Bonsoir,
Après réflexion, en parallèle des autres traduction, j'ai décidé de m'attaquer à ce monument de presque 500 pages qui, de mon point de vue, de par son volume, son ancienneté et sa réputation, mérite un sujet à lui tout seul. En plus d'une heure, je ne suis même pas parvenue à finir la traduction de la table des matières. C'est vous dire qu'il y a de la matière sur laquelle, je suis sûre, vous adorerez apporter vos commentaires, surtout sur les techniques oubliés mais peut-être intéressantes, les choses qu'il croyait fausses et se sont avérées vraies, et inversement.
J'attire particulièrement l'attention que certains composants ou pratiques dont il est traité dans cet ouvrages peuvent être interdites dans certains pays, notamment en France. Je pense en particulier aux balles explosives qui, si l'imprimeur n'a pas fait de confusion dans la table des matières avec balles expansives, font parties de ces projectiles à effets spéciaux (projectiles incendiaires, perforant les blindages, explosifs) interdites pour le particulier en France. De même que les informations concernant la fabrication des poudres, les informations concernant l'utilisation et - s'il y en a - la fabrication de tels projectiles ne seront données qu'à titre de culture générale. Pas pour que vous fassiez des expériences illicites dans vos jardinets. Cette simple mention doit normalement suffire à dégager ma responsabilité comme celle du forum si quiconque s'amuse à enfreindre la loi à partir desdites informations.
Je précise cela, mais on peut trouver des informations plus précise sur la fabrication de tels projectiles, gratuitement et légalement, dans des documents téléchargeables sur le site de la BNF. L'Etat est vraiment hypocrite!
Bon, Mes conventions habituelles: tout ce qui est entre crochet est de moi. Le reste est de l'auteur. Parfois, entre les crochets, un passage en anglais dont je ne suis pas sûre de la traduction, ou dont je trouve intéressant de vous donner la version anglaise.
Guide complet pour recharger. [traduction de « Complete guide to handloading »]
Un traité sur le rechargement pour le plaisir, l’économie et l’utilité.
Par Philip B Sharpe,
Ancien capitaine de o’ordnance department, Aus; membre à vie de la NRA, de l’army ordnance association, membre du National Muzzle loader rifle association, de l’United States revolver association, de l’ordre fraternel de police, de la National Skeet association, de la photographes association of américa, du the sportsmen’s club of americana, de l’l’out do würmien ‘s association of americana, du numerus shooting and sportsmen’s club,; membre honoraire de l’automobile club de France, de l’Eugène Field Society, de la Black Forest conservation association of Pennsylvania, et d’autres,; technicien et consultant sur les armes, redacteur sur les armes ancienne dans les magazines d’histoires de Western, membre de la division technique de la NRA. [j’espère n’avoir pas fait d’erreur dans la traduction de son CV…]
[légende de la photo en page suivante: Harry M. Pope discute avec l’auteur à Camp Ferry, Ce chapeau avait 40 ans et était toujours porté par Harry Pope quand il participait à un concours de tir. C’était son porte-bonheur.[his « goud luck » emblem]]
Dédicacé à Harry M Pope (le vieux maître)[il faudra que je mette la main sur des ouvrages de ce vieux maître…]
IL est douteux qu’un individus ai fait plus pour le tir que Harry M. Pope, en tant que fabriquant de canon et tireur qui pendant plus de 60 ans a été un membr actif de la fraternité des tireurs. La diminution de sa vue et les outrages du temps n’ont pas émoussé son ardente compréhension des problèmes du tir- ou son habileté à son vieux tour favori. Le rechargeur expert sait qu’un tir expérimental permettra de déterminer une charge qui tirera mieux que toutes les autres. H.M. Pope a apprit cela avant que la plupart d’entre nous soyons nés. Au tournant du siècle, quand Pope était le plus actif en tant que fabriquant de canons pour le civil, il déterminait le chargement le plus précis pour chacun de ses canon. Il savait quelle changement dans l’étui, le projectile, l’amorce et la poudre pouvait donner de la précision. Aussi trouvait-il la meilleur combinaison - et ces données étaient fournies avec chaque canon. Et maintenant c’ à ce tout petit vieillard dans le Nw Jersey, avec les souvenirs de nombreuses joyeuses soirées à écouter les récits d’autrefois, que ce volume est dédicacé. Il n’y aura qu’un seul h.M. Pope. L’auteur.
[note personnel: pourquoi tous les fabriquants d’armes actuels ne font pas la même chose?(la détermination de la meilleur charge pour leurs canons, remise à jours régulièrement) Sont-ils si incompétents que ça?]
Table des matières:
Partie 1:
Chapitre 1: Les problèmes du rechargeur. page 3.
Importance de la sécurité. Les dégats aux armes par les surcharges. Les catégories d’outils disponibles. La vitsse comparée à la précision. Le rechargement expérimental. Commencer avec peu d’équipements et progresser. Recharger permet au tireur de faire ressortir la supériorité de la subtilité de la précision des armes à feu.
Chapitre 2, Installations, équipements fixes et fournitures. Page 7.
Construire un établi de rechargement. Faire un banc d’outils démontable. Installer un système de remplissage. Les équipements essentiels pour le débutant. Faire des penses-bêtes [pas sûre, on verra à la traduction du chapitre]. Les petits outils indispensables. Etaux. Maniement des amorces. Les tournevis. Les meules. Patience et intelligence.
