Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 11 Déc 2016 23:02

[la suite]
Ces feuilles sont introduites dans une presse à emboutir munie de multiples emportes-pièces qui y découpent des disques allant de la taille d‘une pièce de 10 cents à 2 pouces et 1/8 [54 mm environ] pour les mitrailleuses de calibre .50. A l’instant où elle découpe ces disques plats, la presse les mets ans des matrices et étire ces disques pour leur donner une forme de coupe. Cette presse est disposée pour que ces disques soient découpés en quinconce de la feuille pour que les chutes de métal soient les plus faibles possibles. Les feuilles, après qu’elles aient quitté la presse, sont fragmentés en petits morceaux. Le tout est vendu à des ferrailleurs.

Durant la guerre [celle de 14-18 je suppose…], toutes les chutes étaient reprise, avec profit, dans un circuit court, pour les très faibles exigences [en matière de qualité] des étuis à cartouches de temps de guerre. Les spécifications du Département de la guerre en date de 1918 donne les formules suivantes attendues pour le laiton destiné aux cartouches de .30-06: 68 à 71% de cuivre, 29 à 32% de zinc, 0,05% au maximum de fer, et 0,07% au maximum de plomb. Pas plus que des trace pour tout autre impureté. Cette composition est la formule type actuelle du laiton à cartouches.

Le laiton, contrairement à la plupart des métaux, « travaille dure »; cela veut dire qu’il devient cassant quand il travaille ou qu’on le presse. Usuellement, entre les différentes étapes pour transformer cette ébauche en coupe en un étui à cartouche terminé, il y a plusieurs recuits du laiton; autrement il deviendrait si fragile qu’il pourrait cristalliser ou casser, ou devenir un étui beaucoup trop faible pour être utilisé. Le nombre de recuit varie, bien sûre, pendant la formation de l’étui, en fonction du nombre d’étirements nécessaires pour former l’étui. On peut considérer, toutefois, que la loi courante est de recuire ou détremper [adoucir] le laiton après chaque opération d’étirement [ou estampage].

Etirer un étui en laiton est une expression mystique pour les non initié, mais c’est très simple. L’ébauche initiale en coupe de l’étui est plus large que le corps de l’étui finit - comme en atteste la taille de l’ébauche initiale pour les étuis e .50 des mitrailleuses mentionnée plus haut. Ce disque de laiton e 1/8 de pouce d‘épaisseur [ 3,18 mm] et 2 pouces et 1/8 de diamètre [ 54 mm] est transformée par la première étape en une coupe arrondie ‘1 pouce ¼ [ 31, 75 mm] de diamètre] et environ 5/8 de pouce de hauteur [15,9 mm environ]. L’étui du .30/06 est formé dans des feuilles de laiton de 5/64 pouces d’épaisseur [ 1,98 mm ], découpées en disques de 1,5 pouces [ 38,1 mm] de diamètre, disques formés en coupes de ¾ de pouces [19,05 mm] et 7/16 de pouces [11,1 mm] de haut. Ces coupes, après recuit dans un four à gaz à la température requise, puis refroidis brusquement par trempage ans e l’eau savonneuse, sont ensuite introduites dans une machin équipé d’une matrice un peu plus étroite et un piston plongeur de même taille. Ces coupes sont forcées dans ces matrices, les estampant pour former des coupes de 21/32 de pouces [16 67 mm] de diamètre et 13/16 de pouces [20,64 mm] de long [pour des étuis de .30-06 toujours, je supposes]. Pour le troisième étirage, elle est forcée dans une matrice de 39/64 pouces [15,47 mm] et fera à la sortie 1 ¼ pouces de long [31,75 mm]. Les mesures e la longueur sont approximative suite aux rugosités et irrégularités des bords des étirages.

L’étape suivante est de forcer ces ébauches dans une matrice de 35/64 pouces [ 13,89 mm]et de les pousser jusqu’au fond, ce qui l’allonge à environ 1 ½ pouces [38,1 mm] de long. L’ébauche est ensuite forcée ans une matrice faisant environ 31/64 pouce [12,30 mm] de diamètres - quelques millièmes de pouce de moins que le diamètre final de l’étui - ce qui l’étire à une longueur de 2,5 pouces [63,5 mm]. Deux étirages supplémentaires et l’ébauche et prête pour le processus d‘emboutissage extérieur e l’étui. Premièrement, le fond arrondi doit être aplatit. L’ébauche est ensuite dressée à une longueur de 2 pouces et 9/16 [65,09 mm] et amenée à une autre machine qui poinçonne dedans le logement d’amorce, une indication crue de ce qui se passe. A l’arsenal de Frankford, l’ébauche était alors mise serrée dans une matrice et le culot martelé parfaitement plat, le logement d’amorce étant créé durant cette opération, les lettres « F A » et l’année de fabrication sont frappée sur le culot à ce moment là. Aussi un timide bourrelet (ou demi-bourrelet) est formé dedans, ce bourrelet étant provisoire pour aider la fabrication [passage e la page 21 à la page 22] en fixant l’ébauche plus facilement dans les matrices pour les opérations ultérieures. Les fabriquant commerciaux forment un bourrelet ordinaire ou surdimensionné, même pour les étuis sans bourrelets. [la suite plus tard, ce niveau technique de texte étant particulièrement fatigant à traduire ].
[J'insiste sur le fait qu'après chaque opération faisant travailler le laiton (étirage, matriçage, ...], l'auteur précise qu'il y a un recuit. Cela voudrait donc dire qu'après chaque tire, avant de recharger, il faut en faire un aussi (le laiton travaillant lors du tire] et, au moins pour le nez, après tout passage dans un outil e formage. Je laisse les pros du rechargement préservant l'étui apporté les compléments qu'ils jugeront nécessaire].
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 05 Sep 2017 10:57

[Bonjours, ayant à nouveau un peu de temps libre, je reprends la traduction]

Le logement de l’amorce est complètement formé pendant cette opération, mais le trou d‘évent n‘est pas poinçonné à ce moment-là.

[traduction de la légende des photos page 22]: coupes longitudinales des cartouches maintenant [à l’époque du livre] disponibles: de la gauche vers la droite:
(1).30/06 standard de guerre, avec un projectile blindé [full métal jacket] de 150 grains et chargée à la Pyro DG.
(2) Première tentative de l’armée de développer une balle perforante. La pointe molle a été prévue pour s’écraser à l’extérieur pour donner au noyau dure une meilleure chance de percer. Très vite interdite pour la chasse.
(3) Projectile Springfield perforant conventionnelle entièrement chemisée en métal. Notez que le noyau dur ne remplit pas toute la chemise métallique, aussi le noyau en acier est-il légèrement excentré [bref, les différents éléments du projectile ne sont pas sur le même axe. Bonjours la précision du tir..]. Notez aussi que l’amorçage est du type Berdan avec deux évents.
(4) Cartouche allemande de 7,9 mm. Remarques la version allemande de l’amorçage Berdan: face de l’amorce plate, face de l’enclume plate, évents percés selon un angle permettant aux flammes de bien converger dans la charge de poudre.
(5) Cartouche 8mm Lebel français [cocorico!] fabriquée pour la France par la Western Cartridge Compagny durant la Guerre Mondiale. Cette cartouche particulière a été chargée selon le cahrir des charges français avec un amorçage Berdan un peu différent dans sa construction. Remarquez l’amorce à double coupelle. Ainsi que le projectile en bronze massif à arrière biseauté [boat-tail]. Cette cartouche est largement rechargée de nos jours.


[bon, je vous laisse, le repas m'attend!]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 06 Sep 2017 22:14

[on reprend le fils du texte]

Ensuite les étuis passent dans des tours automatiques qui usinent rapidement la gorge d’extraction. Dans le cas d’étuis à bourrelets comme les .30/40 et les .30/30, cette opération est faite avec [montée sur les tours] des outils à la forme du tranchant différent pour enlever le surplus du diamètre du bourrelet et l’usinage de la face avant du bourrelet.
Comme la perfection du bourrelet des cartouches à bourrelet contrôle la feuillure [l’enfoncement de la cartouche dans la chambre, pour simplifier], cette usinage doit être menée avec une très faible marge de tolérance.
La moitié de l’étui à partir des lèvres est recuite, et le collet rétreint nécessaire lui est donné si c’est un étui à collet rétreint ou bouteille. Si ce n’est pas un étui à collet, sa forme définitive lui est donné à ce moment aussi.
Cela donne un étui avec un long cou et une longueur totale de 2 pouces et 9/16 [6,51 cm environ]. L’étui est maintenant coupé à sa longueur définitive, légèrement inférieure à 2 pouces ½ [6,35 cm environ], il est encore recuit au niveau des lèvres, puis l’étuis est prêt pour la machine à amorcer. En d’autres termes, il est terminé.

Dans certaines usines ces étuis ont [passage de la page 22 à la page 23] le trou d’évent du logement d’amorce inséré avant; d’autres utilisent la méthode installée à l’arsenal de Frankfort depuis des années. Le trou d’évent est perforé par la machine à amorcer.

[à suivre]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 29 Oct 2017 19:48

[on poursuit toujours, j'en remettrais peut-être un peu plus tard dans la soirée]

Les étuis alimentent une machine compliquée [la machine à amorcer], et le processus de fabrication est celui de la plupart des machines à amorcer. Les amorces sont amenées automatiquement dans un transporteur. Les étuis sont amenées sous un piston qui plonge dans le fond du logement d’amorce pour poinçonner le trou d’évent. Au point de contrôle suivant, une aiguille de la machine va dans ce logement et passe à travers le trou d’évent. C’est un test automatique et si un étui passe dedans sans qu’il ai un trou d’évent, cette aiguille ne peut aller jusqu’ à l’intérieur de l’étui- ce qui provoque l’arrêt de la machine jusqu’à ce qu’un opérateur ôte l’étui défectueux. Les étuis passant ce test avec succès vont dans une parti de la machine qui insert l’amorce dedans, tandis qu’une autre partie de la machine sertit l’amorce dans l’étui. Les étuis à la sortie de la machine sont des étuis vides, amorcés et complètement mis en formes, prêts pour la section chargement.

