Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 02 Nov 2017 00:10

[suite]
Mais quelle doit être au juste les dimensions du trou d’évent? Des mesures faites en 1937 avec les divers fabricants de munition montrent que la Western Cartridge Company avait standardisé le diamètre de [passage de la page 35 à la page 36] .0815 pouces [ 2,1 mm environ] pour tous ces calibres quelque soit la taille de l’amorce. Winchester, d’un autre coté, de l’avis général, utilise le diamètre de .0070 pouces [1,8 mm] pour toutes les calibres d’armes de poing ainsi que les êtits calibres pour fusils, un diamètre de 0.080 pouces [2,03 mm] pour tous les calibres de fusils militaires et la plupart des calibres de fusils de sport avec comme unique exception le .220 Swift qui est à 0.060 pouces [1,5 mm]. Penchons-nous sur le .220 Swift. La petite taille du trou d’évent est d’une extrême importance; des pressions excessives d’amorce ont été enregistré quand un large trou d’évent est utilisé, et dans beaucoup d’étuis l’amorce est expulsée entièrement, faisant fuir des gaz par l’arrière en même temps. Les munitions faites par Remington et Peters sont standardisées à .060 pouces [1,5mm] pour tous les calibres d’armes de poing, .070 [1,8 mm] pour tous les petits calibres pour fusil, comme les .32/20, .25/20, etc…, et 0.80 [2,03 mm] or tous les calibres militaires. Ici aussi le .220 Swift a un petit diamètre de trou d’évent de .060 pouces [1,5 mm]. A l’arsenal de Frankfort ils mesurent .078 à .082 [1,98 à 2,08 mm] pour les .30/06 comme pour les .45 automatiques. Les rechargeurs doivent garder à l’esprit que ces tailles de trou d’évent ont été scientifiquement déterminés après de considérables recherches et sont les diamètres adaptés pour l’utilisation avec l’amorce prévu pour cet étui. Faire des expériences avec différentes amorces, y compris celles plus fortes, c’et risquer une monter en pression rapide, non seulement à la culasse, mais aussi au niveau de l’amorce. Cela peut faire lus ou moins reculer l’amorce, donner des mauvais fonctionnements au fusil, ou ce qui est plus grave, peut causer de sérieuses fuites voir expulser les amorces. Des expériences précises ont été menées pour vérifier ces informations. N’altérez pas le diamètre des trous d’évent par quelque moyen que ce soit. Le seul moyen d’éviter cela est d’utiliser la taille adaptée d’aiguille de désamorçage.

[légende de la première photo page 36: Les amorces au mercure provoque les mêmes choses que des étuis défectueux. Les deux .45 automatiques étaient fabriquées en 1913 dans du laiton défectueux, les deux .38 spéciales ont été rechargées plusieurs fois avec des amorces au mercure.]

[légende de la deuxième photo page 36: En calibrant les étuis, soyez sûre que vous outils sont correctement réglés. Les étuis ci-dessus ont été complètement abîmés par un réglage incorrect.]

L’inspection des étuis par le rechargeur lui fera découvrir que dans de nombreux cas il a deux méthodes distinctes pour perforer le logement d’amorce. Plusieurs fabricants poinçonnent le trou d’évent par l’intérieur de l’étui, d’autres travaillent par l’extérieur. Chacune, bien sûre, a ses avantages, mais leur importance est souvent exagérée. Il est facile de déterminer le sens du poinçonnage, car l’entrée du poinçon est généralement propre, alors qu’autour de la sortie il a un cratère formé par le laiton refoulé. Ces deux différentes façon de poinçonner peuvent être retrouvé dans la même marque sur des lots différents d’étuis, et il faut faire attention de les garder séparés.
Plusieurs trous d’évents, poinçonnés depuis l’extérieur de l’étui, forment une bavure à l’intérieur de l’étui plutôt que de l’expulser. Ca doit être remarqué par les rechargeurs, car c’est un détail qui n’est pas contrôlé à l’usine [à l’époque du livre…]. Un poussoir de balles, dont l’extrémité a été proprement aplatit, pourrait être insérée dans les lèvres de l’étui et plaqué contre le fond de la chambre à poudre où il ouvrira le trou d’évent, puis doucement frappé avec un marteau. Cela aplatira la bavure dans l’étui, et généralement colmatera le trou d’évent. Beaucoup de chargements que certains enregistrent comme à haute pression sont en fait des chargements normaux où les bavures autour de la sortie du trou d’évent sont rabattus dessus par l’action de l’aiguille de désamorçage. L’outil de rechargement Model C Bond est un grand responsable de ce phénomène. Quand vous réamorcez vos étuis vous placez l’étui sur le poussoir d’aiguille dont l’aiguille a été déposée [pour être plus claire, le support d’aiguille dont l’aiguille a été enlevée supporte l’étui par l’intérieur en prenant appuis sur la face intérieure du culot] puis vous forcez l’amorce dans son logement avec le poussoir d’amorce adapté. Si il y a une bavure dans l’étui, vous êtes plus ou moins certains qu‘elle soit ôtée, et l‘auteur a trouvé certains étuis dans lesquels une bavure anormale, formée par le poinçonnage du trou d‘évent à l‘usine, a été refoulée dans le trou d‘évent au point de le fermer complètement. Ca peut être très dangereux! Ca peut provoquer l’expulsion de l’amorce, et la cartouche peut faire long feu ou voir la poudre s’enflammer après que l’amorce ai été expulsée [passage de la page 36 à la page 37] de l’étui, sur quoi l gros de la force des gaz peut être utilisé dans la mauvaise direction; et au lieu de propulser le projectile à sa vitesse normal, pourra quitter l’étui par le trou d’évent, passer dans le mécanisme et tout détruire, y comprit les yeux du tireur. En vérité, cela n’arrive pas souvent, mais une inspection congru éliminera en permanence cette possibilité de vous arriver. Aussi regarder s’il n’y a pas de fuite, et, troisièmement, ne pas les élargir au-delà des spécifications de fabrication [on dirait des normes CIP aujourd’hui…].
De quel force au juste est une amorce? Il y a de nombreuses années j’avais utilisé quelque chargements de .30/06/150 [le dernier chiffre doit correspondre à la masse du projectile, je suppose] de la guerre dans des essais pour démontrer leur exceptionnelle précision. Bien qu’elles soient utilisées dans un terrain gouvernementale dans un fusil National Match [je suppose que ça veut dire de précision digne d’un concours de tir national], une cartouche rata son inflammation. EN accord avec l’usage, j’attendis une minute entière pour parer en sécurité à un possible long feu. Il n’y a eu aucun autre bruit que celui de la percussion de l’aiguille. Puis nous avons ouvert le mécanisme et ouvert la cartouche. A notre grande surprise, l’amorce avait été expulsée et était perdu - et l’enclume tombé dans le fond du magasin. La cartouche tiré avait d’une façon ou d’une autre passé les inspections et avait été amorcée sans que le trou d’évent n’ai été poinçonné. La force de l’explosion de l’amorce, malgré l’absence de bruit, avait été suffisante pour forcer la cartouche dans la chambre au point de la raccourcir d’1/16 de pouce [1,6 mm], formant une cannelure parfaite dans le corps de l’étui juste sous le collet [la photo de cet étui a eu sa légende traduite il y a quelques pages…]. L’amorce était une FA #70 standard, bien sûre. Ne sous-estimez pas la force des amorces.

Amorces serties [Crimped primers] :
Le sertissage des amorces est une source d’afflictions pour le recharger. Dans le commerce, cette pratique a largement disparue, mais sur les étuis militaires, fabriqués selon un cahier des charges gouvernementale, le sertissage est généralement de rigueur. Le sertissage des amorces a deux formes ordinaires - en anneau ou en trois points. L’arsenal de Frankfort utilise le sertissage en anneau sur toutes les munitions pour fusil et le sertissage en trois points « stab » [poinçonné?] sur les munitions pour mitrailleuses calibre .50. Un lot de 7 mm Winchester 175 grains à pointe mol chargé en usine acheté récemment par l’auteur était apparemment faites selon le chargement ancien avec les amorces d’origine Winchester Staynless, au fulminate de mercure, depuis longtemps abandonné. Elles avaient le sertissage [de l’l’ami] du type anneau, mais le mercure lui-même ruinait l’utilité de tous les étuis, et les essaies de recalibrage de ces étuis le jours même du tir démontra que 9 étuis sur 10 se plissaient au collet quand l’expandeur était inséré. Le lot entier a été rebuté.
Le sertissage en anneau est exécuté avec un poussoir concave à la lame circulaire un peu plus large que le diamètre de l’amorce. Il encercle l’amorce, touche le culot de l’étui, ce qui refoule le laiton en recouvrant un peu l’amorce. Avec la plupart des outils de rechargement, c’est une affaire relativement simple que d’enlever l’amorce, mais l’amorce elle-même est déformée pendant ce processus, le sertissage ne s’étant que rarement agrandit de façon appréciable. Cependant, pour utiliser encore ces étuis, il est vitale que le sertissage entier soit enlever; autrement la nouvelle amorce ne pourra pas rentrer dans le logement. Si on force sur l’amorce pour passer le sertissage, elle est généralement déformée fortement, ce qui provoque des ratés ou des longs feu. Les amorces sont délicates. Elles doivent être enfoncer à fond dans leur logement et aucune trace d’aplatissement, de marque de coups ou d’autres mutilations ne doivent être visibles. Si un soin extrême est exercé dans le siégeage de l’amorce dans des logements sertis, on peut arriver à faire entrer la fine coupelle dans son logement sans utilisions visibles; mais comme la logement est plus étroit au sommet qu’au fond à cause du sertissage, il y aura certainement des fuites.

[Légende de la photo page 37: Défauts de cartouches. De gauche à droite: 8 mm Lebel en mauvais laiton, 7 mm Winchester à amorce au mercure; .30/06 Remington en mauvais laiton; .30/40 Krag-Remington en mauvais laiton]
La solution est donc d’enlever toute trace du sertissage. De nombreux artisans et plusieurs des fabricants d’outils de rechargements ont ces dernières années fournit des alésoirs spéciaux adaptés à ce travail. Ce n’est pas vraiment un succès car un manque de soins dans la manipulation, un manque de stabilité ou d verticalité dans la tenu de l’outil, et ainsi de suite, peut provoquer un sur alésage du logement. L’étui est alors ruiné sans recours. Celui qui utilise un alésoir a tendance à être trop confiant. Il ferait bien de visiter [passage de la page 37 à la page 38] un magasin d’outils et de voir les méthodes de précision utilisées pour aléser une cavité peu profonde. Il pourra aussi apprendre que le plus gros de ces travaux délicats sont fait au tour, avec un alésoir tenu fermement par des supports adaptés. SI il questionne le vrai usineur expert, il pourra apprendre qu’ une erreur de 2 ou 3 millièmes [ de pouces, donc 5 à 8 centièmes de mm environ] est rès facile à faire. Comme la profondeur moyenne des rayures d’un canon est de l’ordre de 3, 4 ou 5 millièmes [de pouces, donc 8 centième, 1 dixième et 13 centièmes de mm environ], il peut facilement avoir une extraordinaire idée de ce que représentent ces petites dimensions dans la réalité. Le sertissage des logements d’amorces qui posent tous ces problèmes, sont aussi une question de 3 à 5 millièmes de pouces [8 à 12 centièmes de mm], ce qui indique la très faible quantité de laiton qu’il est nécessaire d’enlever.

