisie la différence philosophique entre les deux…]. Projectiles à gas Check. Projectile surdimensionnés. Les projectiles à base creuse deviennent obsolètes. L’histoire des modèles à pointe creuse. Comment les moules sont faits. Essaies à la chasse avec des projectiles à nez creux. Projectiles explosifs. Projectiles à chemise de papier. Types de calepins. Projectile calepinés avec des fils « National » [« national wire-patched bullet. On comprendra mieux à la lecture du chapitre… j‘ai ll‘impression que rien que pour ce passage ce libre mérite d‘être lut et traduit.]

Chapitre 11: Projectiles à étuis métalliques. Chasse et tir. Page 112.
Les modèles de projectiles chemisés métal. Les métaux dorés. Les cupro-nickel. Les chemises Lubaloy et Nobeloy. Les résidus métalliques. Projectiles pour différents types de chasse. Projectiles pour tir à la cible. Projectiles altérés ou améliorés [pas sûre. Altering or doctoring bullets]. Les blessures causées par les projectiles Spitzer. Les projectiles chemisées métal dans les armes de poing.

Chapitre 12: Enfoncement des projectiles. Page 128
Importance d’un nfoncement correcte. La prise de rayure [throat]. Effet de l’usure sur la prise de rayure. Essaies sur l’usure de la prise de rayure et la longueur de l’emplombement [pas sûre, à vérifier à la lecture du passage. Testing throat wer and leade length. Oui, c‘est bien leade, mais est-ce une faute d‘impression?]. Utilisation d’un palmer. Les effets de la profondeur d’enfoncement du projectile sur la densité de chargement. Les effets de la périphérie du projectile sur la pression. Les méthodes pour un enfoncement bien aligné.

Chapitre 13: ma poudre. Ses historiques et ses catégories. Page 133.
La formule initiale de Bacon. Les poudres de la guerre révolutionnaire. Développement de l’industrie américaine des poudres. Formation du groupe DuPOnt et absorption des petites compagnies. L’association des fournisseurs de poudre. Le morcelage du conglomérat DuPOnt. Les premières poudres sportives américaines. La poudre Chocolat.
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 09 Mar 2015 13:31

[j'avais oublié de vous mettre le lien pour télécharger cet ouvrage en américain: http://photos.imageevent.com/badgerdog/ ... 201937.pdf
Aujourd'hui, traduction de la suite de la table des matières et de l'introduction.]

Chapitre 14: La manufacture et l’utilisation des poudres noires et semi sans fumées. Page 137.
Les premières recettes américaines pour fabriquer de l poudre chez soi [précisons qu’il déconseille formellement de le faire]. La poudre blanche [white powder] Les poudres chloratés. Les premières poudres sans fumées. La moudre Maxim. Les diverses espèces de cordites. La conception des poudres enduites [coated powder].

Chapitre 16: Le développement des poudres sans fumées aux Etats-Unis. Page 146
L’histoire des poudres américaines. La poudre Velox. La compagnie Union Metallic Cartridge. La conceptions des Lightning, Sharpstrooper, Unique et Infaillible. Consolidation des fabriquants de poudre. Les spécifications de l’armée pour les premières poudres Krag. Les compagnies poudrières DuPOnt et Hercules. La fabrication de la cordite.

Chapitre 17: Fabrication et utilisation des poudres en vrac [?bulk. Je sents le faux ami à la traduction…], simple base et double base. Page 152
Caractéristique des poudres denses. Fabrication de la poudre en vrac. Méthode de granulation. Mélanges. Essaies. Chargements testés en laboratoires disponibles pour tous les rechargeurs. Poudre à la nitrocellulose comparées aux poudres à la nitroglycérine. Amorces plus responsables de l’érosion.

Chapitre 18: Poudres sans fumées pour le rechargeur. Page 158.
Description, histoire, caractéristiques et instructions de rechargement pour 58 poudres sans fumées américaines adaptés à l’usage domestique.

Chapitre 19: Stockage, transport et manipulation des poudres. Page 179.
Les bidons de PSF par la poste. Lois sur le transport. Détérioration. Méthodes de stockage. Les dangers de secouer la poudre. Nettoyer les poudres sauvées [de récupération?]. Tamisage des poudres pour enlever la poussière. La PSF peut être expédié par express. Emmagasinage et manipulations.

Chapitre 20: Balances e mesures à poudre. Page 184.
La différence entre les balances et les mesures. Les modèles de balance. Méthodes d’utilisation. Essaies avec des balances qui n’ont pas été correctement mises au niveau. L’utilisation des masses. Les mesures de poudre. La liste des fabriquants de balances et de mesures. Les bons instruments à bas prix. Le bureau des conditions standards pour les masses [j’ai pas boen compris. L’équivalent américain du service des poids et mesures, peut-être?]

Chapitre 21: Les mesures de poudre et leur utilisation. Page 197.
Les premières écopes à mesurer la poudre. L’utilisation d’étuis à cartouches comme mesurettes. Les récents développements dans les mesurettes. Les mesurettes multiples. Le facteur humain. Suggestions pour la précision. Les charges maximums ne doivent jamais être mesurées volumiquement. Entretient et stockage des mesures à poudre.

Chapitre 22: Outils de rechargement du commerce et leur utilisation. Page 208
Les essentiels des outils de rechargement. Les outils de rechargement fais maisons. Ce qu’un rechargeur peut faire. Les modèles d’outils à pince. Les modèles d’outils à banc. La description de divers outils de rechargement maintenant sur le marché. L’amorçage automatiques. Les matrices interchangeables. Sélectionner un outil.

Chapitre 23: Les matrices et les instruments de mesure. Page 232.
Importance des palmers [?micrometer, appellation qui peut recouvrir différents types d‘instruments de mesure, dont les palmers. Donc…]. Les différents palmers disponibles. La fabrication d’un micromètre. Comment on l’utilise. L’utilisation du vernier pour lire au dixième de millième [0,0001- ten thousandths]. Les jauges de feuillure. Les tourneurs de projectiles [? Bullets spinner]. Alésage des collets. Les jauges pour les cônes de raccordement [ou les prises de rayure. Throat] des fusils. Fabrication des estampeuses et des matrices.

Chapitre 24: Les problèmes de feuillure dans le rechargement. Page 246.
Les tolérances d’usine de fabrication des cartouches. Feuillure des cartouches à bourrelet comparée à celle des cartouches à gorges. Les problèmes dues à une feuillure excessive. Les dangers. Déterminer la pousser ou la pression sur le fond de la culasse. Une feuillure excessive affaiblit les étuis. L’amorce indique souvent les feuillures excessives.

Chapitre 25 Ce problème de pression. Page 252.
Pression contre sécurité. Le point d’usure des étuis. Ce qui arrive quand un étui se rompt. La robustesse du mécanisme Springfield. La pression des armes. Les défauts du système actuelle de prise de pression. La sécurité du rechargeur est fait avec son intelligence.[à quand un test de QI obligatoire pour être autorisé à recharger?]

Chapitre 26: Les rechargements réduits, moyens et pour la cible. Raisons et importance. Page 257.
Les charges réduites crééent l’arme tous besoin [? All-around gun]. Les limites des charges réduites. Elles accroissent la durée de vie des canons. Les charges d’exposition de l’arsenal de Krankford pour le 30-06. Les différentes poudres pour les charges réduites. Projectiles. Elévation de la bouche pour les charges légères. La chasse au petit gibier. Les charges pour la cible.

Chapitre 27: Les cartouches anciennes à poudre noire et les cartouches étrangères. Page 264.
Importance du rechargement avec les armes étrangères. Les méthodes européennes de désamorçage. Modification des logements d’amorce Berdan. Mesure du diamètre de rayage des canons. Redimensionner les projectiles pour les calibres spéciaux. La PSF dans les fusils à poudre noire. Les cartouches de revolvers chargées avec la poudre noire.

Chapitre 28: Le résidus et leurs problèmes de nettoyage. Page 269.
Le nettoyage des armes encore nécessaire. Les amorces non corrosives n’excusent pas la négligence. Les résidus des amorces. Les résidus des poudres. Les résidus des métaux. Effets des résidus métalliques sur la précision. Calepins de nettoyage. Brosses, brosses en laiton et pinceaux. Tenir le canon propre. Enlever le plomb.

Chapitre 29: Les munitions pour armes de poing. Page 279.
Recharger différents chargements. Le soin est nécessaire. Revolvers contre pistolets automatiques. Effets de la surcharge dans les revolvers. Amélioration des aciers. Expansion du collet après redimensionnement. Les modèles d’amorces et de logements d’amorces pour armes de poing. Les poudres pour le rechargement des armes de poing. Importance du sertissage.

Chapitre 30: Possibilités des fusils rayés et des armes de poing pour le Magnum. Page 286
Domaine des munitions Magnum. L’intelligence requise pour préparer un chargement Magnum. Les dangers. La robustesse des mécanismes des fusils à levier modernes. Les raisons de l’abandon du model 95 en .30-06 de Winchester. Amélioration des Springfield. Les chargements magnums pour armes de poing.

Partie 2: Données de rechargement pour fusils. Page 343
Tables de chargement pour armes de poing. Page 403

Partie 3: Appendice page 421
Index page 451


Introduction.

