Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Parlez ici de toutes les publications, livres, périodiques, revues, magazines ou DVD, films, documentaires etc...

Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 11 Juil 2015 20:16

[un peu plus de la suite... les groseilles, framboises et cerises, ça prend du temps à ramasser. Sans parler de la lutte contre la sécheresse...]

N’ayant jamais tirer avec un Burnside, j’ai prit cette information avec toute le réserve d’un professionnelle jusqu’au début de 1935, quand un travailleur à Coulee Dam, en draguant [un canal, une rivière, un bief, …, pas une dame!], remonta du fond d’une rivière un groupe de 4 ou 5 projectiles avec sa drague. Ils étaient complètement altérés, mais avaient indéniablement été tirées par des carabines Burnside, et des restants de la zone de l’étui serti fut retrouvé autour de la base de presque tous les projectiles. Mon correspondant assura qu’il avait remonté quelques deux douzaines de projectiles en plomb, la plupart étant ces Burnsides, avec quelques balles rondes, ce qui indiquerait qu’il y a eu autrefois sur cette rivière une bataille, probablement entre la cavalerie et les indiens.
La cartouche à percussion latérale fut la première cartouche réellement fiable, en ce qu’elle était bien étanche à l’eau et comprenait en elle les trois principaux ingrédients: la poudre, l’amorce et le projectile - étaient combinés dans un seul objet grâce à un étui de cuivre. Burnside, Maynard, Sharps, et d’autres inventeurs, ont dépendu d’une forme quelconque de capsule d’amorçage séparée et d’un étui à cartouche ne contenant que la poudre et le projectile, et l’inflammation se faisait par une ouverture dans le culot de l’étui. Flobert en France ouvrit la voie avec ses amorces « BB » (Bullet Breach Cap), mais Smith & Wesson développa la première cartouche à percussion latérale réussie dans ce pays [les Etats Unis] dans le maintenant commun calibre .22 Short, produite dans un premier temps pour les revolvers au printemps 1858. Le processus de fabrication de l’époque de ces cartouche est dans les grandes lignes identique à celui utilisé de nos jours [vers la deuxième guerre mondiale]; un disque de cuivre était découpé dans un disque de métal [à l’emporte pièce probablement], placé dans un tube fermé à une extrémité [une forme ’estampage à froid?] , et le bourrelet obtenu par estampage. Ce bourrelet creux était emplit avec la composition de fulminate de mercure et explosait quand le bourrelet était écrasé entre la tranche de la parois de la chambre et l’aiguille de percussion ou le nez du marteau, enflammant la charge de poudre. Heury extrapolat ce .22 à percussion latérale à de plus grandes dimensions, pour le fameux fusil .44 Henry Flat, a première arme à magasin réussie, plus tard célèbre sous l’appellation Model 1866 Winchester, et la série Spencer de cartouches à percussion latéral à lèvres en bouteille [collets rétreints si vous préférés…].
GMCCCKW352
 
Messages: 1087
Enregistré le: 14 Sep 2009 20:06

Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar gimbi » 12 Juil 2015 06:23

beau boulot , vivement la suite ... :12:
Avatar de l’utilisateur
gimbi
 
Messages: 611
Enregistré le: 09 Fév 2009 13:19
Localisation: entre rouen et le havre

Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 05 Sep 2015 14:23

[traduction de la légende du dessin de la page 17: « Evolution de l’étui à cartouche: (1) à percussion annulaire; (2) Intérieur de la coupelle d’amorçage Martin montrant l’assemblage, une paire de trous de flamme sont utilisés; (3) l’antique étuis à culot plissé; (4) La première cartouche à culot renforcé, étuis maintenant connu pour son logement d’amorce semi-ballon. Notez comme le logement de l’amorce pénètre dans la chambre à poudre; (5) Culot solide moderne, type étuis de cartouche à corps solide. Plus résistant et mieux adapté aux chargements à haute pression. Poussa rapidement les étuis semi-ballon [N° 4 de ce croquis] aux oubliettes. »]

[reprise de la traduction du corps du texte]

