[suite]
Mais quelle doit être au juste les dimensions du trou d’évent? Des mesures faites en 1937 avec les divers fabricants de munition montrent que la Western Cartridge Company avait standardisé le diamètre de [passage de la page 35 à la page 36] .0815 pouces [ 2,1 mm environ] pour tous ces calibres quelque soit la taille de l’amorce. Winchester, d’un autre coté, de l’avis général, utilise le diamètre de .0070 pouces [1,8 mm] pour toutes les calibres d’armes de poing ainsi que les êtits calibres pour fusils, un diamètre de 0.080 pouces [2,03 mm] pour tous les calibres de fusils militaires et la plupart des calibres de fusils de sport avec comme unique exception le .220 Swift qui est à 0.060 pouces [1,5 mm]. Penchons-nous sur le .220 Swift. La petite taille du trou d’évent est d’une extrême importance; des pressions excessives d’amorce ont été enregistré quand un large trou d’évent est utilisé, et dans beaucoup d’étuis l’amorce est expulsée entièrement, faisant fuir des gaz par l’arrière en même temps. Les munitions faites par Remington et Peters sont standardisées à .060 pouces [1,5mm] pour tous les calibres d’armes de poing, .070 [1,8 mm] pour tous les petits calibres pour fusil, comme les .32/20, .25/20, etc…, et 0.80 [2,03 mm] or tous les calibres militaires. Ici aussi le .220 Swift a un petit diamètre de trou d’évent de .060 pouces [1,5 mm]. A l’arsenal de Frankfort ils mesurent .078 à .082 [1,98 à 2,08 mm] pour les .30/06 comme pour les .45 automatiques. Les rechargeurs doivent garder à l’esprit que ces tailles de trou d’évent ont été scientifiquement déterminés après de considérables recherches et sont les diamètres adaptés pour l’utilisation avec l’amorce prévu pour cet étui. Faire des expériences avec différentes amorces, y compris celles plus fortes, c’et risquer une monter en pression rapide, non seulement à la culasse, mais aussi au niveau de l’amorce. Cela peut faire lus ou moins reculer l’amorce, donner des mauvais fonctionnements au fusil, ou ce qui est plus grave, peut causer de sérieuses fuites voir expulser les amorces. Des expériences précises ont été menées pour vérifier ces informations. N’altérez pas le diamètre des trous d’évent par quelque moyen que ce soit. Le seul moyen d’éviter cela est d’utiliser la taille adaptée d’aiguille de désamorçage.
[légende de la première photo page 36: Les amorces au mercure provoque les mêmes choses que des étuis défectueux. Les deux .45 automatiques étaient fabriquées en 1913 dans du laiton défectueux, les deux .38 spéciales ont été rechargées plusieurs fois avec des amorces au mercure.]
[légende de la deuxième photo page 36: En calibrant les étuis, soyez sûre que vous outils sont correctement réglés. Les étuis ci-dessus ont été complètement abîmés par un réglage incorrect.]
L’inspection des étuis par le rechargeur lui fera découvrir que dans de nombreux cas il a deux méthodes distinctes pour perforer le logement d’amorce. Plusieurs fabricants poinçonnent le trou d’évent par l’intérieur de l’étui, d’autres travaillent par l’extérieur. Chacune, bien sûre, a ses avantages, mais leur importance est souvent exagérée. Il est facile de déterminer le sens du poinçonnage, car l’entrée du poinçon est généralement propre, alors qu’autour de la sortie il a un cratère formé par le laiton refoulé. Ces deux différentes façon de poinçonner peuvent être retrouvé dans la même marque sur des lots différents d’étuis, et il faut faire attention de les garder séparés.