Le gros véhicule se serre contre le trottoir, ralentissant rapidement. Le conducteur tend la mains vers le tableau de bord, coupe l’allumage, les feux, et serre le frein de secours [on oublie trop souvent que le frein à main est avant tout un frein de secours…]. Nonchalament, il glisse du siège ouvre la pore, met pieds à terre et lève le regard sur la grande maison coincée entre deux autres dans le carcan étroit des rues de la ville. Une petite fenêtre mansarde était fermée sur l’arrête de la toiture, éclairée faiblement par une lumière à l’intérieur. Quelque chose se passe là-bas!… Hativement il grimpa les marches du porche et entra avec sa clef. Il traversa la maison avec un salut joyeux et sa question non posée reçut une réponse immédiate.
« Bien sûre, il est monté dans le grenier farfouiller partout comme d’habitude. Ta fassions pour les armes n’est jamais éteinte? »
Peu après il était dans le grenier… et en effet, quelque chose était en cours… Obie était un rechargeur. Devant lui sur le long et robuste établi construit par lui-même avec comme objectif d’avoir sous les yeux quand il y travail une longue rangée d’assortiments d’outils de rechargement - FA, Pacific, et d’autres. Un petit bidon d’essence était éclairé joyeusement dans un coin du petit atelier bien agencé. Dessus un pot de métal à projectiles avait prit cette apparence liquide.
Qu’est-ce que c’était que tout ça?
Une paire de deux amateurs d’armes encore à s’amuser à assembler un lot spéciale de munitions rechargées.
Pendant 20 ans l’auteur avait joué avec ce sujet. Ses premiers pas avaient été fait avec les outils les plus rustiques et un minium de compréhension. Comme il revoyait ces jours anciens, il vit avec soulagement - soulagement de penser qu’il est toujours en vie malgré quelques unes des concoctions essayées.
Quand nous regardons vers le passé nous voyons les souvenirs de ces premiers rechargements - qui commençaient avec un vieux Colt .38 Long et un outil Ideal non réglable avec un projectile coulé à la fin. Nous avions eu beaucoup de plaisirs. Depuis cette époque nous avons perdu le compte des milliers de cartouches que nous avons rechargées dans des calibres trop nombreux pour être mentionnés. Et jamais nous n’étions vraiment lassé du rechargement. Peut-être parce que le jours arrivait quelquefois.
Quand n’importe quel fabriquant peut charger n’importe quelle cartouche pour qu’elle groupe à ¼ de pouces [6 mm environ… ] à 100 yards [presque 100 mètres], et quand nous pouvions copier et essayer d’améliorer ce groupement, nous devions nous arrêter quand l‘objectif était atteind.
Malgré tout nous essayons de rivale avec ce groupement d’¼ de pouce à 200 yards et parfois 300 yards. Mais ce n’ést qu’une utopie.
Toutes les conceptions modernes dans la forme des armes et des munitions est aujourd’hui directement issue des efforts des rechargeurs expérimentés. Tout le crédit en est due à ces pionniers dans toutes les industries.
Je m’asseyais dans le bureau d’un fabriquant d’une grosse arme conçut il n’y a pas si longtemps que ça. Le fabriquant commença une attaque contre le rechargement. Naturellement, je répliquais. « Notre secteur, insistait-il, est la fabrication d’armes et de munitions. Notre bénéfice sur les composants est lamentablement faible, bien sûre, et naturellement nous ne devons pas encourager la fabrication de munitions à domicile. »
Je connaissais bien cet artisan, et je savais qu’il ne devait pas penser tout ce qu’il disait, aussi je lui tirais directement une question. Sa réponse était éclairante.
« Oui, reconnut-il, vos rechargements de particuliers sont probablement responsable de la plupart des conceptions sur lesquelles nous travaillons aujourd’hui. Vous trouvez plus les défauts que les chasseurs, mais le démarche la plus rapide est d’envoyer vos plaintes directement aux fabriquants, quand le chasseur moyen incline à négliger cela et répandre ses critiques largement dans son entourage.
Pratiquement toutes les avancées de quelques importances peuvent être reliées à votre activité; elles ont été essayées et démontrées par les rechargeurs, puis nous les avons adoptées plus tard. »
C’est totalement vrai. La très célèbre cartouche pour cible Wadcutter a été le résultat des rechargeurs. Elle a été pour la première fois fabriquée par A.L.A. Himmelwright vers 1900. Ce même projectile a été mit à la disposition des rechargeurs par les fabriquants de moules Ideal.
Peu après est arrivé un autre groupe de projectiles wadcutter, qui a commencé avec le moule J.B. Crabtree Ideal #360345 en 1903, le B.F. Wilder #360271 en 1904 et le Himmelwright #360302 en 1905. Vers 1910 Winchester et Remington commencèrent la fabrication en série de cartouches Wadcutter pour la cible pour le .38 spéciale, puis pour d’autres calibres - simplement parce que les rechargeurs avaient créé une demande pour ce type de munitions.
La plupart des munitions vraiment modernes furent aussi développées dans leurs premiers temps par les rechargeurs… Aujourd’hui le rechargement gagne en popularité. Plus de munitions rechargées ont été faites en 1936 [le livre est de 1937] que dans n’importe quelle année précédente depuis les années 1912.
Pourquoi nous rechargeons nos munitions?
« Cela me fait économiser de l’argent. »
« Je peux faire de nombreux chargements non disponibles dans le commerce. »
«  Ca m’amuse beaucoup. »
« Il y a plus de plaisir à tirer des cartouches faites soi-même. »
« J’aime tirer avec mon gros revolver chez moi et avec mon puissant fusil à coure distance. »
« Je n’aime pas le recule, le bruit, l’excès de puissance des munitions standards industrielles. »
Le coût des munitions rechargées est ordinairement plus faible que les industrielles bien que le vrai passionné d’armes et d’expérimentations dépense sans arrêt davantage pour recharger les munitions, pour les composants et les outils de rechargement, qu’il ne mettrait jamais dans l’achat de munitions si seules les munitions industrielles étaient autorisées. L’amateur qui recharge est une source de grands profits - et non de pertes - pour les fabriquants d’armes et de munitions. Il se limite rarement à une seule cartouche et un seul calibre. Il essaie toujours quelque chose de nouveau. Il n’est jamais satisfait.
Et cela fait la progression du monde.
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 09 Mar 2015 21:25

Le lien pour le téléchargement de ce guide en anglais étant mal passé dans le message précédent, je le remets ici.
http://photos.imageevent.com/badgerdog/ ... 201937.pdf
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 10 Mar 2015 13:08

[bon, on commence les choses sérieuses. Pour vous faciliter la translation entre le guide en anglais et cette traduction, j'ai décidé de préciser au fil du texte les changements de page.]


Partie 1

Chapitre 1: les problèmes du rechargeur.[page 3]

Trente ou quarante ans plus tôt l’amateur d’arme moyen - s’il ne se sentait pas humilié d’avoir cette «étiquette « insultante » collé au front - trouvait le nécessaire pour recharger ses propres munitions si il le voulait vraiment en allant n’importe où dans le milieu des amateurs d’armes. En ces jours d’excellents résultats étaient obtenus par un travail assidu et laborieux - pas nécessairement par des outils de précisions. Le rechargement des munitions était une cérémonie, une de celles qui requière un certain rituel pour marcher, et l’homme qui s’écartait de cette liturgie acceptée était proscrit par ses associés ou souffrait des angoisses d’une conscience coupable qui mettait plusieurs lues à s’en aller.
Aujourd’hui nous n’avons pas de tels rituels. Le rechargement est exécuté avec considérablement moins de soins - excepté par quelques fins techniciens et compétiteurs de tir - et le résultat est fréquemment très mauvais. Et tout cela malgré le fait que le rechargement avait progressé à une remarquable étendue; les outils qui feraient envie aux rechargeurs de 1900 sont maintenant disponibles et les poudres qui excellent à faciliter le rechargement, la propreté, les performances, rien de ce qui était disponible dans ces jours particuliers.
Le rechargeur d’autrefois faisait peu attention aux vitesses et aux pressions. Il confinait ses activités seulement au développement de la précision et de la puissance [la lecture du mémoire des poudres et salpêtres nous prouve à contrario qu’en Europe du moins, au niveau des institutions, les problèmes de vitesses et de pressions étaient au centre des préoccupations]. Aujourd’hui plusieurs rechargeurs s’ennuient tout au long de ce qui est plus comme une mode hasardeuse. Ils ne préparent pas leurs concoctions avec un regard de professionnel ou en faisant attention aux détails. Ils ne considèrent pas avec soin les problèmes de sécurité. Le résultat net est que tous les fabriquants d’armes ont écartés les manipulations hors des données de rechargement et ont annulé leurs garanties sur les armes aussi bien que sur les composants. Devant moi il y a une petite boite qui contient des projectiles de fabrication standard. Sur le dessous est écrit les instructions suivantes:
« Avis spéciale: Les composants de munition contenus dans cet emballage sont de la même qualité que ceux utilisés dans les fabriques de nos cartouches. Nous n’avons pas de contrôles sur le rechargement, toutefois, nous ne pouvons garantir les mêmes résultats quand les composants sont vendus séparément qu’avec les cartouches chargées Kleanbore. (signé) Remington Arms Co, Inc. »
Un texte semblable apparaît sur une boîte d’étuis amorcés en .30-06. On y lit:
« Non garanti. Les composants de munitions contenus dans cet emballage sont de la même qualité que ceux utilisés dans nos cartouches chargées. Toutefois, n’ayant aucun contrôle sur le rechargement, nous ne pouvons garantir qu’il sera aussi bon quand vendu séparément. (signature) Remington Arls Co, Inc. »
Et ainsi cela va.

Il n’y a pas si longtemps mon groupe particulier de tireurs au revolver fit un match avec une autre équipe dans une ville distante. J’étais en binôme avec un inconnu. A notre tour j’ai utilisé mon .38 spécial avec une munition rechargée proche du standard industriel de moyenne gamme. Mon compétiteur a utilisé un vieux .45 simple action avec un des premiers systèmes d’extraction, auquel on a rajouté d’ extrêmement excellents organes de visé. En dépit du canon de 7,5 pouces [ 19 cm], toutefois, il avait un rugissement terrible et un choc chaque fois que le chien « Tombe en bas et fasse boom ». Après le second tir, j’ai désinvolte ment demandé à cet inconnue quelle sorte de dynamite il utilisait.
Sa réponse ne fit rien pour améliorer ma paix d’esprit, et incidemment me fit faire le plus bas scire que je n’ai jamais tiré à un match.
« Oh, c’est un chargement à pleine charge, répondit-il cavalièrement. Je coule mes propres projectiles et les charge au plus élevé. C’est certainement un chargement puissant. J’aime les chargements puissants! Je tire mieux avec. »
Pour des raisons particulières, je commençais à trembler. « Que voulez-vous dire par forte charge? » m’enquièrais-je vaguement.
La réponse était totalement désinvolte mais loin de m’apaiser.
« Oh, un projectile standard en plomb d’environ 250 grains [16 grammes] et environ 10 grains [ 0,6 grammes] de #5. »
Il se trouve que la charge standard des cartouches industrielles de Colt .45 développent une vitesse d’environ 860 f p s [ 262,1 m/s] avec un projectile d 255 grains [16,5 grammes]. Une charge de 7,3 grains [0,47 grammes] de Pistol N°5 copie la charge industrielle standard; 8,5 grains [0,55gtammes] est une charge référencée comme maximum développant 925 f p s [281,9 m/s], et encore cet amateur avait gaiement utilisé une charge dangereuse qui devait avoir plus que double la pression des standards industriels. La charge maximum [8,5 grain], à propos, est conçut pour les seuls revolvers lourds Colt New Service model, pas pour les armes du type Simple Action. La simple vérité est que ce particulier avait utilisé cette surcharge sur une longue période sans se blesser est en grande parti due à la volonté du Très Haut [désolé pour les athés, mais c’est ce qu’il écrit… passage de la page 3 à la page 4 au cours de cette phrase]. Je me sentais décidément nerveux et malade dans ce cas.
On ne peut prendre trop de précautions avec les munitions rechargées. Dans les jours anciens des rechargements à la poudre noire, une surcharge faisait simplement sortir par la bouche une bonne quantité de poudre imbrûlée. A la vérité, c’était déplaisant pour le tireur, mais ce ne pouvait être considéré comme dangereux. La poudre sans fumée, cependant, ne fonctionne pas de cette manière. Il est surprenant qu’il y ait une si grande quantité de mauvais usage des fusils rayés modernes, revolvers et autre armes, où elle résistent, mais il y a une limite, et tôt ou tard le rechargeur insouciant créera de sérieux dégâts avec une arme explosée. Incidemment, ces explosions d’armes blessent plus souvent quelques innocents voisins de stand que le tireur insouciant, si ça peut être une satisfaction pour vous. elles peuvent, cependant, blesser les deux parties en même temps, et si vous ne voulez pas être soigneux pour les autres, c’est une valeur qu’il est temps de supporter comme un fait intéressant à penser.
La poudre noire est désormais une chose plus ou moins du passé. Elle ne sera plus longtemps utilisée par les tireurs à la cible sérieux exceptés pour essayer des armes anciennes d’une façon plus ou moins aléatoire. Aucun effort ne sera fait dans ce volume pour ennuyer le lecteur avec beaucoup de débats inutiles sur ce qui obsolète, que ce soit sur les poudres ou sur les outils de rechargement d’autrefois qui ne seront plus très longtemps disponibles dans le commerce. La poudre noire peut être obtenue, toutefois, si vous en sentez vraiment la nécessité. Elle est extrêmement destructive pour les étuis en laiton; ces étuis doivent être lavés immédiatement avec de l’eau très chaude [bouillante!] savonneuse pour prévenir la corrosion, puis séchées soigneusement, tandis que l’arme qui les a tiré recevra une excellente dose d’eau chaude et d’huile de coude pour enlever les résidus de tir.
Le rechargeur peut maintenant se procurer des outils de rechargement d’établi, des modèles à pinces de divers formes, des équipements « alignés [straight-line ] » assortis, et des machines de rechargement automatiques qui vous font une munition complète par une simple action sur un levier. Vous pouvez recharger rapidement ou lentement, selon vos goûts. Vous pouvez investir plusieurs centaines de dollard dans un équipement complet de rechargement, ou bien des moyens de fortune peuvent vous permettre de commencer sur la voie menant à de pluls grandes joies.
Il y a une loi qui ne doit pas être court-circuitée. Le maximum que vous obtiendrez de vos cartouche dépendra de ce que vous mettrez dedans, que ce soit pour le travail ou le plaisir. Vous pouvez assembler tous les genres de charge, des plus économiques aux plus dispendieuses, et les meilleurs d’entre elles coûteront moins que la moitié du prix d’une munition industrielle.
Il y a trois grands genres distinctifs de rechargement: Je les ai nommé « Rapide », « précision » et « expérimentaux ».