C’est donc ainsi que l’on fabrique, à partir de ce morceau de laiton brillant jeté négligeament par les non rechargeurs, un coûteux matériel de précision. Il a subit de nombreuses inspections entre les différentes étapes de la fabrication, et des opérateurs sont tout le temps prêt à enlever tout étui qui présenterait le plus petit défaut. L’étui final doit être à une dureté prédéterminée très précise, et les chimistes et les métallurgistes tiennent une vérification précise de tous les lots, passant à travers les compliqués mais nécessaires essais physiques et chimiques des échantillons plusieurs fois par jours. Les inspections et essaies des étuis coûtent autant que leur fabrication, un fait peu connut. Et si vous ne vous souciez plus de savoir si un étui de .30/06 va laisser le passage, quand vous appuyez sur la détente, à quelque 50 000 pounds de gaz chaud à la face du tireur, les inspections et essais méritent chaque cent qu’ils coûtent. Les essais et inspections américains sont plus détaillés et exigeant [et oui, exacting est un faux ami…]que ceux requis dans les pays étrangers - essaies et inspections qui comptent pour beaucoup dans les performances supérieures de munitions américaines.
La cartoucherie de munitions .30/06 à Peters comme contrôlée en 1927 par l’auteur avec l’aide de H.W. Starkweather, Surintendant Général de l’usine Kings Mills (Ohio), a montré qu’il y avait 4 opération d’étirement et une de découpe [estampage conviendrait peut-être mieux…] pour produire un étui pour cartouches du commerce. Avant chaque étirement il y a une opération de recuit; donc 5 recuits plus un pour amincir ou former le corps, et un recuit final sur le collet après que la formation du collet et la mise à longueur de l’étui [trimmer] aient été effectués. L’étui de la cartouche est inspecté à chaque opération et des échantillons sont soigneusement examinés dès qu’ils sont prélevés à la sortie des machines. Les étuis finis sont soumis à une inspection très stricte.
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 29 Oct 2017 20:48

[suite...]
Ces opérations sont pour l’ essentielle les mêmes dans toutes les usines modernes, et plus ou moins identiques pour les différents calmires et modèles d’étuis. Les étuis à bourrelet sont fabriquées exactement comme les cartouches à gorge, et à une étape les étuis à gorges ont un bourrelet parfaitement formé. Dans la collection de l’auteur il y a des échantillons d’étuis .30/06 prélevés sur les lignes de production de Remington, qui pourraient parfaitement passer pour des cartouches .30/40Krag, qui ont un bourrelet une fois terminée. [si j’ai bien interprété l’auteur, afin d’éviter toute confusion, je vais dire avec mes mots ce qu’il vient d’expliquer: tous les étuis, suivent le même processus de fabrication à quelques détails près. Lors de ce processus, tous se retrouvent avec un bourrelet parfaitement formé. Si l’étui final doit en avoir un, on le lui laisse. SI l’étui final est à gorge, il y aura quelques étapes en plus pour enlever ce bourrelet et usiner la gorge].
Il y a quatre types distincts d’étuis que les rechargeurs peuvent rencontrer. Pour les présenter brièvement, il y a les étuis à bourrelet, les étuis à demi-bourrelet, le étuis à gorges et les étuis ceinturés [rimmed, rimless, semi-rimless, et belted, pour belted, renforcé conviendrait peut-être mieux que ceinturé…]. Les modèles à bourrelet contiennent des cartouches de tout types, du revolver au fusil de tir sportif depuis le calibre .30/30 jusqu’au cartouches militaires d’autrefois maintenant très populaire pour la chasse et le tir, comme les Krag. Un étui à bourrelet a un anneau externe autour du culot de l’étui, qui l’empêche de pénétrer trop profondément dans la chambre. Du point de vue de l’ uniformité de l’espace de tête [la feuillure] lors du rechargement, les étuis à bourrelet sont supérieurs à tous les autres types. Les étuis à gorge ont une gorge d’extraction usinée autour du culot de l’étui t sont populaires pour les pistolets automatiques et les calibres des fusils militaires.
Les partisans de la cartouche à gorge ont pointés que pour l’utilisation militaire elle permet un chargement par clips et cela est très désirable. Toutefois, l’anglais Mark VII et ses prédécesseurs Mark VI (Ne se différenciant que par la forme et le poids du projectile) sont des cartouches à bourrelet, et depuis le passage du siècle [XIX au XX] elles ont été utilisée dans l’approvisionnement [de l’arme] par clip. De nombreuses cartouches étrangères se distinguant militairement sont du type à bourrelet. Le 8 mm Autrichien Mannlicher est un étui à cartouche mais il peut être utilisé avec un clip. De même que le 7,62 mm Ruse, le 8 MM Lebel de France, et une des cartouches 6,5 mm Mannlicher utilisée par deux ou trois différentes nations. Aussi, la proclamation comme quoi les étuis à gorge sont désirable parce qu’elles favorisent l’utilisation des clips n’est pas un argument de poids.
Il y a un défaut aux cartouches à bourrelet, cependant, qui ne se rencontre pas aussi souvent avec les types d’étuis plus récent ou à gorge - la possibilité d’enrayage dans le magasin. [comme la traduction au mot près de ce passage - qui nous fait passer de la page 23 à la page 24 - n’a pas une importance fulgurante, et que le texte original me pose un petit problème pour le faire, je vous dis ce qu’il explique avec mes mots: une cartouche en calibre .303 British pour fusil, fabriquée pendant la guerre pour les fusils Ross , est l’exemple type de ce défaut. Si on ne recharge pas avec une grande attention le magasin verticale, le bourrelet d’une cartouche peut se retrouver derrière le bourrelet de la cartouche située en dessous. Aussi, quand dans son mouvement le verrou de culasse propulse en avant cette cartouche, son bourrelet entraîne dans le mouvement la cartouche située juste en dessous. D’où enrayage.] L’auteur a rencontré ce problème de nombreuses fois, particulièrement avec l’approvisionnement par clip, et sur les milliers de tir qu’il a effectué avec des fusils Ross après la guerre, quand ce fusil était vendu 5 $ et l’étui autant, il a vu qu’il était particulièrement vital d’alimenter le magasin avec es cartouches individuelles, en faisant attention de ne pas mettre le bourrelet de la cartouche que l’on introduit derrière celui de la cartouche déjà dans le magasin.
[à suivre...]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 29 Oct 2017 22:34

[la suite toujours...]

Le troisième type d’étuis est le demi-bourrelet [semi-rim]. Dans les fusils militaires de série, la seule cartouche semi-bourrelet que je [je l’auteur, pas moi] connais est la 6,5 mm japonaise. Une semi-bourrelet ressemble beaucoup à une cartouche à gorge, avec la même gorge d’extraction. L’idée n’est pas nouvelle, comme une cartouche obsolète de ma collection pour le .20/115 Bullard qui se révèle être une demi-bourrelet qui était utilisée 40 ans avant [la cartouche japonaise].
Le test pour savoir si une cartouche est à demi-bourrelet est simple. On pose tout simplement à l’horizontale sur une surface plate la cartouche ou l’étui à tester puis on place le tout à la lumière. Si la cartouche est à gorge, tout le corps de l’étui reposera à plat sur la surface et ne laissera pas passer la lumière, sauf par la gorge; alors que si c’est une demi-bourrelet, la lumière passera entre le corps de l’étui et la surface plate, indiquant que le bourrelet au culot a un diamètre un petit peu plus grand que le corps de l’étui. C’est un fait très connu que les .45 ACP sont des cartouches à gorge, comme les 7,65 et 9 mm Luger et le .380 ACP. Les .25, .32 et .38 ACP sont des semi-bourrelet. Dans la famille du fusil courrant américain il y a quelques cartouche à demi-bourrelet, même si la plupart sont à bourrelet, certaines cartouches à bourrelet ont une petite gorge qui donnent l’impression que se sont des demi-bourrelet mais il n’en est rien. Un lit de .3
Spéciale récemment sorti a une gorge assez profonde [au culot] due au processus de fabrication du culot et lui donne un air très semblable à celui des demi-bourrelet [mais, comme vous l’aurez comprit, malgré cette gorge, c’est bien une cartouche à bourrelet, la gorge n’ayant aucun rôle actif une fois l’étui sorti de l’usine].
Le quatrièmes type rencontré par les rechargeurs est l’étui ceinturé. Originaire d’Angleterre, par le développement de certaines cartouches de tir à grande puissance par Westey Richards, ces étuis ceinturés dans les années récentes [années 1940, je rappelle…] ont commencé à faire grande impression sur les rechargeurs américains. Strictement parlant, elles appartiennent aux modèles à gorge; lais le culot de l’étui est au moins deux centièmes de pouce plus large que ce que qui serait demandé si c’était un modèle à gorge de base qui était utilisé.
Le corps de l’étui est taillé en degré ou flué d’un huitième de pouce au dessus de la gorge d’extraction. L’étui ceinturé, donc, entredans une chambre fraisée et la ceinture autour du culot porte contre la fac avant ou l’épaulement de cette fraisure, ce qui loge l’étui parfaitement dans la chambre. L’espace de tête [feuillure] de ce type d’étui est mesuré de la face du verrou de culasse à la face avant du logement fraisé dans la chambre pour loger le ceinturage de l’étui [ ce que plus haut dans le texte j’ai traduit par fraisure. Le terme anglais est counterbore, ça peut vous servir pour vos recherches sur internet]. [attention, il se peut que, depuis la parution de ce livre, les normes CIP aient changé la définition de la prise de feuillure pour ce type d’étui.]
Un étui ceinturé, donc, a toute les caractéristiques désirables des étuis à bourrelés additionnées de celles des étuis à gorge. Il nécessite, toutefois, une surface de verrou de culasse plus grande , et beaucoup de mécanismes [des fusils] ne sont pas adaptables à ces cartouches. Depuis quelques années la Western Cartridge Compagni a fabriquée les cartouches .275, .300 et .375 H&H Magnum et fournit les tireurs américains en cartouches chargées et en éléments de rechargements pour ces calibres. En Janvier 1937 une version revue du fusil .54 Winchester connu sous le nom de « Modèle 70 » est apparu sur le marché, chambré pour les calibres H&H ceinturés.
Les premières connaissances de l’auteur sur ces fusils datent de 1933 quand les usines Winchester commença sérieusement à étudier la demande créée par les sportifs américains pour un fusil à verrou vraiment de luxe. La classe « De luxe » signifiait originellement une monture ornementée et gravée, mais le fusil .54 Winchester vint sans fioriture parce que les sportifs américains ont commencé à devenir familier avec l’excellent mécanisme Springfield et plusieurs milliers d’entre eux ont reconstruit des armes militaires en fusil de tir sportif, en incluant d’innombrables modifications [et oui, l’anglais altération ne se traduit pas toujours par le français altérations….] créés à grand frais sous les formes de trappe d‘approvisionnement inférieur [hinged floor plate, tapez ça dans un moteur de recherche, et vous comprendrez ce que je veux dire], sécurités modifiés, organes de visée à oeilletons, et bien d’autres choses.
Le nouveau fusil Winchester Model 70 était la réponse à cette demande: Ses caractéristiques étaient une sécurité au mécanisme actionné par le pouce supérieur à tout ce que nous avions rencontré jusqu’ici, un mécanisme revu dans lequel le verrouillage du verrou de culasse est un organe séparé qui n’est pas combiné avec celui faisant l’étanchéité comme sur le model 54, une alimentation en cartouches par le bas et nombre de raffinements mineures, comme un mécanisme magnum capable d’utiliser des cartouches de la série H&H. Les tireurs américains et les rechargeurs seront sans aucun doute très intéressés par ces cartouches ceinturées.
De nombreuses cartouches ne peuvent être « magnumisées » à cause des milliers de fusils agés qui pourraient chambrer ces cartouches mais seraient incapables d’en supporter la pression. La demande, toutefois, est pour augmenter la puissance de toutes les cartouches et la réponse de cette demande sera le développement de nouveaux articles.
Le point faible des fusils modernes américains actuel est l’étui de la cartouche. Le laiton est utilisé pour la simple raison qu’il est bon marché et facile à mettre en forme par étirage et estampage. L’étui à cartouche du future devra être complètement différent; peut-être toujours en laiton, [passage de la page 24 à la page 25], mais les traitements, compositions de l’alliage et méthode de fabrication devront être différent de ce qui est fait en 1937. Les étuis en aciers apparaîtront peut-être. Ils ne sont pas nouveaux. Vers la fin de la guerre mondiale [la première…], les allemands ont expérimentés différents matériaux pour les étuis des cartouches, et à cause du manque de laiton se sont tournés vers l’acier dans lequel ils ont étiré avec plein succès des étuis qu’ils ont cuivrés pour prévenir la rouille. Es étuis en acier sont très abondant aux Etat-Unis sous forme de souvenirs ramenés au pays par les soldats rapatriés. Il y a environ 10 ans un des collaborateurs de l’auteur a acheté un lot d’étui 8 mm Mauser en acier, a enlevé l’amorce Berdan et par des opérations délicates sur l’étui, l’a modifié pour enlever l’enclume d’amorçage type Berdan et reformé le logement de l’amorce pour recharger avec les amorces courantes en Amériques. Utilisées avec de pleines charges lors de nombreux rechargements sans souffrir de fissuration ou d’autres défectuosités d’étuis amenant au rebut. Ils étaient, toutefois, extrêmement difficile à recalibrer, et il les a réformé après les avoir recharger 12 fois et plus.

