Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar bbrmque » 16 Nov 2017 22:21

Chapeau et merci :pouce-en-haut:
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 16 Nov 2017 22:44

[la suite...]

Chapitre VIII: Projectiles coulés [Casting bullets]:
Les gens qui rechargent se divisent en deux groupes très distincts - ceux qui coulent leurs projectiles, et ceux qui ne les coulent pas. Le recharger qui ne coule pas ses propres projectiles a raté un grand champs du sport du rechargement, et tôt ou tard tous les rechargeurs expérimentés veulent entrer dans ce secteur du monde du rechargement. Le coulage des projectiles est une économie qui ne doit pas être négligée, et oui ce n’est pas la chose simple que pensent un grand nombre de débutants. Le recharger qui a de l’expérience dans la fonte des projectiles ne réalise que trop bien la réalité de la tâche.
Il y a environ vingt ans que l’auteur a commencé son expérience avec la coulée des projectiles. A cette époque les très bons moules et autres équipements aujourd’hui disponibles étaient alors pratiquement inconnus. La Ideal Manufcturing Compagny était là seule à fournir des moules à projectiles et vous preniez ce qu’ils avaient de disponibles et faisiez avec. Celui qui expérimentait avec autre chose que du .30/06, .30/40 Krag, et quelques fusils dans la catégorie .30/30 était généralement classé comme un idiot. Recharger pour les nombreux calibres militaires était quasiment inconnu… Aujourd’hui il y a au moins une douzaine de fabricants de moules à balles. Vous pouvez acheter des projectiles spéciaux tout coulés. Vous pouvez acheter n’importe quelle type de moule et couler vous-même ou vous pouvez concevoir votre propre moule, le aire faire sur commande et ainsi avoir un projectile très original qui peut faire ou ne pas faire ce que vous attendiez [en plus claire qui sera plus précis que les projectiles courants ou pas].
L’homme qui veut couler des projectiles doit garder à l’esprit que il a un grand nombre d’erreurs qui l’attendent en embuscade, et il doit prévoir précisément d’étudier les erreurs quand elles arrivent, les analyser, et s’efforcer d’empêcher leur répétition. UN équipement correcte est essentiel pour couler des projectiles satisfaisants. L’outillage indispensable est un petit creuset pour fondre le plomb, une petite louche spéciale avec une petite buse qui s’adapte sur le trou du coupe-jet des moules [le terme cuillère à tipper n’existait pas encore…], les moules des projectiles désirés, et quelques modèles de matrices de recalibrage et de lubrification des projectiles. Ce dernier [l’outil de lubrification] sera décrit ailleurs.

Métaux des projectiles: Ensuite vient le métal des projectile. Dans ma correspondance avec des rechargeurs pendant des années j’ai entendu parlé de quelques choses particulières utilisées avec un succès raisonnable dans la coulée des projectiles. Un projectile coulé parfaitement réussi doit être fait en un métal similaire au plomb. La plupart des projectiles sont coulés dans un alliage dans lequel le plomb est le matériau de base. Vous pouvez acheter ce métal allant aussi bien pour les fusils que pour les revolvers en de nombreux alliages vendus tout prêt par nos plus grands fabricants d’outils de rechargement. Vous pouvez faire ces alliages à partir de déchets de plomb de divers provenances et d’autres matériaux pour le durcir. Mais jusqu’où le durcir?
Le guide de rechargement Ideal constate: « Un mélange d’une part d’étain pour 30 parts de plomb sera d’une dureté convenant aux projectiles pour revolver ainsi que pour les projectiles à utiliser dans les fusils rayés avec des charges de poudre noir. » C’est une vérité vérifié, mais les projectiles pour revolvers devant être utilisés avec toute charge différente des charges standards d’usine peuvent parfois nécessité des alliages plus dure que le 1/30. La plupart des professionnels qui croient en la bonne coulée de leurs projectiles utilisent un alliage de 1 pour 20, et c’est ce qu’un de mes très bons amis H. Guy Loverin de Lancaster, Mass., a pratiqué pendant des années. M Loverin coule la majorité de mes projectiles, car j’ai trouvé sa production inhabituellement uniforme dans ses différents lots [la lecture d’un guide de coulage des projectiles écrit par cette personne, s’il en a écrit un, serait instructif]. Pour les rechargement à très hautes vitesses pour le .38 spécial et le .357 Smiss & Wesson Magnum, M Loverin m’a fournit en projectiles spécial Sharpe [forme spéciale] à pointe creuse en 1 pour 15 et 1 pour 10. Le 1 pour 15 était très satisfaisant en utilisation à très haute vitesse, et le 1 pour 10 était encre supérieur. Incidement, Les projectiles coulés par Mr Loveron ont joué un rôle proéminent dans le développement de la cartouche .357 Magnum durant les premières étapes.
Dans la majorité des revolvers de, par exemple, calibre .38 Spécial, un projectile à 1 pour 30 propulsé à une vitesse supérieur à 850 pieds seconde [259 m/s] a tendance à emplomber légèrement le canon, particulièrement à la prise des rayures [throat], là où le projectile entre dans les rayures de l’âme. Un tout petit emplombage à cet endroit détruira la précision jusqu’à ce qu’il soit enlevé. En conséquence, nous pensons que pour tous les projectiles pour revolver en calibre .38 Spécial l’alliage doit être d’au moins 1 pour 20, tandis que des alliages de 1 pour 25 ou 1 pour 30 donnera de bons résultats dans les gros calibres comme le .44/40, .44 spécial, .45 Auto Rim et .45 Colt. Pour les .38/40, et le .44/40 Grande Vitesse et le .45 ACP un alliage d’au moins 1 pour 20, et tôt 1 pour 15, donnera de meilleurs résultat et une précision plus fine. Pour les fusils à l’usage le 1 pour 15 est l’alliage le plus satisfaisant pour les projectiles à base pleine pour charge à basse vitesse, et 1 pour 10 pour les projectiles à base pleine à vitesse moyenne ou les projectiles à vitesse élevée à gas check.