[légende de la photo page 38: Nettoyeur de logement d’amorce Wesnitzer utilisé dans un mandrin. Le culot de l’étui est adapté dans un support ajouré pour un nettoyage rapide. Notez le nettoyeur sur l’établit avec un étui .38 spécial.]
[il en reste encore...]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 02 Nov 2017 19:23

[la suite]

Un recharger très adroit peut faire cet alésage du logement aussi bien avec un couteau de poche bien affûté qu’avec le meilleur alésoir conçut pour cette usage. Le couteau doit être aiguisé. En pratique la pointe est insérée dans le logement selon un angle pas trop grand, incliné autant que possible, maintenu en position en le tenant très près par la lame, et l’étui est tourné. Ne bougez pas le couteau. Une très faible pression doit être appliquée, et la pointe du couteau doit être aiguisée très fréquements. Il peut être nécessaire de faire faire deux ou trois tours à l’étui, mais avec la pratique un seul copeau fin de laiton peut être taillé, enlevant le sertissage. Si le couteau est émoussé, ou appliqué avec trop de pression, l’effet sera un broutage qui entraînera en enlevant de tout petits copeaux une coupe irrégulière. Ce n’est pas satisfaisant, parce que cela laisse des irrégularités élevées. Entraînez-vous avec des étuis défectueux et vous sauverez beaucoup de bons étuis.
De l’attention est nécessaire dans l’usinage du logement pour voir que la pointe du couteau le vient pas n contact sur toute la surface de la parois ou le fond du logement. Toute éraflure sur les parois ou le fond du logement peut provoquer des fuites ou un siégeage incorrect de l’amorce. Prenez tous votre temps, car ce travail n’est à faire qu’une seule fois [pour un étui].
Une bien meilleur méthode pour enlever les sertissages est d’utiliser l’emboutissoir spéciale pour logement d’amorces fabriqué par C.V. Schmitt, fabriquant d’outil de chargement au 915 avenue de Washington, Minneapolis [il n’existe probablement plus, mais voici un brevet qu’il a déposé pour un outil de rechargement: https://www.google.com/patents/US1550284]. M. Schmitt est un fusiller qui connaît son matériel, qui a tiré depuis dans années à Camp Perry dans divers équipes de la garde nationale du Minnesota aux concours nationaux. Son idée est simple: un poussoir est usiné pour s’emboîter sans jeu dans un logement aux spécifications d’origines [avant sertissage], un dispositif maintient l’étui et empêche l’opérateur de l’introduire dans le logement autrement que parfaitement en ligne- et c’est tout. C’est une méthode simple à acquérir, rapide et plus précise que tous les types d’alésages, car le résultat d’ un alésage dépend entièrement de l’habileté de celui qui fait le travail, et est certainement plus ou moins variable.
Un autre problème d’enlèvement de sertissage est celui du trois points poinçonnés. On le trouve occasionnelle sur quelques cartouches à fusils, mais rarement dans les armes de poing. Au lieu d’une parois lisse, trois refoulements de métal à l’extrémité plate sont formées dans le culot de l’étui sur la parois du logement d’amorce, ce qui donne une petite excroissance d’environ 1/16 de pouce [1,6 mm] d’épaisseur en trois points équidistants autour de l’amorce. C’est assez simple à enlever, et pour cela un couteau ou le poussoir Schmitt peuvent être utilisés. Malgré la simplicité de la tâche, elle requière une attention spéciale, car un manque d’attention entraîne un enlèvement trop important de métal ou la mutilation du logement.

Nettoyage du logement d’amorce:
SI des amorces non corrosives son utilisées, il est toujours avisé de nettoyer le logement d’amorce. Incidemment, cela demande de désamorcer et nettoyer les logement le plus tôt possible après le tir. Les amorces non corrosives laissent un dépôt cassant et dure qui est extrêmement abrasif, et qui forme une agglomération dans le fond du logement d’amorce, ce qui a tendance à empêcher un siègeage correcte des amorces. Si toutes les amorces ne sont pas mises à la même profondeurs dans les étuis d’un même lot de chargement, une uniformité de ‘inflammation ne pourra être attendue; et sans inflammation uniforme on ne peut assurer une précision correcte. Une petite brosse à poils durs et une mini perceuse sont pratiques pour enlever ces restes; mais Lawrence Wesnitzer de San José, Californie, a commercialisé au milieu de 1936 le plus simple nettoyeur de logement d’amorces que nous avons jamais vu. Ce petit gadget est fabriqué pour tous les calibres souhaités et pour toutes les tailles d’amorces possibles. En plus il fabrique des brosses séparées fiables dans un mandrin d’1/8 de pouce [ 3,2 mm] de mini perceuse.
Ce nettoyeur spéciale de logement d’amorce est un support qui contient une brosse à fils d’acier inoxydable[ voir photo de cette page]. Pour l’utiliser, ce dispositif est monté sur le mandrin d’une petite perceuse manuelle ou électrique. Si une perceuse manuelle [passage de la page 38 à la page 39] est utilisée, elle est serrée dans un étau et le mécanisme est tourné lentement. Le culot de l’étui est alors placé dans le support adapté et doucement forcé à sa place. Ce qui fait entrer les poils de la brosse dans le logement et enlève toutes les traces de résidus, et en quelques instants. Plusieurs de ces outils ont été utilisé par l’auteur depuis plus d ‘un an pour les calibres .30/06, .38 spécial et .357 magnum, tous avec des amorces d’un grand diamètre de .211 pouces [5,36 mm]. Ils ne montrent que peu d’usure en dépit du nettoyage de quelque 2 000 étuis tirés. Wesnitzer fabrique ces brosses avec de la corde à piano en acier inoxydable de la meilleur qualité. En conséquence elles sont insensibles à l’action des acides de l’amorce. Le support, ou logement est fait en aluminium léger, et ainsi ne se corrode pas facilement. Ce gadget peut durer indéfiniment avec un minimum de soin, et le prix est extrêmement faible.
En l’absence d’équipement de cette nature, un petit tournevis peut être utilisé pour enlever les débris agglomérés. Soyez très attentifs à ne pas abîmer les parois du logement d’amorce ou alors l’étui sera inutilisable.

[site où les illustrations du livre sont scannées avec une meilleur qualité: https://www.bevfitchett.us/guide-to-handloading/ , le texte étant entré avc un traitement de texte, ce qui a permit à celui qui a fait ce site de faire un accès thématique]
[à suivre]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 02 Nov 2017 21:27

[suite]
Sertissage du projectile [bullet crimps]:
Un sertissage du projectile est simplement un moyen de maintenir le projectile dans le collet de l’étui. Dans un grand nombre de cartouches militaires et sportives qui n’utilisent pas un projectile à gorges, il n’y a pas de sertissage du tout, le projectile est simplement tenu par la friction des lèvres serrées de l’étui. D’autre part il y a de nombreux types de sertissages, du simple biseau des lèvres en passant par la bague, le plissage circulaire, les gorges, les poinçonnages, et autres. Pour le rechargeur c’est un problème qui doit être résolut. Le sertissage d’origine doit être enlevé de tous les étuis pour qu’ils puissent être utilisés dans de bonnes conditions. Sur le étuis à colle rétreint, ce problème n’est rien, dans la mesure où le bien nommé sertissage du collet est concerné. Un nombre de sertissages d projectile adaptés ont été trouvé pour les lèvres des étuis droits comme conique ou à collet rétreint.
Il y a essentiellement 3 types de sertissage de projectiles qui sont utilisés dans les cartouches à collet rétreint, en particulier avec les projectiles chemisés métalliques. Le plus simple du lot est le « replis intérieur », qui peut être exécuté avec de nombreux outils de rechargement maintenant dans le commerce. Le sertissage par replis intérieur [turn in] est exécuté en mettant la cartouche chargée dans une matrice qui a un épaulement conique sur l’emprunte du collet un peu plus bas que la longueur de l’étui non serti. Quand l’étui est poussé dans ce biseau, les lèvres bien droites sont plissées, repliées vers l’intérieur, généralement dans une gorge ou un relief circulaire dans la chemise métallique du projectile conçut pour être tenu ainsi, presque comme la gorge de sertissage des projectiles coulés. L’arsenal de Frankfort utilise ce type de sertissage dans tous les chargements récents, comme sont la majorité des fabrications civiles avec des projectiles avec une cannelure.
Un autre type, souvent rencontré sur les étuis pour projectiles sans gorges, est le sertissage par anneau fendu [Split ring]. Il est exécuté en utilisant une matrice fendue - généralement en trois parties [ou mâchoires] - qui entoure les lèvres de l’étui, la surface [au contact de l’étui] des mâchoires étant parallèles à l’axe du projectile [et donc de l’étui]. Ces mâchoires sont bridées ensemble, ce qui contracte légèrement à la fois le projectile et l’étui. Toutefois, les différentes mâchoires ne doivent pas se toucher entre elles, et donc ce type de sertissage est facilement identifiable. Quelquefois un outil à deux, trois ou quatre segments [mâchoires] peut être utilisé, mais trois segments est le plus courant. Ce type d sertissage est difficile à enlever, et mon avis de recharger est de l’ignorer. Recalibrez l’étui et expandez le collet de façon normale, chanfreinez si nécessaire, et en dépit du fait que l’on peut vaguement voir le sertissage, même après plusieurs recalibrage, ne pose généralement aucun problème. Donc le problème est plus intellectuel que réel.

[traduction de la photo page 39: Un alésoir pour lèvres d’étuis bon marché pour tous les calibre est un alésoir d’1 ¼ pouce [3,2 cm] de plombier pour tuyaux. Il peut être tenu à la main, et l’étui tourné par les doigts.]

Le troisième type de sertissage est une calamité - le type poinçonné rarement rencontré dans les munitions civiles, mais assez fréquente dans les cartouches pour fusils et armes de poing de provenance militaire, même l’industrie civile pour des contrats gouvernementaux l’utilise occasionnellement. Dans ce type de sertissage, le projectile chemisé est maintenu dans le collet par le moyen d trois coups de poinçons faits sur le collet, équidistants sur la circonférence [du collet]. La denture du poinçon pénètre très bien dans le collet et à travers la chemise métallique du projectile. Les projectiles de récupération qui ont été sertis par ce système se reconnaissent facilement, les marques étant parfaitement visibles. Les traces de poinçonnage restent longtemps sur le collet, refusant de partir même sous la haute pression développée par les cartouches militaires pour fusil. Dans les outils de recalibrage, ces marques contrarient fermement les tentatives de recalibrage, même si les outils sont en acier. Même des tirs répétés ne peuvent les enlever entièrement, et tôt ou tard le laiton, affaiblit par ces marques, se fissurera ou se percera à leurs niveaux.
[passage de la page 39 à la page 40, où l’auteur nous donne sa solution pour ce problème. A suivre.]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 02 Nov 2017 23:15