[Traduction de la légende de la photo page 25 - et on s’arrêtera là pour ce soir: Fabrication d’étuis à cartouche dans l’usine Kings Mills Ohio de la Peters Cartridge Compagny. Vu générale de la section métallique.]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 30 Oct 2017 11:13

[la...]
L’arsenal de Frankfort au aussi, durant et après la guerre, expérimenté avec des étuis en acier, soutenu par l’idée qu’en [passage de la page 25 à la page 26] temps de guerre, un manque de laiton pourrait créer des complications.
IL y a de nombreux matériaux qui peuvent sans aucun doute faire un étui à cartouche plus solide que les actuels alliages de laiton. Les cartouches devront dans le future travailler à très grande vitesse et avec des pressions de l’ordre des 100 000 pounds [environ 7 tonnes par cm² pour faire rond]. Il a été clairement démontré à travers les expérimentations élaborées que le modèle standard Springfield en service peut supporter des pressions très au dessus de 100 000 pounds - si l’étui de la cartouche ne cède pas! De nombreux types d’étuis en bronze peuvent être la solution. L’ aluminium dans osn état brut est actuellement utilisé, mais allié avec d’autres métaux il et aussi fort que l’acier et excessivement dur. Il a été utilisé depuis des années en charpente métallique, dans les aéronefs plus légers que l’air, et dans bien d’autres utilisations où une grande force alliée à une grande légèreté est souhaitable. Peut-être que l’un de ces alliages modifiés dit duralumin se trouvera le matériaux idéal pour les étuis à cartouche.
Il y a eu aussi un développement pratique avec un alliage de cuivre au béryllium. Ce récent développement est un peu trop coûteux pour l’utilisation dans les étuis à cartouche. Il a l’aspect du cuivre mais est extrêmement dur et résistant. Harrington & Richardson ont découvert ses qualités utiles il y a des années quand ils ont sorti leur propre revolver de sport simple action en .22 et fabriqués leurs aiguilles de percussion dans ce matériaux. C’était la première fois qu’une aiguille de percussion était fabriquée dans un alliage cuivreux. L’auteur a vu nombre de ces revolvers qui ont tirer de 30 000 à 50 000 fois, ce qui dit l’ordre de grandeur du nombre de fois où le chien s’est abattu sur la petite et délicate aiguille de percussion de ces armes. EN aucun cas l’aiguille en cuivre au béryllium n’a parut mutilée. Une aiguille en acier doux soumit au même traitement aurait été écrasé par ces multiples percussions du chien. Une aiguille en acier durci le plus souvent se cristallise sous les coups et finit par casser [apparté: cela signifie-t-il qu’il faudrait de temps en temps faire subir un traitement thermique adapté à nos aiguilles en acier pour lutter contre cette cristallisation?]. Le cuivre au béryllium peut donc, si on arrive à le produire à moindre coût, être la route pour un nouveau type d’étuis à cartouche pouvant être plus puissantes que celles actuellement en usage.

[à ...]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 30 Oct 2017 23:18

[suite]
Les fabricants de munitions ont beaucoup étudier les étuis durant ces dernières années et dont peu disposés à abandonner le laiton. Ils ont développer une meilleur force [du laiton] que ce qui était connu avant et sont plutôt très favorables à la magnétisant d’un grand nombre des cartouches à fusils et armes de poings actuels. Faire des prédictions sur ce sujet est futile. Le recharger verra par lui même.

[fin du chapitre III. On passe à la page 27]


Chapitre IV: Inspection et préparation des étuis [donc, à priori, on commence à rentrer dans le vif du sujet]

Aussi excellents que soient les inspections des usines, ils peuvent être améliorés par le recharger prudent. Dans cette pratique nul ne peut supposer que tous les étuis [sous entendus d’un lot] sont identiques ou qu’ils sont en parfaite condition. Seule une inspection soigneuse permet de le vérifier, et cette inspection doit être faite chaque fois qu’un étui est rechargé. Le rechargement de précision demande bien plus que savoir peser précisément une charge de poudre [et, soi dit en passant, combien font déjà mal ça…]; ça requière un tri correct des étuis dans un lot déjà bien uniforme, et une fois triés, ces étuis ne doivent jamais être mélangés à tors et à travers. Les processus d’étirement affinent fréquemment le collet des étuis plus d’un côté de leur périphérie que de l’autre - ces étuis ne doivent jamais être utilisés pour les chargement les plus fins pour le tir ou la chasse à grande distance. L’épaisseur [irrégulière] de la parois du collet décentre le projectile par rapport à l’axe du canon, ce u’il fait qu’il ne pénètre pas comme il faut dans l’âme du canon. Cette variation d’épaisseur du collet fait aussi que le projectile peut avoir tendance à basculer en sortant des lèvres de l‘étui, le projectile étant libéré par la partie du collet où la paroi est la plus fine avant la partie plus épaisse parce que le laiton est moins élastique.
Seul une inspection visuelle soigneuse permet de détecter les problèmes d’épaisseur du collet. Une loupe, du genre loupe de lecture, est très utile à cette inspection. Pour faciliter au maximum les manipulations, le manche de la loupe doit être fixée à un support, qui permet de laisser plein de place sous lui pour les manipulations [et, accessoirement, de libérer les mains du recharger]. C’est très pratique pour examiner tous les types d’étuis. En pratique, l’opérateur prend son étui normalement, le place sous la loupe, et lentement le fait tourner, rapprochant ou éloignant l’étui de la loupe pour mettre la partie de l’étui qu’il veut examiné à la bonne distance du foyer de la loupe. Les clés des étuis dont toujours être conforme, et les collets qui ont mincit après un tirs, ont tendance à s’étirer plus d’un côté que de l’autre, ce qui donne une longueur de col imparfaite. L’examen sous une loupe fera ressortir ces défauts en grossissant l’étui, éliminant la fatigue de l’œil et accélérant l’inspection.
Il y a de nombreuses bonnes loupes sur le marché, toutes adaptées au grossissement des objets, et que l’on peut obtenir à n’importe quel prix que le recharger désire mettre. Naturellement, meilleur est la loupe, plus élevé est son prix [ou plus voleur est son vendeur…], mais les prix des meilleurs loupes restent raisonnable. Les loupes de lecture Bausch & Lomb peuvent être obtenues pour deux dollars au plus, selon la taille [cette marque existe toujours. IL y a le modèle à lampe, comme ici: http://www.artdoctor.fr/optique/219-lou ... neuse.html ]. Il y a beaucoup de loupes allemandes sur le marché qui peuvent être achetées pour soixante quinze cents au plus. [il y a aussi les loupes d’horloger qui peuvent être plus pratique. On peut en trouver sur ce site: https://www.venus-diffusion.com/la-boutique/loupes/ , mais aussi ailleurs…]
La loupe idéale doit bien sûre avoir un grossissement correct. Pour cela je pense qu’elle doit être optiquement corrigée par un système à lentilles multiples pour que le champ de vision soit le plus plat possible et sans distorsion. Une loupe comme ça coûte naturellement plus chère qu’une dite à lentille simple, mais cela en vaut le coût et accélérera le travail d’inspection de façon remarquable. Une très bonne loupe pour cette utilisation est celle qui est appelée commercialement « grossissement d’empruntes digitales », conçues initialement pour le travail des experts en empruntes digitales pour l’examen des photographies d’empruntes ou des empruntes latentes. Ces loupes ont été récemment adoptées par les collectionneurs de timbres pour les examiner.
Cette loupe est disponible fixée sur un support, ce qui élimine la nécessité de la tenir à la main. En même temps elle peut être obtenue dans de nombreux modèles de supports spéciaux pour un coût plus élevé. Il n’est pas nécessaire pour le recharger intelligent de se procurer un de ces supports adaptés, car il peut acheter la loupe de base et lui fabriquer un support répondant à ses propres spécifications. L’important est de sécuriser une très bonne loupe. Quand une tentative est faite pour se procurer une loupe de cette qualité, l’acheteur fera au mieux en obtenant soit une Spencer, soit une Bausch & Lomb. Dans les modèles fabriqués par Bausch & Lomb, cette loupe est appelée « Utility Magnifier » [grossisseur utilitaire], dans le catalogue 229. Les lentilles font 35 mm de diamètre (environ 1 3/8 de pouces) et un grossissement de x4 ½. C’est un excellent instrument pour détecter les fissurations, les défauts et amorces [de défaut?], car elle ne distord pas le champs de vision de façon visible.
Un troisième modèle de loupe utilisée par beaucoup de rechargeurs est la fameuse « loupe de poche  pliante » utilisée par les officiers de police et les scientifiques qui désirent une loupe sous ue forme facilement transportable. Elles sont disponibles en simple, doubles et triples lentilles qui consistent en trois simples lentilles empilées l’une sur l’autre. Elles sont très bon marché. La simple lentille de Bausch & Lomb coûte dans les 90 cents à 1,5 $ et grossissent de x3 à x5. Le prix des doubles et triples foyers [synonymes de triples lentilles] monte autour de 2,50$. Les meilleures modèles de ces loupes de poche [passage de la page 27 à la 28] sont, bien sûre, les bien nommées loupes « Doublet » et « Coddigton » ainsi que la « Triple Aplanatic and Hasting ». Elles utilisent un support de lentille de type tonneau de petit diamètre, avec double ou triple lentilles, l’assemblage étant tenu dans un petit boîtier de métal ou un protecteur de lentille. Les grossissements disponibles sont de x7; 7 ½; 10; 14 et 20, mais elles ne sont pas très pratiques pour le travail d’inspection car leur pouvoir grossissant est trop élevé pour être utilisable et le champs de vision trop rétrécit ce qui ralentirait l’inspection. Cependant elles sont idéales pour l’examen de détail du logement d’amorce, des pailles et fissures, etc, et un grossissement de x10 ou x14 de fabrication triple Aplanic est un ajout utile à l’équipement de tout recharger. Les loupes Utility ou à empruntes ou la simple loupe de lecture seront mieux utilisées si elles sont fixées pour permettre d’utiliser les deux mains sous elles pour manipuler les étuis durant les inspections.
Un grand foyer accélère grandement l’inspection et élimine la tentation de bâcler cet important mais ennuyeux rituel dans le rechargement.