Le rechargement rapide ne doit jamais être tenté avec de l’équipement ordinaire. La procédure est très imparfaite en performance, et pratiqué sur une pleine charge est tentée il y a toujours la possibilité qu’une surcharge approchant de près la zone de danger. Le rechargement rapide nécessite un équipement spécialisé et est dévolue aux les groupes ou individus qui veulent préparer une grande quantité de munition.

Le rechargement de précision est la reproduction d’une charge essayée et éprouvée que l’expérimentateur veut reproduire pour un concours de tir.

Le rechargement expérimental est une autre possibilité. Il s’agit essentiellement de la conception d’un nouveau chargement spécifique. Ce n’est pas nécessairement destiné à faire de la charge maximum mais est une tentative de développer une combinaison particulière d’étui, d’amorce, de poudre, de charge de poudre et de projectile pour atteindre un objectif déterminé comme une précision plus grande que la précision normale, une certaine expansion du projectile ou tout autre effet. Le rechargement expérimental exige une extrême attention aux détails. Un effort constant doit toujours être fait pour éliminer toute variable [dans le sens source de variation d’une cartouche à l’autre], quelle qu’elles puissent être, qui pourrait donner un résultat sans valeur aux tirs d’essaies. En ce but une balance de précision doit toujours être utilisée et l’opérateur doit s’être entraîné avec son utilisation pour en tirer tout le potentiel.
Durant des années de rechargement et de discussion sur ce sujet avec d’innombrables amateurs d’armes et expérimentateurs de plus ou moins haut niveau, j’ai vu des chargements d’une précisions remarquables faits avec les outils les plus frustres qui soient. D’un autre côté, j’ai vu un certain nombre des combinaisons les plus déplorables faites par des amateurs avec le meilleur équipement dernier cri, remplir les dernières pailles [je suppose que ça veut dire ne pas atteindre la cible, mais le tas de paille faisant office de butte de tir…]. J’ai vue des rechargements en .30-06, faits avec de rustiques outils à pinces, usés [les outils] jusqu’à la corde et lents à fonctionnés, faire des groupements de 1,25 pouces [3,2 cm] à 100 yards [ un poil moins que 100 mètres]. J’ai vue des cartouches du même calibre sortir d’outils que leurs rechargeurs étaient orgueilleux de posséder, incapable de tenir dans un cercle de 4 pouces [un peu plus de 10 cm] à la même distance.
Bien que cela semble une inutile répétition, je veux essayer d’imprimer dans la tête de tous les débutants l’extrême importance du facteur humain dans le rechargement. Les hommes expérimentés avaient trouvé il y a longtemps que le teste ultime pour les munitions rechargées était le tir, et qu’il ne pouvait attendre d’une cartouche mal faite qu’elle donne les meilleurs performances. L’expérience est, après tout, le meilleur enseignant, et de plus nous pouvons apprendre beaucoup de l’expérience des autres!
Le débutant en rechargement devra bien choisir son équipement avec soin, se procurer les pièces au plus bas prix possible dont il aura absolument besoin. Plus tard, quand il progressera dans cet art, il pourra investir dans des modèles d’outils plus coûteux et de meilleurs rendement. L’idée est plus de mettre la même chose dans les outils de rechargement que dans le tir - personne ne devrait commencer avec les armes de haut prix. [passage de la page 4 à la page 5 au cours de la phrase qui suit] J’ai remarqué que celui qui recharge complète constamment ses outils d rechargement. Il augmente la taille des ses armoire, et l’acquisition de n’importe quelle nouvelle arme amène le désire de développer pour elle quelque forme de rechargement. Il achète souvent des cartouches manufacturées, les tirant pour récupérer les étuis. Il achète sans compter les composants industriels. Il étudie les caractéristiques de rechargement disponibles, et il expérimente.
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 10 Mar 2015 21:04

[Bon, la suite, pour le plus grand plaisir de Withworth qui raffole, à ce que j'ai compris, de mes traductions. Peut-être que je devrais lui demander de me verser un salaire...]

[légende de la photo page 5: une rangée de fusils comme celle ci-dessus parle au recharge. Dan ce groupe on trouve des Springfields, des Hornets, des Sifts, des 7mm, des .250 Roberts et plusieurs autres]

L’auteur avait tiré d’innombrables cartouches de fusils et d’armes de poing avec le moins de poudre possible. Il avait développé des chargements pour les Springfields, les 7mm et d’autres qui étaient très satisfaisants au point de vue de la puissance et du bruit, et qui avaient suffisamment de précision pour permettre leur utilisation sur un pas de tir intérieur de 50 pieds [15 mètres] [en d’autres termes, des munitions avec assez peu de poudre pour être assez peu puissantes, sonores, et malgré tout assez précise pour faire du tir à l’intérieur d’un bâtiment ou dans un jardin]. Pour cela il avait utilisé des composants existant, des projectiles coulés divers et des assortiments de chevrotines de la dimension voulue pour remplir l’âme. Etait-il nécessaire de continuer lui-même exclusivement à fabriquer ses munitions est discutable si il avait envie - ou était financièrement capable - de tirer le dixième de son quota annuel de munitions. Quinze ans ou plus avant - avant l’avènement du Hornet et du Swift - mon chargement favori pour tirer sur des objets [pas sûre… chuck] était le .32-20 Winchester fait avc des projectiles à pointe molle dans le .30-06 chargé [veut-il dire par là un étuis de .30-06?] pour une vitesse d’environ 1600 f p s [487 m/s]. [une phrase que je n’arrive pas à interpréter: That particular load happened to Knock ‘ em cold - Ce chargement particulier arrivait pour …?]. Il était superbement précis et exceptionnellement économique. J’ai raté un certain nombre de tir mais c’était ma faute. Un petit nombre de groupements sur une cible montrait clairement qu’à 100 yards ce chargement était capable de toucher n’importe quoi- si je faisais ma part…
Quarante ans plus tôt nos fabriquants d’armes défendaient le rechargement. Ainsi que les fabriquants de munition. Les boîtes de cartouches donnaient des instructions pour la sécurité et le rechargement des étuis vides, en spécifiant clairement la taille et le modèle d’amorce à utiliser. Nous étions une nation de tireurs, pas une nation de rantanplans. Pourquoi alors ne pouvons-nous faire aujourd’hui ce que nous pouvions faire hier? Les rechargeurs les moins soigneux ne peuvent atteindre le standard élevé de qualité que l’on trouve dans les munitions industrielles. Mais de l’autre côté, les rechargeurs attentionnés peuvent faire mieux que n’importe quelle production industrielle, particulièrement car aller loin dans la performance avec son arme est son intérêt.[
Jamais deux fusils de n’importe quel modèle de n’importe quel fabriquant ne pourront tirer l’un à côté de l’autre avec la même précision quand ils utilisent des munitions industrielles [passage de la page 5 à la page 6]. Pourquoi? Si vous pouviez poser la question à 5 ingénieurs en balistiques, vous obtiendriez probablement 5 réponses différentes, et encore le problème est extrêmement simple. La réponse est tout bonnement que chaque fusil, à cause de ses caractéristiques individuelles hors de porté du contrôle des fabricants, est plus adapté à un chargement particulier q’un autre. Nous pouvons charger une charge standard et obtenir une précision équivalente à celles des produits industriels. Nous pouvons augmenter cette charge par un dixième de grains et trouver que notre fusil devient capricieux; ou, au contraire, nous pouvons trouver que sa précision a été grandement amélioré.
Le rechargement est une vrai science, pas une question vrai ou faux. Je me souviens distinctement du rechargement avec un de mes Springfields familiers qui ne voulait pas faire mieux qu’un groupement de 2 pouces [environ 5 cm] à 50 Yards [45 mètres environ]. Dans un autre de mes canons il allait facilement sous 1 pouce [2,5 cm]. J’avais utilisé un projectile à gas-check d’environ 180 gains [11,7 g] à une vitesse dans le voisinage des 2000 f p s [609,6 m/s] - ce n’était pas un chargement puissant. J’ai augmenté la charge de trois dixièmes de grains [0,019 g] pour essayer, et la taille de mon groupement a été divisée par deux.
J’ai essayé par l’autre bout et diminuer ma charge de poudre a donné exactement le même résultat sur le groupement. J’ai alors rechargé une autre fournée avec les spécifications du premier lot [celui qui groupait mal dans le Springfield], et reproduisit les mauvaises performances [du premier lot]. Des lots légèrement moins ou plus chargés continuaient à faire des groupements au moins deux fois plus petits. Apparemment, cette charge particulière à cette vitesse particulière souffrait de l’apparition de vibrations étranges dans ce canon et cela arrosait la cible. Cela montre l’importance d’essayer de noter non seulement les caractéristiques des chargement mais aussi leurs performances en cible.
Celui qui veut de la performance ira verre elle par un cheminement scientifique et pratique. Il ne doit pas se fier à sa mémoire, ni avoir recourt aux suppositions. Il enregistre toutes les caractéristiques de ses chargements et est capable de reproduire leurs performances n’importe quand. Même quand il essaie des chargements inconnues, il ne doit pas supposer. Pour cela, il doit utiliser son bon sens, estimer les résultats d’après des expériences passées avec des recettes de chargement aux spécifications connues.
Ici et maintenant je veux prévenir tous les tireurs contre les célèbres charges maximums. Cet avertissement sera répété à plusieurs reprises dans ces écris. Les avertissements doivent mettre en garde!
Celui qui recharge s’est ouvert un grand espace pour un sport propre et honnête. Il investit de l’argent dans l’équipement à la même hauteur que pour un nouveau fusil très puissant. L’important est qu’il prenne autant de plaisir à utiliser son matériel de rechargement qu’à utiliser son arme. La première chose que vous devez faire pour préparer un rechargement est de planifier systématiquement sur quelle cartouche exactement vous voulez travailler, la quantité d’agent que vous êtes prêts à y consacrer, le type de chargement que vous voulez - c’est à dire pour la cible, le plinking ou la chasse - et comment garder la trace de votre travail. Tous les chargements que vous faites doivent ête soigneusement référencés et enregistrés. Vos chargements imprécis sont aussi importants que ceux qui remplissent vos espoirs. D’une certaine faon, ils sont même plus importants. Si vous les notez soigneusement et entièrement vous pouvez éviter bon nombre de déception qui arriveraient en répétant les mêmes erreurs plus tard. [passage de la page 4 à la page 7]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 12 Mar 2015 00:14

[là, un chapitre qui va intéressé les débutants, ou ceux qui n'ont pas encore fait d'installation adéquate...]

Chapitre 2, Installations, équipements fixes et fournitures.