L’amélioration des munitions a fait des pas énormes depuis ce temps. Rapidement les cartouches à percussion centrale commencèrent à percer, le plus ancien modèle en étant le type à amorce interne fabriqué par nombres firmes commerciales américaines et par l’arsenal de Frankford pour l’usage des forces militaires. L’amorçage interne a été précédé par nombre de tentatives antérieures de combiner en un seul élément l’étui et l’amorce. Les informations suivantes ont été obtenues de l’arsenal de Frankford en parcourant les mémorendum du matériel [Ordnance Memoranda] N°8 et 14 [#8 and #14 - ces précisions entre crochet si vous voulez les trouver…] datant respectivement de 1868 et 1873. Des points supplémentaires durent fait en consultant les rapports du [passage de la page 17 à la page 18] chef du matériel [Chief of ordnance] publiés annuellement, qui contient tout le travail de ce service.
La plus vieille tentative de construction d’une cartouche à percussion centrale est connue comme la « cartouche à percussion centrale Martin, calibre .50 », et a été inventée par E.H. Martin. Elle fut tout d’abord fabriquée à titre expérimentale à l’armurerie de Springfield en 1866. L’arsenal de Frankford reçut des ordres datés du 5 octobre 1866 pour commencer la production de cette cartouche.

[la suite plus tard, mon repas m’attend! Pur les férus d’histoire, on notera donc qu’en 1866, les américains eux-même n’avaient pas de cartouche à percussion centrale fiable. Comme quoi le choix du chassepot à cartouche papier n’était pas absurde, le risque de guerre avec la Prusse étant important.]
GMCCCKW352
 
Messages: 1087
Enregistré le: 14 Sep 2009 20:06

Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 19 Oct 2015 22:47

[poursuite de la traduction...]

Les premières d’entre elles ont été manufacturées avec un tube-enclume rajoutée, une tube-enclume de fer blanc forcée contre la face interne du culot d’une cartouche à percussion annulaire et avec la composition d’amorçage en son centre. Plusieurs millions ont été fabriquées ainsi jusqu’à mars 1868, durant ce temps la conception a franchit plusieurs étapes. A ce moment [mars 1868] la coupe-enclume du colonel Benet a été adoptée.
L’évolution vers des amorces du type de celle du colonel Benet était logique, en c sens que le tube-enclume était serti [dans l’étui] et donnait une parois qui était rigide dans une direction mais peu résistante dans l’autre sens. Aussi des problèmes de fabrication soulevés avec l’enclume type tube mise à l’envers lors de l’assemblage, ce qui empêchait la mise à feu de la cartouche. Des étuis souvent cédaient au sertissage jusqu’à ce que ce problème fut surmonté par l’ajout d’une fine coupelle de cuivre ou de laiton pour former un frein de gaz [gas check. Non, pas celui qu’on met au cul de certains projectiles dans certains cas…]. La doublure en métal, bien sûre, diminuait la sensibilité de l’amorce. Par la suite, il a été trouvé que le tube et la coupelle pouvaient être combinés et une enclume ronde supportée par le culot entier a été conçue. Elle était faite en cuivre épais. Cette amorce interne de Benet avait l’apparence d’une large percussion annulaire, et le fait était que les premières étaient une modification de la cartouche gouvernementale du calibre .50/70, qui était à cette époque à percussion annulaire. Elle était, bien sûre, étirée [c’est à dire fabriqué par étirement de la matière] de la même façon qu’une cartouche à percussion annulaire, et une enclume type tube (et plus tard coupe) contenant la composition d’amorçage en son centre était entrée en force à l’intérieur de l’étui. Deux forts sertissages diamétralement opposés sur la parois de l’étui à approximativement 0.1 pouce [2,5 mm] du bourrelet maintenait cette amorce en position.
J’ai tiré un bon nombre de ces cartouches dans les années passées, et pour vérifier leur montage, tel qu’il vient d’être décrit, j’ai disséqué une .45/70 FA tirée dans un[une expression incompréhensible pour moi ce soir: central fire shell. Coquille de feu centrale? ]. Le cuivre de l’étui est très fin, les parois font seulement 0,013 pouces [33/100 mm]. La coupelle de renforcement qui sert aussi d’amorce est d’une construction plus solide de 0.30 pouce d’épaisseur [76/100 mm]. Sur la base de cette coupe, qui était insérée par les lèvres supérieures e l’étui, il y a une dépression d’un diamètre de 0.175 pouces [4,45 mm] (environ le diamètre des logements d’amorces des cartouches pour les revolvers actuels [de l’antre deux guerre] et pour les fusils de petit calibre). Cette dépression était remplie avec le fulminate, et de chaque côté de ce logement l y a deux trous d’évent approximativement du diamètre qui est d’usage courant pour les étuis de modèles américains. [je suis obligé d’arrêter là ma traduction: une des rares mouches encore en vie n’arrête pas de me harceler…]
GMCCCKW352
 