[à suivre... il est dommage qu'on ne traite pas assez des outillages de ce type dans la plupart des ouvrages de rechargement. Les deux liens que je mets sont pour que vous puissiez avoir un point de vue rapide sur les différents modèles actuellement disponibles, leurs caractéristiques et un ordre de grandeur de leurs prix. Mais vous pouvez tout à fait acheter ailleurs et dans d'autres marques. Ou chz un opticien]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 31 Oct 2017 11:58

[suite...]
[traduction de la légende du dessin page 28: Poinçonnage du trou d’évent (1) Trou d’évent poinçonné depuis l’intérieur. Notez comment la bordure du trou d’évent a été évasée. Bien que quelques fabricants utilisent de tels étuis, ils doivent être rejetés. (2) Trou d’évent poinçonné depuis l’extérieur de l’étui. Le métal en surplus a été refoulé à l’intérieur de l’étui. (3) Logement poinçonné de l’extérieur. Une découverte fréquente est qu’à la place d’être expulsé le métal forme une bavure à l’intérieur de l’étui. (4) Si pour l’amorcer l’étui est enfilé sur un cylindre similaire à celui du modèle Bond C, outil de rechargement portant sur l’intérieur, la bavure est fréquemment refoulée dans le trou d’évent, l’obstruant partiellement ou complètement. Résultat: inflammation défectueuse [faulty ignition] , ratés [missfire], long feu [hangfire] et soufflage de l’amorce de l’amorce [blown primer]

[note: certains outils permettent de réparer ces défauts d’usinage. Ceux qui ont lut mes traductions des ouvrages de Paul Mathew comprendront. Pour ceux qui ne l’ont pas encore lu, le lien pour réparer cet oubli coupable: viewtopic.php?t=7218 Ce n‘est pas précisé dans le texte de la légende, mais il va de soit que le défaut en 1 peut provoquer une non percussion de l‘amorce par mauvais appuie de l‘enclume, les 2 et 3 des irrégularités de vitesses de combustion de la charge de poudre d‘un étui à l‘autre du fait de la différence d‘orientation de la flamme d‘un étui à l‘autre par ces bavures et masses de métal reflués.]

Le collet des étuis doit être soigneusement examiné pour chercher les fissures après chaque tir. Il est bien mieux de faire ce travail immédiatement après le tir - ou dans les jours qui suivent - que d’attendre leur prochain rechargement. Essuyez l’habituel dépôt de suie du collet avec un chiffon ou en tournant l’étui entre les doigts. Examinez l’étui en le faisant tourner sous la loupe, en cherchant les fissures due au stress ou à la pression aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du collet. Une fissure/fêlure/fente de stress [season crack ou crack of season] est habituellement une simple fente provoquée par les défauts es collets des étuis en laiton sertis sur un projectile et stockés longtemps. La cause en est le recuit, un laiton défectueux, ou un laiton trop vieux. Ces fissures sont aussi connues sous le nom de fissures de fatigue, et c’est exactement ça. Le métal, sous l’effort, tend naturellement à faire ça.
L’intérieur des lèvres d’un étui peut être aisément examiné en tenant l’étui sous la loupe de telle sorte que l’on puise voir dedans et que la lumière pénètre à l’intérieur., et cet amen offre la possibilité de découvrir certaines marques et rayures qui peuvent évoluer en fissures. Cela peut aussi révéler un chanfrein rugueux des lèvres de l’étui. Cela ressemble à une double inspection, mais ça ne l’est pas . L’étui est lentement tourné entre les doigts et, après avoir examiné l’extérieur de la partie du collet que l’on voit, on fait légèrement pivoter l’étui pour regarder l’intérieur dudit collet, puis on reprend la rotation lente. N’essayez pas d’aller vite! Pour être valable, une inspection doit être complète. Faites le travail comme il faut, ou ne gaspillez pas votre temps à le faire.
Sur les étuis à collet rétreint, l’inspection doit inclure l’épaulement de l’étui où commence l’abaissement du collet. Sur les étuis à gorge, cet endroit [l’épaulement] contrôle la feuillure, et il faut prendre soin de vérifier que l’étui n’est pas endommagé à cet endroit. Beaucoup d’étuis sont trouvés avec des petites fentes à cette endroit, et doivent être mis au rebut immédiatement. Même si les fuites mineurs de gaz de ces étuis fissurés ne sont pas nécessairement dangereuse, ça reste quand même sérieux. Cela endommage la chambre par érosion ou brûlure localisée du métal. Ce qui donne une chambre rugueuse, grippe les étuis, et ouvre la voie à la corrosion et une multitude de défaut d’extraction. En plus, tout dommage à l’épaulement de la chambre peut altérer la feuillure, et le seul recoure est de renvoyer le canon à l’usine pour un complet déshabillage, retourner le canon et rechambrage [si j‘ai bien traduit les termes utilisé pour décrire le ré usinage: tear-down, turning-off et rechambering]: . Et tout ça coûte de l’argent.

[à suivre]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 31 Oct 2017 14:40

Recalibrage des étuis {resingle]: Doit-on recalibrer les étuis sur toute leur longueur? C’est une question extrêmement importante et qui s’ouvre sur beaucoup de contreverses. Pour le tir à la cible, les étuis ne nécessitent et ne doivent pas être calibrés intégralement. Pour la chasse, cependant, un recalibrage intégrale est désirable parce qu’il permet un chambrage facile de la cartouche - un fait due aux tolérances de fabrications serrées des dimensions. Cette façon de recharger est nécessaire pour avoir la meilleur vitesse de tir. Pour la chasse au petit gibier, particulièrement pour la chasse aux nuisibles à raisonnable et grande distance, les meilleurs résultats sont obtenus avec des cartouches rechargées avec précision en accord avec les standards les plus pointus du tir sur cible, et là les étuis sont meilleurs calibrés qu’au collet. Le recalibrage intégrale pour les armes de poing est grandement désirable, car les étuis de ces armes sont généralement à corps cylindrique. Pour la plupart des cartouches .37 spéciales, les étuis d’usines mesurent .373 ou .374 pouces [9,47 et 9,50 mm] de diamètre, alors que le diamètre moyen des chambres Smith & Wesson tourne autour des .379 pouces [9,63mm]. De fabrication plus récente les diamètres des chambres Colt vont jusqu’à .380 pouces [9,65 mm]. L’outil de recalibrage intégrale de la machine Star de rechargement rapide de l’auteur recalibre les étuis à 0.3765 pouces [9,56 mm]. Deux outils Pacific que nous avons dans la collection mesurent .3762 et .3765 pouces [9,55 et 9,56 mm]. E qui signifie que le diamètre moyen des outils de recalibrage ne permet pas de ramener les étuis à leurs dimensions d’origines - ou plutôt ils seront ramené à une taille moyenne entre leur taille une fois tiré et celle en sortie d’usine.
Pour l’utilisation dans des armes de poing assorties, il est avisé de recalibrer les étuis intégralement, car cela permet une meilleur interchangeabilité des munitions rechargées. Il n’est rien de plus embarrassant que de prendre une de vos armes personnelles pour un tour au stand de tir, accompagnée avec un lot de munitions rechargées, pour découvrir à l’arrivé que les cartouches sont un peu trop larges pour cette arme-là, et être obligé de forcer dessus avec plus ou moins d’énergie. Si le tireur doit subir d’autres incidents de tir dans cette situation, ses efforts de rechargement seront tournés en dérision et critiqués [dans le mauvais sens du terme]. Aussi, en dépit de la standardisation proclamée par les fabricants de révolvers, le rechargeur trouvera occasionnellement qu’une arme [à barillet] pour laquelle il veut recharger a une ou deux chambres un peu plus large que les autres. Ainsi, une cartouche prise dans un chambre peut être un peu trop serrée dans une autre. Les fabricants de revolvers nient ce problème, mais l’auteur sait que c’est vrai sur pas moins de trois revolvers provenant de no réputés meilleurs fabricants. Depuis qu’il est entré dans deux usines dans de nombreuses occasions et a vu la fabrication de ces armes commerciales [c’est à dire non destinées au marché militaire] depuis la forge brute jusqu ‘à l’inspection final, il ne comprend pas comment cela peut arriver - mais le fait est que cela arrive de temps en temps.
Une autre raison pour le recalibrage intégrale des étuis d’armes de poing, pistolets comme revolvers, est l’irrégulier gonflement de la base. N’importe quel tireur entraîné peut prendre un étui de pistolet et, par une observation attentive à l’œil nu, déterminé sa position dans le canon du pistolet au moment du départ du coups. Ce n’est pas une légende urbaine - ce n’est rein de plus qu’une simple observation. L’arrière du canon d’un pistolet automatique à l’entré de la chambre est invariablement chanfreiné légèrement pour être une extension de la gorge du receveur pour guider la cartouche dans son trajet du chargeur ou clip à l’intérieur de la chambre. [donc est chanfreiné en bas de la chambre, et pas en haut ou sur les côté…] Aussi, quand la cartouche est tirée, le bas de l’étui gonfle dans ce chanfrein de chambre, ce qui déforme légèrement l’étui de ce côté. Si l’étui n’est pas calibré intégralement il peut coincer s’il est inserré à nouveau dans une chambre, mais dans une position différente de celle du tir précédent. Cette déformation peut être suffisante pour empêcher la fermeture complète de la culasse, ce qui entraîne un incident de tir de l’arme. Bien le rechargement des cartouches pour pistolets automatique n’est généralement pas recommandé par l’auteur, leurs étuis doivent être toujours soumis à un recalibrage intégrale en toutes circonstances si ils doivent être rechargés.
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 31 Oct 2017 21:32