L’amateur qui veut recharger ses munitions doit en vérité planifier tout l’équipement avec les facilités à sa disposition en plus du contenu de sa bourse. S’il a un atelier ou un grenier sec disponible - ou également une pièce inutilisée qu’il peut convertir en un laboratoire combiné avec un atelier - il peut installer plus d’équipement que ce qu’il est autrement possible quand il trouve nécessaire de se limiter à un simple coin de sa chambre.
L’équipement de rechargement d’établi [Bench loader equisetum] est toujours plus souhaitable qu celui désigné comme équipement portatif, particulièrement du point de vie de la performance. Dans tout les cas il doit être solidement [avec, dans le sens anglais du mot solidly, une notion de durabilité dans le temps…] monté , comme cela il n’y a plus nécessité de le demonter et le ranger haque fois qu’on a fini de s’en servir. Ce qui ramène au problème de place. Un établi de chargement doit dans tout les cas être préparé.
Un de mes amis, très limité en place disponible et forcé de recharger dans sa chambre à coucher, a résolu son problème très efficacement à travers la fabrication d’un établi portable de 4 pieds [1,20 mètres environ]. Il l’a construit à partir de pieds de bouleau robustes de 4x4 [peut-être pouces, l’unité n’est pas précisée… cela ferait alors des pieds de sections carré de 10 cm de côté, ce qui est plausible au vue des contraintes subies par les établis de rechargement…] renforcées en dessous dans toutes les directions par en dessous pour le rendre absolument rigide. En même temps le plateau de l’établi laisse en dessous assez de place pour permettre au rechargeur d’y glisser ses jambes quand il est assit. Ce qui est important si vous ne voulez pas travailler debout. La hauteur du plateau est donc conditionnée par votre désir de travailler debout ou assit. Le plateau de cet établi était fait de planches de pin souples de deux pouces [5 cm environ ] d’épaisseur soigneusement aplanies, et fixées solidement l’une à l’autre. Ce qui permet à l’utilisateur de fixer dessus n’importe quel équipement au moyen de vis. L’épaisseur de certaines zones du plateau ont été amincies pour que les doseuses à poudres et autres petits outils ne nécessitant qu’un pouce [2,5 cm] d‘épaisseurs pour leur fixation puissent être utilisés. Un tablier de 4 pouces [10 cm, de haut probablement] fait le tour du plateau par en dessous pour le rigidifier et le protéger des contraintes inhabituelles.
En construisant l’établi de mon ami son concepteur s’est creusé les méninges pour que son utilisation pour lequel il a été conçut permette de le rangé à part ou au moins de désassembler ses différentes parties. Il a été bâti en conséquence pour durer, en n’utilisant aucun clou pour sa construction. Des vis de taille adaptée pour tenir l’ensemble fermement, et placées [les vis] où elles peuvent faire cela extrêmement bien. Il lui a servit depuis pendant de nombreuses années et malgré que sa peinture d’origine soit par endroit balafrée, il est aujourd’hui encore aussi robuste que quand il a été construit.
Cet établi est stockée dans un endroit écarté d’un fond de couloir et il va le chercher pour être utilisé chaque fois qu’il recharge. Bien que raisonnablement lourd [pour pouvoir faire du rechargement], un seul homme peut le déplacer confortablement, et il est d’une largeur adaptée pour passer à travers des portes de 2 pieds 6 pouces [environ 75 cm] avec une facilité raisonnable. L’amateur d’arme qui a la place pour une installation permanente peut construire un établi plus robuste. Plus il peut le faire lourd, moins il aura de problèmes de vibration. Une pièce dédiée permet aussi d’éliminer le problème de l’emmagasinement des outils et des composants, comme les outils peuvent être installé de façon demi-permanente sur l’établi et des tiroirs adaptés construits pour contenir les poudres, étuis et projectiles.
Si l’éclairage électrique est disponible il est sage de prévoire une prise derrière l’établi. Une lampe de bureau à col de cygne [l’expression anglaise signifie en fait cou de l’oie - ce qui aurait fait plaisir à early bird qui est, comme chacun le sait, un jar, mais l’appellation en français de ces lampes est col de cygne, ce qui est plus gracieux - et nous rappelle qu’à la base col est un synonyme de cou. Comme quoi tout est bon pour s’instruire et se rappeler ce que l’on a oublié…] est d’un emploie très utile, car elle permet de concentrer la lumière sur l’endroit où on a la main à la pâte; c’est un moyen très commode d’inspecter vos cartouches en cours de chargement aux différentes étapes si une lampe de ce type est utilisée. Si les opérations de rechargement sont simplifiées autant que possible, le processus ne sera pas seulement plus facile, mais aussi plus productive en terme de résultats satisfaisant [en d’autre terme la qualité du rechargement et les résultats en cible seront meilleur que si vous rechargez sans rien voir…]. Le rechargeur plein de ressource et d’énergie cherchera continuellement à trouver de nouvelles idées pour résoudre ses problèmes de rechargement.
Pour recharger vos munitions proprement vous devez avoir une sorte d’établi de rechargement. Ce peut être une table, un vieux bureau, ou un établi à la construction adaptée. Si possible, il doit faire environ 5 pieds [1,5mètres environ] de long, et plus il est lourd mieux c’est [sauf le jour où il faut le déplacer ou déménager…]. Un établi lourd ne résonnera pas aussi facilement qu’un établi plus léger. Autre chose: plusieurs fanatiques du rechargement préfèrent faire tout le travail de précision debout, tandis que d’autres penchent pour l’utilisation d’une chaise. La hauteur de votre établi dépendra de vos préférences en la matière. En matière de réglage de la crosse de fusil, un homme de haute taille, lourd des épaules, avec des longs bras et généralement de stature large nécessitera une longueur de crosse totalement différente de celle requise pour un petit homme rachitique. C’est une autre considération pour la hauteur du plateau de l’établi. Une hauteur qui est parfaite pour quelques hommes sera un peu trop élevée ou trop faible pour [passage de la page 7 à la page 8] les autres. Si vous construises un établi, construises-le un peu trop haut pour pouvoir raccourcir les pieds par paliers de¼ de pouces [6 mm environ] jusqu’à ce que à l’usage vous trouviez son utilisation confortable et satisfaisante.
Si vous construisez votre établi, utilisez du bois dure pour la table [le plateau de l’établi] de préférence à un bois souple si vous pouvez vous en procurer. Ce qui ajoutera du poids. Faites la table aussi épaisse que possible. L’auteur utilise un établi qui a une table de 2 pouces [5 cm environ] d’épaisseur. D’un autre côté, il est intéressant de noter que la plupart des outils se fixant sur des établis, comme les doseuses à poudre et autres outils se fixant par des serre-joints ne peuvent se fixer sur des tables de plus de 1,5 pouces [un peu plus de 3,7 cm…] et certains pour des épaisseurs de plus de 1,25 pouces [31cm environ]. J’ai résolu ce problème en utilisant une planche de chêne de 1 pouce [2,5 cm] d’épaisseur et d’un pieds [30,5 cm environ] de long. La table de mon établi a des trous d’¼ de pouces [6 cm environ] de diamètre en divers endroits et des boulons de ce diamètre et de 3,5 pouces de long [87 cm environ] pour la fixation avec des rondelles plates adaptées et des écrous papillons qui permettent de boulonner solidement cette planche en laissant dépasser une extrémité d’environ 2 pouces [5cm]. C’est une question d’habitude mais il ne faut qu’un moment pour déboulonner cette planche. Les doseuses à poudre et autres équipements sont rapidement fixées sur l’extrémité qui dépasse.

Traduction de la légende de la photo: Un accessoire extrêmement utile pour examiner les projectile, le culot des projectiles et les amorces - une loupe à emprunte digitale réglementaire. Ce modèle est fait par Bausch & Lomb, mais la compagnie Spencer Lens en fabrique un modèle très semblable. Ces loupes out un pouvoir grossissant de trois [ils grossissent par trois] et un grand champ.[on peut aussi trouver des compte-fils pour le même usage, mais ceux grossissant 10 fois ont un champ plus étroit...]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 12 Mar 2015 12:54

[dans le texte suivant, j'ai parfois été moins fidèle au texte pour être plus claire dans la description des bricolages décrits. N'hésitez pas à mettre à la suite vos variantes et idées mises en pratiques ayant le même objectif que les installations décrites dans cette section...]


Comme un rechargeur amasse les nouveaux outils et équipements, il trouvera rapidement son établi trop petit pour permettre d’y monter correctement à une place proche ses nombreux équipements. Encore cela peut être facilement surmonté en perçant la table de l’établi avec des trous d’¼ de pouces [6 mm environ] aux emplacements voulus. Les outils d’établi doivent pouvoir se déboulonner rapidement par des par des boulons de maintient et des écrous papillon. Si on désire utiliser l’établi pour un travail spécial, il y a moyen en seulement quelques instants d’enlever une série d’outils en les déboulonnant. Cela assure aussi un montage rigide - bien plus rigide qu’avec de grosses vis à bois.

Les petits outils, matrices et autres accessoires ne doivent pas être éparpillés sans soins, autrement beaucoup d temps est perdu à les chercher pour retrouver ceux dont on a besoin, pour le retrouver quelquefois endommagé ou constaté qu’on l’a perdu. Il vaut bien mieux installer votre propre système de classement. Une idées les plus pratiques que l’auteur a été prise il y a des années à un rechargeur dont le nom a malencontreusement été oublié. Cet amateur fréquentait régulièrement un clib de tir Skeet et amassait les boites de cartouche à plomb de 12 vides - le modèle ancien en deux parties qu‘on pouvait empiler l‘une sur l‘autre, la base du dessus s‘emboîtant dans la base de celle du dessous. Malheureusement la majorité des fabricants ont petit à petit abandonné la fabrication de ce type de boîtes, pour le modèle en une partie, moins pratique.
Si vous pouvez amasser en quantité des boîtes de ce types, alors faîtes-le. Vous n’en aurez jamais trop. J’en utilise 200 en permanence. Peu importe la marque du moment qu’ elles ont la dimension des boîtes du calibre 12, parce que c’est la dimension la plus facile à placer et permettant dans le même temps des empilements extrêmement uniformes. Un rouleau de 2 pouces de large [5 cm environ] de scotch de déménageur [ces gros rouleaux de scotch marron… à l’époque, si j’interprète bien, ils étaient fait avec du papier Kraft laqué à la gomme arabique et encollé. Mais les fabrications actuelles conviennent sans doute…] peut être acheté pour une somme dérisoire. Cela durera plusieurs années. Ce scotch permet de découper dedans d’excellentes étiquettes de marquage. Les extrémités de la boîte doivent être masqués par un morceau de ce scotch de 2 pouces [5 cm] de large coupé à une longueur d’environ 3,5 pouces [,8 cm environ]. Dessus, avec un gros feutre noir ou bleu [ou n’importe quelle autre couleur qui vous plait], on peut écrire sur ces étiquettes le contenue des boîtes. Des rayons construits de façon appropriée peuvent contenir une grande quantité de ces boîtes. [il existe des boîtes de thé métallique permettant aussi cela, et qui sont peut-être de dimensions appropriées. Pour rester dans l’ambiance arme, je suggère les boîtes du thé « GunPowder » pour ranger vos divers d’armement et de rechargement…]
Un amateur souvent à son club a récupéré des caisses vides, de boîtes de cartouches de calibre 12. Il a cloué [il s’agissait donc de caisses en bois…] dessus leurs couvercles et les a coupées en deux par le milieu de la hauteur, une coupe parfaitement parallèle au couvercle et au fond de la boîte, lui donnant ainsi deux demi-caisses. Plusieurs de ces demi-caisses sont ensuite clouées ensemble pars les côtés, les clous étant rabattues pour ne pas sortir [ou se blesser dessus quand on y met la main…].
Quand elles sont coupées de cette façon, ces demi-caisses mesurent à l’extérieur 9x14,5 pouces [22,8 x36,8 cm] et font 4,75 pouces [12 cm] de profondeur. Mon ami a construit lui-même avec une étagère, ou une « armoire sans porte » en empilant sur leurs côtés trois rangées de cinq demi-caisses. La hauteur de cette étagère est donc d’approximativement 44 pouces [1,12 m] et la largeur est dans les 45 pouces [1,14 mètres]. L’ensemble est fixé au mur par assez de vis pour qu’elle ne tombe pas [le mur devant être lui-même assez solide pour cela… grand classique du bêtisier télé des bricolages que la petite armoire vissée au mur qui tombe en entraînant une partie du mur!]. Cette étagère permet de ranger dix boîtes de cartouches de 12 dans chaque compartiment, et permet donc avec ses 15 compartiments d’en ranger 150. Le marquage de l’étagère indique qu’une section est dévolue aux matrices et supports de douilles [? Attachements] et une autre aux différents outils classés en les différents calibres utilisés par mon ami. Une autre section est consacrée aux étuis et amorces, et la section centrale ne contient que des projectiles. Pour prendre la boîte désirée, il la glisse simplement hors de l’étagère, même s’il faut pour cela parfois enlever les quelques boîtes placées devant celle voulue. Sur un coin de l’étagère il y a l’inventaire du contenue des cases, ordonné par les numéros des boîtes, de 1 à 150, et dans quelle case se trouve chaque boîte numérotée, aussi même s’il en prend plusieurs pour en utiliser le contenue, il peut toujours rapidement tout ranger à sa place.
Ce système permet aussi de changer rapidement les étiquettes des boîtes quand leur contenu change. En voyant le groupe de ses amis, qui a prit modèle sur la même idée comme moi, nous nous sommes procurés un grand nombre de boîtes. Elles sont utilisées pour des usages particuliers. De nombreuses marque d’étuis peuvent être triées convenablement, tandis qu’un étiquetage indique les étuis redimensionnés et amorcés, ceux qui ne sont pas encore passé par les outils de rechargement.
Tout son petit équipement et composants sont dans le même temps à l’abris de la poussière et de la saleté, une très estimable disposition.
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 12 Mar 2015 22:15

[je suis encore désolé pour les anciens du forum et vétérans du tir qui n'apprendront pas grand chose dans cette partie de ce volume, mais elle est très utile aux débutants, afin de leur éviter d'acheter tout et n'importe quoi, d'avoir des exemples d'organisation et de rangement du matériel et des composants, etc...]