[passage de la page 66 à la page 67. Je vous avais dit que ce serait intéressant, notement pour les débutants..Ils savent maintenant qu’en PN, il ne faut pas un alliage plus dure que le 1 pour 30 dans la plupart des cas].
[à suivre...]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar bbrmque » 16 Nov 2017 22:51

Juste comme ça : tu n'aurais pas fait un post spécifique sur le coulage ? :idee:
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 17 Nov 2017 00:10

Je ne crois pas. J'ai le projet, une fois la traduction de cette ouvrage terminée, de traduire le manuel d projectil coulé du colonel E.H. Harrisson, ainsi que le CAST BULLETS FOR BEGINNER AND EXPERT que l'on peut télécharger ici: http://www.k9wkj.net/manuals/Cast%20bul ... expert.pdf . Ce dernier semble très prometteur.
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 17 Nov 2017 11:08

[ la suite]
Le rechargeur qui veut faire lui même son alliage peut utiliser des saumons de plomb [si, si, un saumon désigne un lingot de métal, mais aussi un lest en métal. http://www.cnrtl.fr/definition/saumon ; http://www.leplombfrancais.fr/en-savoir ... l-lestage/ (ce deuxième lien peut être une source d‘approvisionnement en plomb…s‘ils vendent aux particuliers!], des déchets de tuyaux de plombs, etc, et le durcir avec des blocs d’étain en bonne quantité. Dans les grandes villes, les blocs d’étains sont des articles très simples à obtenir. Dans les petits villages, c’est plus difficile. Il est cependant toujours possible d’obtenir de la soudure ordinaire du commerce dans les alliages standards. elle peut être de plusieurs qualité, comme le 50-50, ou de la soudure de plombier à 40-60 ou 60-40. Pour la personne qui vit loin des villes et trouve qu’il est difficile d’aller dans les commerces en vendant, n’importe laquelle des maisons de vente par correspondance peut fournit ce matériaux, a un prix trais raisonnable, dans leurs gammes plomberie et chauffage. [je ne sais pas si c’est toujours le cas, mais il y a encore quelques années, on pouvait acheter du solin en plomb pur. Un couvreur peut sans doute vous en fournir de récupération s’il est intelligent, ce sera toujours autant dont il n’aura pas besoin de payer le recyclage…]
Le métal de récupération est constamment la plus économique au point de vue coût de départ. Il s’avère, bien sûre être d’un degré de pureté très variable. Les tuyaux de plomb du commerce ont un taux de pureté moyen autour de 99,6%, ce qui est le taux de pureté courant de tous les produits commerciaux. Le plomb en bloc [les lingots?] est supposé pur et similaire en spécifications aux tuyaux de plomb, mais il a tendance à varier [en pureté] de façon considérable [de lapin].Le tuyau de plomb est fabriqué par les métallurgistes [pour l’industrie] avec la même qualité que les saumons de plomb du commerce. Le gainage en plomb des câbles électriques est pure à 98,5%. Les plaques de plomb des vieilles batteries est très bon également en pureté. Malheureusement elles contiennent une grand proportion d’oxyde de plomb, et quand on en fond une grande quantité, on n’obtient qu’une faible quantité de métal liquide. L’oxyde de plomb peut être réduit par divers procédés, mais de loin trop compliqués pour un particulier, aussi l’oxyde de plomb doit être considéré comme un déchet, enlevé et mis en déchetterie. Elles contiennent aussi 10% d’antimoine qui rendent les projectiles trop dures pour les revolvers mais correctes pour les fusils [pas les vieux fusils à poudre noir], en particulier utilisés avec des gaz check. On peut parfois le rendre plus mou en rajoutant une petite quantité de plomb à faible teneur en étain. Comme toutes les plaques ne sont pas identiques, et donc que leur fonte varie aussi, il est presque impossible de suggérer au recharger la quantité de plomb et d’étain à ajouter; mais avec quelques connaissances acquises par l’expérience il pourra aisément déterminé cette quantité en coulant quelques projectiles et en testant leur dureté. [Bref, pour les couleurs débutants, tenez-vous loin du plomb des batteries. IL y a aussi le problème d’enlever toutes trace d’acides des plaques, et de recycler cet acide et celui que contenait encore la batterie. Sans parler d’ouvrir la batterie pour faire un sort aux plaques sans s’éclabousser avec l’acide ou en mettre partout. Bref, à moins de tomber sur de vieilles batteries sèches invendues, ce n’est pas la façon la plus simple d’obtenir du plomb…]
Dans la préparation de l’alliage à partir de plomb de récupération ou du commerce le rechargeur peut obtenir l’alliage désiré en quelques minutes en utilisant intelligemment un crayon sur un morceau de papier. Un mélange à part égale est une part d’étain pour une part de plomb et est extrêmement dur. L’adition à une quantité de ce mélange d’une même quantité de plomb pur donnera un alliage à 1 étain pour 3 plomb. Si on avait ajouté à cette quantité de mélange 50/50 une quantité double de plomb, on aurait obtenu un alliage d’1 étain pour 5 plombs. 9 livres [4 kg] de plomb et 2 livres [907 g] de mélanges 50/50 permettront de faire 11 livres [4,9 kg] de projectiles dans un alliage en proportion très proche du 1 pour 10 utilisé pour les fusils [à PSF]. En coulant avec des projectiles de calibres .30/06 de 169 grains [10 grammes], cette quantité d’alliage permettra de couler approximativement 450 projectiles. Le prix de ce mélange 50/50 étant d’environ quarante sept cents la livre [les 453,6 grammes] et les tuyaux de plomb étant vendus autour de neuf cents la livre, le coût de 11 livres [presque 5 kg] de projectiles coûtera autour de 1,75 $ et l’alliage en résultant sera équivalent à l’alliage N°2 Ideal vendu à vingt cents la livre; en d’autres mots, 2,20$ [pour 11 livres], donc une économie d’environ quarante cinq cents, sans prendre en considération les frais d’expéditions qui peuvent être assez élevés.
L’alliage ordinaire qui est utilisé dans les imprimerie et les presses à linotypes à journaux est normalement un peu trop dure pour couler des projectiles. Il contient environ 15% d’antimoine et 2 à 5 % d’étain. Cependant, comme dans les machines à linotype il est continuellement réutilisé, il devient dur et cassant avec l’age, un état due au brûlage d lettrine et à l’oxydation de l’antimoine. Il est donc de cousine dans les bureaux des journaux d’envoyer régulièrement des échantillons dans un laboratoire pour les tester, et l’alliage est retravaillé par l’addition des métaux nécessaires de temps en temps. Les plaques stéréotypes utilisées pour les petites dimensions dans les bureaux des journaux sont d’un alliage de métal ordinaire, mais les grosses plaques incurvées utilisées par les presses à journaux sont parfois durcies par des formules maisons. Si l’un de ces alliages arrive dans les mains des rechargeurs, il faudra avoir une grande quantité de plomb à lui ajouter pour le rendre utilisable.
[Légende de la photo page 67: le moule double cavité Bond. Une excellente conception et une bonne fabrication avec de larges poignées robustes.]

