par GMCCCKW352 » 10 Déc 2016 19:06
[Bonjours, désolé de cette reprise assez tardive de la traduction de cet ouvrage, mais j’ai été un peu débordé par certains problèmes].
IL y a quelques années, l’auteur a longuement débattu avec un ami rechargeurs sur ce sujet, et décidé de constater ce qui e passe réellement. Il a été choisit le calibre 38 spéciale, premièrement parce que le culot semi-balloon se rencontre rarement dans les étuis métalliques modernes des cartouches à fusil - même en .30-30. Les tests furent fait, en utilisant deux marques d’amorces non corrosives du commerce du type sans mercure. Dans les eux marques, la taille des amorces étaient de .175 [4,445 mm]. Il a été trouvé qu’une marque d‘amorce était plus efficace que l’autre, et en conséquence, comme ce livre n’a pas pour but de promouvoir les produits d’un fabriquant particulier, ces deux fabricants seront identifiés par les lettres A et B ans les résultats des tests. Dans le but de produire des résultats comparatifs uniformes, des projectiles matricés standards de 158 grains [10,24 grammes] fabriqués par « A » sont utilisés pour toutes les cartouches, et une prudente charge pesée de 5.0 grains [onc grains masses, soit 0,32g) de poudre Du Pont Pistol #5. La même profondeur d’enfoncement du projectile a été utilisé ruant tout les essaies pour produire l’uniformité requise. Voici les résultats:
[voir le tableau page 20 du livre. Traduction de l’intitulé des colonnes du tableau: Composants Étuis (shell) amorce (primer); Vitesse mesurée à 50 pieds [15 m] en pieds par seconde (multipliez les nombres de cette colonne par 0,3048 pour convertir en m/s); pression en livre par pouce carré (multipliez par 0,0689 pour convertir en bar, et par 0,0703 pour convertir en kg/cm²)]
Une analyse de ces résultats fait ressortir plusieurs faits intéressants qui n’étaient avant que conjonctures. La dernière et la première ligne du tableau doivent être prises ensembles. Les étuis e marque A sont à culot semi-ballons , donc avec plus d’espace libre que les modernes étuis à culot solide de marque B. Avec les amorces A, il y a une différence de vitesse de 31 f/s [9,5 m/s] et de pression de 1 500 livres par pouce carré [34,5 bar environ]. Si la différence de pression n’a pas une valeur très importante, la vitesse elle si. Ces deux types ‘étui mélangés dans la même boîte, et chargés sans discernement par un tireur insouciant, produira peu de précision, la variation des vitesses ‘un étui à l’autre faisant que la cible sera arrosée de haut en bas. Quand on considère la chose non en terme de groupement, mais de score, cela peut changer une visée parfaite qui donnerai [avec un chargement correcte] un 10 en un 7, voir un 6 [toujours avec la même visée parfaite]. La largeur des différents cercles d’une cible est très faible, et les compteurs e points sans pitiés. Cela avec les amorces de marque A.
Maintenant, vérifions cette information avec les mêmes deux modèles d’étuis, mais amorcés avec la marque B. Cette marque d’amorce est plus forte et donne de plus grandes vitesses et pressions. La différence de vitesse est de 24 pieds par seconde [7,3 m/s] et la différence de pression de 2700 livres par pieds carré [186 bar]. Nous ne pouvions espérer des résultats identiques, mais il n’y a que 7 pieds par seconde d’écart entre la différence de vitesse constaté avec les amorces de marque A et celle avec les amorces de marque B. Dans les deux cas, les étuis à culot solide [devrais-je plutôt dire culot plein?] donne des vitesses et pressions plus élevées que les étuis à culot semi-balloon . Les faits sont les faits.