Plusieurs trous d’évents, poinçonnés depuis l’extérieur de l’étui, forment une bavure à l’intérieur de l’étui plutôt que de l’expulser. Ca doit être remarqué par les rechargeurs, car c’est un détail qui n’est pas contrôlé à l’usine [à l’époque du livre…]. Un poussoir de balles, dont l’extrémité a été proprement aplatit, pourrait être insérée dans les lèvres de l’étui et plaqué contre le fond de la chambre à poudre où il ouvrira le trou d’évent, puis doucement frappé avec un marteau. Cela aplatira la bavure dans l’étui, et généralement colmatera le trou d’évent. Beaucoup de chargements que certains enregistrent comme à haute pression sont en fait des chargements normaux où les bavures autour de la sortie du trou d’évent sont rabattus dessus par l’action de l’aiguille de désamorçage. L’outil de rechargement Model C Bond est un grand responsable de ce phénomène. Quand vous réamorcez vos étuis vous placez l’étui sur le poussoir d’aiguille dont l’aiguille a été déposée [pour être plus claire, le support d’aiguille dont l’aiguille a été enlevée supporte l’étui par l’intérieur en prenant appuis sur la face intérieure du culot] puis vous forcez l’amorce dans son logement avec le poussoir d’amorce adapté. Si il y a une bavure dans l’étui, vous êtes plus ou moins certains qu‘elle soit ôtée, et l‘auteur a trouvé certains étuis dans lesquels une bavure anormale, formée par le poinçonnage du trou d‘évent à l‘usine, a été refoulée dans le trou d‘évent au point de le fermer complètement. Ca peut être très dangereux! Ca peut provoquer l’expulsion de l’amorce, et la cartouche peut faire long feu ou voir la poudre s’enflammer après que l’amorce ai été expulsée [passage de la page 36 à la page 37] de l’étui, sur quoi l gros de la force des gaz peut être utilisé dans la mauvaise direction; et au lieu de propulser le projectile à sa vitesse normal, pourra quitter l’étui par le trou d’évent, passer dans le mécanisme et tout détruire, y comprit les yeux du tireur. En vérité, cela n’arrive pas souvent, mais une inspection congru éliminera en permanence cette possibilité de vous arriver. Aussi regarder s’il n’y a pas de fuite, et, troisièmement, ne pas les élargir au-delà des spécifications de fabrication [on dirait des normes CIP aujourd’hui…].
De quel force au juste est une amorce? Il y a de nombreuses années j’avais utilisé quelque chargements de .30/06/150 [le dernier chiffre doit correspondre à la masse du projectile, je suppose] de la guerre dans des essais pour démontrer leur exceptionnelle précision. Bien qu’elles soient utilisées dans un terrain gouvernementale dans un fusil National Match [je suppose que ça veut dire de précision digne d’un concours de tir national], une cartouche rata son inflammation. EN accord avec l’usage, j’attendis une minute entière pour parer en sécurité à un possible long feu. Il n’y a eu aucun autre bruit que celui de la percussion de l’aiguille. Puis nous avons ouvert le mécanisme et ouvert la cartouche. A notre grande surprise, l’amorce avait été expulsée et était perdu - et l’enclume tombé dans le fond du magasin. La cartouche tiré avait d’une façon ou d’une autre passé les inspections et avait été amorcée sans que le trou d’évent n’ai été poinçonné. La force de l’explosion de l’amorce, malgré l’absence de bruit, avait été suffisante pour forcer la cartouche dans la chambre au point de la raccourcir d’1/16 de pouce [1,6 mm], formant une cannelure parfaite dans le corps de l’étui juste sous le collet [la photo de cet étui a eu sa légende traduite il y a quelques pages…]. L’amorce était une FA #70 standard, bien sûre. Ne sous-estimez pas la force des amorces.