Les projectiles d’usines ordinaires dans les formulations actuelles [des années 1940-1950, rappelons-le] sont rarement plus que du simple plomb pur avec une petite quantité d’antimoine pour les durcir. Bien que le tin soit utilisé dans quelques projectiles en quantités très menues, l’antimoine est préféré, car il n’abaisse pas le point de fusion - une des excentricités de l’étain. Le corps de la plupart des projectiles chemisés sont en plomb durcit à l’antimoine.
Si vous pouvez obtenir des projectiles récupérés dans les bits de tir [et les pièges à balles] où les .22 sont largement utilisés, vous constaterez qu’une grande quantité de ces projectiles [en .22] sont en plomb pur mais avec [passage de la page 67 à la page 68] une petite quantité d’antimoine. En utilisation pratique, ce métal de récupération est sans valeur en rechargement sauf si on le durcit avec un peu d’étain, car la petite quantité d’antimoine contenue dans le métal est généralement perdu lors de la fonte. Le métal récupéré des stands où se tirent régulièrement des projectiles d’usines de calibre .38 et autres gros calibres d’armes de poing similaires a tendance à être plus dur, mais reste un peu trop mou pour le rechargeur pour être utilisé tel quel. Les spécifications de Remington et de Winchester indiquent que le mélange d’1 part d’antimoine pour 40 part de plomb est devenu standard depuis des années. Ces matériaux refondus sont un peu trop moi et doivent être durcit avec une petite quantité d’étain [pour la PSF. Pour la PN, il se pourrait que cet alliage soit encore trop dure et que ce soit du plomb qu’il faille rajouter. Remarque valable pour tous les endroits déjà vu ou que nous verrons plus tard où il parle de la dureté des projectiles. C‘est un peu le problème de la PN? Je ne suis pas sûre qu‘il existe de livres sur la coulée spécifiques à la PN. Il faudra que j‘en cherche à l‘occasion, dès foi que…]. La grenaille à oiseau [Bird shot] conçut pour petre utilisée dans las cartouches de fusils lisses est un alliage économique pour les projectiles. La grenaille est parfois durcit avec une petite quantité d’antimoine et pour l’usage dans les revolvers il est utilisable sans ajouter d’agents durcisseurs. Cette grenaille peut être obtenue au prix approximatif de soixante quinze cents pour un paquet de 5 libres [2,4 kg environ] dans certaines dimensions., et dans certains cas il est plus économique d’acheter cette grenaille et la fondre que d’essayer de se procurer de l’alliage pour projectiles.