[suite]
Le meilleur moyen connu de l’auteur pour surmonter les problème de recalibrage des étuis poinçonnés est d’utiliser une longueur de tige ronde en acier à outil [drill rod oui, c‘est plus court en anglais…pour cet utilisation, un foret ou morceau de foret du bon diamètre peut sans doute faire l‘affaire] - même fabriqué à froid - dans un diamètre qui lui permet de rentrer librement dans le collet de l’étui tiré. Le maintenir fermement dans un étau de tel sorte qu’il y en ai un morceau dépassant horizontalement de l’étau de ½ pouce de long environ [1,27 cm environ]. Puis enfiler le collet de l’étui sur ce bout libre, et tournez l’étui pour mettre une des marques de poinçonnage vers le haut, puis le barreau servant d’enclume, frappez doucement le collet avec un marteau léger [marteau de serrurier par exemple]. Amoindrissez toutes les marques de poinçonnage de cette façon, ainsi l’étui pourra être correctement calibré et rechargé. Après le premier tir [qui suivra cette opération@, le plus gros des traces de poinçonnage aura disparu, de même que tous les problèmes de projectiles mutilés ou inclinés due à la présence du poinçonnage. Le procédé est fastidieux, mais pas très compliqué [et on a à le faire qu’une seule fois pour chaque étui].
Un rechargement satisfaisant ne peut avoir lieu avec ces étuis avant l’enlèvement des poinçonnages. Au siégeage du projectile, s’il est du type chemisé métal, la base viendrait en contact avec le poinçonnage, ce qui pourrait gonfler le collet, ou le projectile sera incliné légèrement en montant sur ou moins une des élévations internes [les marques de poinçonnage] du collet. Ce qui fait qu’une cartouche mal équilibrée en résultera, le projectile partira incliné, et aucun projectile incliné ne fera du bon travail [ne sera précis, quoi]. Et la mise en place du projectile provoquera des gonflements localisé du collet, car le cul du projectile poussera le laiton de l’étui, ce qui entraînera une tension inégal du collet [curieux que les américains appellent la tension du collet tension du projectile, bullet tension], provoquant des irrégularités de vitesses et de pressions. Et le plus pitoyable [non, sad ne veut pas dire sadique…] est que ces gonflements du collet empêcheront souvent de chambrer la cartouche dans un canon chambré serré. Si des projectiles coulés sont utilisés, le projectile sera creusé là où les marques de poinçon auront appuyées dessus, ce qui donnera un projectile enclin à laisser fuir les gaz [entre lui et l’âme du canon]. Ce qui peut provoquer un début d’érosion du canon [effet chalumeau des gaz chauds à grande vitesse], et donnera de toute façon une mauvaise précision. [perte de pression d’où vitesses irrégulières, projectile déséquilibre, etc…].

Etuis étrangers [ou plutôt non américain][foreign cases]:
Le recharger classique ne se consacrera guère qu’aux étuis américains, d’abord parce que les étuis étrangers utilisent l’amorçage Berdan [ça a quelque peu changé depuis…]n et sont donc non rechargeable [inexact, ils peuvent l’être, mais c’est plus compliqué]. D’un autre côté, une grande quantité de cartouches militaires disponibles dans le pas étaient fabriquées pour des gouvernements étrangers pendant des périodes de guerre et sont amorcées avec des modèles et dimensions conventionnelles d’ amorces américaines. Durant la guerre mondiale, par exemple, le 7,62 mm russe, le 8mm lebel, le .303 anglais, le 6,65 mm Mannlicher Carcarno d’Italie, le 6,5 mm grec, et d’autres cartouches similaires, étaient fabriquées par nos divers industriels civiles pour des contrats de guerre. Bien qu’elles aient été prévus pour être consommées à l’étranger, beaucoup sont rester ici et les étuis deviennent disponible en quantités limités pour le recharger ambitieux.
[à suivre]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 03 Nov 2017 20:05

[suite]
Il est toutefois bien de garder à l’esprit que ces cartouches sont serties pour respecter les spécifications des gouvernements étrangers. Le sertissage anglais consiste en petits coups de poinçon circonférentiels. Les cartouches chargées pour le gouvernement russe (ainsi que les cartouches .45 ACP et quelques .30/06 chargées pour le gouvernement américain) étaient serti avec des poinçons circulaires. Le Mannlicher-Carcano italien utilise un poinçonnage triangulaire fait avec un poinçon à bout plat au niveau d’une gorge circulaire du projectile, tandis que quelques autres utilisent divers poinçonnages expérimentaux ou le sertissage en anneau au milieu du collet, qui fait entré une parti du laiton du collet dans une gorge du projectile. La pratique américaine est soit de tenir le projectile par la friction du collet serré [https://www.youtube.com/watch?v=-valtePLiHk pour l’ambiance sonore](avec les exceptions mentionnées dans les exemples mentionnés plus haut pour les contrats pour la guerre du gouvernement américain), soit de sertir la lèvre dans une cannelure du projectile [comme la 8 mm Lebel si j’ai bonne mémoire]. Le système américain est, en d’autres mots, généralement idéal pour le recharger, et ne pose pas de problèmes sérieux. De temps en temps, toutefois, des fabriques expérimentent avec plusieurs méthodes de maintient du projectile en position, et le recharger qui se tombe sur quelques spécimen de ces étuis particuliers est tout bonnement mal chanceux.

Gorges de l’étui [case cannelures]:
Un autre problème dans des étuis manufacturés qui pose problème au recharger est la gorge sur le collet ou le corps utilisé par plusieurs de nos fabricants de munition. Dans la majorité des cas, il n’y a aucune excuse quelconque pour cette gorge dans le laiton de l’étui. Plusieurs usines croient que ça décore l’étui - Certainement que ce n’est pas particulièrement bon. A l’origine, comme dans une grande parte des pratiques obsolètes restées en usage, il y avait un motif derrière cette affaire de cannelure. Les vieilles armes à poudre noire, avec leurs magasins tubulaires, maintenaient la cartouche sous la tension d’un ressort, projectile contre amorce.. Les recules du vieux train fumant [cold smoke wagons. Vu la suite du texte, je suppose que ça désigne les cartouches têtes à cul chargées dans le magasin] peut faire avancer légèrement le projectile vers l’avant, et puis le ramener vers l’arrière [d’où tassement de poudre, changement dans la longueur du projectile, etc]. Le sertissage est supposé serrer solidement par le milieu du projectile et lui éviter de sortir [de l‘étui]; aussi une gorge était faîtes sur l’étui comme buttoir à projectile pour empêcher le bouchon de plomb [le projectile] de reculer dans l’étui trop profondément.
A une époque la Ideal Manufacturing Compagny avait dans sa gamme d’outils de rechargement un sertisseur par poinçonnage trois points appelé « Ideal Shell Indenter ». L’idée était de poinçonner profondément vos étuis domestiques à un endroit spécifié, pour que le projectile soit descendu dans l’étui jusqu’à ce qu’il touche les marques du poinçon, ce qui éliminait la nécessité de sertir les chargements de qualité pour le tir sur cible. C’était un dérivé de la pratique de fabriquer des étuis à gorge.
Sans doute, au moins dans l’esprit des tireurs de précision, une cannelure améliore l’apparence d’un étui, particulièrement ceux qui ont un lumps corps droit ou un collet faiblement rétreint. La plupart des étuis pour révolvers sont cannelurés, l’idée [passage de la page 40 à la page 41] étant que cela forme un buttoir à projectile et décore l’étui, ça sert aussi comme marque d’identification, car les mêmes fabricants chargent les cartouches d’armes de poing avec de la poudre noire ou semi-fumée. Ces dernières sont invariablement pleines. Avec ces cartouches comme les Hornet, il n’ a absolument aucune raison pour la gorge, et c’est une nuisance spéciale. Le recharger est limité dans son choix de projectiles avant que la cannelure soit ôtée, parce qu’on ne peut faire descendre des projectiles en dessous de cette gorge. De plus, quand on enlève cette gorge , l’étui s’allonge, ce qui nécessite un raccourcissement pour des meilleurs résultats. Il n’y a pas de moyen pratique pour enlever cette gorge. Tirez, recalibrez, tirez et recalibrez encore. Cela aplatira petit à petit la gorge. Mieux encore, achetez des étuis sans gorge; mais ils ne sont pas toujours disponibles.
[ à suivre avec le recuit des étuis]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 03 Nov 2017 21:36

[suite]
Recuit des étui [case anneal]:
N’expérimentez jamais le recuit des étuis. C’est un problème pour un métallurgiste et il ne peut être résolut à domicile. Les étions sont soumis à la bonne température pendant la bonne durée en usine. Si ils sont recuits à la maison par chauffage, le résultat sera très insatisfaisant et peut être même désastreux. Souvenez-vous, il y a un tas de choses qui arrivent dans cette étui à partir du momen où l’aiguille de percussion percute. Laissez-les tranquille. Un recuit léger ou partielle enraiera des coincements d’étuis, des ruptures, des tensions internes, et d’autres maux. Les ruptures sont une mauvaise chose car ils signifient qu’une certaine quantité des gaz générés est allé en arrière dans le mécanisme au lieu d’aller dans la direction normale vers la bouche. Même si vous n’avez pas d’amis ou de relations, vous avez une mère qui est fière de vous, et elle risque de ne plus l’être si vous vous mettez dans le pétrin. En plus il est de fait que vous ne vous trouverez plus très beau avec un morceau de verrou de culasse projeté dans votre œil droit. Laissez le recourt des étuis aux industries [aux personnes qualifiées].
On trouve parfois une différence marquée dans les recuits de différents fabricants d’étuis, ou dans les lots d’un même fabricants. La différence est légère, bien qu’elle se voit dans les performances. Si les usines sortent occasionnellement des étuis durs ou mous malgré leurs inspections constantes par une équipe élaborée de chimistes, de métallurgistes, et avec tout un équipement complet de laboratoire, que criez-vous pouvoir faire chez vous avec vos moyens et votre seul talent? Les spécifications des usines permettent une certaine tolérance, et les étuis sont conçut pour une certaine classe de pressions. Si un étui construit pour fonctionné avec 35 000 livres [2,5 tonnes/cm² environ] est utilisé dans un fusil spéciale qui dans ce calibre est capable de monter à 50 000 livres [3,5 tonnes/cm² environ], quelque chose arrivera à l’étui quelque soit la résistance du fusil.
Un paragraphe coté sur une lettre envoyée à l’auteur par M L.C. Weldin, ingénieur balistique à la station d’expérimentation d’Hercules à Kenvil, N.J. [New Jersey?], donne un éclairage intéressant sur le problème des fuites des étuis. Voici ce que dit M Weldin:  « La plupart des gens ne semblent pas réaliser que les explosions et dégradations des armes sont plus souvent dues par les fuites d’étui [on entend par fuite d’étuis des étuis qui perdent des gaz, pas des étuis qui se sauvent à toutes jambes.. Dont ils sont d’ailleurs dépourvus!] que par des défauts ou fuites des armes. Nous avons tiré au .30/06 Springfield à des pressions de 80 000 et 90 000 livres [5,6 et 6,3 tonnes/cm²] sans aucun dégat appréciable sur l’arme. Nous avons endommagé le même types d’armes au point qu’elles soient irréparables avec des pressions de seulement 60 000 livres [4,2 tonnes/cm²] quand nous avons eu une fuite d’étuis. Vous pouvez tirer des centaines de coups dans une arme avec des cartouches délivrant une pression plus élevée que la normale et n’avoir aucun problème. D’un autre côté, un chargement donnant une pression normale peut endommager l’arme et vous blesser si elle est tirée dans un étui de mauvaise qualité ou qui se met à fuir. » Les fabricants de munition sont constamment tout leur possible pour empêcher ces étuis « médiocres et fuyants » de rester avec ceux de la production régulière. Quand vous trouvez un étui portant ces traits anormaux, ferraillez-les [n’essayez pas de les sauver en les recuisant].