[La suite]
Dans des revolvers l’étui a tendance à gonfler au culot lors du tir - un effet due à la flexibilité des extracteurs des revolvers modernes double action. Ces extracteurs entourent partiellement le culot de l’étui, le supportant pendant le tir. Pas de façon aussi ferme, toutefois, que la parois cylindrique de la chambre et ils ont une certaine élasticité par rapport à elle. Si le culot est plus mou que d’ordinaire, cette partie au contact de l’extracteur gonflera, diminuant la résistance souhaitable de l’étui. Tous les étuis provenant des revolvers doivent être examinés sous une loupe pour détecter ce problème, et au premier digne de leur apparition l’étui doit être rejeté.
Dans les cartouches comme les types militaires [l’auteur entend par les étuis à collet rétreint], le recalibrage intégrale peut provoquer quelque dangers, particulièrement par la création d’un excès de feuillure [voir le chapitre feuillure - ou espace de tête]. Aucune cartouche ne doit être assez libre dans une chambre pour faire du bruit quand on agite l’arme, et très peu si tout mouvement était remarqué quand la cartouche est insérée avec les doigt et poussée contre les parois avec la pression modérée d’un doigt [j’espère que c’est bon, mais en anglais, ce fichu should peut aussi bien indiquer une obligation qu’une possibilité. Bonjours l’imprécision de la langue…]. Il y avait trop de realibrage intégral autrefois. Chaque fois que vous recalibrez, vous travaillez le laiton de l’étui, et cela n’aide pas le laiton à durer. Sans aucun doute, le recalibrage intégrale abrège la durée de vie d’un étui, et si des calibres militaires sont utilisés, cette méthode de recalibrage ne doit pas être prise fréquent. L’auteur a eu jusqu’à 3 Springfield en même temps, et dans tous les cas les étuis tirés par un fusil pouvaient être inter changés avec ceux d’un autre, et pouvaient être insérés dans [passage de la page 29 à la page 30] la chambre puis extraite sans aucun effort. Ici la feuillure joue un rôle important. Les fusils rayés de l’auteur dans ce calibre sont tous réglés pour 1.9435 [49,36 mm si ce sont bien des pouces, mais ce n’est pas indiqué…] . Nous en avons un, cependant, avec une chambre serrée mesurant 1.942 [49,33 mm toujours si ce sont bien des pouces…]. Il faut exercer avec attention pour préserver les étui de s’enfoncer trop dans l’arme, et des étuis triés étaient mis à part pour ce fusil.
[traduction de la légende de la première photo page 30: Effet du mercure sur un étui. Le laiton devient extrêmement cassant e la cartouche chargée s’est cassé par pression sur le projectile]

Je me rappelle distinctement d’un incident d’il y a plusieurs années. Une cartouche rechargée pour distance moyenne avec un projectile chemisé métal de 150 grains fabriqué depuis longtemps a été utilisée. D’une manière quelconque un de mes étuis tirés dans le fusil avec la feuillure normale a réussit à aller dans le lot pour chambre serrée. Le verrou de culasse ne pouvait pas fermer et, quand nous avons essayer d’extraire la cartouche non tirée, l’extracteur sauta hors de la gorge. Là dessus nous avons essayé de fermer de force le verrou, pour que la cartouche puisse être déchargée [tirer], et sortir l’étui de la façon normale. Pas moyen! Nous avons coincer la cartouche plus fortement [dans la chambre], mais ne pouvions obtenir les 0,0015 pouces [4/100 mm] nécessaire pour fermer le verrou. Le résultat fut une suspension du tir, un fusil coincé, et quelque trois heures de travail difficile quand nous sommes rentrés pour sortir la cartouche du fusil sans endommager le canon. C’est arrive promptement aussi parce que le canon était salit par les tirs précédent [de la séance] avec des amorces corrosives. La conclusion fut que nous vendîmes ce fusil à un ami qui devint ainsi un homme à une arme - et qui était sure dans ses rechargement [puisque une seule arme = pas de risque de mélanger les étuis de différentes armes d’un même calibre].
Il y a une méthode additionnelle de recalibrage partiel qui a une bonne réputation - la bien nommée méthode du « tir de formage » [fire fiting ]. Son principe est que les étuis sont ajustés à la chambre d’une arme par le simple processus du tir dans cette arme, dans laquelle ils s’étirent sur toute leurs longueurs comme d’habitude. A partir de là ils ne doivent pas être calibrés intégralement, particulièrement si un fusil rayé à verrou robuste est utilisé. Seul le collet peut recevoir un recalibrage, et ce dans le seule but de maintenir fermement le projectile par l’étui. Le tir de formage est aussi utilisé pour adapté des étuis d’un autre calibre à une arme donné. Pour cette utilisation l’auteur exhorte à d’extrêmes précautions! Par exemple, le recharger intelligent qui a un 8mm autrichien Mannlicher pour lequel il désire recharger, trouve que les munitions sont impossibles à obtenir, pour la simple raison qu’il n’ a pas de munitions rechargeables commerciales dans le pays et en conséquence n’est obtenu qu’avec des amorces Berdan ou d’un modèle d’amorçage non rechargeable.
Un substitut idéal pour cet étui est le 7,62 mm russe, qui est disponible commercialement depuis la plupart de nos grands fabricants de munitions. En vérité, l’étui ne fait pas la bonne taille, mais est assez proche. Le culot de l’étui est légèrement trop épais, comme les russes utilisent une orte de face arrondie sur leurs cartouches [face arrière du culot je supposes..]. Avec un petit peu de travail fin avec une lime, cependant, un recharger intelligent peut diminuer cette épaisseur jusqu’à la valeur idéal pour permettre une fermeture complète du verrou du Mannlicher. Il charge maintenant la cartouche avec quelques charges fusantes [squib load], légères charges utilisées pour les rechargements de portée moyenne avec tout types de projectiles [ projectiles autres que les balles de fusil…des grenade à fusil, par exemple] Ils sont tirés dans le fusil Mannlicher et l’étui se gonfle pour remplir la chambre. Seul de légères charges peuvent êtres utilisées. Jamais, en aucune circonstance, le tireur ne doit tenter de tirer cette cartouche russe à pleine charge dans le fusil Mannlicher!

[on notera déjà à l’époque la difficulté de se procurer de quoi recharger certains calibres peu courants…]

[légende de la deuxième photo page 30: Des rechargement léger dans des pistolets automatiques provoquent souvent des marques profondes, ruinant les étuis pour un autre rechargement.]

Dans le tir de formage quelques étuis seront fissurés, mais même quand du matériel de temps de guerre [c’est à dire de qualité de fabrication incertaine]est utilisé, d’excellents résultats peuvent être obtenus avec un choix un peu soigneux des pièces en laiton [des étuis, quoi!]. Après un petit nombre de rechargements fusants avec l’étui, durant lesquels il s’ajuste petit à petit à la chambre, il peut être utilisé à pleine charge ou pour des chargements normaux; ils doivent, cependant, être soigneusement inspectés après chaque ir pour voir si le laiton est affaiblit à cause [passage de la page 30 à la page 31] des efforts inhabituels qu’ils subissent. Laissez-moi répéter les avertissements. Dans les mains d’un recharger intelligent, cette méthode peut être facilement utilisée. Elle a été utilisée pendant des années par des expérimentateurs qui s’efforçaient d’adapter par le tir à leurs armes des étuis fabriqués pour des armes totalement différentes. Ca marche, et sans doute un certains nombre d’étui seront perdus, mais si des charges fusantes sont seules utilisées et avec soin par le recharger, ni le tireur ni l’arme ne risquent d’être endommagées aussi faiblement que ce soit.