[à suivre]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 21 Nov 2017 22:24

[la suite. Elle s'est faite attendre, mais il y a du volume...]

[Légende de la première photo page 67: le moule simple cavité Belding and Mull pour un projectile de fusil pointu. Remarquez les vastes poignées, la construction robuste des blocs, et le large et facilement manipulable coupe-jet.]
L’étain pour durcir les projectiles peut être obtenu de nombreuses sources; la première, bien sûre, par la commande de lingots d’étain ou d’alliage plomb-étain. De nombreux rechargeurs ont l’idée erronée que la feuille dite d’étain enroulée autour des cigarettes, tabacs et sucres candy convient pour durcir les projectiles. Une minutie extrême est de mise si l’on désire utiliser ce matériel, car les feuilles d’étain pur est très difficile à obtenir. La majorité de ces clinquants contiennent 10 à 60% de plomb [à l’époque], et la plupart des clinquants épais enroulés autour de certain genres de tabac à pipe ou certaines sortes de thés sont presque en plomb pur avec presque pas d’étain dedans. Presque tous les clinquants d’emballages de sucre candy et autres aliments sont sans plombs dans le clinquant, car les lois sur l’alimentaire n’autorise pas le contact du plomb avec de la nourriture. La plupart des barres de chocolat et sucreries similaires utilisent des feuilles d’aluminium. Quelques confiseries utilisent un mélange d’étain et de plomb et protègent la nourriture en entourant la nourriture de papier ciré. La plupart des emballages modernes pour le thé sont des clinquants en aluminium. Un test facile pour les débutants pour voir si un clinquant est en aluminium est de le toucher avec une allumette enflammée. S’il ne brûle pas ou ne fond pas, mais se contracte et ondule ou se courbe légèrement, vous pouvez être certain que c’est de l’aluminium. Si le clinquant est en étain, en plomb ou en alliage plomb étain quelqu’en soient les proportions, la flamme d’une allumette le fera fondre, et si il goutte sur une feuille de papier, de petits gouttes se formeront sur ce papier.
Cependant, les tubes de dentifrices sont une très bonne source d’étain de récupération. Ici aussi les lois alimentaires exigent que de l’étain pure soient utilisé, et on ne trouvera que rarement du plomb dans ces tubes. Cela est aussi vrais pour les tubes de crème à raser, les tubes de crèmes glacées, et les tubes contenant des cosmétiques. Tout plomb qui serait présent est capable de créer un sérieux empoisonnement au plomb, et les lois fédérales sont très strictes dans leurs efforts pour limiter au minimum cette forme d’empoisonnement [avec les tubes en plastique, je ne sais pas si on trouve encore beaucoup de tubes en étain, mais qui sait…]. Les tubes de dentifrices ou les déchets similaires doivent d’abord être fondus seuls pour éliminer la peinture émaillée qui les couvre, et qui formera à la surface une sorte d’écume [il suffira donc d’écumer pour purifier l’étain]. Si une surface solide est disponible facilement, comme le sol d’un sous-sol, un bon moyen de stocker cet étain pur pour une utilisation ultérieure est de faire de petites flaques de pas plus d’un pouce [2,54 cm] de diamètre, puis, au fur et à mesure que le métal se refroidit, augmenter leur épaisseur. Elles doivent ensuite être nettoyée des débris [nettoyer la surface/le sol avant de faire ça serait peut-être plus simple…] et pourront être mélangées à du plomb ou tout alliage pour les durcir quand l’occasion se présentera. Il y a une autre méthode pratiquée par l’auteur qui consiste à verser lentement l’étain fondu dans un seau d’eau, qui le refroidit et le fait prendre en une masse irrégulière. Il peut ensuite être stocké, après avoir été séché, dans des sacs en papier, des boîtes en carton, o tout autre contenant, et il sera mélangé très rapidement avec le plomb quand ils seront mis dans le mélange fondu pour projectiles.
Depuis que ce livre [une édition précédente] a été placé dans les mains de l’imprimeur, la Potter Engineering Compagny, au 632 Scoville [passage de la page 68 à la page 69] avenue, Syracuse, N.Y., a développée un accessoire extrêmement pratique pour le rechargeur sous la forme d’un testeur de métal Brinell modifié pour déterminer la dureté des projectiles métalliques. Ce dispositif est extrêmement simple de conception et d’utilisation. Il représente une grande réussite de fabrication soignée et délicate.
Pour l’utiliser, on se sert d’un petit lingot ou d’une plaque du métal [ou de l’alliage] pour les projectiles, qui peuvent être fabriqués [cette plaque ou ce lingot] en utilisant le moule à lingots fournit avec le creuset électrique de coulage de projectile Potter, placer ce lingot sur une table plate spécialement ménagée à la base du testeur. Un levier droit gradué convenablement a un crochet pour y suspendre une lourde masse, et un indicateur pour une lecture directe depuis la table.
On pose simplement à plat le lingot spécialement coulé, qui a été dressé à un endroit au moyen d’une lime ou d’un couteau, de façon à ce que l’extrémité arrondie de la bielle de contacte touche simplement le lingot [sur cette zone dressée]. On zérote l’appareille au moyen d’un bouton moleté de façon à ce que l’indicateur soit sur le zéro. Une masse spéciale de 2 livres [environ 900 grammes] est alors suspendue au levier qui est libre de descendre, forçant l’extrémité arrondie de l’instrument de pénétrer dans le lingot. Ce qui se fait rapidement, et quand l’indicateur s’est un minime stabilisé, lecture en est faite.
L’échelle de graduation du levier comprend zéro, T, 10, 15, 20 et 25. Le marque T fait référence à la dureté de l’alliage standard à l’antimoine utilisé dans ce domaine, tandis que les autres marques indiquent les alliages usuelles à projectiles de 1 part d’étain pour 10 part de plomb à 1 part d’étain pour 25 parts de plomb [en d’autres termes, le chiffre indique le nombre de part de plomb pour une part d’étain pour obtenir un alliage ayant la dureté correspondant à cette graduation].
Il doit être comprit que l’utilisation de ce testeur est essentiellement comparatif, et la lecture doit être faite rapidement. Un peu de pratique rendra l’utilisateur capable de déterminer le résultat avec une précision suffisante pour son domaine d’utilisation et ainsi lui permettre de maintenir une dureté d’alliage uniforme dans le temps. Quand l’alliage est utilisé ans un grand creuset, c’et une simple opération que de couler de temps en temps un lingot, et de les placer dans le tester, et déterminer ainsi rapidement si l’étain utilisé pour durcir a été expulsé par le processus de fonte. Si on laisse la masse [du testeur] en appuie sur le lingot, il continuera à enfoncer très doucement sa pointe arrondie dans le métal - très lentement; mais avec un soin raisonnable on peut apprendre à lire l’instrument rapidement et avec précision.
Ce genre de testeur devrait être utilisé par tous les rechargeurs qui considèrent comme important l’uniformité de son alliage à projectile [pour les projectiles en plomb pure, c’est pas la peine…]. L’auteur ne connaît pas d’autres instruments disponibles qu permettent ce test [ça a bien changé depuis…] Il faut garder à l’esprit que des tests doivent être ait sur une surface uniforme du lingot et un contrôle prudent fait avec un alliage connu. Aucune objet coulé n’est uniforme en dureté, particulièrement avec les alliages de plomb Le centre du lingot a tendance à être plus mou que les bords, car le contact du métal froid du moule a tendance à faire prendre la surface de l’objet très rapidement et provoque plus de contraction [donc de dureté] à la surface du lingot qu’en son cœur.