Messages: 1087
Enregistré le: 14 Sep 2009 20:06

Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar Lone Rider » 20 Oct 2015 06:53

Central Fire Shell, c'est certainement "douille à percussion centrale".
Faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Avatar de l’utilisateur
Lone Rider
 
Messages: 12669
Enregistré le: 26 Oct 2005 16:32
Localisation: Belgique

Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 20 Oct 2015 09:17

Je vois... il a du vouloir dire qu'il a examiné le dispositif de mise à feu par percussion centrale de l'intérieur d'une de ces cartouches tirées. Ou un truc dans ce genre....
GMCCCKW352
 
Messages: 1087
Enregistré le: 14 Sep 2009 20:06

Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar geanphy » 20 Oct 2015 09:22

bah , ce sont les cartouches à amorce cachée bien connues sur nos Bulldog et autres 320 380 450...
Allez... Au stand !... Et oubliez rien !

Membre de l'UNPACT
Avatar de l’utilisateur
geanphy
 
Messages: 12775
Enregistré le: 14 Avr 2008 13:40

Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar Lone Rider » 20 Oct 2015 10:11

GMCCCKW352 a écrit:Je vois... il a du vouloir dire qu'il a examiné le dispositif de mise à feu par percussion centrale de l'intérieur d'une de ces cartouches tirées. Ou un truc dans ce genre....

ça doit être quelque chose comme ça...
Ici ou sur un autre forum (?), j'ai participé à un topic où était publiée une photo en coupe d'une douille Centerfire d'aujourd'hui comparée aux premières des années 1860-70.
A cette époque, l'amorce n'était pas insérée dans le puits creusé dans la masse du culot comme aujourd'hui.
Il y avait une sorte de logement au fond de la douille, qui était plus étroit que le culot. L'amorce était insérée dans ce logement mais, autour de ce dernier, il y avait encore de la place pour de la poudre. Le culot en lui-même était donc moins épais qu'aujourd'hui.
Et donc, le volume de PN était plus important puisqu'il y avait un peu plus de place.
Cela expliquerait qu'à l'époque, on chargeait par exemple la 44-40 avec 40 gn de PN alors qu'aujourd'hui, on ne peut mettre que 35-36 gn.
Cette disposition avec ce logement d'amorce, avait un nom en anglais que je n'ai pas retenu.
Peut-être que quelqu'un a une meilleure mémoire ?
Faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Avatar de l’utilisateur
Lone Rider
 
Messages: 12669
Enregistré le: 26 Oct 2005 16:32
Localisation: Belgique

Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar geanphy » 20 Oct 2015 10:17

Terrain Gaupillat, Meudon: Usine, historique - Usine Gaupillat en fabriquait... https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q= ... 4873,d.d24
Allez... Au stand !... Et oubliez rien !

Membre de l'UNPACT
Avatar de l’utilisateur
geanphy
 
Messages: 12775
Enregistré le: 14 Avr 2008 13:40

Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar Lone Rider » 20 Oct 2015 11:37

ça m'est revenu...
Cela s'appelle Balloon Head.
Avec une photo, on comprend mieux par rapport au culot des douilles d'aujourd'hui.
C'est justement du 44-40 :
Image
Faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Avatar de l’utilisateur
Lone Rider
 