[vu les informations importantes pour la sécurité que contient ce passage, on va en rester là pour le moment…et voilà qui repose la question mainte fois débattue du recuit des étuis fait par certains avant ou après chaque recalibrage... on ouvre un sujet pour en débattre une fois de plus, mais ce coups-là si possible à fond?]

[edit: pour ceux tenter par des expériences à haute pression, je rappelle que celles cité dans ce passage ont été faite par des professionnels de l'armement, avec tout l'équipement nécessaire pour assurer leur sécurité. Faites la même chose sur un pas de tir, et vous finirez au mieux en prison (mise en danger de la vie d'autrui) quand vous sortirez de l'hospitale, soit au cimetière]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 03 Nov 2017 23:36

[suite]

Achat de cartouches par correspondance [mail order cartridges]:
Et ne tentez pas de recharger ces très bonnes (?) munitions achetées par correspondance. L’auteur, en sa qualité de rédacteur sur les armes à feu, s’et vu soumettre de nombreux étuis pour trouver « qu’est ce qui est défectueux dans mon arme. » Beaucoup de ces problèmes pouvaient être reliés directement à l’étui. Les étuis vendus par correspondance sont fabriqués au moindre coup, sans égard pou les réclames des firmes qui les vendent et garantissent. Devant moi pendant que j’écris ceci se trouve un groupe d’étui expédié par un rechargeur qui m’est personnellement inconnu. Il a écrit: « En rechargeant quelques étuis neufs, tirés une seule fois, les premiers 5 coups se dispersèrent beaucoup, ces 5 tirs m’incitant à arrêter. J’avais utilisé un de ces nouveaux fusils 54 Winchester chambré pour le .30/30 comme il est indiqué sur l’emballage original de l’usine vendu a un prix inhabituellement bas. Je commence à penser qu’il était étrange que je puisse acheter un bon 54 à moins de 25$. Qu’a ce fusil? »
Naturellement, nous avons demandé quelques unes de ses cartouches. Il nous répondit qu’il avait jeté celles qui avaient dispersées, mais avait encore quelques unes qu’il n’avait pas encore rechargé, et avaient été tirées « une seule fois. » Une fois était suffisant. Ces étuis portaient la simple désignation « .30/30 » sur le culot. Pas de nom de fabricant. Les étuis étaient si faibles qu’avec une paire de pince au culot, et une sur le corps, je pouvais les déchirer en deux à la jonction entre le culot et la parois latérale. Les parois étaient ici très fines, un poussoir trop tranchant avait été utilisé pour l’étirage ou la formation du culot - et elles avaient une amorce au mercure [en amorçage d’usine]. Tous les étuis montraient des signes de ruptures potentielles après ce premier tire, et une de ces cartouches chargées en usine avait même une rupture partiel [après ce premier tir]. Oui, il avait voulu les recharger. Il n’y avait rien à reprocher au fusil. Winchester avait eu un de ces idées de génie [brainstorm] comme les services commerciaux en ont parfois, de faire un gros lot de model 54 dans un calibre qui soit attrayant pour les utilisateurs de fusils sans verrou. Etant encombrés par eux, ils en submergèrent le marché à un prix attractif pour les tireurs pour qui un vrai fusil était un rêve [jusque ici inaccessible]. Ainsi cette munition achetée par correspondance, faite à bas coût avec un mauvais étui, a conduit un tireur à perdre confiance en son arme. Nous frémissons à ce qui peut arriver si il avait utilisé ses munitions rechargées dans un model à levier sous garde usé avec une grande feuillure et un ressort pour mécanisme de fermeture. Probablement que nous n’aurions jamais entendu parlé de lui - directement [parce qu’il serait mort].
Ces munitions bon marchés sont faites à parti de bons matériaux, mais avec un système d’économie de fabrication - pour permettre au fabricant de vendre peu cher en faisant de la marge. Les inspections de la production pendant et après la fabrication sont rares et insuffisantes, et comme c’est un important poste dans le coût des munitions, l’économie de ces petites nécessitées signifie une économie d’un grand paquet de dollars. Les tolérances sont larges, les outils qui ne sont pas inspectés régulièrement sont usés, un certain nombre de recuits ne sont pas fait. Le résultat est que le tireur non informé paye moins d’argent pour une boîte de cartouches achetées par correspondance sur laquelle il sera fait [par le vendeur et le fabricant] plus de bénéfices que pour une munition qualité de production supérieure [regular grade A productif pour ceux qui veulent les détails techniques]. L’inspection des munitions, en incluant les coûts d’une vérification de l’ensemble de la production, double actuellement le coût. Dit autrement, ça coûte autant d’inspecter une munition pendant sa production, et d’essayer des échantillons du produit terminé, que de les fabriquer. Restez loin de ces produits vendus par correspondance; mais si vous devez tirez avec, ne rechargez pas les étuis vides.
[l’auteur parle évidemment des étuis vendus par correspondance à bas coût, et fabriqués par des maisons peu sérieuses. S’il s’agit d’acheter par correspondance des munitions ou éléments de munitions fabriqués par des firmes réputés ou par un vendeur dont vous savez qu’il essaie tout ce qu’il vend pour être sûre de ne vendre que des bon produits, alors on peut acheter par correspondance. Je suppose qu'à l'époque où était écrit ce livre, la plupart des grandes firmes ne vendaient guère qu'à travers des armuriers, sauf pour de grandes quantités].

[A suivre:force des étuis - comprendre par là leur résistance]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 04 Nov 2017 14:34

[suite]
Force des étuis [case strength]:
Qu’est ce qui fait qu’un étui est plus robuste qu’un autre? IL est assez dure de répondre. Cela tient plus à la forme de l’étui qu’à ses dimensions extérieures; l’intérieur, où le plus gros de l’action a lieu, est d’une importance majeur. Les parois de l’étui doivent avoir une certaine épaisseur; la forme intérieur du culot autour du trou d’évent est disposée précisément, et l’épaisseur du culot, ou âme, est précisément déterminée. Pour un étui aux mensurations extérieures définies, l’épaisseur des parois, du culot, et l’amincissement de l’intérieur affecteront beaucoup la densité de chargement. La densité de chargement et la capacité de l’étui affectent à son tour a vitesse et la pression. Plus les parois sont épaisses, plus la capacité de l’étui est réduite [à dimensions extérieures équivalentes].
En vérité, la densité de chargement d’une cartouche est la relation d’une charge normale de poudre au volume d’air restant laissé dans l’étui après que la charge d poudre y ai été inséré et le projectile introduit [en d’autres termes, une fois la cartouche terminée]. L’épaisseur des parois est choisie par la pression à laquelle la cartouche est conçue pour fonctionner. Elle dépend aussi de la forme de l’étui et, dans une certaine mesure, par la poudre utilisée. La combustion de certaines poudre dans certaines cartouche créée ce qui est techniquement appelée une « haute pression de culot ». Cela signifie que la pression générée au culot de l’étui est plus importante que celle aux lèvres. Le résultat t que les étuis conçus pour ces poudres ont des parois plus épaisses au niveau du culot et du bas du corps.
Ce problème de haute pression de culot [hight base pressure] concerne plus le recharger que le fabricant. Ce dernier, avec ces nombreux matériels de laboratoire, est capable d’obtenir le résultat désiré principalement par l’adaptation des propriétés des poudres à son problème. Donc, quand le recharger pratique avec plusieurs poudres il doit garder à l’esprit qu’il peut créer des pressions inadéquates au culot de l’étui, et par à provoquer des complication sous forme d’étuis coincés [dans la chambre].
Les étuis doivent s’extraire d’une chambre sans efforts indues quand ils sont utilisés à la pression pour laquelle la cartouche [et donc l’étui] a été conçue. Des culots mou, ou avec le pieds de la parois du corps trop fine, peut gonfler dans la chambre et coincer. Ces étuis, s’il vous arrivent d’en trouver dans un lot, ne peuvent servir que pour des charges réduites.

Capacité des étuis et pression [case capacity and pressure]:
Il a quelques années une réflexion menée en interne mena à la vague idée que comme un étui tiré avait gonflé pour prendre les dimensions internes de la chambre, il avait accru ses dimensions internes; donc il pouvait supporter des vitesses et pressions différentes [de quand il était neuf]. Aussitôt que nous avons eu cette idée nous avons voulu la mettre en pratique. Comme le .38 spéciale était un candidat parfait pour faire ces expériences, un essai eu lieu au laboratoire de Burnside pour déterminer les différences entre un étui neuf et un étui rechargé une fois.
Les données sont très intéressantes. Des projectiles des usines Winchester de 158 grains [10,24 grammes] étaient utilisés; ainsi que des étuis Winchester amorcés avec des amorces N°28 sans mercure et non corrosives. La charge était de 5,0 grains [probablement de grain-masse puisque l’auteur parle de charge, et non de quantité. Donc 0,32 grammes] de poudre en bidons Du Pont Pistol Powder N°5. La vitesse mesurée à 50 pieds [15,24 m] était en moyenne de 891 pieds/s [272 m/s] avec les étuis neufs vierges de tout tir. Ils ont alors été rechargés sans recalibrage. La vitesse moyenne était de 887 pieds/s [270 m/s], environ 4 pieds par seconde de moins. Neufs, les étuis donnaient cependant une pression moyenne à la culasse de 14 500 livres [1 tonne/cm²], tandis que rechargées cete moyenne tombait à 13 000 livres [913 kg/cm²] - une diminution de 1500 livres [105 kg/cm²]!C’est décidément une information de valeur. La chute de pression est indubitablement due à une expansion, qui a augmentée la capacité de l’étui et la densité de chargement [je me demande si il n‘y a pas une erreur dans le texte du livre, là. En toute logique, si le volume de la chambre augmente et que la charge de poudre reste la même, la densité de chargement diminue, non?]. Non, nous n’avons pas fait ces essaies avec un fusil grande puissance. Il n’ y au aucune raison que ce ne soit pas pareille. Les chambres Mann-Niedner - qui sont essentiellement des chambres très serrées - sont connues pour générer des pressions plus élevée que la normale avec une cartouche donnée, mais cet essai dans la même chambre est une révélation.
[fin du chapitre IV. La suite, passage à la page 44 et au chapitre V: Retouche et adaptation d’étuis spéciaux]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 04 Nov 2017 17:04

[suite]
Chapitre V: Retouche et adaptation d’étuis spéciaux:

Le plus gros problème dans la liste des épreuves et adversités du recharger est peut être le rechargement de certains calibres étrangers spéciaux. Ainsi qu’essayer de garder de vieilles armes en état de marche. Les cartouches étrangères coûtent invariablement une grande quantité d’argent. Elles sont importées en faibles quantités, et donc les charges d’importations sont extrêmement élevées. Les droits de douane augmentent aussi le prix, et après tout, le rechageur n’est jamais content d’utiliser uniquement des cartouches d’usines dans toute arme.