[à suivre: moules à projectiles. Quand? Je ne sais pas. Si vous tenez vraiment à une publication quotidienne, il va falloir passer à la caisse.]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar bbrmque » 22 Nov 2017 00:55

Six pages pour appâter, t'as pas honte ? :ane:
Citation de la momie : "Vous n'aurez pas ma liberté de panser..."
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar remington59 » 22 Nov 2017 07:49

ce n'était que l'introduction du livre :ane:
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 24 Nov 2017 22:29

[La suite. Pour Remington: c'est vrai que certains points techniques auraient mérité plus de développement, plus de précision. Mais bon. Tant que j'y suis, puisque tu en est, tu dois t'y connaître en bière. Tu prendrais quoi comme bière pour mettre à la place du vin pour faire un ragoût, un pôt au feu, ou tout autre plat où l'on fait mijoter de la viande et des légumes dans un liquide?]

Moules à projectile [bullet moulds]:
Les moules à projectile doivent être inspecté soigneusement et traités avec un certain respect avant, pendant et après la coulée. Un moule est un objet délicat. Il peut être ruiné par un mauvais traitement, le déformant et donc donner des projectiles au corps ovoïde [au lieu d’être cylindrique] qui seront inévitablement mal équilibrés et n’auront pas tendance à donner une bonne précision. La plupart des moules modernes de n’importe quel fabricant que l’auteur a examiné semblent d’une qualité de fabrication correcte et sont parfaitement aligné [il parle bien sûre de l’alignement des deux blocs l’un par rapport à l’autre pour que les deux empruntes du moule se correspondent le plus parfaitement possible]. Le moule doit être convenablement fermé et aéré. C’est un sujet difficile à décrire et dans plusieurs cas plus difficile à faire. Si un moule ferme très serré et qu’il produit des projectiles imparfaits malgré les efforts de son utilisateur, il est très possible qu’il ai besoin d’être percé - en d’autres termes, aéré. Cette aération consiste en des sillons fins comme des cheveux courant de l’emprunte du moule à l’extérieur [voit la photo de cette age où l’on voit très bien sur l’un des deux blocs ces sillons] selon de nombreux angles et direction.
[légende de la photo page 69: le dispositif complémentaire formant la base creuse d’un projectile .45 pour arme de poing sur un moule Bond.]
Jamais deux opérateurs qui ont aéré leurs propres moules seront d’accord définitivement sur comment il faut le faire. Une chose, cependant, est d’une extrême importance: ces sillons d’aérations ne doivent pas être faits trop profonds. Le mieux est de faire ces saignées extrêmement superficielles, d’essayer le moule, et ensuite de les creuser un peu plus si cela semble nécessaire. Les sillons doivent être faits très soigneusement pour qu’il n’y ai aucune barbe [si, c’est le terme] qui empêche la parfaite fermeture du moule. Il vaut mieux, cependant, pour le débutant, de retourner son moule au fabricant s’il n’arrive pas à faire de bons projectiles avec. Il l’essaiera pour lui et si nécessaire refera l’aération pour un prix très faible.
Ce problème d’aération est particulier en ce que chaque moule individuel requière une forme plus ou moins différente de travail. Un grand nombre de fabricants de moules essaies tous les moules qu’ils fabriquent, et habituellement ils essaient de faire leur aération à ce [passage de la page 69 à la page 70] moment là. Un moule peut donner de parfaits résultats dans les mains des essayeurs, et puis quand il arrive en possession du rechargeur les problèmes habituels peuvent apparaître. Les modèles les plus simple avec une ou deux gorges ne donnent pas autant de problèmes que ceux à gorges multiples, que ce soit pour les fusils ou les armes de poing. Cette aération doit être vérifié par des essaies. Au moins une douzaine de projectiles doivent être coulés avec tous les efforts pour obtenir des spécimens parfaits. Chaque projectile est alors soigneusement examiné et les points de faiblesses repérés. Certains moules nécessitent des modifications comme l’amélioration de l’aération d’une simple gorge. D’autres nécessiterons l’amélioration de l’aération de deux gorges, voir de toute l’emprunte, pour être convenablement aéré. Evitez la sur-aération.
[légende de la photo page 70: le moule Hensley avec le dispositif pour pointe creuse.]