Messages: 12669
Enregistré le: 26 Oct 2005 16:32
Localisation: Belgique

Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 02 Nov 2015 00:37

[suite de la traduction...]
L’aiguille de percussion frappe le centre du culot plat en cuivre de l’étui, écrasant la mixture d’amorçage entre la face interne du culot de l’étui et la coupelle intérieure sertie. La flamme en résultant était transmise à la charge de poudre à travers de petits trous d’évents. EN tirant un paquet de quelques 50 de ces cartouches il y a deux ans, je n’ai pas eu le moindre raté d’allumage, en dépit du fait que ces munitions aient été chargées presque 70 ans avant le tir!
Les Martins avec cartouches à culot plissé ont été faites sous deux brevets différents, bien que le gouvernement, comme constaté précédemment, commença leurs fabrications en 1866 aux arsenaux de Springfield et Frankford. Le premier brevet fut déposé en 1869 et consistait en un simple plissement [de l’étui pour former le culot, je suppose…]. Le second brevet, de 1870 couvrait un double plissement. La fabrication en fut arrêtée par le gouvernement en décembre 1871. Bien que cet amorçage fut utilisé surtout en calibre .50/70, plusieurs exemplaires peuvent en être trouvées dans les cartouches .45/70 de la manufacture de Frankford. Les registres de l’arsenal de Frankford montrent différents modèles d’amorçages incluant les Martin, Benet, Hotchkiss, et le Laidley. Et ceux avec un logement ou un trou dans le centre du culot avec un corps d’amorce séparé qui était siégé était connu sous l’appellation de « amorçage centrale extérieur, métallique », et comprenait les modèles comme le Berdan, le Boxer, le Hobbs (UMC), et l’enclume type balle Frankford. La cartouche Martin, comme le montrent les registres de l’Ordnance, était en service actif seulement de 1866 à 1868 quand la modification pour l’enclume Benet a été faite. La Martin est restée en fabrication jusqu’en décembre 1871, toutefois, mais les registres indiquent qu’à partir de 1868 elle a été fabriquée uniquement pour la carabine Navy, les révolvers Colts et le pistolet Remington.
La véritable avancée fans l’étui des cartouches fut l’étui en laiton avec un logement extérieur et une amorce contenue dans une coupelle et insérée dans ce logement extérieure. Ces étuis durent d’abord fabriquées exactement comme les étuis à percussion annulaire, excepté que le bourrelet n’était pas vide, le plissement le formant étant estampé fortement toutefois.
Ce fut la naissance de ce que nous connaissons de nos jours sous le nom d’étuis à culot plissé. Toutes les anciennes munitions étaient fabriquées ainsi, et peuvent être reliées au brevet Martin de 1870. Dans une édition récente [juste avant la seconde guerre mondiale… donc plus très récent pour nous!] d’un manuel de rechargement publié par un de nos plus vieilles firmes, une coupe d’un étui selon sa longueur est dessinée mais nommée par erreur à culot plissée. Le modèle dessiné est en fait le tye semi-ballon à logement d’amorce décrit plus loin. Duran une visite récente à une grande usine américaine de munitions, j’ai rencontré un ingénieur balistique qui insistait que cette légende était correcte, basant son opinion sur la désignation de l’étui. Encore et toujours il est dans l’erreur de ses écrits.
[passage de la page 18 à la page 19].
GMCCCKW352
 
Messages: 1087
Enregistré le: 14 Sep 2009 20:06

Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 11 Nov 2015 20:22

[traduction de la légende des photos de la page 19: Types de logement d’amorce. De gauche à droite: Logement d’amorce étranger de construction de type Berdan avec trou d’évent centrale unique. Noter la fente en V dans l’enclume pour guider la flamme au centre de la charge. Ce modèle peut être réamorcer avec des amorces Berdan américaines de dimensions appropriées, et peuvent être désamorcées avec des outils conventionnels. Au centre, un type moderne de logement d’amorce Berdan comme il en est utilisé sur des cartouches étrangères. Notez l’enclume du logement d’amorce avec deux trous d’évents jumeaux. Il doit être désamorcé par l’extérieur avec un outillage adapté (note: il existe des astuces pour y désamorcer par l’intérieur. Comme remplir l’étui d’eau et utiliser un mandrin pour exercer une pression sur cette eau en le frappant avec un marteau). Droite: Logement d’amorce américain moderne avec un trou d’évent centrale, nécessitant une amorce avec enclume intégrée.]
Le modèle à culot plissé était le premier étui laiton avec une amorce rapporté et était utilisé universellement dans les années 1870 et 1880. Puis arriva la méthode plus évoluée des étuis étirés, dont une section du culot montre que le laiton n’était pas affaiblit par des joints. Ils étaient, bien sûre, plus solides que les modèles à culot plissés, et les remplaça rapidement dans tous les calibres. La compagnie Union Metallic Cartridge, cependant, était la première à vanter ce type de construction. Les premières munitions fabriquées par cette entreprise portent les lettres mythiques « S H » sur le culot, dans le prolongement des marquages de la marque et du calibre. Cette identification «Solid Head » étaient utilisées sur toutes les munitions quand les vieux étuis du type plissés furent remplacés par ceux de cette construction plus moderne, jusqu’à ce que toutes les lignes de productions UMC ne soient plus que du type à culot solide. Quand tous les étuis furent à culot solide cette désignation disparut des marquages du culot.
Les expérimentations du gouvernement suivaient le rythme de celles des firmes commerciales. Les premières munition des manufactures gouvernementales ne portaient aucun marquage de date de fabrication ou de désignation de manufacture, mais dans la collection de l’auteur il y a un étui de l’arsenal de Frankford à coupelle d’amorçage interne [type Martin?] en .45/70 portant les marques « f-3-81-R », indiquant qu’il a été fabriqué en mars 1881 pour être utilisé dans les fusils rayé [rifles]. Quelques munitions pour carabines, à la charge de poudre plus légère, étaient marqué « C » à la place du « R ». Il y a aussi dans cette collection un étui du type à amorçage centrale moderne de l’arsenal de Frankford en .45/7./500, à culot plissé, fabriqué en 1884 et marqué similairement pour l’utilisation dans les fusils rayés; mais cet étui est en laiton renforcé par une plaque de cuivre [si j’ai bien compris la phrase…]. Des recherches minutieuses n’ont pas permit de découvrir la raison pratique pour ce renforcement. [je m’arrête ici pour le cas où un spécialiste du forum aurait quelques renseignements sur cette pratique de construction].
GMCCCKW352
 