Amorces serties [Crimped primers] :
Le sertissage des amorces est une source d’afflictions pour le recharger. Dans le commerce, cette pratique a largement disparue, mais sur les étuis militaires, fabriqués selon un cahier des charges gouvernementale, le sertissage est généralement de rigueur. Le sertissage des amorces a deux formes ordinaires - en anneau ou en trois points. L’arsenal de Frankfort utilise le sertissage en anneau sur toutes les munitions pour fusil et le sertissage en trois points « stab » [poinçonné?] sur les munitions pour mitrailleuses calibre .50. Un lot de 7 mm Winchester 175 grains à pointe mol chargé en usine acheté récemment par l’auteur était apparemment faites selon le chargement ancien avec les amorces d’origine Winchester Staynless, au fulminate de mercure, depuis longtemps abandonné. Elles avaient le sertissage [de l’l’ami] du type anneau, mais le mercure lui-même ruinait l’utilité de tous les étuis, et les essaies de recalibrage de ces étuis le jours même du tir démontra que 9 étuis sur 10 se plissaient au collet quand l’expandeur était inséré. Le lot entier a été rebuté.
Le sertissage en anneau est exécuté avec un poussoir concave à la lame circulaire un peu plus large que le diamètre de l’amorce. Il encercle l’amorce, touche le culot de l’étui, ce qui refoule le laiton en recouvrant un peu l’amorce. Avec la plupart des outils de rechargement, c’est une affaire relativement simple que d’enlever l’amorce, mais l’amorce elle-même est déformée pendant ce processus, le sertissage ne s’étant que rarement agrandit de façon appréciable. Cependant, pour utiliser encore ces étuis, il est vitale que le sertissage entier soit enlever; autrement la nouvelle amorce ne pourra pas rentrer dans le logement. Si on force sur l’amorce pour passer le sertissage, elle est généralement déformée fortement, ce qui provoque des ratés ou des longs feu. Les amorces sont délicates. Elles doivent être enfoncer à fond dans leur logement et aucune trace d’aplatissement, de marque de coups ou d’autres mutilations ne doivent être visibles. Si un soin extrême est exercé dans le siégeage de l’amorce dans des logements sertis, on peut arriver à faire entrer la fine coupelle dans son logement sans utilisions visibles; mais comme la logement est plus étroit au sommet qu’au fond à cause du sertissage, il y aura certainement des fuites.
[Légende de la photo page 37: Défauts de cartouches. De gauche à droite: 8 mm Lebel en mauvais laiton, 7 mm Winchester à amorce au mercure; .30/06 Remington en mauvais laiton; .30/40 Krag-Remington en mauvais laiton]
La solution est donc d’enlever toute trace du sertissage. De nombreux artisans et plusieurs des fabricants d’outils de rechargements ont ces dernières années fournit des alésoirs spéciaux adaptés à ce travail. Ce n’est pas vraiment un succès car un manque de soins dans la manipulation, un manque de stabilité ou d verticalité dans la tenu de l’outil, et ainsi de suite, peut provoquer un sur alésage du logement. L’étui est alors ruiné sans recours. Celui qui utilise un alésoir a tendance à être trop confiant. Il ferait bien de visiter [passage de la page 37 à la page 38] un magasin d’outils et de voir les méthodes de précision utilisées pour aléser une cavité peu profonde. Il pourra aussi apprendre que le plus gros de ces travaux délicats sont fait au tour, avec un alésoir tenu fermement par des supports adaptés. SI il questionne le vrai usineur expert, il pourra apprendre qu’ une erreur de 2 ou 3 millièmes [ de pouces, donc 5 à 8 centièmes de mm environ] est rès facile à faire. Comme la profondeur moyenne des rayures d’un canon est de l’ordre de 3, 4 ou 5 millièmes [de pouces, donc 8 centième, 1 dixième et 13 centièmes de mm environ], il peut facilement avoir une extraordinaire idée de ce que représentent ces petites dimensions dans la réalité. Le sertissage des logements d’amorces qui posent tous ces problèmes, sont aussi une question de 3 à 5 millièmes de pouces [8 à 12 centièmes de mm], ce qui indique la très faible quantité de laiton qu’il est nécessaire d’enlever.
[légende de la photo page 38: Nettoyeur de logement d’amorce Wesnitzer utilisé dans un mandrin. Le culot de l’étui est adapté dans un support ajouré pour un nettoyage rapide. Notez le nettoyeur sur l’établit avec un étui .38 spécial.]
[il en reste encore...]