Pour les débutants en rechargement, certains équipements sont absolument nécessaires. Il doit toutefois se limiter à ce qui est strictement essentiel [traduction en mot à mot: à l’essentiel nu! L’anglais est une langue moins coincée que ceux qui la parlent…] pour son travail préliminaire. Au fur et à mesure qu’il progressera dans cet art, ses idées changeront - ainsi que les équipements qu’il juge nécessaire. L’habileté est nécessaire, mais ne s’acquière pas par la lecture de livres et de littérature [mais la lecture de la littérature et des livres permet de faire le tri entre le matériel indispensable à acquérir sur lequel il faut mettre le ponion, et le reste sur lequel on peut économiser en s‘en passant…]. Les essentiels sont un des modèles disponibles d’outils et d’équipements de rechargement, dont les matrices de redimensionnable [formage si vous préférez…], les désamorceurs, un dispositif d’amorçage, un outil de mesure de poudre - doseuse volumétrique ou balance [je vous recommande plutôt la balance, vous pourrez aussi vous en servir pour peser les projectiles pour contrôler leur qualité et¨les répartir en lots très homogènes…précision donnée aux débutants], et un siéger de balles approprié. Si le rechargeur désire fabriquer lui-même ses projectiles, un équipement de fonte est nécessaire [plus un d’estampage s’il veut en faire des estampés à partir d’ébauches coulées…]. Il se compose de moules à projectile, d’un creuset à plomb [ne pas le prendre trop petit quand on recharge en poudre noire!] et une louche à verser [on dit maintenant une cuillère à tipper, mais bon…] avec un bec verseur dont la forme s’adapte à l’orifice de remplissage des moules. Une machine de coulée comme celle décrite ailleurs dans ce volume peut être substitué à cet équipement.
Il n’est pas nécessaire d’avoir un large assortiment de poudre quand on ne recharge qu’un ou deux calibres. Pour les cartouches d’armes de poing on peut n’utiliser qu’une seule référencée poudre pour tous les rechargements normaux. On peut choisir n’importe laquelle des poudres courantes adaptées à cette usage - comme la Hercule Bukkseye, la DuPont Pistol #5 ou 6, ou la Sporting Rifle #80 [note: Toutes les poudres citées dans cette parties sont toutes des PSF qui ont put évolué depuis, si tant est qu’elles existent encore. Ceux intéressés par leur usage sont priés d’émigrer dans un pays où on peut se les procurer - si elles existent encore - de ne pas les utiliser dans des armes PN et de se renseigner sur un forum PSF ou auprès de rechargeurs confirmés à la PSF sur les modalités pratiques de leurs usages.] Il n’est aucunement nécessaire d’avoir en magasin l’ensemble de ces poudres. Une seule ira très bien, une de ces poudres pouvant bien sûre être plus adaptée que les autres à la cartouche particulière que vous avez pour l’usage que vous voulez en faire. Une poudre de la série IMR de DuPont ou des poudres à fusil Hercules ira avec soin à plusieurs chargements pour fusils. Cependant, la plupart des rechargeurs utilisent beaucoup de poudres différentes, mais la connaissance de cela [pour pouvoir en utiliser utilement autant? Ou au contraire pour comprendre qu’on en a pas besoin d’autant?] est quelque chose que l’on doit acquérir avec l’expérience.
Il ne devrait pas être nécessaire pour le rechargeur de faire une recherche diligente dans son bric à brac [passage de la page 9 à la page 10] pour trouver une boîte de composant précise quand il en a besoin. Si un calepin à feuilles volantes [loose-leaf notebook, livre d‘écriture à feuilles libres] est utilisé pour noter les caractéristiques des chargements il doit être de grande taille - préférablement dans les 8,5 pousses xi (taille lettre) [faute de connaître le codage des formats américains de l’époque, en se basant sur le 8,5 pouce, cela ferait du format A4 ou A5 (le A5 faisant, si ma mémoire est bonne, la moitié du A4]. Une partie de ce calepin peut être consacrée à l’inventaire des composants [en stock, pas de la cartouche], et si cet inventaire est bien tenu il pourra sauver le rechargeur de nombreux moments emparassent quand des approvisionnements sont nécessaires.
Rien que la nuit dernière le téléphone supplémentaire dans mon laboratoire [à l’époque, beaucoup de gens n’avaient même pas le téléphone, et ceux qui en avaient n’en avaient le plus souvent qu’un! Rien que là où j‘habite, le plus proche téléphone devait être à plus de 5 jusque dans les années 1970…] sonna pendant que j’étais au milieu de la préparation d’un rechargement expérimentale pour arme de poing pour des essaies de vitesses et de pression. Je fut irrité par l’intrusion [« Il sonne, et on accourt comme un domestique! », remarque faite par quelqu’un voyant son ami se précipiter sur le téléphone quand celui-ci sonnait, au début du XXème siècle…] mais répondit plaisamment « Phil », une voix plaintive à l’autre bout du fil [le téléphone sans fils n’existe pas depuis très longtemps non plus - que de choses à préciser aux débutants…] «  Je suis en train de recharger des cartouches de .38nSpécial pour un concours vendredi soir et je découvre que je n’ai plus d’amorces Winchester #111 [ou III? Les caractères d’imprimerie du texte en anglais prêtent à confusion]. Peut-tu m’en prêter 100 si je viens te les rendre tout de suite après? » Si un inventaire « direct » [c’est à dire tenue à jours] est fait le rechargeur saura toujours ce qui lui reste de chacun des composants qu’il a en magasin dans son arsenal [rappelons aux plus jeunes du forum que le sens primitif de magasin n’est pas lieu de vente, mais lieu de stockage], ceux dont la quantité commence à être faible et qu’il faut réapprovisionner afin d’éviter ce genre de situation embarrassante.
Chaque feuille de l’inventaire peut être réservée à un seul composant. Si vous utilisez 10 différentes références et marques d’amorces, utilisez 10 différentes feuilles pour les inventorier. [je passe sur la suite du texte où il explique comment ou peut reproduire à plusieurs exemplaires, avec les moyens de l’époque où les photocopieuses et imprimantes n’existaient pas, un modèle d’inventaire qu’il n’y aurait plus qu’à compléter au fur et à mesure. Un exemple d’un tel modèle figure en bas de la page 10. Traduction de haut en bas et de droite à gauche de ce tableau (il vous faudra aller lire ce tableau pour comprendre. La description serait trop longue et ne vous apprendrait rien. Il reprend en gros le principe des registres de caisse des magasins):

Titre au dessus du tableau: Inventaire des amorces.

Ligne juste sous le titre, au dessus du tableau: Marque et référence, diamètre, type[je n‘ai pas comprit ce qu‘il entendait par là. Sur son modèle, il a donné comme exemple de type NCNF, si ça peut vous éclairer…], cartouche d l’utilisant.

Première ligne du tableau, qui précise comment sont réparties les colonnes de la moitié droite et celles de la moitié gauche: Reçues. Consommées.
Deuxième ligne: Date. Lot N°. Prix. Frais d’expédition. Fournisseur. Date. Quantité utilisée. Lot N°. Cartouche. En magasin. Remarques.

Comme vous le voyer, le principe d’un livre de caisse, ou d’un registre d’entrée-sorti d’un entrepôt.]
Il est important que le numéro de lot, si il y en a plusieurs, soit noté sur votre feuille d’inventaire. Un bref rappel du prix du composant et du coût du transport est aussi utile pour calculer la dépense exacte en munition.
Nombre d’autres pièces d’équipements sont plus ou moins nécessaires pour satisfaire le rechargeur. Un accessoire très utile est un étai à vis [vise en anglais, mot piège que les dictionnaires ne traduisent souvent que par vis, car il veut aussi dire cela. Et je ne suis pas d’accord quand l’auteur le qualifie d’accessoire. C’est tellement utile que je trouve ce qualificatif inapproprié. Je suis pénible? C’est un de mes lointains ancêtres qui a inventé ce concept peu après que les peintures de la grotte de Lascaux aient finie de sécher…]. Il doit être au moins de taille moyenne, et pas une chose délicate qui ne peut pas supporter les contraintes de l’établi. UN étau de poids moyen coûte [en 1937] de 300 à 400 dollars, disqualifiant une douzaine de modèles à 200 dollars seulement. On devrait si possible choisir un modèle tournant [swivel type, pour vos commandes sur les sites anglais ou américains] et le monter dans un angle de la table de l’établi de rechargement. Il démontrera son utilité, avec des mâchoires adaptées [et des mordaches! Pour les néophytes en mécaniques - il n’y a aucune honte à ça, personne ne me l’aurait apprit je ne le sauras pas - les mordaches sont des pièces en métal tendre ou en bois que l’on adapte sur les mâchoires des étaux pour que celles-ci ne marquent pas les pièces que l’on va serrer entre. C’est un accessoire indispensable de l’étau] en maintenant les fusils pendant leurs nettoyages, tenus dans le voisinage des magasins, tandis que leurs bouches seront soutenues par un support de bouche quelconque. Le National Target and Supply Compagny à Washington [j’ai trouvé sur internet qu’il existe encore à vendre de vieux catalogues de cette entreprise, mais j’ignore si elle existe encore sous un autre nom. EN tout cas, à moins qu’elle n’ai été transformée en National Target company (www.nationaltarget.com), je n’en ai pas trouvé trace…] a en catalogue des étaux à vis spéciaux pour vendre aux tireurs, mais il n’est pas nécessaire d’aller jusqu’à dépenser autant d’argent pour des étaux aussi spécifiques, car le rechargeur moyen est assez astucieux pour fabriquer lui-même ou adapter des outils à ses besoins.
Si vous utilisez un étau à vis, procurez-vous une série de mordaches en plomb, en cuivre et en acier. Des mordaches pratiques peuvent aussi être taillées dans du bois mou et adaptées sur les mâchoires en acier normales de l’étaux. Les mordaches en bois peuvent être fabriquées pour tenir correctement des projectiles quand cela est nécessaire en leur taillant [aux mordaches] une très légère indentation. Un rechargeur peut au besoin aller jusqu’à utiliser un étau à vis pour ôter un projectile d’un étui. Toutefois ce n’est pas la méthode recommandée.
Un autre accessoire utile est une petite enclume [des modèles d’étaux à vis ont une petite enclume incorporée, mais qui ne sont utiles que pour des usages très occasionnels]. Une grosse enclume n’apporte pas vraiment d’avantage, et nombre d’enclumes légères peuvent être obtenues de plusieurs façon. La Sears, Roebuck and Compagny [elle existe encore! http://www.sears.com/ une recherche sommaire semble indiquer que c‘est la même] a un modèle de 8 livres [un peu moins de 4 kg] vendu 85 cents [j’ignore si cet article est encore au catalogue, et à ce prix…].[passage à la page 11] Elle est assez légère pour permettre de la déplacer aux endroits appropriés sur l’établi, mais assez lourde pour tous les types de travaux expérimentaux du rechargement. Ne pas utiliser l’enclume incorporer à de nombreux étaux, une utilisation intensive mutilera purement et simplement l’étaux [une déformation du trou fileté dans lequel se visse la vis de l’étau pour serrer doit être le cas le plus fréquent en cas d’utilisation intensive…].
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 13 Mar 2015 11:50