Messages: 1087
Enregistré le: 14 Sep 2009 20:06

Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 12 Nov 2015 14:06

L’auteur a depuis trouvé plusieurs exemplaires similaire à celui-ci depuis que ce texte a été érit, et il en a vu pour la première fois lors d’une visite à l’arsenal.
Essayer de lister tous les développements est impossible, car l’arsenal a construit une grande quantité de modèles expérimentés dont plusieurs ne se sont pas montrés satisfaisant ou n’ont été fabriqués que jusqu’à ce qu’une amélioration les élimine. Ainsi l’auteur trouva récemment un étui usagé de .45/70 de l’arsenal de Frankford construit par plissement du culot au laiton très fin. Le logement de l’amorce a été poinçonné [à l’emporte-pièce probablement] dans le laiton du culot avec une enclume du système Berdan. Pour le renforcer, une coupelle de laiton rigide d’¼ de pouce d’épaisseur environ [6,4mm] a été pressée à l’intérieur du culot, renforçant à la fois le culot et le bourrelet, et très curieusement le plissement de ce renforcement était depuis l’intérieur plutôt que depuis l’extérieur.
Tous les premiers modèles d’étuis à cartouches sont connus aujourd’hui sous l’appellation de « semi-balloon primer pocket ». Ce logement d’amorce était formé en poinçonnant le centre du culot de la cartouche dans un mandrin à bout creux inséré par les lèvres de l’étui. Ce type de fabricaation, bien qu’ancien, est fréquemment rencontré aujourd’hui et doit être prit en considération par les rechargeurs. La plupart des étuis à cartouche pour revolvers, exceptés [passage de la page 19 à la page 20] les derniers modèles pour le .38 spéciale [rappelons que ce livre date de la seconde guerre mondiale…], utilise ce logement d’amorce semi-balloon. One chose est très importante: ces culot semi-balloon ne doivent pas être mélangés sans discrimination avec les tout récents modèles à culot renforcé [ou culot solide? « Solid-head »], car il y a une différence marquée dans les densités de chargement, et donc dans les effets sur la balistique. [et on s’arrêtera aujourd’hui sur cette remarque très importante sur l’effet de la différence de volume interne entre les étuis d’un même calibre, selon leurs fabrications - et l’usure due aux tirs répétés et aux processus du rechargement].
GMCCCKW352
 