[Précision pour les rechargeurs débutants: pour le tir de formage pour modifier des étuis, on utilise surtout en France de la poudre noire, même pour une arme PSF. En général, de la PN noir de chasse. Quand à la dose, comme c'est indiqué dans le texte, il faut aller progressivement, et ce d'autant plus que la déformation que devra subir l'étui pour prendre ses nouvelles côtes sera importante. C'est d'ailleurs pareille quand on fait ces transformations à la presse: sauf si il y a peu à modifier, ça se fait toujours en plusieurs fois, au besoin avec des matrices à des côtes intermédiaires entre celles de l'étui de départ et celles où on veut amener l'étui. De toute façon, avec la PN? on peut réduire la dose autant que l'on veut sans avoir à subir les problèmes que cela provoque en PSF. Le seul ennuie que vous risquez, si la dose est trop faible, c'est que la balle reste dans le canon, voir tombe dans la chambre juste devant l'étui... Donc pensez à bien regarder si votre canon n'est pas bouché lorsque vous tirez avec les charges les plus faibles!]
GMCCCKW352
 
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 01 Nov 2017 00:59

[suite]
Recalibrage du collet [neck resingle]
Lors du recalibrage du collet des étuis, un soin extrême doit être prit pour vérifier que les collets sont parfaitement alignés avec le corps et ajustés à la chambre. Ce qui ne peut être si la parois du collet est plus mince d’un côté. Un collet d’étui calibré, que l’on ne recalibre que le collet ou que tout l’étui soit calibré par une matrice, est seulement a moitié terminé. Le collet doit âtre amené pour être à un diamètre un poil inférieur à celui du projectile. Pour le .30/06, utilisant des projectiles blindés de .3085 pouces de diamètre [7,84 mm], le diamètre intérieur du collet est usuellement amené à .307, .3075 ou .308 pouces [7,80; 7,81 et 7,82 mm]. Dans le même calibre, des projectiles coulés [en plomb, donc] avec gas check nécessitent un diamètre intérieur du collet de 311 pouces [7,9 mm]. Ce qui est fait en faisant pénétrer un expandeur durci [c’est à dire en acier durci], dressé au bon diamètre, à l’intérieur du collet en l’élargissant. Le procédé est un exemple de précision, et peut être exécuté au mieux avec un des outils standards du marché. Cette étape peut aussi être considérée comme une étape de vérification si on veut, car une certaine dose d’effort est nécessaire pour forcer chaque étui dans la matrice de recalibrage, et un autre degrés d’effort pour élargir le collet. Si un étui s’élargit trop facilement, il doit être écarté car il a un collet mou.
Plusieurs de nos outils d rechargement ne peuvent faire un bon travail sur certaines cartouches. L’outillage Pacific, ainsi que Bending & Mull et un ou deux autres fabricants, calibrent le collet et intégralement et évasent l’intérieur de l’étui en une opération. Dans plusieurs calibres cela provoque des fissurations du collets, car la surface de contact des matrices et plongeurs est trop faible, provoquant un excès de travail du laiton. Dans les années récentes deux firmes ont essayé de corriger ce problème et ont réussit à un degré remarquable. Si toutefois vous avez des outils qui ont cette ennuyeuse habitude, essayez de faire le recalibrage et l’évasement du collet dans deux opérations séparées et distinctes et avec un peu de chance vous ne détruirez plus vos étuis.
Attention, toutefois, à ne pas confondre ce problème avec la destruction du laiton par le mercure. Plusieurs étuis, si utilisés avec une amorce au mercure, se calibreront parfaitement, mais quand l’expandeur plongera dans le collet, ils se fissureront rapidement et énergiquement sur toute la longueur du collet. En utilisant un récent chargement d’étuis 7mm qui ont été amorcés en usine avec des amorces au mercure non corrosives et tirées, l’auteur a constaté que tous les étuis, quand calibrés le jours même du tire, voient le diamètre du collet réduire comme désiré, mais se fissurent rapidement quand l’expandeur est inséré.

Lubrification des étuis. Plusieurs rechargeurs aiment utiliser de l’huile sur leurs étuis - tandis que d’autres préfèrent la poudre de graphite. Je n’utilise ni l’un ni l’autre excepté les rares fois où je recalibre intégralement des étuis pour fusils. Mes étuis ne sont jamais nettoyés avec des produits acides ou autre chimie - je les essuies simplement pour enlever la saleté et c’est tout [ça eut suffire en PSF, mais en PN…]. Si ils sont essuyés juste avant le recalibrage - avec un chiffon propre avec une faible trace d’huile dessus - ils son facile à inspecter et recalibrer, et vos outils s’usent moins. D’autre part je n’ai jamais utilisé de la poudre de graphite parce que les rechargeurs qui l’utiliaient ans s’occuper des recommandations de certains fabricants d’outils ont trouvé que ça noircissait les étuis en pénétrant dans les pores du laiton. Peut-être que ça n’a aucun effet sur la pression du culot ou re recule de l’étui; mais comme le graphite est un antifriction solide, il peut avoir le même effet que des cartouches trop huilées insérées dans un fusil. Les effets d’une cartouche bien huilée quand elle est tirée dans un fusil rayé est discuté en détail dans le chapitre des pressions.
[légende de la photo page 31: le manque de soins dans l’utilisation des outils de recalibrage peut ruiner de bons étuis. Les deux étis à droite ont été entièrement plissés sans forcer en les mettant délibérément dans l’outil Pacific sans faire attention à l’alignement. Ces mutilations sont rare à l’usage. L’étui tout à gauche est plus courant , et c’est un étui juste inutilisable pour le recharger.

Durée des étuis:
Quelle est la durée de vie d’un étui tiré? C’est une des questions fréquemment posée. Franchement, je ne sais pas, et je n’ai jamais rencontré quelqu’un hasarder un avis. Il y a des années j’ai essayé de trouver la réponse par un test pratique. Dix étuis du commerce ont été choisit pour chacun des fabricants de cartouche .30/06 - Remington, Winchester, Western, Peters, et United States Cartridge Compagny. Ces étuis provenaient de lots d’étuis du commerce achetés en 1927. Les essais commencèrent le 5 mars 1927, [passage de la page 31 à la page 32] avec l’ensemble des 50 étuis rechargés avec une charge complète standard développant approximativement 50 000 pounds de pression [environ 3,5 tonnes par cm²]. Rien n’a été fait pour accélérer les expériences, mais les amorces d’origines ont été enlevées et remplacées par des Winchester N°35 NF, une amorce sans fulminate à peu près identique en composition à l’amorce N° 70 de l’Arsenal de Frankfort. C’est un modèle sans mercure mais corrosif, et il a été utilisé pour la très simple raison qu’il n’y avait pas d’amorces non corrosives disponibles à l’époque alors que j’avais sous la main plusieurs milliers de ces amorces Winchester fabriquées pendant la guerre.

[Légende de la photo page 32: 2tuis en mauvais laiton et de la guerre. Les étuis Krag 1918 étaient fabriqués par Remington. Ils e rencontrent souvent et ne doivent pas être utilisés si ils montrent le plus petit signe de rupture. A gauche et à droite, une rupture partielle. Au centre, une séparation complète du culot. S’il n’est pas équipé de lunettes de tir, l’homme derrière cette arme pourrait perdre la vue.]
De nombreuses charges furent tirées - avec des poudres variées comme les IMR 15, 15 ½, 16, 17, 17 ½, 18, 20, 1147, 1185, ainsi que des poudres expérimentales qui ne nécessitent pas d’être nommées. L’unique exigence était que tous les étuis devaient être rechargés en même temps et tirés en même temps, avec la même charge, et une pression de l’ordre de 50 000 pounds. C’était une bonne idée pour un essai, mais assez laborieux. Le test n’est pas terminé quand ceci est écrit, et je n’utilise pas ces étuis tout le temps, préférant des chargements développant moins de pression. A présent elles arrivent à leur quarante troisième rechargement [de mémoire, il me semble qu’en PSF on recommande de ne pas recharger à pleine charge plus de 5 fois un même étui - quand il n’a pas été réformé avant pour défaut. En poudre noire, tans que l‘étui n‘a pas de défaut, on peut recharger] avec des amorces Remington #8 ½ sans mercure et non corrosives, et le nombre des étuis ainsi rechargés est de quarante neuf, dont aucun ne présente des signes de défaillances ou d’efforts déraisonnables. Mon cahier indique que quand le trente deuxième rechargement a été tiré, ils ont été qualifiés comme du niveau du haut du classement du Manson [Discipline de tir réputée] Le seul étui qui a été réformé [il en avait 50 au départ, il en reste 49...] l’a été suite à un réglage incorrect d’un outil de recalibrage au cinquième rechargement, à la fin 1927, qui gauchit le collet et entraîna la réforme immédiate de l’étui.
On pourrait donc supposer que des étuis de fabrication récente peuvent être utilisés indéfiniment avec des composants modernes et avec un soin raisonnable. Pas un de ces étuis n’a été calibré intégralement, seule des charges complètes ont été utilisées, et ils ont été tirés dans le même fusil pendant les 34 premiers rechargement. Comme ils chambraient parfaitement dans un nouveau Springfield, ils ont été tirés dans cette arme après réforme du premier fusil. Et juste au cas où vous seriez enclin à l’analyse, chacun de ces 50 étuis - provenant de nos 5 fabricants civiles- ont vu passer 2200 grains de poudre, soi environ 1/3 de livre [environ 150 grammes] et ont donc résisté à un volume de gaz qui aurait développé dans la culasse une pression de 2 200 000 libre par pouce carré [environ 155 000 tonnes par cm²]. Ce simple petit test de duré semble avoir un long chemin à faire avant d’être terminé, car nous avons juste commencé à raccourcir les collets des étuis présentant des signes d’élongation. Essayer de trouver a consumer environ 15 livres de poudre coûtant 24 $, 2 200 amorces valant 7,92 $, et 2 200 projectiles assortis valant dans le commerce environ 59,40 $ - un coût total d’environ 82 $. Aucun de ces étuis paraît moins utilisable que d’autres dans mon stock qui n’ont tiré que deux ou trois fois. Ils seront utilisés jusqu’à ce qu’ils soient défectueux, avec un enregistrement des rechargements fait simplement pour le plaisir de le faire, et pour déterminer la durée de vue d’étuis standards dans de bonnes amorces.
Il y a quelques années, en commentant la durée du laiton des étuis à cartouche pour les calibres .30/06 et le.30/40, le colonel W.A. Tewes, directeur de l’institut balistique Peters, m’écrivit: « Leur durée de vie dépend des pressions auxquelles ils ont dues résister, de la quantité relative de métal, et de sa capacité à conserver son élasticité. Ils augmentent leur tendance à s’étirer par les utilisations successives, et commencent à être recuit par les tirs successifs ce qui leur fait perdre leurs propriétés d’origine… Il y a quelques années, dans des contrats du gouvernement, les spécifications demandées pour 5 étuis pouvant être rechargés vingt fois avant d’être rebuté pour tester le métal des étuis. Je ne rappelle pas que nous n’avons aucune durée de péremption, mais le collet des étuis nécessite une constante remise à longueur pour garder les collets dans les cotes, car ils seront inévitablement étirés avec les chargement comme les .30/06, .30/40, etc. »
L’auteur a toujours trouvé que les étuis Peters avaient un très bon recuit du collet, ce qui augmente la durée de vie quand on utilise des amorces sans mercure. Ca peut jouer sur l’allongement du collet, mais dans le test de durée de vie des étuis qui vient juste ‘être décrit, il n’y a pas eu d’allongement excessif du collet. Peut-être un choix heureux du laiton dans les 5 fabricants.
Bien d’autres étuis du même calibre ont montré des fissures et autres défauts qui ont provoqués [passage de la page 31 à la page 33] leur rejet après 5 ou 6 rechargement. Tous les efforts ont été fait pour analyser ces défauts, mais au final cela est due à un manque de chance. Certains étuis laiton du commerce sont meilleurs que d’autres. Certains ont eu une trempe adapté et une composition d’alliage idéale. Ils servent au mieux. D’autres étuis sont un peu trop tendre ou un peu trop dures, et rapidement développent des défauts. Il est cependant sûre de dire qu’un étui, s’il est utilisé uniquement avec des amorces sans mercure, et si il s’avère être de bonne qualité au début, peut endurer 25 à 50 rechargement dans la gamme de pression pour laquelle il a été conçut. Ca signifie qu’un étui de .30/06 à 55 000 livres par pouce carré [3,8 tonnes par cm²] durera moins, et qu’un à 35 000 livres par pouce carré [2,5 tonnes par cm²] durera plus. Ca veut dire aussi qu’un étui de .38 spécial durera plus à vitesse normale qu’à grande vitesse ou super vélocité [je suppose que ça veut dire vitesse supersonique…]
Les constats précédent sur la durée de vie des étuis sont une honte si on considère le célèbre étuis à cartouche fabriqué et utilisé par le maître artisan et tireur Harry M Pope. M Pope était depuis de longues années un ardent et enthousiaste tireur au fusil rayé Schuetzen [type de fusils utilisés dans une compétition de tire de précision à très grande distance]. Comme d’autres bons Schuetzenistes, il utilisait un unique étui, le chargeait sur le pas de tir, plaçait le projectile dans le canon plutôt que dans le collet, et mettait ensuite sa cartouche à blanc pour propulser son projectile spécial cibles. L’auteur pense que ce fameux étui de M Pope était un Ideal Everlasting, et était, bien sûre, plus ou moins fait à la main et plus résistant que les étuis étirés en usine actuels. Sans aucun problème, Pope a utilisé cet unique étui pendant des années et a un record d’approximativement 40 000 rechargement avec [bien au dessus des préconisations du Malfati. Mais il me semble qu’il rechargeait à la poudre noire, non?]. Le problème est cependant très différent avec un étui usiné par étirement et qui a le projectile sertit par son collet, ce qui nécessite de recalibrer.