Au milieu de tous les objets spéciaux d’une importance considérable pour n’importe quelle rechargeur il y en a un très simple: une boîte à rebus. Elle doit être raisonnablement large, hermétique à la poussière pour ne pas laisser échapper son contenu sur le sol et assez robuste pour servir longtemps. L’auteur utilise une caisse vide de boîtes de cartouches de chasse de calibre 12. Si vous mutilez un étui ou une amorce, ne la laissez pas traîner mais jetez-la immédiatement dans la caisse à rebus. Ne jamais utiliser le contenu de cette caisse pour charger une cartouche [pas tout à fait exact. Un étuis abîmé, s’il n’est qu’abîmé au collet, peut être raccourcit et servir en toute sécurité pour faire un autre calibre. Et biens des choses buvent servir à faire des outils et autres objets utiles ou décoratifs]. Si je trouve un étui suffisamment défectueux pour ne plus pouvoir servir, je le pose sur une enclume et l’&crase avec un marteau pour le rendre totalement inutilisable [encore une fois, des étuis comme ça peuvent servir à d’autres choses. Il vaut mieux les marquer et les mettre dans une caisse à part pour pouvoir s’en servir… pour faire des cartouches inertes de manipulation, par exemple!]. C’est un moyen rapide de les identifier et de ne pas les confondre avec des étuis en parfait état [un coup de peinture serait tout aussi efficace…]. Les amorces percutées, comme tous les résidus de ses rechargements et nettoyage sera jeté dans cette caisse. Quand vous la videz, contrôler qu’il n’y a rien qui ne puisse servir, ou qu’il n’y a pas d’amorces non percées encore en place sur les étuis défectueux jetés. C’est un risque d’accident pour ceux qui les manipuleront ensuite. [et bien sûre profiter de ce tri pour récupérer tout ce qui est utilisable, mettre à part tout ce qui est en métal et à jeter pour le vendre à un récupérateur de métaux, etc…]
Cet avertissement à propos des amorces non percutées est extrêmement important. Les amorces sont bon marché, et ne pas essayer de rendre apte au service des amorces défectueuses. Toute amorce ôtée d’un étui doit être jetée, même si elle n’a pas été percutée. Ne jamais la réutiliser. Si en nettoyant votre atelier de rechargement vous trouvez des amorces non identifiées en vrac, n’essayez pas de les identifier. Jetez-les. Vous ne pouvez pas savoir si se sont des amorces tombées d’une boîte ou d’un étui, ou d’une opération de désamorçage d’amorces non percutées.

[traduction de la légende de la photo de la colonne de gauche de la page 11: Le dremmelt (sorte de petite perceuse bien connue des modélistes et vétérans du rechargement) est confortable dans la main, et avec montée dessus une brosse en poils d’animaux raides ou en fils de bronze, les logements d’amorces seront toujours à peu près nettoyés instantanément des résidus qui s’y sont collés].

Il doit y avoir un emplacement convenable sur votre établi pour les différents lubrifiants. Vous devez avoir une huile légère pénétrante, une huile lourde pour armes, et une huile moyenne pour arme. [quand il écrit moyenne, il ne parle pas de la qualité, mais du fait qu’elle soit intermédiaire en tre une huile lourde et une huile légère]. Il doit aussi y avoir des pots de poudre de graphite et de graisse graphitée. De temps en temps, vous aurez besoin d’utiliser une grande quantité d’un lubrifiant particulier, et si ce lubrifiant n’est pas en quantité suffisante, vous serez enclin de le remplacer par n’importe lequel que vous aurez sous la main. Le fonctionnement des outils de chargement demande souvent l’utilisation de lubrifiant. L’huile légère convient mieux à certains mécanismes, l’huile lourde pour d’autres cas [par huile lourde, il faut comprendre de l’huile plus épaisse, moins fluide. Qui est aussi probablement plus lourde en masse, mais je ne vais pas m’amuser à les peser…]et dans d’autres cas encore une huile fine très pénétrante versée goutte à goutte dans les temps servira de façon bien plus satisfaisante qu’une huile plus lourde le pourrait.
L’équipement du rechargeur doit aussi comprendre un large assortiment de tournevis. Des tournevis coûteux ne sont pas nécessaires, mais l’acier de leur lame doit être de qualité suffisante. Le rechargeur intelligent n’utilisera pas ses tournevis comme ils sont quand il vient de les acheter, mais les travaillera pour les adapter à l’utilisation qu’il va en faire. Pour cela, un dremmel est d’une importance extrême. Ceux d’aujourd’hui ne sont plus des équipements aussi coûteux qu’avant. Un d’une puissance d’¼ de cheval vapeur [183,8 w; donc on va dire entre 150 et 200 watt…] avec deux meules en forme de roue et des couvre-meules appropriés [ou des lunettes de protection] peut être acheté neuf pour environ 12 dollars [en 1937!]. Un outil similaire pour ajuster les palier en bronze coûte 10 dollars. Il y a des modèles à grande vitesse, tournant à environ 3450 tr/mn. Avec un outil comme ça on peut rapidement retailler son tournevis pour l’adapter à son utilisation particulière. IL est souvent avisé de raccourcir la lame [ce qui élargit son épaisseur généralement] pour l’adapter à la fente d’une vis particulière. Il est plus facile aussi de contrôler un tournevis à manche court qu’un long. Après les avoir usiner avec le dremmel, il faut chauffer la lame jusqu’au rouge cerise sombre [chalumeau, feu de forge, foyer au charbon de bois ou à petits bois très secs colle les pellets, …] puis les plonger rapidement dans l’eau [peut-être qu’une trempe à l’huile serait meilleur. Et l’eau doit-elle être froide ou tiède pour le trempage? Un spécialiste de la forge est demandé à ce rayon…]. Ce qui le rendra très dure [pour les vis d’armes ancienne, il vaut mieux que la lame ne soit pas trop dure, car il vaut mieux que la lame du tournevis se casse plutôt que ce soit la tête de vis qui mange…]
[passage de la page 11 à la page 12]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 14 Mar 2015 13:03

[j’avais oublié la traduction de la légende de la photo de droite de la page 11: quelques unes de meules et fraises utilisables sur les dremmels. Ils facilitent grandement plusieurs des travaux d’appoints et bricolages que le rechargeur est appelé à exécuter.]


Il faut ensuite chauffer la lame une fois encore jusqu’à ce qu’apparaisse une légère couleur paille, sur ce il faut la mettre à refroidir à l’écart. Cela donne une trempe et un revenu élastique [pas sûre pour trempe et revenue, car le mot anglais temper peut désigner les deux. Toutefois, si ma mémoire ne me trompe pas, chauffer fort, refroidir rapidement dans un liquide, puis chauffer moins fort et laisser refroidir lentement, c’est faire une trempe puis un revenu] pour éviter les dégat [que la lame ne casse].Chaque fois que vous devez re-usiner un tournevis, il n’est pas nécessaire de le retremper si les préconçus adaptées sont prises. Usiner à une vitesse lente et laissez refroidir l’outils à de fréquents intervalles dans un récipient d’eau placé à proximité immédiate. Attention à ne pas brûler l’extrémité de l’outil usiné. Si l’extrémité ou une portion de la lame devient bleu, les traitements thermiques [trempe, recuit] ont été détruits et doivent être recommencés, la lame se tordra lorsqu’on l’utilisera.

[aparté sur les traitement techniques des métaux, car le texte de ce manuel de rechargement est trop succin sur le sujet. Pour plus de détail, je vous conseil de lire un ouvrage adapté, comme « Art et techniques de la forge » de Havad Bergland dont sont tirés les informations qui suivent.
« On traitera ici seulement du trempage de l’acier au carbone à l’eau et à l’huile… Température de trempage. On trempe pour augmenter la dureté et la résistance à l’usure d l’acier. Pour que l’acier durcisse au trempage il doit d’abord être chauffé pour qu’il change de structure. Quand la température monte au-dessus de la ligne GSE du diagramme fer-carbone, il se forme une structure nommée austénite qui donne un acier non magnétique. Dans cette zone de température, le carbone ne peut plus être expurgé au trempage et il gèle dans la structure de la matière. La structure dure formée s’appelle martensite, elle est dure comme du verre et est marquée par une forte tension intérieure. Ma martensite doit être recuite jusqu’à la dureté et ténacité convenable.
Chauffer pour tremper. La chauffer pour tremper doit se faire lentement pour que l’acier puisse se transformer en austénite… . La température se laisse déterminer assez exactement avec un peu d’exercice et un aimant. .. L’acier au carbone atteint la bonne température avec les couleurs que vous voyez entre 780 et 800°C (la zone où l’aimant ne fonctionne plus).
Durée du temps de chauffe: La durée pendant laquelle on tient les lames à température de trempe s’appelle temps d’arrêt. Elle dépend de la taille de la pièce à fabriquer. Une pièce fine … est chauffée en quelques minutes… Une pièce de 5 mm a besoin de 5-10mn pour être chaude partout. Si elle pose plus longtemps, la structure peut devenir à grains gros. Quand l’acier n’a plus de magnétisme, il ne doit plus être chauffé.
Le durcissement. L’acier acquiert sa dureté par trempage. Le refroidissement doit se faire rapidement pour que le carbone ne soit pas expurgé. Ce la s’appelle la vitesse de refroidissement critique. Ici se forme une structure gelée, déformée (martensite) qui possède de grandes tensions qui produisent la dureté. Chaque acier qui est chauffé se dilate et augmente de volume. Au refroidissement il se resserre et essaie de revenir au volume d’origine. Ce processus expose l’acier à un effort, en le chauffant et le refroidissant trop vite des tensions peuvent en résulter et l’acier éclate ou se tord. [j’j’aïe_ge pour respecter les doits d’auteur: si on trempe à l’eau, l’eau doit être à température ambiante ou à 50-60°C suivant la teneur en carbone de l’acier. Elle doit contenir le moins d’oxygène possible - donc ne pas juste sortir du robinet. Le refroidissement à l’huile est plus lent qu’à l’eau, et s’utilise pour les aciers alliés ou riches en carbone. L’huile de trempage ne s’enflamme pas facilement. On peut utiliser une autre huile, voir du gasoil, mais dans tous les cas il faudra prévoir un couvercle pour étouffer les flammes. Seul les vapeurs produites par les huiles végétales ne sont pas toxiques.
La structure de l’acier après trempage s’appelle martensite, elle a une forme de fines aiguilles. L’acier est dure, raide, impossible à limer. Ensuite, il faut donner le recuit dans les 20 à 30 mn, sous peine de risquer de voir l’acier éclaté à cause de ses tensions internes trop élevées. L’acier est d’ailleurs trop dure et raide pour être utilisé ainsi.
Si juste après le refroidissement, la lime attaque l’acier, c’est qu’il y a eu un problème [chauffe trop lente, température de trempage trop basse, …
Pour le recuit, on réchauffe l’acier à une température de 100 à 400°C. Le choix du procédé de chauffage est important, car il faut une température régulière, et le recuit d’une pièce comme une lame de couteau dure 10 à 15 mn minimum. La température du recuit influe sur la ténacité et la dureté. On peut recuire en plusieurs fois une pièce.)
Comme vous voyez, c’est une opération plus complexe que ce que le manuel de rechargement laisse entendre. Donc consulter des ouvrages et forums spécialisés avant de se lancer là-dedans.]