[à suivre ]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 01 Déc 2017 20:04

[suite]
Le meilleur moyen de faire ce travail est d’utiliser une très petite barre carrée pour guider votre lime et prévenir les dérapages. Entaillez faiblement une rayure [entendre par là un sillon aussi fin qu’une rayure. Un capillaire, quoi] ou deux de l’extérieur à l’emprunte de la gorge mal formée [sur les projectiles d’essaies], ce travail se faisant, bien sûre, en même temps sur la face des deux blocs du moule en les tenant l’un contre l’autre avec un serre-joint [je ne suis pas trop sûre de la traduction de cette fin de phrase depuis « ce travail », mais je ne vois pas ce que ça pourrait vouloir dire d’autre. En plus, ce serait logique: en limant les deux blocs à la fois ainsi, les deux sillons sur chacune des faces de l’emprunte seront de la même profondeur]. Le moule doit ensuite être essayé. Si l’aération s’avère toujours insuffisante, recommencer encore. Les capillaires d’aérations doivent être plus profond côté extérieur du moule que côté emprunte, et au niveau de l’emprunte doit être encore plus fin qu’un cheveu. Faîtes très attention à ne pas faire une bavure dans la cavité du moule, cela provoquerait un grippage du projectile dans son emprunte ou créerait une irrégularité de coulée. N’essayez pas d’utiliser du papier de verre ou tout autre abrasif dur sur ces faces ou vous ruineriez totalement le moule, nécessitant de le retourner au fabricant pour le retailler - ce qui est à peu près aussi coûteux que d’en acheter un neuf. Franchement, je ne crois pas au retaillage de n’importe quel bloc. Voilage, coulées incorrectes et autres problèmes similaires sont fréquemment reliés à un défaut du matériaux du moule - acier contenant des irrégularités de dureté. Si un moule reste défectueux après vos meilleurs attentions sur son aération, le mieux est de le retourner au fabriquant qui a raté la fabrication et d’essayer avec un autre moule [personnellement, je ferai essayer ce moule par un couleur confirmer avant demander son échange, histoire d’être sûre de mon coup].
Les moules doivent être chauffé et maintenu à une température très précise que seul l’expérience permet de déterminer. Si il est trop chaud, le projectile aura une apparence cristalline ou glacée, et quelques tireurs doutent que de tels projectiles soient satisfaisant en utilisation dans une arme à feu. L’auteur, cependant, a essayé de nombreux projectiles délibérément coulés de cette façon [trop chaud], et en même temps qu’ils passent dans les outils de recalibrage et de lubrification, cet apparence gelée disparaît et aucune différence dans le tir n’a été noté.
Si le moule est utilisé à trop basse température, les projectiles seront imparfaits. L’utilisateur peut jeter un grand nombre de projectiles qui n’ont pas parfaitement remplit le moule. Inutile de le dire, ne pas essayer de mettre certains de ces projectiles défectueux avec les bons. Ils doivent aller au rebut immédiatement [personnellement, soit je les remets tout de suite dans le creuset, soit je les mets dans le pot où je mets les chutes de plombs et autres pour regarnir le creuset plus tard] et seront refondus. Si le moule est légèrement en dessous de la bonne température, de fines cicatrices ou des effets de poils [c’est une expression technique, je ne plaisante pas] apparaîtront sur le nez du projectile. Ils peuvent ou non affecter la précision. L’auteur a délibérément essayé de tels projectiles en calibre .30/06, les tirant avec un rechargement de précision dans un canon de précision monté sur un support mécanique [autrement dit, un canon dont la précision du pointage et son maintient ne dépendait pas de sa tenue par un être humain]. Ces projectiles avec des nez défectueux ont la plupart montré une précision équivalente à celle de projectiles dits de précision, mais aucun recharger exigeant n’aura le soin de montré des éléments de sa fabrication qui auront une telle défectuosité d’aspect [on peut aussi en conclure que, pour la précision, il faut avant tout considérer la perfection de la forme du reste du projectile].