Enlever les amorces Berdan. Le plus gros problème des composants importés pour le recharger est le fait que vos étuis sont inévitablement amorcés avec des amorces du type Berdan. Ce qui les rend difficile à recharger, et il est absolument indispensable que le rechargeur se procure sous une forme ou une autre un outil à désamorcer les Berdan. Il peut en obtenir depuis l’étranger: les fabricants de munition européen seront heureux de leur en envoyer. Il fera aussi bien de se procurer ainsi un plein stock d’amorces adaptées à son calibre particulier.
Tout cela est facile à dire, mais le faire coûte de l’argent. Je me rappelle une expérience d’il y a quelques années quand j’expérimentais avec un fusil 7 mm dans une tentative pour obtenir le maximum de rechargement avec des projectiles de meilleurs qualités que ceux produits ici. J’ai commandé de nombreux lots de projectiles allemands fabriqués par RWS et DWM; et puis j’ai commencé à faire les comptes. Chaque projectile seule coûtait approximativement 7 cents - donc 200 projectiles coûtaient approximativement 14 $, plus les frais d’expédition, les droit de douanes, les frais de courtage, d’assurance, et autres charges compliquées qui e sont additionnées et ont grever le prix initiale. Il y a un an j’ai pensé à refaire une partie de ce travail expérimental, et j’ai vu rouge en me rappelant le coût total de ce travail, particulièrement parce que le dollar américain valait seulement à l’époque 60 centimes de mark allemand.
Donc, le recharger doit garer à l’esprit que quand c’est possible, il est plus pratique et économique d’utiliser les ressources disponibles localement. Outils de rechargement, matrices d calibrages, et autres, pour les nombreux calibres étrangers, sont souvent difficiles à localiser [entendre par là à trouver qui en a à vendre]. D’un autre côté, il peut être possible d’en obtenir une version à pinces d’Ideal. Ils ont une grande quantité d’outils généralement pas catalogués, et cela peut être payant d’écrire directement à la Ideal Manufacturing Compagny, Middlefield, Connecticut, avant d’attendre que quelques accessoires additionnels soient fabriqués pour sa presse de rechargement standard pour quelques vieux calibres.
Il est bon de garder à l’esprit quand vous expérimentez avec des cartouches étrangères que vous allez travailler contre des particularités bizarres en tentant d’obtenir la vitesse voulue. Le tireur moyen aura calibré son arme étrangère, militaire ou non, dans un calibre sportif américain standard. Il aura adopté une longueur de canon standard de 24 pouces [ 60 cm]. En dépit du fait que beaucoup des cartouches qu’il désirera recharger sont conçues pour être tirer dans un canon de 22 à 24 pouces [56 à 60 cm], la plupart des travaux des laboratoires, en particulier pour établir les courbes balistiques, sont fait en utilisant un canon de 30 à 32 pouces [76 à 81,3 cm]. EN étant approximatif, il peut être bon pour lui de déduire 150 à 200 pieds par seconde [45 à 61 m/s] des vitesses des tables balistiques des fabricants si il essaie de copier les données d’usines dans le rechargement.

Projectiles [bullets]:
Le vrai problème pour le rechargeur est d’utiliser autant que possible des composants disponibles sans importation pour faire son chargement. La première chose à faire est de déterminer le diamètre à fond de rayure du canon, et puis de choisir dans la liste des projectiles disponibles celui qui ira le mieux dans l’alésage du canon. Le projectile peut faire jusqu’à 0,0015 pouces [38 millièmes de mm] de sur calibrage. Si c’est le cas, bien sûre, les pressions seront plus élevées et les vitesses plus basses. Il peut être sous calibré sans créer de problèmes sérieux d’érosion, de précision ou de haute pression. J’ai vu quelques excellents résultats avec des projectiles chemisés métal très dans des canons et qui étaient environ 3/1000 de pouces [76/1000 de mm] trop large pour eux. Ce n’est cependant généralement pas recommandé.
Il y a de grands échanges d’arguments sur la valeur du sous-calibrage et du sur-calibrage des étuis dans divers calibres anciens. Il n’y a jamais eu de réponses satisfaisantes à cette question, mais le fait est que les pays européens obtiennent facilement d’excellents résultats ave des projectiles sous-calibrés et les rayures extrêmement profondes utilisées dans beaucoup d’armes non américaines. Ils proclament que le gonflement du projectile délivre la précision la plus fine possible et élimine la formation de fines bavures sur la base du projectiles.
Le problème majeur [encore?] dans le rechargement de ces étranges [passage de la page 44 à la page 45] cartouches, à part celui de l’amorçage, est comment obtenir les matrices de recalibrage adaptées. Depuis que ces calibres sont aujourd’hui obsolètes ou non standard dans le pays, il peut y avoir plus ou moins d difficultés à se les procurer. D’un autre côté, ce n’est pas forcément un problème d’obtention d’outils, mais d’adaptation d’outils à vos besoins particuliers. Souvent il est nécessaire de faire une emprunte au soufre de la chambre de votre arme et de l’envoyer à un fabricant d’outils de rechargement. Si vous utilisez plusieurs dimensions de projectiles, incluant les importés ou les nationaux sous calibrés, vous aurez besoin d’une petite matrice de recalibrage du collet. Ou d’un petit expandeur. Si vous désirez utiliser des projectiles au diamètre à fond de rayure [full diameter bullets], vous pouvez les obtenir, mais une taille différente d’expandeur sera nécessaire.Et si vous voulez essayer quelques projectiles coulés sur calibrés, un troisième expandeur sera nécessaire. Avec certains outils, cela ne nécessite pas de grande dépenses. Avec d’autres, cela peut être extrêmement onéreux, surtout quand il faut en faire sur commande.
Il y a un point important que le rechargeur ne doit pas rater. Certaines cartouches étrangères ne requièrent pas un jeux complet d’outils de rechargement. Les 7 mm, 8 mm, 9mm et autres cartouches Mauser similaires ont le même diamètre du culot. Donc, les supports d’étui [shell holter] pour le .30/06, .270 wincheter, et modèles américains assortis de cette nature peuvent parfaitement tenir les étuis de ces calibres ainsi que de nombreux autres calibres non américains.
Un des amis de l’auteur utilise une presse Pacific [Pacific cool]. Désirant tirer avec certains calibres non américain au moindre coût, il a demandé à un professionnel de lui usiner, à bas coût, un adaptateur pour sa presse qui lui permet de visser les chambres doubles ajustables standard Ideal dans le corps de la presse. Ces chambres, bien sûre, ne coûtent pas autant qu’un autre type de matric de recalibrae. Elles son donc nécessaire pour lui pour obtenir pour quelques calibres particulier de façon simple une chambre de recalibrage et une matrice de siègeage de projectile.

Cartouches anciennes [Obsolete cartridges]:
De temps en temps, le rechargeur et expérimentateur, dans ses recherches, tombe sur un excellent achat de quelques exemplaires de fusils anciens. Il peut tomber sur une arme ancienne de précision en parfait été, avec un canon lourd et d’excellents organes de visée. Dire qu’il est impossible de recharger pour cette arme, et que la restaurer est inutile, serait absurde. Si l’arme a été une bonne tireuse et est en bonne état, elle est capable de retrouver ses performances d’origines.
Mon bon ami C.L. Cummins, concepteur et constructeur du fameux moteur Diesel Cumins [ http://www.cummins.fr/produits/moteur-diesel/ pour ceux qui ne connaissent pas. Son affaire a vraiment prospérée depuis…] est un ardent tireur qui visite les concours de tir nationaux régulièrement et qui donne sa bonne part au tir. Il ne se satisfait pas de tirer avec les armes modernes [le brave homme!], mai est un utilisateur actif avec les vieux fusils Sharps, chambrés en divers nombreux calibres, en excellents état, et s’efforce de développer des chargements utilisant des poudres sans fumées [là c’est moins bien]. « La raison pour laquelle je suis très intéressé par les poudres sans fumée »  , confia-t-il, «est sue avec les chargements à poudre noire que je suis capable d’obtenir, la cartouche est extrêmement bruyante et salissante quand je tire en intérieure. » Nous pouvons facilement l’imaginer. Plusieurs de ces vieillards peuvent être aussi bruant que de la dynamite quand tirés en intérieur.
Si vous prenez n’importe lequel de ces fusils anciens, vous pouvez avoir des difficulté à trouver où vous procurer des cartouches pour le nourrir. Les projectiles sont un problème bien plus simple. La Ideal Manifacturing Compagny (maintenant Lyman Gunsight Coroporation) a des milliers de moules dans les calibres vieux et obsolètes et lourds, et même s’ils n’ont pas en stock ces moules à projectiles, ils peuvent s’arranger pour vous fournir sur commande. Il est avisé de leur écrire directement pour tout rechargement désiré en un calibre ancien donné.
SI vous pouvez trouver une vieille munition chargée, la première chose à faire est de la démonter pour ne pas la tirer. Ces vieilles granulations de poudre noire sont chargées avec une granulation grosse de poudre dont les grains se sont à la longue émiettés et agglomérés en une masse solide. Si l’amorce ne rate pas, la précision sera terrible [je ne comprends pas s’il entend par là très bonne ou horriblement mauvaise] et le recule terrifiant si cette charge de poudre agglomérée est utilisée. Il y a un an, j’ai eu l’opportunité de tirer quelques coups dans une vieille Sharps Buffalo en .50/120/550 [le troisième chiffre doit correspondre à la masse du projectile]. Plusieurs des cartouches chargées en usine par UMC étaient en parfait état, mais l’ ouverture de quelques unes a montré que la poudre s’était agglomérée solidement. Plusieurs furent rechargées en copiant le chargement d’origine furent tirées, et il y avait une différence énorme de recule entre les deux différents lots de munitions [avec l’agglomération de poudre d’origine pour l’un, rechargé de poudre fraîche pour l’autre]. Du point de vu de la précision, le verdict est encore dans l’l’a [les cibles n’ont pas été atteinte]; pour tous les fusils de chasse au gros avec lesquels l’auteur a tiré, ce vieux Sharp à bison - avec la cartouche la plus longue et la plus grosse jamais fabriquée en Amérique - étaient bien trop énergiques à la bouche pour permettre un tir sur appui de précision. De fait, l’auteur doit confesser qu’au premier tir il a quitté la table d’appuie [the shooting bench] et d’une position assise confortable il est soudainement passé ) une plus inconfortable position couché pas du tout conforme à la dignité de son office [si je comprend bien, le recule du premier tir l’a projeté de la chaise et étendu sur le sol. Comme quoi les armes savent se défendre…].

[je m'arrête là pour cet extrait. L'image d'un tireur qui a tiré avec des tas d'armes à PSF, et qui se ait étendre par le recule d'une arme à PN, est trop amusante pour ne pas s'y arrêter, sans compter qu'elle met en relief la supériorité du tireur PN sur le tireur PSF.]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 04 Nov 2017 19:01

[la suite. Il y est entre autre traité du rechargement à la PS pour les armes PN. Rappelons qu'en France, cette pratique est illégale, sauf si on fait d'abord éprouver ladite arme à un banc d'épreuve pour la PSF. Historiquement, il me semble que quand la PSF est apparut, il a été essayé dans tout les pays d'en sortir des adaptées pour les armes PN. J'ignore si ça a été un grand succès commerciale, source d'accident ou autre, mais ça avait un inconvénient vite relevé: les amorces de l'époque étaient corrosives. Avec la PN, les résidus de tir abondant protégeaient les armes de cette corrosion, au moins en partie. Avec la PSF, cette protection n'existait plus.]

[à noter que dans ce livre suivant les passages, quand il parle de vieilles armes, ça peut désigner soit des vieilles armes PSF (lebel, etc...), soit de vieilles armes PN, soit les deux.]