[traduction de la légende de la photo de gauche page 12...Le rechargeur qui a les moyens de se procurer du matériau élaboré devra acheter la micro loupe binoculaire à basse puissance Bausch & Lomb AKW-5 à grand champs dans ses recherches. Tourner le tambour de l’objectif changera le grossissement sans changer le foyer [je crois que ça veut dire sans changer la distance entre les foyers des lentilles]. Deux étuis peuvent être comparés et les amorces défectueuses étudiées facilement avec cet instrument].

Si vous avez une de ces mini-perceuses, il est possible d’obtenir des jeux de disques à polir en tissus à prix très bas. Ces roues à polir peuvent être obtenues pour quelques cents chacune, et un tas de choses peuvent être faites avec. Elles vont bien pour nettoyer l’extérieur des étuis - ainsi que les cartouches chargées. En particulier quand des projectiles lubrifiés en plomb sont utilisés, le rechargeur remarque que ses cartouches assemblées sont quelquefois grasses. Ce surplus d graisse provenant du collet et du projectile doit être essuyé avec un chiffon si le rechargeur veut que ses cartouches aient un aspect correct. Une roue de polissage en tissus peut diminuer grandement la durée de ce nettoyage par rapport au fait main. Ces roues peuvent être rincées quand elles sont grasses en les trempant dans de l’essence [attention au piège! Gasoline ne se traduit pas par gas-oil, mais essence!][on peut aussi, de façon encore plus efficace, les mettre dans un récipient d’eau très très chaude], amples rinçant soigneusement [eau très chaude là-aussi] et en les laissant sécher au soleil. SI le rechargeur n’a pas de nécessaire à polir adapté disponible, il peut faire le travail au chiffon légèrement imbibé d’essence. Le lubrifiant des projectiles est lent à essuyer à la main et cela nécessite plus d’efforts si un chiffon sec est utilisé. Si possible, ce travail doit se faire à l’extérieur à cause des vapeurs d’essence. Quelques gouttes d’essences sur un chiffon propre, renouvelées à de fréquents intervalles, permettent de nettoyer les cartouches chargées à un rythme de 7 ou 8 par minute, et souvent plus que ça. N’immergez pas vos cartouches dans de l’essence, cependant. Il est toutefois permis de tremper simplement l’extrémité du projectile dedans et de l’essuyer immédiatement.
Il n’y a d’autres choses pour avoir un équipement de rechargement complet. Tous les rechargeurs continuent à travers les années d’accumuler le matériel. Mais à part ceux énumérés ci-dessus, les indispensables du rechargeur sont dans la liste des 15 articles qui suit:
1) Une place de rechargement. Un emplacement adapté équipé avec un établie, des meubles de rangement pour les poudres, amorces, étuis, projectiles, et cartouches chargées, inventoriés de façon satisfaisante; ainsi que des meubles de rangement pour les outils de rechargement et autres accessoires.
2) Outils de rechargement. Un assortiment complet d’outils de rechargement[pour chaque calibre rechargé, bien sûre] avec des matrices de redimensionnable intégrales et des matrices ne redimensionnant que le collet. Il y a en effet pleins d’occasions où le tireur ne veut pas ‘étuis reformés intégralement, particulièrement pour les munitions de précision.

[traduction de la légende de la photo de droite page 12: un fer de pyrogravure est une article très utile. Bien que conçut pour dessiner sur le bois par brûlage, il peut être utilisé pour ne multitude d’autres choses, comme servir de fer à souder avec sa pointe très effilée.]

3) Balance à poudre. Un modèle quelconque de balance à poudre avec une précision supérieure au 1/10 de grain. Pour celui qui veut une grande précision du chargement, cette balance doit avoir une sensibilité d’au moins 1/65 de grains. Plus grande sera la précision de la balance [passage de la page 12 à la page 13], plus grande sera l’uniformité de la masse des charges qui seront versées dans les étuis. Et c’est bien sûre l’uniformité qui amène une meilleur précision constante que tout autre point du rechargement.

4) Doseuse à poudre. Une doseuse à poudre est extrêmement pratique et pleinement utile. Elle ne doit jamais être utilisée pour les charges élevées, et je le dit sans aucune réserve. J’ai vue quelques chargements vraiment dangereux effectués simplement parce que leurs charges élevées ont été mesurées avec une doseuse à poudre. Les charges standards et moyennes de poudre peuvent, particulièrement pour le tir aux armes de poing, être facilement et précisément faites avec une bonne doseuse à poudre manipulée correctement.

[traduction de la légende du dessin de gauche de la page 13: Un bon micromètre (il existe des micromètre pour mesurer le diamètre extérieur, d’autres pour mesurer les diamètres intérieurs, d’autres pour mesurer les profondeurs, …. Ici, l’auteur parle d’un micromètre pour mesurer les diamètres extérieurs) est une absolue nécessité pour celi qui veut faire du rechargement de précision. Il peut être utilisé pour contrôler rapidement les diamètres des projectiles et étuis ainsi que pour toutes les dimensions extérieurs. Genéralement parlant, une capacité de mesure de un pouce (25,4 mm - par capacité, il entend le diamètre maximum mesurable…) est suffisante pour assurer les besoins du rechargeur. Ces outils ne sont pas très chers. Celui de la photo est le Starrett #113 utilisé par l’auteur depuis plus de 15 ans. (cette marque existe toujours, mais le référence ment a évolué: http://www.starrett.com/metrology/metro ... y=none/asc]

5) Moules à projectile. Pas forcément indispensable puisque l’on peut acheter des projectiles tout fait dans beaucoup de modèles, entièrement finies, redimensionnés et lubrifié. Cependant, pour la personne qui aime couler des projectiles et expérimenter plusieurs alliages, des moules adaptés sont nécessaires.

6 Matrices de redimensionnable des projectiles [plus simplement, matrices de recalibrages, ou re calibreurs]. Ils sont indispensables à celui qui coule ses projectiles. Mais pas pour ceux qui utilisent des projectiles coulés d’une source sûre, ou qui utilisent des projectiles manufacturés ou chemisés [si il en existe du diamètre exact convenant à son arme…]

7 Lubrificateur de projectile. Pas nécessaire pour celui qui ne coule pas ses projectiles, cependant un modèle quelconque de lubrificateur se montrera extrêmement pratique pour l’expérimentateur qui veut essayer différents lubrifiants.

8) Poudre. Le vrai amateur d’arme utilise plusieurs types de poudres, selon le type de rechargement voulut et le résultat espéré. Aucune poudre ne peut tout faire bien de la charge réduite aux charges maximums. Les catégories de poudre à avoir sous la main dépendent entièrement des objectifs de rechargement du rechargeur.
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 16 Mar 2015 19:36

9) Amorces. Ce composant est bien plus important que ce que le rechargeur moyen ne croit. A ce jours [de 1937] il y a peu, s’il y en a, d’excuse à utiliser des modèles d’amorces anciens corrosifs. Les modèles non-corrosifs sont maintenant disponible pour toutes les cartouches, et un tas de commerçants peuvent vous les fournir. En même temps, le rechargeur qui veut préserver son porte-monnaie peut utiliser les amorces #70 de l’Arsenal de Frankford. C’est un ancien modèle au chlorate sans mercure, mais il faut être extrêmement soigneux pour les utiliser et l’âme [du canon] doit toujours être nettoyée correctement après le tir. Tous les paquets de munitions doivent être étiquetées « Poison »[dans le sens toxique, ou périmé, car cela peut se traduire par les deux…], avec un marquage additionnel pour indiquer que les amorces sont d’un modèle corrosif.

10) Projectiles industriels. Cela inclut une grande quantité de plein de références de chaque fabricant, en projectiles en plomb comme chemisés, dans le calibre désiré [sous-entendu à avoir en stock, du moins si on ne coule pas…].

11) Etuis. Une grande quantité d’étuis vides doivent toujours être en réserve. Très fréquemment le rechargeur découvre avec chagrin qu’il désire assembler pour un but particulier une combinaison particulière de composants, mais que tous ses étuis de ce calibre sont déjà rechargés. Le rechargeur ne doit pas toujours charger des cartouches simplement pour avoir quelque chose à tirer [on ne se marie pas non plus uniquement pour avoir quelque chose à tirer…] - il recharge pour un but particulier, et avoir 500 cartouches chargées en réserves pour une grande précision à grande distance, n’auront pas d’utilité si il veut charger 20 ou 50 projectiles coulés pour travailler à 50 yards, ou qu’une quantité similaire [20 à 50] de cartouches à grand vitesse de chasse au nuisibles [vernint = renard, et plus généralement nuisible, des trucs pas plus gros qu‘une martre ou qu‘une fouine aux loups;..] pour prendre part à un séjour qu’on lui proposerait sur le terrain. [en bref, gardez des étuis disponibles]

[Traduction de la légende du dessin à droite de la page 13: un prote-micromètre est très pratique, bien qu’il ne soit pas absolument nécessaire. Il peut être régler pour tenir le micromètre sous n’importe quel angle, ce qui libère les deux mains pour autre chose. Les diamètres des projectiles sont plus rapidement contrôlés avec une main pour manipuler le vernier rotatif du micromètre et l’autr pour tenir le projectile].

12) Données de rechargement.[passage de la page 13 à la page 14 pendant la phrase suivante] Ces données doivent être sous forme écrite doivent toujours être disponibles sur le site de rechargement. Elles doivent inclure toutes les données disponibles sur le sujet ainsi qu’un registre bien tenue des résultats des cartouches que vous avez rechargées. Il doit aussi y avoir un inventaire à jours de tout ce que vous avez sous la main [c’est à ce détail qu’on reconnaît l’ancien militaire dans l’auteur de cet ouvrage…].

13) Stockage de la poudre: C’est un sujet d’une extrême importance. Bien qu’il soit nécessaire pour le rechargeur d’accumuler de raisonnables quantités de diverses poudres, il ne doit jamais stocker plus qu’un bidon de chaque référence de poudre dont il a besoin dans son local de rechargement. Des précautions de sécurité (dont il sera parlé plus tard) doivent être prise pour le stockage correcte de la poudre en surplus.

14) Patience. C’est quelque chose d’intangible, mais il est d’une importance vitale que tous les rechargeurs en acquièrent une grande quantité et en ai de disponible en permanence. Le manque de patiente dans le rechargement donnera des munitions passables et, pas si rarement que ça, de grands risques.

15) Intelligence [dans le sens compréhension, je suppose…] Cela est relié de près au sujet du paragraphe précédent. La personne moyenne qui veut recharger ses munitions est plus souvent une personne intelligente [ c’est à dire qui comprend les choses] qu’un individu normal qui se contente d’utiliser des munitions industrielles. Cela n’est pas une réflexion sur l’intelligence du lecteur, mais simplement la suggestion qu’il doit s’instruire sur plusieurs facteurs très important du rechargement - possiblement étrangères à l’assemblage des cartouches chargées [sous entendues en usines?] - comme les limitations mécaniques des armes qui vont utiliser ses cartouches.
Le rechargeur doit connaître ce que son arme peut supporter, et qu’il n’est pas avisé d’utiliser les chargements dangereux donnant de grandes pressions dans le but de trouver cette réponse. Il doit étudier les limitations dues aux dimensions de l’âme de son canon, les besoins en étuis [pas en nombre, mais en modèles, en dimensions], l’équilibre entre la poudre et le projectile, et pleins d’autres choses comme ça.