[à suivre: Polissage du moule - lapping the mould].
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 11 Jan 2018 16:24

Polissage du moule [lapping the mould - Il est entendu qu‘il s‘agit du polissage de l‘emprunte du moule] Si vos projectiles ne tombent pas librement du moule avec une facilité raisonnable alors que vous avez menez les opérations de coulage à la perfection, et si ils montrent de nombreuses traces d’outils indiquant que l’emprunte intérieur du moule est rugueuse, le moule doit être polit. Ce n’est pas un travail difficile, mais il requière plus de soin que d’ordinaire. La meilleur façon de polir un moule est de le mener à sa température d’utilisation, coupe-jet ouvert, et de couler un projectile en plomb pure autour d’un clou. Le clou peut être scellé dans le projectile [tant que le plomb ne s’est pas solidifié, bien sûre] en aplatissant légèrement son extrémité et en le tenant avec une paire de pince [dans l’axe de la cavité du moule] pendant que l’on remplit la cavité du moule avec du plomb fondu. Le surplus de plomb est enlevé avec une lame, ce qui donne un projectile coulé à la forme du moule, pourvu d’une petite tige . Cette tige peut être raccourcit pour s’adapter parfaitement dans une perceuse à main, et le résulta [après démoulage] sera un rodoir parfait.
Pour utiliser ce rodoir, il faut le mouiller avec de l’huile ou de l’eau, et y appliquer une petite quantité de poudre à roder les soupapes [potée d’émeri ou équivalent] sur toute sa surface. Le moule est laissé à refroidir, puis le rodoir est inséré dans sa cavité, tandis que les blocs du moule sont maintenus fermement fermées par les mâchoires d’un étaux à vis [pensez à équiper cet étau de mordaches…]. Il peut être nécessaire d’interposer entre les deux blocs des morceaux de papier épais pour les tenir légèrement écartés; c’est [passage de la page 70 à la page 71] généralement judicieux pour le début du polissage. Sinon, le rodoir ne tournera pas librement dans le moule. On le fait tourner très lentement et doucement avec une perceuse à main [ça veut dire une perceuse sans moteur, où la force motrice est fournit par la musculature de celui qui la manipule], et les blocs doivent être examinés à de fréquents inter vals. Le rodoir s’usera plus rapidement que le métal du moule, et cela doit être prit en considération pour déterminer la dimension finale [de l’emprunte du moule]. Arrêtez le rodage dès que les marques d’outils ont disparu de la surface des cavités des blocs. Si vous continuez à roder n’apportera rien à part agrandir les dimensions de la cavité et modifier la forme de la cavité [donc, si la dimension des projectiles de votre moule est un poil trop petite, ça peut être une solution, plutôt qu’en acheter un autre… à condition de faire ça très soigneusement pour ne pas changer la forme de la cavité] . Une fois le polissage terminé, les blocs doivent être soigneusement lavés à l’essence ou à l’eau bouillante pour enlever toutes les traces de l’abrasif utilisé, et ils sont alors prêt à être utilisés pour couler des projectiles.
Ces opérations de rodages peuvent généralement être faites en moins d’une heure, même si l’opérateur agit avec une minutie extrême. Actuellement, roder un moule ne prend rarement plus que quelques instants et ne doit pas être poussé trop loin. Un grand nombre de rechargeurs expérimentés rodent tous les moules qu’ils achètent, et c’est nécessairement un travail manuel qui augmente énormément le prix à chaque fois que l’on demande au fabriquant de le faire.

[à suivre: rodage d’un moule - breaking in a mould]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar Lone Rider » 11 Jan 2018 16:39

Perso, je ne connaissais pas cette technique de rodage d'un moule à balle.
Et j'aurais un peu peur de faire pire que mieux en niquant un moule qui était juste un peu dur à démouler.
Dupré vend(ait ?) un liquide épais noir à mettre sur les 2 coques de la cavité : du Mo(u)ld Prep.
ça aide pas mal au démoulage. Me demande s'il n'y a pas du graphite dans la préparation mais, sans certitude.
Bravo pour ces traductions qui apportent des infos intéressantes !
Faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar HONDO » 11 Jan 2018 16:59

Un grand MERCI pour tout ton excellent travail de traduction et ta persévérance. Le sujet est passionnant et tes traductions m’ont été d’une grande utilité. :nickel: bonne et heureuse année :pouce-en-haut:

Pour ce qui est du rodage des moules je pense que pour la plupart d’entre-nous, nous recalibrons nos balles en sortie de moule ça n’est donc pas utile en tout cas pour moi. Mais je suis content d’apprendre cette manière de procéder.
L'imagination est plus importante que le savoir.
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 14 Jan 2018 21:12