Il y a un grand nombre de cartouches américaines qui peuvent être modifiées pour s’ajuster aux fusils anciens. Il et aussi possible d’obtenir de vieilles cartouches pour les recharger chez les vendeurs d’objets anciens. Parmi eux il y a [passage de la page 45 à la page 46] Francis Bannerman, le Hidson Sporting goods Co, J Warshall et beaucoup d’autres qui passent régulièrement des annonces dans les magazines sportifs. Si vous y aller pour ce genre d’achat, achetez vos cartouches en grandes quantités et demandez une remise sur le prix affiché. Le vendeur sera content de s’en débarrasser.
Plusieurs auteurs recommandent l’utilisation d’étuis importés pour le rechargement. Ca peut être avisé ou pas. C’est une question de doute. Beaucoup de ces étuis non américains sont amorcé Berdan, et comme mentionné précédemment, cela pose problèmes à leurs possesseurs. Plusieurs auteurs insistent quand même parce que les deux trous d’évent soient percés au diamètre de 1/16 de pouces [1,59 mm] et une aiguille de désamorçage spéciale faite avec deux petites aiguilles de 1/16 de pouce à une extrémité. L’utilisation de cette aiguille de désamorçage se fait en l’introduisant dans la cartouche et en la tournant jusqu’à ce qu’elle tombe en face des trous, puis elle est utilisée pour chasser l’amorce. Cette façon de faire est dangereuse et le résultat constant est des dommages sérieux à l’arme ou au tireur, voir aux deux, si cette pratique est poursuivit. Plus généralement, 1/16 de pouce [ou 0,0625 pouces] est un diamètre suffisant pour tous les trous d’évent simple, mais si deux trous d’évent de ce diamètre sont utilisés, la charge de poudre sera systématiquement surenflammée, et cela entraînera une forme de détonation qui peut être dangereuse. Et même si ça n’arrive pas, la plus grande surface des deux trous d’évent offrira bien plus de surface aux gaz pour aller en arrière, et un mécanisme qui fonctionnera normalement quand des munitions adaptées sont utilisées nécessitera, sous ces conditions, une complète reconstruction du mécanisme de culasse avec remanchonnage du trou de l’aiguille de percussion et une aiguille de percussion plus petite et de construction plus moderne. Et même ainsi le résultat sera un pis allé. Les fabricants de munitions non américaines, en utilisant deux ou trois trous d’évent, comme ils le ont occasionnellement, choisissent ce très petit diamètre pour un usage très précis; la surface d’un trou d’évent est précisément calculée, et ils connaissent bien les problèmes qui se produiront si ils utilisent des trous d’évent multiples de trop grand diamètre.
Il est souvent possible d’utiliser ces étuis à amorçage Berdan grâce à un gros travail du recharger pour les mettre à la taille des amorces américaines. C.V. Schmitt, de Minneapolis, Minn., fabriquant des presses de rechargement Schmitt, et aussi fabriquant d’un emboutissoir de logement d’amorce conçut pour enlever le sertissage des logements d’amorce des cartouches Springfield. IL est très probable qu’il puisse, à prix raisonnable, fabriquer un emboutissoir sur commande, qui puisse simplement agrandir les logements d’amorce un peu étroit de calibres non américains pour pouvoir y loger des amorces américaines. Bien sûre, l’emboutissoir standard peut servir à quelqu’un qui désire utiliser le diamètre normal des amorces de .210 pouces [5,33 mm] comme celles utilisées pour le .30/06. Ce logement particulier peut aussi être utilisé dans les dimensions d’armes de poing pour des amorces comme les Wnichester N°111 handgun d’un diamètre de .210 pouces.
Si un emboutissoir comme ça est utilisé, n’enlevez jamais par perçage l’enclume Berdan du logement. Utilisez un emboutissoir pour l’aplatir, car dans la plupart des cas cet enclume a été mis en place à la presse par l’intérieur de l’étui. L’étui peut, bien sûre, être enfilé sur une barre de métal faisant enclume durant le processus de recalibrage du logement d’amorce. Le laiton en surplus sera en parti refoulé sur le côté, et bouchera les trous d’évent d’origine. Si le travail est bien fait, ces trous d’évent seront pratiquement obturé complètement et resteront ainsi, permettant un grand nombre de rechargement. Alors, un trou d’évent unique peut être percé dans le centre du logement d’amorce. Il doit être percé avec un diamètre maximum de 1/16 de pouces [1,59 mm]. Il est préférable, si possible, de percer ce trou un peu plus petit, 0,06 pouces [1,52 mm] est plus pratique pour un petit logement d’amorce.
Pour tout travail initiale de mise au moins d’un chargement dans un calibre donné, essayez d’abord de copier le chargement d’origine en usine en poudre noire. Plutôt que de chercher à augmenter la puissance, ce qui peut être dangereux dans ces vieux fusils, il peut être avisé de décroître [la charge] à partir de là. Poudre noire comme sans fumée peuvent être utilisée [là, je ne suis pas tout à fait d’accord: si arme PN, PN uniquement. Si arme PSF, PSF comme PN peuvent être utilisées], mais dans tous les cas, des projectiles adaptés doivent être employés. Des informations sur la fonte des projectiles et sur le calepinage papier pour ceux qui désirent s’essayer à ces vielles pratiques, se trouvent plus loin dans ce volume.

Fusils d’antan [cold time rifles]:
Ces vieux fusils à poudre noire offrent un excellent champ d’expérimentation [c’est vrai] avec la PSF [c’est très dangereux et à éviter]. Nous disons cela avec des restrictions [il vaut mieux] cependant, et ces restrictions sont d’une extrême [je dirais même mortelle] importance. N’essayez pas de copier les performances de la poudre noire pour commencer, et toujours garder à l’esprit que les pressions développées par les PN et les PSF sont complètement différentes, plus que leurs autres différences dans d’autres aspects.
Une bonne poudre pour charger les vieux fusils dans la gamme des PSF est la Du Pont Schuetzen, maintenant obsolète mais que l’on trouve fréquemment. D’autres bonne références sont les grossières Duponts N°1 et 2, et plusieurs autres appelées bulk power [poudre grossière si je ne me trompe pas - je donnes ces informations à titre historique d’autant plus facilement que comme ces poudres ne doivent plus être fabriquées depuis longtemps, elles sont introuvables, et donc personnes ne risque de faire de mortelles bêtises avec. Charger un fusil PN à la PSF, as-t-on idée?]. Pour les usages à moyenne distance, les Du Pont N° 75 et 80 peuvent être utilisées avantageusement, mais en aucun cas ces poudres plus récentes ne doivent être utilisées pour des rechargement à pleine charge.
[Je rappelle qu’en France, il est interdit d’utiliser une arme avec ne poudre plus forte que celle pour laquelle elle a été éprouvée. Donc ON dans une PSF? C’st légale. L’inverse, non.]
Les poudres denses Hercules comme ls Lightning, Sharpshooter et Unique donnent aussi d’excellents résultats dans les calibres PN [là, on parle bien de calibre, pas d’armes. Dans une arme PSF chambrée à un vieux calibre dâtant de la PN, utiliser de la PSF est sans danger]. Les lightning et Sharpstrooper, en particulier, permettent des pleines charges dans un grand nombre de calibres anciens. De fait cess deux poudres étaient [passage de la page 46 à la page 47] sorties à la fin du siècle par Llaflin & Rand principalement pour remplacer la poudre noire dans ces grosses cartouches. La Shampooiner était née pour remplacer la poudre noire dans tous les calibres depuis la .22 Winchester à percussion centrale [la première version de ce qui est maintenant appelé Hornet), à la grosse .45/90. Elle marche très bien dans toutes ces cartouches, pour toutes les granulations de poudre noire sans interruption. D’un autre côté, la Lightning, bien qu’elle aille dans un certain nombre de vieux calibre, a été conçut à la même époque pour être utilisée dans les alors nouvelles cartouches militaires de petit calibre, particulièrement les 7 mm. Elle marche très bien dans toutes les cartouches à collet rétreint de taille moyenne et grosse, même si elle est aussi largement utilisée dans le .32/20 Winchester et les petits calibres similaires. Elle peut être utilisée dans les fusils .38/40 et .44/40, mais ne brûle pas bien dans les petits canons des armes de poing.
Il est important de garder à l’esprit que ces vieux canons, en dépit de leur apparence robuste, sont fait dans des aciers plus mou que les contemporains. D’un autre côté, un grand nombre des canons Winchester de cette époque étaient fait en acier au nickel - Winchester a commercialement lancé l’idée du canon rayé en acier au nickel, alors même qu’ils étaient utilisés dans les Blake [?] autour de 1896. Ces vieux canons s’useront plus rapidement que des modèles plus récents, et la PSF se montre extrêmement érosive pour le métal mou. Quelque poudres Du Pont peuvent être utilisées avec un succès raisonnable, mais une extrême prudence doit être respectée, car ces poudres développent systématiquement des pressions - quand elles sont chargées en dehors de leur domaine normal de travail - bien au delà des pressions admissibles pour les vieilles armes. Le rechargement [à la PSF] des vieilles armes n’est pas une affaire de débutants. C’est un travail pour recharger expérimenté, et celui qui a joué avec les plus récents calibre peut avoir une grande satisfaction en faisant revivre ces vieilles armes dans de bonne condition [ce qui pour moi veut dire les recharger à la PN si ce sont des vieilles armes PN].
[fin du chapitre V Passage au chapitre VI (amorces - développement et fabrication) et à la page 48]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 05 Nov 2017 15:09

[Suite]

Chapitre VI:Amorces - Développement et fabrication:

Il y a plus de récits qui entourent la petite amorce de votre cartouche que pour toute autre développement de la science des armes à feu. Le dernier, Dr Paul B Jenkins, du musé public de Milwaukee, prend la liberté de clamer que « il y a plus de mélange de récits historiques et scienfiques au cul d’une amorce que pour n’importe quoi d’autre de cette taille dans le monde ». Webster définit ainsi une amorce: « Quelqu’un ou quelque chose qui amorce; spécialement une capsule, un tube ou papier gaufré contenant une poudre fulminatée ou le moyen d’allumage d’un charge explosive. »
Avant 1918, le canon allemand de 154 ton [la tonne anglaise fait 1016 kg, la tonne américaine fait 908 kg. On va donc dire que ça fait dans les 140 tonnes], 120 pieds [36,6 m] projetait des obus chargés de 264 livres [118 kg] d’explosifs puissants sur la ville de paris à quelque 76 miles de distance [122,3 km], un exploit sans précédent - et sans successeurs! Ces obus d’1/8 de ton [120 kg] étaient propulsées par la terrifiante charge de 432 livres [194 kg] de PSF. Quelque 154 livre de cette charge [69,3 kg] étaient contenus dans un immense culot en laiton avec une amorce centrale à allumage électrique. Le reste de la charge était insérée en premier dans deux sacs de soie ce qui fait que les différentes sous-charges de poudre étaient enflammées lune après l’autre pendant le long trajet dans le canon pour donner une vraie combustion progressive à la charge.[on pourrait sans doute obtenir un effet semblable dans une cartouche à fusil en divisant la masse de poudre par des disques en papier, éventuellement percés d’un trou en leur centre. Reste à savoir si ça aurait un intérêt].
Cette merveille[?] scientifique a été rendue possible par le développement d’un composé d’amorçage plus d’un siècle avant!
Bien que des amorces soient fabriquées par millions chaque jours et manipulées par un tas de gens, nous ne pensons pas plus au danger que si c’étaient de simples allumettes. Le procédé de mélange des différents composants chimiques était, depuis l’époque de leurs découverte jusqu’à aujourd’hui, si fertile en dangers potentiels, et à a méfiance des travailleurs, que les gouvernements ont été vers une régulation de ces formules et des méthodes de fabrications, ordonnant qu’il n’y ai pas plus d’un homme à la fois autorisé à présider au « mélange du diable » qui avait de bonne chance de l’expédier dans l’éternité. Ce mélange est plus dangereux qu’une égale quantité de dynamite ou de nitroglycérine.