Chapitre III, page 15: les étuis, leurs mises au point et fabrication:[ce sera pour plus tard…]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 27 Mar 2015 19:44

Chapitre III, page 15: les étuis, leurs mises au point et fabrication:[ce sera pour plus tard…]

L’idée principale à l’origine du rechargement est d’épargner l’argent du tireur. Et cette conservation de l’argent signifie le sauvetage de l’élément le plus coûteux d’une cartouche: son étui. En vérité, la fabrication de l’étui coûte plus que la fabrication de n’importe quelle autre partie de la cartouche, et on peut affirmer sans se tromper qu’il coûte même plus que tous les autres composants réunis. Il a une durée d’utilisation, en générale, de 10 à 50 rechargements. Pourquoi, alors, le jeter une fois qu’il a été tiré une seule fois? Le rechargeur voit ce gâchis inutile d’étuis en bon état comme l’achat d’un costume pour une occasion spéciale - utilisé une seule fois, puis laissé ensuite aux mites.
Une compréhension complète de l’histoire de l’étui, ainsi que ses méthodes de fabrications actuelles [rappelons que ce texte date de 1937.…], permettra au recharge de mieux comprendre les problèmes des fabricants d’étuis, et lui permettra d’obtenir la plus grande durée de vie de ses étuis.
Malheureusement, l’histoire ne nous fournit pas de traces authentiques de l’histoire de la fabrication des munitions pas plus qu’elle ne nous donnes des traces du développement du fusil avec un bon degré de précision. Il est admit, toutefois, que le bon vieux roi Gustave Adolphe de Suède a fait faire les premières cartouches en grandes quantités dans le début des années 1600 quand il a ordonné à ses soldats de transporter leurs poudres et balles ensembles sous forme de cartouche. C’était généralement un cylindre de papier, fermés aux deux extrémités par des tourillons, avec la balle ronde à une extrémité et la charge de poudre mesurée versée derrière. Pour l’utiliser, la troupe mordait ou déchirait l’extrémité poudre du tube, versait les grains brillants dans la bouche du vieux bâton fumant [le fusil, quoi], faisait tomber la balle dessus puis martelait l’ensemble pour le tasser avec la baguette de chargement. C’est vers cette époque que la baguette de chargement prit ce nom. Ce n’était pas essentiellement une baguette de nettoyage, comme nous les considérons aujourd’hui, même si elles pouvaient servir à cela. La baguette était un bourroir, et avait généralement une extrémité creusée en coupe ou en cône pour épouser la forme générale du projectile. L’autre extrémité de la baguette était en forme de vis ou de tarière, avec une fente juste en arrière de cette partie. La partie en tarière était utilisée pour extraire une charge non tirée - la pointe filetée était tournée dans le projectile en plomb mou et dans les bourres, quand le tireur vouai décharger son arme sans tirer. La fente faisait de la baguette de chargement une baguette de nettoyage.

Il n’y eu aucun réelle progrès dans les cartouches, cependant, jusqu’à ce que le Révèrend Alexander John Forsyth, un homme d’église écossais, inventa le mélange à percussion connue comme « fulminate de mercure ». Forsyth n’avait pas inventé ce mélange chimique, il était connu depuis plusieurs années, mais il est le premier à l’avoir utilisé pour enflammer les charges de poudres, lui ouvrant les portes d’une gloire éternelle. Le récit complet du développement des amorces est contenu dans les chapitres sur les amorces, et ne sera donc pas répété ici.
Plusieurs personnes dans tous les pays tentèrent d’expérimenter des cartouches complètes avec des résultats médiocres jusqu’à ce que Dreyse introduise son fameux fusil à aiguille dans l’armée prussienne en 1842. Cette arme a son propre mécanisme d’inflammation, avec le fulminate contenu dans une capsule à la base du carton utilisé pour séparer la poudre du projectile. L’aiguille de percussion était longue et pointue pour pénétrer à travers la charge de poudre complète et faire détonner le mélange dans la capsule. Le papier servait d’étui et plus tard il fut remplacé par du lin ciré, parfois de la soie cirée.
En Amérique, les cartouches métalliques apparurent très tôt. Maynard fut le premier à les fabriquées, suivit de Burnside, Sharps et quelques autres. Maynard avait sorti le rouleau amorceur en 1845 - un mécanisme automatique qui déroulait un rouleau de papier d’amorces sur la cheminée de l’arme chaque fois que le chien était armé. C’est un mécanisme identique qui est utilisé sur les armes-jouets à amorces que les jeunes d’Amérique utilisent pour fêter quelque chose. Ce système d’amorçage fut conçut en premier, puis en 1851 Maynard déposa le brevet de sa fameuse cartouche métallique. C’était un tube métallique en laiton avec une large base plate attachée au tube. Le centre de la base était percé par un trou étroit comme une aiguille, et l’étui était utilisé avec le système d’amorçage à rouleau Maynard.

[une illustration valant mieux qu'un long discours, une arme Maynard et sa cartouche en photo ici: http://www.tircollection.com/t11653-une ... he-maynard]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 19 Mai 2015 21:57

[je reprends mes traductions. Pas beaucoup aujourd'hui, mais c'est un passage du texte pas évident à traduire - comme le montre les propositions de traduction alternatives à certains mots, alors je vais lentement...]

Ma première cartouche de collection était une Maynard - et nous en avons plusieurs. Quelqu’un en avait donné à un autre jeune, et bien que cela ce soit passé il y a plus d’un quart de sciècle, les détails sont encore bien vivant. Nous étions sortis chassés avec nos fusils en .22, et comme tous les jeunes, nous nous figurions [passage de la page 15 à la page 16] qu’un feu de camps serait utile. Il y avait plein de combustible pour un feu, et nous avions des allumettes - de l’ancien modèle au souffre. Cependant nous n’avions rien sur quoi enflammer nos allumettes, aussi mon compagnon sortit sa grosse cartouche Maynard de sa poche et frotta l’allumette contre le large et plat culot de laiton, avant que je ne puisse le lui déconseiller. Il y eut un terrifiant « boom » et une paire de gamins effrayés qui commencèrent à s’examiner. Cette cartouche Maynard avait explosée [déflagrer serait peut-être plus exact] dans la main de mon amis sans le blesser ou le brûler. Nous avons perdu deux heures à en chercher des traces, mais sans succès.

[traduction de la légende de la photo centrale page 16: Evolution de l’étui de la cartouche moderne. De la gauche vers la droite: L’antique cartouche papier pour les fusils se rechargeant par la bouche; cartouche papier pour revolvers Colt; la cartouche pour le fusil à percussion Maynard avec une large parois fine soudée au culot, le trou à travers le centre recevant la flamme de la capsule d’amorçage; la carabine à percussion Burnside, chargée par l’avant de la chambre [la bouche?] utilise des capsules d’amorçages; l’étuis enroulé de la cartouche .577 Snider, étuis fabriqué par trois couches de feuilles d’étain [ou de fer blanc ou de clinquant] et de papier, collées ensemble et roulées sur un mandrin, le culot en plusieurs parties étant rajouté et soudé dessus; l’étui enroulé du .577/450 Martini-Henry, le corps de l’étui fabriqué en laiton mou, roulé et pressé dans une forme, peut facilement être mutilé avec les doigts. Les différentes parties du culot sont soudées ensembles et fixées similairement [sous entendue sur le reste de l’étui], ces deux cartouches enroulées sont à percussion centrale; .577/450 Martini-henry à étuis estampés conçues pour les mêmes fusils; la .58 musket à percussion annulaire; une cartouche pour les fusils en .50/70 fabriquées par la Sprinfield Armory, avec amorce intérieur - ressemblant à l’amorçage annulaire - identifiée par les sertissures sur le corps de l’étui, près du culot; la cartouche .50/115 Bullard à percussion centrale avec culot à demi-gorge, une des premières cartouches à demi-gorge; une cartouche .405 Winchester; une .257 Roberts à percussion annulaire; et en dernier une .300 H &H Magnum à culot ceinturée.]


Les fusils Sharps utilisaient une cartouche en lin - une enveloppe de lin [ou de tissus, le terme amples pouvant désigner le tissu à linge] contenant la charge de poudre et le projectile. En Angleterre, la cartouche enroulée Snider apparaissait, un culot en laiton et acier avec un corps monté dessus avec des feuilles fines de laiton [ou de cuivre jaune, brass pouvant désigner les deux. Quel langage imprécis que l’anglais!] et de papier en couches.
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 20 Mai 2015 17:57

Une bande de ce sandwich papier-métal était embobiné ou enroulé autour d’un mandrin et ses extrémités collées solidement pour former l’étui enroulé de la cartouche. Singulièrement, Imperial Chemical Industries of Great Britain, le grand cartel qui contrôle l’industrie des munitions là bas, Kynoch et Eley inclus, continue à fabriquer cette cartouche enroulée pour le Snider. Il y a quelques années quand j’en ai cherché la raison, on m’a informé qu’il était plus facile de les fabriquer ainsi, et à moindre coût, et qu’elles étaient assez solide pour les chargements à poudre noir peu puissant des cartouches vendues aux indigènes dans l’empire colonial.
Il semble donc que l’Angleterre ne soit pas inquiète d’avoir des indigènes équipés avec des armes de nature moderne [par rapport à celles se chargeant par la bouche… et à conditions que le cartouches fournies soient peu puissantes..] et que ce modèle de cartouche obsolète depuis longtemps convienne aux besoins des personnes ignorantes sur le sujet aussi bien que les plus modernes Magnums [en même temps, les godons ne leur laissaient pas vraiment le choix: c’était ça ou rien!]. Cette cartouche .577 Snider sortit aux environs de 1867 et était à cette époque l’équipement officiel des forces militaires britanniques. Le British Small Arm Manuel attribut la cartouche Snyders à l’ingéniosité du Colonel Boxer du laboratoire royale de Woolwich (ce laboratoire est la fabrique officielle de munition en Angleterre, l’équivalent de l’arsenal de Frankford aux Etats-Unis).
En 1871 la cartouche Snider, en tant que calibre officiel anglais, fut déclassée au profit du tout nouveau .577/450 Martini-Henry, une des premières tentatives en Angleterre en cartouche à collet bouteille [à collet rétreint]. Cette étuis était tout bonnement un étui de .577 rétreint pour convenir à un projectile de calibre .45, d’où son appellation anglaise compliquée. La construction de cet étui est semblable à celle des étuis Snider sauf qu’il n’était pas utilisé de papier. Une fine feuille de laiton mou, réuni avec un culot assemblé d’une combinaison de pièces de laiton et de fer, formait cette cartouche, qui est distincte [de la Snider] en apparence. La Boxer-Sniders [.577 Snider] ressemble à une cartouche en tube de papier construite en suivant les lignes d’une cartouche de chasse à plombs moderne jusqu’à ce qu’on l’examine de près et qu’on trouve les couches de laiton.
La cartouche Martiny-Henry n’utilise pas un bobinage de la feuille de laiton aux extrémités coupées parallèlement à l’axe de révolution du future corps de l’étui, mais en formant un angle, un peu comme les chemise papier en deux tours pour projectiles décris plus loin. Elle était construite sur un mandrin semblable à celui des .577 Snider, puis rétreinte en le plissant [ou pinçant? Wrinkling](voir illustration [la photo sur cette page]. Bizarrement [passage de la page 16 à la page 17] aussi, cette cartouche resta encore [au moment où l’auteur écrivait ces lignes]un des standards de nombreux fabricants anglais de munitions, à cause de son bas coût de production, en dépit du fait que Kynich fabriquait des cartouches Snider et Martini-Henry dans de solides étuis en laiton étiré aussi facilement qu’enroulés. Les premiers fusils Mauser utilisaient aussi une cartouche enroulée semblable [ans sa fabrication] à la Snyders [avis aux reconstitueurs…]

En Amérique, l’étui enroulé ne fut jamais populaire. Les étuis en laiton étiré arrivèrent très tôt avec les avancés [sous entendu technologique]de la guerre civile. Burnside développa une cartouche en laiton étiré qui était insérée dans le bloc de culasse de ses fusils dans un premier temps par l’avant du fusil.
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 25 Mai 2015 18:28

[La suite. je sais, c'est court, mais je suis très occupé ces jours-ci...]

Cette cartouche effilée était plus étroite à l’arrière qu’à l’avant, et un ceinturage interne à environ 1/8 de pouce des lèvres de l’étui servant à caler le projectile. Les lèvres étaient alors profondément serties sur le projectile pour le verrouiller solidement dans sa position. Beaucoup d’anciens, en parlant de ce fusil et de cette cartouche, m’ont dit que le sertissage fissurait les lèvres des étuis, et qu’une bande de laiton restait accrochée solidement sur le projectile en vol.
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