Rodage d’un moule [ breaking in a mould] Après l’exécution de tout polissage d’un moule, il devient nécessaire de le roder, de la même façon que pour un nouveau moule. Le rodage peut être effectué rapidement ou lentement. La méthode lente est de loin la plus fiable, mais la méthode rapide peut être essayé par un travailleur manuel adroit et soigneux. Elle se fait avec une lampe à souder ou la flamme d’un chalumeau [pour les rares membres du forum qui ne sont pas encore blanchi sous le harnois, une lampe à souder, à l’époque de ce livre, c’était ça: http://www.lampeasouder.fr/france/expre ... 2-a-2170/#!], et il est bon de relever que c’est une opération dangereuse [surtout si on la fait à côté du bidon de poudre!]. La lampe doit être utilisée avec une flamme très faible pour monte la face de l’intérieur de l’emprunte au bleu [en gros, si j’ai bien compris, il s’agit de faire subir une chauffe de revenu à l’emprunte du moule jusqu’à ce qu’il atteigne le bleu… ce qui suppose que le moule est en acier! Pas valable pour les autres métaux!]. Si la chaleur est appliquée trop longtemps, cela peut déformer le bloc, rendant le moule inutilisable.
La meilleur façon [ de roder un moule] est de couler des projectiles avec, les remettre dans le creuset [les projectiles, pas le moule] et continuer à couler, jusqu’à ce que le moule commence à donner des résultats satisfaisant. Sur ce point un grand nombre de rechargeurs commencent à s’affairer sur leurs moules avec des limes, aiguilles à tracer, et autres outils, et commencent à aérer leurs blocs [autrement dit, augmenter le nombre et la taille des fines rainures permettant à l’air de sortir de l’emprunte. On en avait parler plus haut dans la traduction] bien trop tôt, quand le vrai problème du moule n’est pas un manque de ventilation mais un manque de rodage. Un moule parfaitement [et complètement] rodé doit donner des projectiles parfaits. Les deux empruntes doivent s’adapter avec précision et montrer que de petits ou aucun signe de décalage aux liaisons des deux empruntes. Ils ne doivent donner aucunes marques sur les projectiles coulés, et toutes les gorges doivent remplir exactement et complètement la cavité [correspondante du moule]. Souvent un recharger pense qu’il a fait de bons projectiles quand la surface des bandes de guidage du projectile est arrondi alors que c’est due au fait que le métal n’a pas réussit à remplir correctement les angles de l’emprunte du moule. Regardez ce point avec soin. [on l’a déjà vu avec Paul Mathew: les angles doivent être vifs!]
Il n’y a pas très longtemps un de mes amis avait un moule à projectile standard acheté à un de nos meilleurs fabricants, moule qui par des voies étranges a apparemment échappé à l’œil des inspecteurs du service qualité. Froid, le moule semblait parfait. Mais chaud il montrait des signes indiscutables indiquant que les deux moitiés du moule ont été usinés dans des aciers différents, donc avec des coefficient de dilatation différents. Le résultat était que chaque moitié du moule donnait une dimension de projectile différente, les bandes de guidage n’étaient pas alignées, et tout projectile coulé avec ce moule était, bien sûre, inutilisable. Le moule a été promptement renvoyé au fabricant, qui a remplacé les deux blocs sans discuté. Si vous avez un moule neuf avec ce genre de problèmes, ne vous en servez pas, renvoyez-le!

[à suivre: la coulée - Casting]
[petites remarques à propos de ce qui est traduit dans cette partie: il va de soit que les opérations d'usinages ont du faire des progrès, et que certaines choses qu'il fallait faire avant ne le sont plus forcément, selon les compétences du fabricant et le prix qu'est prêt à payer le client.
S'il vous paraît que vous avez un moule qui nécessite un rodage, contentez-vous de la voie lente. En effet, si votre moule présente un défaut et que vous le retournez en échange sous couvert de la garantie, et qu'il montre des marques de chauffe au chalumeau, le fabricant refusera généralement d'appliquer la garanti car,s i ma mémoire est bonne, la plupart précisent dans leurs notices d'utilisation qu'il ne faut pas chauffer le moule directement à la flamme.]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar T140 » 14 Jan 2018 23:19

Bonsoir,

Les gensses du genre ceinture ET bretelles peuvent aussi réaliser cette opération avec un bon décapeur thermique Black et pâcher comme celui-là: http://www.blackanddecker.fr/fr-fr/prod ... es/kx2200k , le bleu arrive à la température de +/- 300°C, ça dépend un peu des aciers, certains seront bleus à 260° et d'autres à 320°la température la plus courante pour un beau bleu foncé est de ~290°C. C'est facilement atteint avec un décapeur thermique et sans danger...

Pour ce qui est de ta lampe à souder c'est avec ça que j'ai appris à travailler et ce qui n'est pas dit dans la chanson c'est que là-dessus il y a une pompe et qu'il faut monter l'essence de la cuve en pression avant d'allumer et re-pomper quand ça commençait à faiblir........................... plus risqué que le décapeur ou les lampes Soudogaz http://www.castorama.fr/store/Lampe-a-s ... 13125.html qui par ailleurs fonctionnent très bien mais elles aussi assez loin des bidons de poudre... :pleure:

Wèp, quand je lis ça je me dis que tu as bien du courage et comme la dernière fois je te dis: je suis toujours aussi flemmard et je ne m’attellerais pas à ces tâches...... :non:
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