[à suivre]
[si quelqu'un a des informations ou des documents sur ces étuis Ideal Everlasting ainsi que sur leur fabrication, je pense que ça mériterait un sujet car ils ont l'air intéressant...]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar Lone Rider » 01 Nov 2017 09:30

Eh ben !!!!
Bravo et merci pour ton long travail de traduction !
Tu n'as pas fait les choses à moitié.
Faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 01 Nov 2017 12:37

[suite]Un autre tireur éminent contemporain qui avait de bonnes relations avec quelques tireurs anciens ces dernières années fit remarquer gaiement qu’il a une fois entendu le fameux docteur Hudson « rouspéter parce que un de ses étuis Ideal Everlasting [en passant, everlasting signifie éternel, immortel] se fissurer après quelques 700 rechargements . » Le nombre d’utilisation d’un étui ne peut être prédéterminé. Il variera avec chaque lot de laiton et chaque type de chargement employé.
Il y a quelques années les experts de l’arsenal de Frankfort décidèrent de déterminer la durée de vie de leurs étuis de .30/06 très ordinaires et basiques. L’idée était de fournir à tous les commandants du Matériel des dépôts [Major Ordnance depots] toutes les facilités pour recharger à la machine des étuis tirés utilisant un chargement alléger ou de démonstration [à moins que ce ne soit d’exercice… Pas de guerre en tout cas]. Le chargement utilisé pour ce travail expérimental était très similaire au fameux chargement de démonstration à projectile en plomb [lead bullet gallery load pour ceux qui veulent faire des recherches] très à la mode juste après la guerre mondiale. Les FA boys [je ne sais vraiment pas comment traduire cette appellation…si quelqu’un a une idée…] sélectionnaient un lot d’étuis au hasard - environ une centaine si ma mémoire ne me trompe pas - et s’occupèrent du travail de leur chargement et déchargement et encore recharger ces étuis. Après 103 rechargements durant lesquels ils n’ont pas rejeté un seul étui, ils commencèrent à désespérer, et la question, bien sûre, resta sans réponse. On peut donc supposer que les étuis, si ils sont fabriqués en laiton de bonne qualité, pourraient durer indéfiniment, si on les soigne et si le rechargeur ne les recalibre pas trop souvent et ne les surcharge pas. Si à l’occasion un étui devient défectueux après une douzaine de rechargements ou plus, ce n’est pas une raison pour que le rechargeur soit perturbé. Ces défaillances peuvent arriver et elles ne deviendront jamais sérieuses ou ne poseront aucun problème si le tireur développe un système complet [et fiable] d’inspection [des étuis].
[on peut donc résumer la pensée de l’auteur de ce chapitre en disant: soit vous inspectez soigneusement et systématiquement vos étuis, et vous pouvez recharger un étuis jusqu ‘à ce qu’il présent des signes de défaillance, soit vous ne faites pas d’inspections et vous jetez systématiquement vos étuis après quelques rechargements - à vous de voir combien]

[Légende de la photo page 33: les amorces au mercure [lus exactement au fulminate de mercure] ont un effet funeste sur le laiton des étuis. A gauche, un étui Springfield rechargé tros fois avec des amorces au mercure. Après le dernier rechargement l’étuis de la cartouche a cassé dans la main après que le projectile ait été mit en place. Au centre, cartouche Krag tirée une fois avec une amorce au mercure [voyez la fissure…]. A droite, les amorces sont plus puissantes que la plupart des gens croient. Cette cartouche de temps de guerre a été tirée sur un pas de tir. Elle a semblé faire un raté. L’examen a montré que le trou d’évent n’avait pas été percé et la force de l’amorce a poussé la cartouche dans la chambre, plissant l’étui au collet][apparement, pour cet auteur, l’épaulement fait parti du collet. Je ne sais pas si c’est pareil pour les autres auteurs dans le domaine] [on peut aussi dire que la composition des gaz de combustion de la poudre et des amorces a aussi une influence sur la durée de vie des étuis].

Chanfreiner les lèvres de l’étui [Chamfering the case mouth].
Le collet des étuis doit-il être chanfreiné? Les avis diffèrent. L’auteur préfère personnellement chanfreiner tous les collets des étuis, qu’ils soient pour des calibres de revolvers ou de fusils. Cela ne signifie pas qu’il alèse un cône dans ces collets jusqu’à ce qu’ils soient tranchants comme un couteau- loin de là. Il ébavure simplement l’extrémité pour qu’il n’y ai pas de bavures. Il y a de nombreux alésoirs, spécialement conçut pour les rechargeurs, commercialisés, et les prix vont de coûteux à très [trop?] coûteux. L’alésoir le plus satisfaisant, cependant, [passage de la page 33 à la page 34] est un alésoir d’ébardage standard de plombier, prévu pour ébavurer les tuyaux après découpe. Celui que j’ai est appelé Union twist Drill Co #33 [une vue des anciennes usines qui, si j’ai bien comprit, ont fermé dans les années 1980. https://www.digitalcommonwealth.org/sea ... :bk128p67s J’ignore si la marque existe toujours…], et était conçut pour être utilisée sur des tuyaux au diamètre maximum de 1 ¼ de pouces [29,21 mm]. Cet alésoir papillon a un angle de cône de 28° et est asse petit de nez pour entrer dans les plus étroits étuis utilisés en rechargement - le .22 Hornet.
Pour l’utilisation cet alésoir est tenu à la main et le collet de l’étui est enfilé dessus et très doucement tourné pour enlever la moindre trace de bavure. Trop aléser affinera l’extrémité du collet, le rendant inutilisable pour quoi que ce soit. Un examen soigneux sous la loupe mentionnée précédemment indiquera clairement si des étuis nouvellement fabriqués ont ces bavures de coupe au collet. Le les ébavure habituellement avec un léger contact de l’étui sur l’alésoir, et une rotation douce de l’étui. C’est une opération de rechargement où il ne faut pas chercher la vitesse. Un étui trop chanfreiné perd en nombre d ‘utilisations, et ne remplit aucun objectif pratique. Ca a aussi tendance à faite basculer le projectile quand il sort de l’étui pour prendre les rayures [en passant, si je me rappelle bien de mes traductions de Paul Mathews ainsi que des interventions de certains membres du forum, le meilleur moyen d’éviter ce basculement est que le projectile prenne les rayures alors que le cul de la balle est encore loin de sortir du collet. Encore faut-il que les étuis, projectiles ainsi que la forme de la chambre de l’arme le permette… ainsi que la longueur maximal de la cartouche possible pour les armes à magasin]. En pratique, tous les étuis [neufs] que l’auteur a examiné montent la nécessité d’ébavurer leurs lèvres - et presque tous les étuis d’autres rechargeurs que nous avons eu entre les mains montrent soit un manque ou une absence d’alésage, soit un chanfreiner excessif. Vous n’avez pas besoin de lèvres en entonnoir sur vos étuis [on a vu que d’après Paul Mathews, en PN avec des projectiles en plomb, ça pouvait être utile], alors pourquoi en usiner un? On ne chanfreine un étui qu’une fois. Si vous insistez pour avoir des lèvres en entonnoir, elles peuvent se faire facilement en plaçant une balle en acier un peu large ou un poussoir de balle sur les lèvres de l’étui et en tapant doucement dessus avec un morceau de bois. Cela évasera les lèvres e évitera d’érafler les projectiles en plomb. Mais trop évaser tend à fissurer les lèvres de l’étui - et ce qui est plus grave, empêchera l’étui de pénétrer dans l’outil de siégeage du projectile. Soyez modéré dans l’utilisation de cette technique.
[à suivre. On commence à voir des différences sur la façon de considérer les étuis suivant que le projectile soit en plomb ou en métal dur...]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 01 Nov 2017 19:15