[Légende de la photo page 48: Les amorces ont une plus grande puissance que bien des gens ne réalise. Le trou d’évent de cet étui n’avait pas été percé, et elle n’a pas été repérée par les inspecteurs. Cette cartouche de temps de guerre chargée en usine a été tirée dans un fusil Springfield La force de l’amorce n’a bien sûre pas enflammé la charge de poudre, mais a poussé la cartouche dans la chambre, provoquant le plissement qui est visible sur la photo.]

Il faut remonter aux recherches et inventions du révérend Alexander John Forsyth (1768-1843) qui a en 1805 développé un mélange qui rend obsolète les armes à silex et permit l’avènement des armes à percussion dans un premier temps, puis des cartouches métalliques plus tard. En 1930, quelques 87 ans après le décès de Forsyth, une plaque de bronze en son souvenir fut poser sur le mure de la Tour de Londre historique, unique monument en l’honneur d’un individu jamais élevé depuis les environ 850 ans de ce bâtiment… Forsyth n’a pas inventer la capsule d’amorçage. Il l’a rendue possible en découvrant que certains composés explosifs, bien que très connus à cette époque, pouvaient être déclenchés par un choc et ainsi être utilisés pour enflammer la charge de poudre d’une arme. En 1805 il a adopté avec succès le fulminate de mercure. Le mélange explosif de fulminate de mercure, d’argent, d’or, et de bien d’autres, étaient connus précédemment dans des écris remontant à 1663 mais ils n’avaient jamais eu aucune application pratique. Forsyth appela ces mixtures « poudres détonnantes »[detonating powder pour ceux qui veulent faire de recherches historiques] et depuis cette date, lui et de nombreux autres ont conçut et brevetés d’ingénieux mécanisme pour l’utiliser à l’inflammation des poudre dans les armes de poing, d’épaule, et les canons. Il était cependant tellement dangereux à fabriquer [et il l’est toujours…] que quand le gouvernement de sa majesté convoqua Forsyth à la Tour de Londre pour y mener des expérimentations et démonstrations officielles, il était obligé de fabriquer lui-même ses mélanges, les autorités ne voulant permettre à leurs chimistes de manipuler cette dangereuse concoction.
Bien que le silex ai dominé de façon absolut pendant 200 ans, les premières 25 années après l’invention de Forsyth ont vu nombres de fabricants d’armes et d’inventeurs de partout s’approprier son idée sans empiéter légalement sur ses droits brevetés. L’amorce a été en premier utilisée sous la forme de petites pilules ou de poudre, et divers mécanismes ont été conçut pour l’utiliser. Si nombreux étaient les [passage de la page 48 à la page 49] inventions, à vrai dire, que les écris de tous les plus éminents historiens sont loin d’être complets sur le sujet. IL est connu, cependant, que Dreyse, en 1824, fabriqua des capsules de cuivre à Sommerda, Allemagne. Pauy, à Paris, faisait des capsules, ou disques, de papier contenant le fulminate avant l’ère des capsules de cuivre, même si la datation est incertaine. Dreyse, à Sommerda, élisait ces capsules dans le fusil à aiguille prussien et ses cartouches en papier inflammable. Les capsules étaient disposées à l’avant de la poudre et derrière le projectile, et étaient déclenchées par le coups vif de la fameuse aiguille de percussion qui pénétrait à travers la charge de poudre pour faire détonner l’amorce.

[légende de la photo page 49: (1 à 3) Différences dans les coupelles d’amorces provenant du même lot. Remarquez sur l’illustrations des coupelles qu’elles sont épaisses, fines ou moyennes d’épaisseur de parois.(4) Le disque d’explosif enlevé de la coupelle. Quand l’enclume a été enlevée de l’amorce ce disque tomba facilement et adhérait au disque de papier laqué. (5 à 14) Différentes enclumes américaines. (5 à 9) enclumes typiques de divers types vue de dessus.[c’est à dire du côté qui est contre la composition détonante] (10 à 14) les mêmes vues de dessous [face côté fond du logement d‘amorce de l‘étui]. (15 à 18) le disque de papier imperméable tels qu’ils ont été enlevés de l’amorce. Certains s’ajustent parfaitement. D’autre avec du jeu, ce qui permet à de l’huile [ou de l’eau] de passer si il arrive qu’il y n ai. Gardez l’huile loin des amorces]

Ces fusils militaires étaient à l’origine à rechargement par la bouche mais en 1835 ils ont été modifiés en arme se chargeant par une culasse à verrou, dont Dreyse fabriqua plus de 300 000 exemplaires jusqu’à sa mort en 1867. Pour l’invention de ce fusil qui fit la fierté de l’armée prussienne pendant plus de 30 ans, celui qui commença comme simple ouvrier reçut une grande reconnaissance financière [passage de la page 49 à la page 50] de son gouvernement et fut annoblit, devenant le Baron Von Dreyse.
Le nom Lefauchaux [sic! Il y a du avoir une erreur d’impression] est aussi étroitement lié à l’histoire des amorces. Ce nom, dans le milieu des technicien, rappelle seulement la célèbre cartouche à broche, encore entre 1820 et 1871 Lefauchaux fabriqua fusils, pistolets et revolvers tous avec les progrès réussies - d’abord de la percussion puis de la cartouches métalliques à percussion latérale, puis à broche, puis enfin à percussion centrale. En Angleterre, le fameux Joe Manton développa un mécanisme qui maintenait la capsule sur l’extrémité du chien qui l’amenait sur un large trou légèrement conique communiquant avec la chambre à poudre. En 1818 Manton développa un mince tube de cuivre à peu près du diamètre d’une allumette et moitié aussi long, ce tube étant remplit avec du fulminate. Il était placé dans le sens de sa longueur dans un trou horizontale du canon où il était percuté par le chien, l’explosion enflammant la charge et expulsant le plus souvent ce tube [ça devait permettre de convertir des armes à silex sans avoir à leur rajouter une cheminée…]. D’autres idées de capsules en cuivres nécessitaient de temps en temps que l’utilisateur enlèvent la capsule mutilée du mamelon [de l’endroit où elle avait été percutée]. L’idée de Manton avait été utilisée sur les fameuses armes Merrill [Voici une arme Merrill: https://www.militaryfactory.com/smallar ... rms_id=744 , mais je ne suis pas sûre qu’elle soit de celles dont parle ce livre…], dont plus de 14 500 ont été achetées par le gouvernement anglais pendant cette période.

[Légende de la photo page 50: Effet d’un amorçage peu soigneux et de l’utilisation d’amorces dans un logement non adapté. A gauche, amorce Remington mise en place peu soigneusement dans un logement d’amorce Remington. Remarquez comme le disque de papier est décalé et comme le disque de la composition est cassé en dessous. A droite: amorce Remington placée dans un logement d’amorce Winchester. Remarquez l’effet sertisseur du logement Winchester sur cette amorce. Les déformations du disque de papier et de celui de la composition détonante va certainement donner un défaut d’allumage.]

.En 1823 le docteur Samuel Guthrie, physicien américain, tomba sur l’idée unique de placer le fulminate en petites pilules ou boulettes que l’on inséraient dans une coupelle sur la platine où elles étaient frappées par le chien, la transmission de la flamme se faisant par un tube ou un mamelon [une cheminé] jusqu’à l’intérieur de la charge. Pendant plusieurs années elles furent largement fabriquées, et de nombreuses armes gouvernementales et civiles furent construites pour les utilisées. Ces pilules, bien qu’originaires de ce pays par Guthrie, furent introduite par un inventeur inconnu en Angleterre, et en 1821 Westley Richards produisait des armes de grande qualité avec une platine capable d’utiliser toutes les nouvelles formes d’inflammation, aussi bien la poudre détonante libre que les capsules d papier ou les pilules. Les armes utilisant les pilules étaient produites tardivement jusqu’en 1851, comme les curieux et maintenant rare revolvers et fusils à répétition à barillet Porter [ https://www.youtube.com/watch?v=8kbzqWdD7LE , vous allez adorer] en sont un exemple.

[je m'arrête là pour le moment pour laiser en évidence ce lien vidéo très intéressant. A suivre: les capsules à percussion pour les caps & balls]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 06 Nov 2017 19:07

[ la suite]
Les amorces à percussion: [percussion cap][l’auteur entend par là les amorces tels que nous les connaissons aujourd’hui dans le commerce pour les armes à amorces que nous utilisons encore]
Qui donc a inventé la capsule à percussion? La perfide Albion mène la course avec les prétendants suivants: Hawker, Manton, Durrs Egg (un membre de la famille Egg, armuriers entre 1750 et 1880 - [armurier à l’époque signifiait fabricant d’armes]), Roantree, Lancaster, Lang et Westley Richards. [quelques liens renvoyant à des productions de ces messieurs, dans l’ordre dans lesquels ils ont été cité: https://archive.org/details/Instruction ... gSportsmen ; http://www.hallowellco.com/joseph_manton%20duellers.htm ; http://www.littlegun.info/arme%20britan ... %20gb.htm; [je n’ai rien trouvé pour Roantree, https://collections.museumvictoria.com.au/items/382694; http://www.littlegun.info/arme%20britan ... g%20fr.htm ; http://www.littlegun.info/arme%20britan ... y%20fr.htm ]. La France et la Suisse poussent pour le suisse Parisian, le capitaine Paul, et le baron Heurte loupe [Je n’ai encire rien trouvé pour Parisian, ça ressemble tellement à Paris qu’on me renvoie à des trucs comme ça: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1 ... k=42918;4; Paul, c’est encore pire, il a un homonyme belge qui a collaboré avec les allemands pendant la deuxième guerre, et était capitaine dans la légion wallone. Quand au Baron Heurteloup, je ne trouve que des écris médicaux, il s’agissait d’un médecin des armées napoléoniennes]. La Belgique et l’Allemagne ont aussi une longue liste de prétendants.
En 1825 dans la 5ième édition de son « Instructions to Young Sportsmen » [voir plus haut le lien pour consulter l’ouvrage, même si je ne sais pas si c’est la même édition], le capitaine Peter Haker, le fameux sportif anglais, commente naïvement qu’  « il ne sait pas » si « il est l’inventeur de la capsule d’amorçage en cuivre, » mais seulement qu’en 1818 l’idée d’une « tige perforée » et d’une poudre détonante dans le sommet d’une petite capsule lui est venue à l’esprit, et qu’en conséquence il l’a suggéré à Joe Manton, qui ai fabriqué ces capsules.[notez qu’il semble que Joe soit un diminutif de Joseph] Remarquez la date, C’est au moins 4 ans après que ces amorces soient usuellement utilisées en Amérque. Même Greener en Angleterre [http://www.littlegun.info/arme%20britannique/artisan%20efg/a%20greener%20fr.htm] donne le crédit de ce développement aux Etats-Unis et tire son chapeau à Joshua Shaw [je suppose que ça veut dire qu’il lui en attribut la parternité], un natif d’Angleterre, naturalisé américain, artiste et sportif [ http://www.tfaoi.com/aa/8aa/8aa73.htm ].
Joshua Shaw était né à Belingeborough, Lincolnshire, en 1776, et en 1814 s’installa à Bordentown, an New Jersey, avant de partir à Philadelphie où il vécu jusqu’à sa mort en 1860. Il fut connu en tant qu’artiste avant d’immigrer aux Amériques. La meilleure raison de lui attribuer cette invention est que Shaw eut le premier l’idée d’une cap sue en cuivre avant de quitter l’Angleterre, mais garda son idée secrète jusqu’à ce qu’il arrive en Amérique. (voir « Origin of Breech-loading firearms, » par le capitaine Philip Reed, 3ième d’Infanterie, USV, publié dans « The army magazine », à Chicago en avril 1894). Peu après son arrivée aux Etats-Unis il demanda un brevet qui lu fut refusé car il était un étranger; les lois à cette époque déniait aux étrangers le droit de déposer un brevet tant qu’ils n’avaient pas résidé deux ans dans le pays. Ce fut le constat de Shaw. En 1814 il fabriqua des capsules de percussion avec des coupelles en acier, puis en étain en 1815, puis en cuivre en 1816. L’Angleterre copia plusieurs de ses amorces à partir de 1820 en utilisant du fer mince étamé. En 1822 il breveta une platine pour utiliser ses capsules.
Shaw a utilisé du chlorate de potassium, mais, comme il l’écrit, il était « trop sensible et exposé aux [passage de la page 50 à la page 51] explosions accidentelles , » aussi un mélange de fulminate de mercure, de chlorate de potasse, et de verre pilé fut finalement employé. En 1846, à l’age de soixante dix ans, sur recommandation du gouvernemental congressional committee of Patent, Shaw s’est vu attribué des honoraires de 25 000 $ pour sa découverte et ses améliorations. Ce fut une circonstance importante à noter que de mesquins politiciens s’interposèrent et effectuèrent une diminution de cette somme à 17 000 $.
En 1828, Charles Eley, qui fondit la fameuse entreprise anglaise de munition portant son nom, fut taillé en pièce en manipulant une composition d’explosif primaire dans sa boutique. Peu après le gouvernement anglais intervint et régit par la loi aussi bien les méthodes de fabrication que la composition de ces mixtures afin d’éliminer les accidents.
[à suivre]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 06 Nov 2017 20:40