Chapitre 3: L’étui des cartouches. Sa conception et sa fabrication. Page 15.
Histoire de la cartouche à étui métallique. Conception de l’amorce à percussion. Première cartouche réussie à percussion annulaire. Les conceptions de l’arsenal de Frankford. Aboutir à la cartouche à amorce extérieur centrale. L’amorçage Berdan. La description de la fabrication [ou d’une fabrique, les deux sont possible] d’étuis. Les différents modèles d’étuis.
Chapitre 4: Inspection et préparation des étuis. Page 27.
Utilisation de la loupe. Examiner le collet des étuis. Inspection du logement des amorces. Redimensionnement des étuis. Pour les revolvers, les automatiques et les fusils rayés. Effet du mercure sur les étuis. Effet de la pression. Tension du projectile. Event [trou de communication entre le logement de l’amorce et l’intérieur de l’étui], amorces serties. Nettoyage du logement des amorces.
Chapitre 5: Retouche et adaptation des étuis spéciaux. Page 44.
Etuis pour fusils étrangers. Le problème des logements pour amorçage Berdan. L’utilisation de composants américains dans les cartouches étrangères. Les cartouches anciennes. La poudre sans fumée et les vétérans [Old Timer]. Les types de poudre pour les vétérans. Le rechargement pour les armes vétérances n‘est pas un travail de débutant.
Chapitre 6: Amorces- Conception et fabrication page 48.
La romance de l’amorce. La conception de l’amorce à percussion. Les cartouches à broche. Les amorces pour poudre noire ne vont pas pour la PSF. Les amorces au mercure [au fulminate de mercure en fait] endommagent les étuis quand elles sont utilisées avec de la PSF. La première amorce PSF réussit. La valeur des lunettes de tire.
Chapitre 7: Les amorces non corrosives. Page 60.
Les différences chimiques entre les amorces corrosives et non corrosives. Ce qui se passe quand l’aiguille de percussion frappe une amorce. Méthod de manipulation des amorces non corrosives. Consignes de sécurité. Désamorceurs. Danger du siégeage rapide des amorces. Raisons des longs feus et ratés. Imprécisions des chargements dues à l’amorçage.
Chapitre 8: Le moulage des projectiles. Page 66.
Les moules à projectiles. Chauffer un moule. Matériel nécessaire. Les métaux et alliages pour couler des projectiles. Le testeur de métal Potter Brinell. Les mérites du creuset de fonte à gaz. Le four Miller. Les casiers à projectile Lacy. Le stockage et la préservation des moules. Dégraisser les moules.
Chapitre ç: Dimensionnement et lubrification des projectiles. Page 81
Comment et pourquoi les projectiles sont domensionnés. Expériences avec des lubrifiants contenant de l’huile. Formulations testées. Bourres de graisse. Bourres graphitées. Bourres graphitées au graphite colloïdale. Bourres de graisses dans les cartouches à haute vélocité. Utilisation d’un dictaphone. Couteau à gâteau [ça fait bizarre, mais je ne vois que ça pour kake-kutter, en supposant qu’à l’imprimerie ils ont confondues c et k…] Machines à lubrifier. Outils de calibrage.
Chapitre 10. Plomb, gas-check, bases creuses, pointes creuses, projectiles calepinés. Page 95.
Différents modèles de projectiles. Les projectiles matricés [ou estampés. Je n’ai pas saisie la différence philosophique entre les deux…]. Projectiles à gas Check. Projectile surdimensionnés. Les projectiles à base creuse deviennent obsolètes. L’histoire des modèles à pointe creuse. Comment les moules sont faits. Essaies à la chasse avec des projectiles à nez creux. Projectiles explosifs. Projectiles à chemise de papier. Types de calepins. Projectile calepinés avec des fils « National » [« national wire-patched bullet. On comprendra mieux à la lecture du chapitre… j‘ai ll‘impression que rien que pour ce passage ce libre mérite d‘être lut et traduit.]
Chapitre 11: Projectiles à étuis métalliques. Chasse et tir. Page 112.
Les modèles de projectiles chemisés métal. Les métaux dorés. Les cupro-nickel. Les chemises Lubaloy et Nobeloy. Les résidus métalliques. Projectiles pour différents types de chasse. Projectiles pour tir à la cible. Projectiles altérés ou améliorés [pas sûre. Altering or doctoring bullets]. Les blessures causées par les projectiles Spitzer. Les projectiles chemisées métal dans les armes de poing.
Chapitre 12: Enfoncement des projectiles. Page 128
Importance d’un nfoncement correcte. La prise de rayure [throat]. Effet de l’usure sur la prise de rayure. Essaies sur l’usure de la prise de rayure et la longueur de l’emplombement [pas sûre, à vérifier à la lecture du passage. Testing throat wer and leade length. Oui, c‘est bien leade, mais est-ce une faute d‘impression?]. Utilisation d’un palmer. Les effets de la profondeur d’enfoncement du projectile sur la densité de chargement. Les effets de la périphérie du projectile sur la pression. Les méthodes pour un enfoncement bien aligné.
Chapitre 13: ma poudre. Ses historiques et ses catégories. Page 133.
La formule initiale de Bacon. Les poudres de la guerre révolutionnaire. Développement de l’industrie américaine des poudres. Formation du groupe DuPOnt et absorption des petites compagnies. L’association des fournisseurs de poudre. Le morcelage du conglomérat DuPOnt. Les premières poudres sportives américaines. La poudre Chocolat.