[suite]

Tension et tenu du projectile [Bullet Tension and Pull]:
Faire attention aux collets d’étuis trop mou. Si les collets sont trop mou, ils ne pourront pas maintenir fermement un projectile, et en plus la pression ne pourra pas monter rapidement. Dans les calibres .30 il faut environ 75 à 100 livres par pouce carré [5,3 à 7 kg/cm² environ] de poussée pour chasser un projectile du collet d’un étui. Il n’y a aucun moyen pour u amateur de mesurer cette poussée, malheureusement, mais une inspection soigneuse de ses étuis avant, durant et après l’étape du recalibrage permet d’éliminer les étuis mous. Si un expandeur passe les lèvres du colle trop facilement, c’est le signe soit que l’expandeur est trop petit, soit que la parois du collet est trop fine, ou que le laiton est trop mou. Inspecter cet étui particulier immédiatement. Avec la taille connu de votre expandeur, et l’aide d’une loupe pour l’inspection, vous pouvez déterminer le problème rapidement. Ici cependant, un chanfrein trop poussé des lèvres de l’étui pourra nuire à votre volonté comme ruiner vos efforts pour déterminer si le collet est trop fin ou d’épaisseur irrégulière. Si le collet semble être d’une épaisseur normale, le problème peut venir d’un ticket trop recuit ce qui a fait perdre son élasticité au métal. Cet étui ne doit pas rester plus longtemps et service et doit être rebuté rapidement.

Etuis rebutés [discarded cases]
Comment disposer des étuis? Cette question est très importante. Ce ne veut pas dire que j’ai des suggestions comme faire le bon choix de ferrailleur, mais ça signifie que je souhaite insister sur l’importance d’éliminer les étuis une fois rejetés dès qu’ils ont échoués à l’inspection. Les étuis, une fois rejetés, doivent être détruits immédiatement. Un carton vide peut suffire à les garder en attendant la fin de l’inspection, sur quoi ils peuvent être doucement placés sur un bloc de plomb ou d’acier, maintenus en position avec les doigts, et écrasé avec enthousiasme et un marteau. SI l’étui est maintenu par le culot [les lèvres du collet étant contre l’enclume], certains découvriront avec surprise la facilité avec laquelle le culot descend jusqu’au collet [sous le coup du marteau], ce qui identifie à coups sûre que l’étui était défectueux. Di on n’a pas de marteau sous la main, on peut écraser le collet avec une paire de pinces et obtenir plus ou moins le même résultat. Des étuis ainsi mutilés sont irréparables, et ce qui est plus important on ne peut plus les confondre accidentellement avec de bons étui, ce qui aurait put être dommageable. Un étui avec un collet mou, par exemple, peut sembler bon pour le service, mais si il est accidentellement mit dans le lot des bons étuis, le résultat final est un impact plus bas sur la cible, ou un loupé à la chasse avec une arme aux organes de visée parfaitement réglés.
Une fois ces étuis détruits, mettez-les dans le bac à ferrailles. Vous ne serez ainsi jamais tenté de sauver un couple d’étuis qui vous semble pas si mal pour compléter un lot de munitions le jours où vous êtes à cours d’étuis. Si vous réutilisez un étui rejeté, votre inspection n’a servi à rien, et vous doublez les difficultés la prochaine fois. Vous pouvez vous rappelez « quoi est quoi » et les rejeter au moment du tir - mais le tireur moyen oublie avec une surprenante rapidité. Un autre bon conseil est d’examiner les étuis sur le pas de tir - si vous avez un moment pour le faire. SI il y en a qui ont des fissures ou autre défauts visibles, jetez-les tout de suite. Ca raccourcira l’inspection à la maison, et réduira la quantité d’étuis vides à ramener de votre journée de tir.

Logements d’amorce [primer pockets]:
Encore un autre point approprié d’une inspection périodique c’est le logement de l’amorce. Si vous amorcez un étui à n’importe quel moment et trouvez que l’amorce s’insère facilement, réformez cet étui! Les culots déformés ne sont pas rare, particulièrement [passage de la page 34 à la page 35] quand ils ont subit des hautes pressions. L’auteur a récemment testé quelques chargements développant de hautes pressions dans un fusil 54 winchester de calibre 7 mm. Dix étuis neufs Remington sélectionnés manuellement ont été choisi pour leur perfection, et le tir expérimental a été fait avec des charges développant un peu plus de 65 000 libres au pouce carré [plus de 4,5 tonne au cm²]. Ce chargement est dangereux, nous l’admettons - plus de 10 000 livres [703 kg/cm²] au dessus de la pression maximum sûre pour n’importe quel étui. Après le tir nous avons trouvé une amorce chassée de son logement, une percée, et les 8 autres étuis furent désamorcés facilement. L’examen des étuis tirés sous un microscope ne montra pas de fêlures, mais les logements des amorces étaient tellement agrandit que les étuis pouvaient être réamorcés avec une pression modéré du pouce. Bien sûre, ces étuis furent rebutés.
Occasionnellement on troue un étui inhabituellement mou. La raison en est: le recuit est fait dans des machines automatiques et des fourneaux à gaz. Les étuis sont tournés dans une flamme pendant un temps défini, et puis trempés. Pour recuire un lot complet, le étuis sont jetés dans un tambour perforé ou à mailles placé dans une rôtissoire. La chaleur est précisément contrôlée, et à la fin du temps de recuit le lot entier est vidé dans le liquide de trempe. De temps en temps, même si ça n’arrive pas souvent, un étui reste collé dans le tambour et est chauffé une deuxième fois avec le lot suivent. Il ressemble visuellement à un étui correctement traité, mais il est inhabituellement mou. Ces étuis sont fréquemment trouvé par les inspecteurs et sont rebuté à l’usine; toutefois certains passent à travers et ces étuis, mme s’ils ont un large et solide culot de type militaire, se déformeront au tir de tel sorte que les amorces tiendront mal. Rebutez les quand vous les détectez.
L’examen des logements d’amorce sous la loupe avant le désamorçage permet de localiser les fuites à l’amorce. Cela doit amener le rebut. Ces fuites sont généralement due à une mauvaise tenue de l’amorce, un logement agrandit ou un culot mou. Ne tentez pas votre chance avec ces culots. Ils ne sont qu’à quelques pouces [quelques cm] de vos yeux au moment où le marteau «tombe et fait boum », et même une faible fuite peut créé de grands dégâts si elle est dirigée vers cette portion de l’anatomie du tireur qui fait toute sa beauté. Les fuites d’amorces sur les fusils à verrou sont moins graves que les fuites sur les autres types, mais il n’y a rien de drôle à tout ça.
Pour vos chargements les plus précis, choisissez sous la loupe les étuis qui ont un trou d’évent parfaitement centré, et soyez sûre de l’uniformité de leur taille. Certaines sommités recommandent l’alésage du trou d’évent pour l’élargir, mais ici l’auteur n’est pas d’accord. Des essais actuels montre qu’aléser les trous d’évent pour les élargir va augmenter légèrement la vitesse et augmenter fortement la pression! De plus cela favorise les fuites à l’amorces et la déformation des logements d’amorce avec des charges donnant des pressions normales. Pour vérifier ces faits, l’auteur a demandé à la station expérimentale Hercules [Hercules Experiment Station] d’essayer d’élargir des trous d’évent par alésage et de noter les résultats. La cartouche .270 Winchester a été choisit pour les essais, avec une amorce non corrosive, un projectile de 130 grains, et une pleine charge de HiVel#2. Le trou d’évent normal mesure .080 pouces [2,03 mm], et une fois tirés, le rechargement a été refait avec des trous d’évent alésés à .101 pouces [2,57 mm].
Avec le trou d’évent normale, la vitesse maximum de la série de vingt coups était de 3 067 pieds/seconde [934,8 m/s] aux instruments, avec un minimum de 2 984 pieds/seconde [910 m/s]. La vitesse moyenne était de 3036 pieds/seconde [925 m/s]. Les tests de pression pour les 20 tirs ont montré une pression de 56 600 livre [4 tonnes/cm²] au maximum, 50 400 livre [3,5 tonnes/cm²] au minium, et 54 600 livre[3,8 tonnes/cm²] en moyenne. En utilisant les mêmes composants, mais avec le trou d’évent à .101pouces, on répète les essaies. La vitesse maximum monte à 3 138 pieds/seconde [956 m/s], la minimum était à 3 066 pieds/seconde [934 m/s] la vitesse moyenne étant de 3 105 pieds/ seconde [946 m/s], une moyenne augmentée de 69 pieds/seconde [21 m/s]. Le vrai problème vient avec les pressions. La pression maximum avait bondit à 68 800 livres [Belle bibliothèque! 4,8 tonnes/cm²], la pression minimum étant de 58 000 livres [4 tonnes/cm²] et la pression moyenne à 63 600 [4,5 tonnes], une augmentation de la pression moyenne de 9 000 livres [632 kg/cm²] pour une augmentation de vitesse de seulement 69 pieds/seconde [21 m/s]. Ces chiffres sont explicatifs. N’alésez pas vos trous d’évent pour les élargir au delà de leur taille normale. Le seul réalésage nécessaire doit avoir pour seul but d’enlever les bavures.
[pour mémoire, pour la PN, Paul Mathew disait la même chose. A ceci près qu’avec la PN on peut évaser le trou d’évent côté chambre à poudre pour permettre un élargissement du front de flamme. Seulement en PN, pas en PSF. Et la partie du trou d’évent côté amorce devait garder sa taille d’origine.]

[légende photo page 35: Les amorces au mercure provoquent ces fissures. A gauche, deux étuis Winchester 7 mm à amorce au mercure, tirés une seule fois. Ils ne présentaient pas de signes de fêlures et se calibrèrent très bien mais l’expandeur a fissuré le laiton de tous les étuis. A droite, les amorces au mercure ont décomposé le laiton de cet étui jusqu’à ce qu’il se casse sous les doigts.]

[fin... non, je plaisante, il reste encore plus de 450 pages à traduire...]
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