[suite]
Aux Etats Unis, entre 1812 et 1825, soixante deux brevets furent déposés par des inventeurs américains pour diverses formes d’amorces. Le ruban d’amorces Maynard décrit dans le chapitre III était un des plus satisfaisants de la liste, bien qu’il disparut quand la capsule d’amorçage en cuivre fut complètement établie. Les célèbres fusils Sharps furent fabriqués de 1848 à 1852 avec un magasin d’amorces Maynard aussi bien sur les fusils militaires que sur ceux de chasse. En 1855 le gouvernement Britannique contracta avec Christian Sharps pour 6 500 carabines au calibre .52 conçut pour la cartouche en lin Sharps avec des magasins à rouleau d’amorce Maynard. En dépit du fait que les armes Sharps sont, depuis, fabriquées avec le classique système de cheminée avec capsules d’amorçage. Le chapitre III donne plus d’information sur ce point. Les capsules d’amorçages étaient tellement demandées durant la guerre civile que les espions sudistes étaient envoyés dan le nord avec instruction d’obtenir à tout prix de grandes quantités d’amorces qu’ils devaient cacher sur eux et ramener en contrebande dans la confédération [On nottera que tous les trucs « ingénieux » que les trafiquants de drogues et autres utilisent de nos jours devaient déjà être largement employé pour cette contrebande].
Même de nos jours la loi réglemente la fabrication des amorces dans de nombreux pays. La dernière (1929) édition du « British Textbook of Small Arms » [https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=wu.89094750031;view=1up;seq=5 , il vous faudra le télécharger page après page, ou vous inscrire sur ce site … ou un autre. On peut aussi trouver une édition d’avant la première guerre mondiale si j’ai bien tout compris, mais je la chercherai une autre fois.], aux pages 233 à 235, donne un recueil des compositions et méthodes de fabrication des amorces établies par la loi.
Un jours, un historien méritant enregistrera toutes les vérités vraies sur l’amorce, et en fat il devra écrire un livre entier sur le sujet. Rien de plus petit qu’un gros livre ne put rendre justice à cet énorme sujet.
[à suivre, la cartouche à percussion centrale]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 06 Nov 2017 21:46

La cartouche à percussion centrale [The Centerfire Catridge, qui aurait du en toute logique par cartouche à feu centrale]:
Avec les cartouches à percussion centrale moderne commence le vrai début de l’ère du rechargement. Tous les fabricants de munition ne vendent pas seulement des cartouches chargées, mais aussi tous les composants depuis les étuis aux amorces et aux projectiles. L’étui était pendant un temps à culot plié, bien que le culot solide suivit assez près. En plus, la Ideal Manufacturing Compagny fabriquait une ligne d’étuis appelés « Everlasting » [Eternelles] qui étaient non seulement faits avec un culot solide mais aussi un laiton beaucoup plus solide. Alors que les étuis standards de .38/55 vides étaient vendus à environ 1,80$ les cents, l’étui Ideal Everlasting [du même calibre] coûtait 6 cent pièce, soit trois fois plus. Ils avaient une durée de vie bien plus longue et étaient très demandés par les rechargeurs. Les étuis Everlasting, à cause de leur laiton plus fort et de leurs parois plus épaisses, ne pouvaient contenir une grande charge de poudre et ne pouvaient être sertis, ce derniers point les excluant d’office d’une utilisation pratique dans les armes à magasin.

[Légende de la photo page 51: Méthode pour enlever les amorces des étuis quand on désire les analyser et photographier. Chasser les amorces avec une aiguille peut mutiler le disque de détonnant. L’étuis est monté sur un tour et le culot est enlevé par tournage comme montré sur les figures 2 et 3 [photo du milieu et de droite de la photo d’en haut, la photo de gauche montrant le culot avant usinage] ainsi l’amorce peut être prise avec les doigts. La méthode utilisée pour les amorces à culot plié comme la figure 4 [Gauche de la bande du milieu] est illustré à la figure 5 [juste à côté : si je vois bien, il a fait une entaille sur le culot de part et d’autre de l’amorce, soit afin de la prendre avec une pince, soit afin de déplier le culot]0 Les enclumes sont enlevées par l’intervention d’un outil tranchant ce qui donne ce que l’on voit sur la figure 6. La figure 7 montre une photo de coupe d’une amorce coupée en deux [attention à l’explosion à la découpe!]. Ces micro photos et d’autres de ce chapitre ont été prises par le professeur E.M. Chamot de l’université de Cornell.]
Et maintenant nous arrivons dans les années 1890. Avant cette période, les munitions métalliques et le rechargement [passage de la page 51 à la page 52] étaient en générale le domaine réservé de l’utilisation de la poudre noire, donc les amorces étaient des amorces au fulminate de mercure conçut pour enflammer la poudre noire efficacement. Dans le début des années 90 [1890,pas 1990!], quand les poudres sans fumée entrèrent en jeu, des troubles d’inflammation furent immédiatement relevé, car les amorces à poudre noire n’étaient pas suffisamment chaude pour le nouveau propulsif. En conséquence, les fabricants de munition se mirent au travail sur le problème et conçurent une amorce suffisement forte pour enflammer la PSF. Ils continuèrent à fabriquer des amorces pour la poudre noire, qui étaient largement vendues au temps de la première guerre mondiale, en dépit du fait que les amorces pour la PSF étaient aussi efficace pour la poudre noire que les anciennes amorces. Les amorces PSF produisirent immédiatement dans un grand nombre de problèmes qui jusqu’ici n’avaient jamais été rencontré par les rechargeurs.

[Légende des premières photo page 52: Parfait exemple de ce qu’un amorçage peut soigneux peut faire. L’amorce à gauche a été mise en place comme une savate. Remarquez la déformation d l’enclume. A droite, la même amorce dont on a enlevé l’enclume et le disque protecteur en papier. Remarquez comme le disque d’amorçage est fragmenté. Cette amorce donnera une inflammation extrêmement mauvaise, probablement un long feu ou un raté.]

[légende des deuxièmes photo page 52: Inspecte vos amorces soigneusement. A gauche une amorce qui a été percutée mais n’a pas réussit à enflammer le disque protecteur en papier. A droite, une amorce juste sortie de sa boîte. Notez les très fins copeaux d’emballage [en faut à gauche de l’amorce, cet amas de filasse] sertis entre l’enclume et la coupelle. Les contrôleurs ne voient pas toujours ces défauts. C’est à vous de ne pas négliger de contrôler vos amorces pour des munitions de précision en dessous d’une loupe grossissante.]

[pause, car la légende des deuxièmes photo mérite d'être mise en évidence]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 06 Nov 2017 22:41

[suite]
Les magasines et catalogues des environs de 1900 tempêtaient beaucoup dans leurs discussions sur les bons et mauvais points des différentes PSF ainsi que des problèmes créés par leur utilisation. En 1905 il y avait deux types distincts de PSF disponibles pour le rechargeur - la légère et la dense. La légère était connu comme basse en pression. Les poudres denses étaient répertoriées comme hautes en pression. Dans es légères, il y avait ces poudres: les Du pont rifle N°1 et 2, la Bulk Sortgun, l’Oriental, la King Smokeless N°1, 2, 3 et 4: l’EC, la Schultz, et tant d’autres.
Dans la famille des poudres denses il y avait la Laflin & Rand, la Lightning, la Sharpstrooper, l’Unique, l’Infallible, la W.A., la Du Pont 30 Caliber Annular Government, et d’autres dans la gamme des Du Pont, et un certain nombre importées d’Allemagne largement vendues sur le marché américain. Ces deux types étaient occasionnellement utilisées par des rechargeurs avec des amorces pour poudre noire, quand une petite charge amorçant de poudre noire était introduite en premier dans l’étui.

[légende de la troisième serie de photo page 52: Coupe d’amorces non percutées. La figure 1 [photo en haut à gauche] montre une amorce inclinée. Un contrôle doit y découvrir. N’utilisez pas une telle amorce. Figure 2 [en haut à droite]: composition détonante de mauvaise qualité, extrêmement irrégulière, mal répartie dans la coupelle. Figure 3 [photo en bas à gauche]: coupe d’une amorce qui a commencée à se décomposer. Elle a été trouvée en examinant un bac d’amorces défectueuses. Notez la coloration blanche nuageuse sous l’enclume. Figure 4 [en bas à droite]: Section d’une amorce Berdan. Notez que la composition d’amorçage est légèrement compressée dans la coupelle. Le disque de papier d’aluminium peut être vu]

Les amorces disponibles en 1900 incluent les UMC N°0, ajustées pour les étuis UMC seulement, et les UMC N° 1; 1 1/2; 6; 6 ½ et les tailles correspondantes en Winchester pour aller dans les mêmes logements d’amorce acceptant les N°1 W; 1 ½; 1 1/2W; les amorces UMC N° 2; 2 ½; 7 et 7 ½ étaient interchangeables avec les Winchester N°2; 2 1/2W et 3. Les amorces UMC N° 8 ½ avaient la même taille que les winchester N°5. Les amorces types Berdan étaient aussi vendues (néanmoins que sur commande spéciale). Elles étaient fabriquées par Winchester et UMC, dans les N° 1; ½ et 2; la N°1 pour les cartouches sportives et militaires; N° 1 ½ pour les cartouches de chasse [pour shot gun] en laiton et les N°2 pour les cartouches petits fusils et les armes de poing.[passage de la page 52 à la page 23][à suivre]
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