Quand Wallace Coxe, du laboratoire Du Pont de Burnside fit pour moi ces essaies au début ‘octobre 1933, il commenta: « Les étuis B ont un volume intérieur plus petit que les étuis A, ce qui explique, en parti, cette différence, car le volume intérieur a une influence directe sur la densité de chargement… Il est bon de mentionner que ni l’une ni l’autre des amorces A et B ne se fixe comme il faut sur les étuis de l’autre marque [en ‘autres termes, il ne faut pas utiliser les amorces de marque A avec les étuis e marque B et réciproquement]…. Il est vrai, comme vous le disiez, que [expression que je n’arrive pas à traduire, mais qui signifient en gros que les tireurs mélangent leurs étuis d’un même calibre sans discrimination pour les recharger car ça tirera quand même, ou un truc de ce genre]. Cette façon e pratiquer ne peut mener aux meilleurs résultats, et nous incitons fortement les tireurs d’être sûre ‘utiliser une marque fabriquant des étuis et amorces de précision… »
Tous les étuis de cartouches à fusil moderne sont du type à culot solide [ou plein?], de même que tous les étuis de revolver depuis le changement de siècle [celui du XIX au XX, pas le dernier…] sont du type à culot solie semi-balloon. Peut-être que ce ernier type devrait être appelé « solid rim » [je ne traduis pas, les appellation actuelles des étuis pouvant avoir changé depuis l’époque. Vous trouverez facilement des sujets sur internet traitant de cela - ou un manuel de rechargement récent]. Tous les fabriquants commerciaux de munitions ont préféré le modèle à culot solide à celui à culot plié, depuis la fin des années 1880 au milieu des années 1890. Une cartouche de collection en possession de l’auteur est une cartouche en .45/7./500 de l’arsenal de Frankford chargée en 1893, et elle est u type à culot plié. Nous pensons qu’il n’existe pas d’étuis Krag à culots pliés. Depuis que les essaies balistiques ci-dessus ont été fait, les deux marques A et B font toutes les deux des étuis modernes à culot solide, et ont abandonnés les culots semi-baloon, dans ce calibre du moins.
Aujourd’hui, dans le calibre .38 spécial, tous les étuis sont à culot solide, et ce n’est qu’une question e temps avant que tous les étuis de tous les calibres soient tous de ce type. Ils sont sans aucun doute plus solides et plus sûres. Ils sont à peine plus coûteux à fabriquer et n’utilisent qu’à peine plus de laitons. Ils ont naturellement des parois plus épaisses vers le culot, là où une plus grande résistance est grandement demandée., et après le tir ils ont moins tendance à se dilater dans les chambres et s’y coincer au point d’être marqués. Les anciens étuis à culot plié, même quand ils étaient tirés avec leurs charges originales de PN à faible pression dans les revolver, gonflaient sérieusement vers le culot, la parois de l’étui s’étirait dans la saignée de l’extracteur du barillet, et l’étui était sérieusement affaiblit. Cela peut être constaté aujourd’hui si un tireur essaie quelques cartouches .22 long rifle dans n’importe quel revolver, que ce soit un Colt ou un Smith& Wesson précis, ou un US buldog bon marché. Comme les étuis en .22 sont jetés après utilisation, ce n’est pas un soucis, mais pour un rechargeur, le gonflement de l’étui à la base est un signe [pasage e la page 20 à la page 21] de danger qui doit entraîner le rebut de l’étui.
Les rechargeurs d‘autrefois qui devaient composés avec les étuis semi-balloon avaient des problèmes de ruptures d’étuis et de projection du logement de l’amorce lors des tirs. C’était fréquent avec les étuis amorcés avec des amorces au mercure, mais arrivait aussi avec des étuis qui n’en avaient jamais vu. IL est probable que ces étuis étaient en laiton de mauvaise qualité, l’amorce corroyait létuis, la poudre réagissait avec le laiton, ou simplement l’étui gonflait sous la tension des gaz. Il n’y a apparemment pas besoin de fortes pressions pour faire gonfler ces étuis, car il y a de nombreux exemples e ces accidents avec des charges normales de poudre noir, ou des charges de PSF pour armes de poing, ou dans des cartouches très basses pressions pour fusils. Cela se voit rarement sur les étuis fabriqués ces dernières années.
Comment les étuis sont fabriqués? Il est facile de répondre à cette question pour plusieurs personnes, bien qu’il soit surprenant de voir le nombre importants de questions à résoudre posées aux fabriquant tout au long e ces lignes chaque années. Comme la fabrication des munitions est assez semblables dans toutes les usines, elle peut être brièvement décrit ici, pour le bénéfice de tous.
Les étuis prennent naissance dans une feuille de laiton de 3/32 de pouces [2,4 mm] à ¼ de pouces [6mm] d’épaisseur pour les plus gros. Ce laiton n’est pas u simple laiton, il est fabriqué exprès pour les fabriquants de munitions selon leurs spécifications - différant selon la taille et la catégorie de l’étui. Le laiton est réceptionné en larges feuilles de 3 pieds [91 cm] de large pour 6 à 10 pieds [1,8 à 3,05 mètres] de long. [la suite plus tard…]