Messages: 1087
Enregistré le: 14 Sep 2009 20:06

Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 10 Déc 2016 19:06

[Bonjours, désolé de cette reprise assez tardive de la traduction de cet ouvrage, mais j’ai été un peu débordé par certains problèmes].
IL y a quelques années, l’auteur a longuement débattu avec un ami rechargeurs sur ce sujet, et décidé de constater ce qui e passe réellement. Il a été choisit le calibre 38 spéciale, premièrement parce que le culot semi-balloon se rencontre rarement dans les étuis métalliques modernes des cartouches à fusil - même en .30-30. Les tests furent fait, en utilisant deux marques d’amorces non corrosives du commerce du type sans mercure. Dans les eux marques, la taille des amorces étaient de .175 [4,445 mm]. Il a été trouvé qu’une marque d‘amorce était plus efficace que l’autre, et en conséquence, comme ce livre n’a pas pour but de promouvoir les produits d’un fabriquant particulier, ces deux fabricants seront identifiés par les lettres A et B ans les résultats des tests. Dans le but de produire des résultats comparatifs uniformes, des projectiles matricés standards de 158 grains [10,24 grammes] fabriqués par « A » sont utilisés pour toutes les cartouches, et une prudente charge pesée de 5.0 grains [onc grains masses, soit 0,32g) de poudre Du Pont Pistol #5. La même profondeur d’enfoncement du projectile a été utilisé ruant tout les essaies pour produire l’uniformité requise. Voici les résultats:

[voir le tableau page 20 du livre. Traduction de l’intitulé des colonnes du tableau: Composants Étuis (shell) amorce (primer); Vitesse mesurée à 50 pieds [15 m] en pieds par seconde (multipliez les nombres de cette colonne par 0,3048 pour convertir en m/s); pression en livre par pouce carré (multipliez par 0,0689 pour convertir en bar, et par 0,0703 pour convertir en kg/cm²)]

Une analyse de ces résultats fait ressortir plusieurs faits intéressants qui n’étaient avant que conjonctures. La dernière et la première ligne du tableau doivent être prises ensembles. Les étuis e marque A sont à culot semi-ballons , donc avec plus d’espace libre que les modernes étuis à culot solide de marque B. Avec les amorces A, il y a une différence de vitesse de 31 f/s [9,5 m/s] et de pression de 1 500 livres par pouce carré [34,5 bar environ]. Si la différence de pression n’a pas une valeur très importante, la vitesse elle si. Ces deux types ‘étui mélangés dans la même boîte, et chargés sans discernement par un tireur insouciant, produira peu de précision, la variation des vitesses ‘un étui à l’autre faisant que la cible sera arrosée de haut en bas. Quand on considère la chose non en terme de groupement, mais de score, cela peut changer une visée parfaite qui donnerai [avec un chargement correcte] un 10 en un 7, voir un 6 [toujours avec la même visée parfaite]. La largeur des différents cercles d’une cible est très faible, et les compteurs e points sans pitiés. Cela avec les amorces de marque A.
Maintenant, vérifions cette information avec les mêmes deux modèles d’étuis, mais amorcés avec la marque B. Cette marque d’amorce est plus forte et donne de plus grandes vitesses et pressions. La différence de vitesse est de 24 pieds par seconde [7,3 m/s] et la différence de pression de 2700 livres par pieds carré [186 bar]. Nous ne pouvions espérer des résultats identiques, mais il n’y a que 7 pieds par seconde d’écart entre la différence de vitesse constaté avec les amorces de marque A et celle avec les amorces de marque B. Dans les deux cas, les étuis à culot solide [devrais-je plutôt dire culot plein?] donne des vitesses et pressions plus élevées que les étuis à culot semi-balloon . Les faits sont les faits.
Quand Wallace Coxe, du laboratoire Du Pont de Burnside fit pour moi ces essaies au début ‘octobre 1933, il commenta: « Les étuis B ont un volume intérieur plus petit que les étuis A, ce qui explique, en parti, cette différence, car le volume intérieur a une influence directe sur la densité de chargement… Il est bon de mentionner que ni l’une ni l’autre des amorces A et B ne se fixe comme il faut sur les étuis de l’autre marque [en ‘autres termes, il ne faut pas utiliser les amorces de marque A avec les étuis e marque B et réciproquement]…. Il est vrai, comme vous le disiez, que [expression que je n’arrive pas à traduire, mais qui signifient en gros que les tireurs mélangent leurs étuis d’un même calibre sans discrimination pour les recharger car ça tirera quand même, ou un truc de ce genre]. Cette façon e pratiquer ne peut mener aux meilleurs résultats, et nous incitons fortement les tireurs d’être sûre ‘utiliser une marque fabriquant des étuis et amorces de précision… »

Tous les étuis de cartouches à fusil moderne sont du type à culot solide [ou plein?], de même que tous les étuis de revolver depuis le changement de siècle [celui du XIX au XX, pas le dernier…] sont du type à culot solie semi-balloon. Peut-être que ce ernier type devrait être appelé « solid rim » [je ne traduis pas, les appellation actuelles des étuis pouvant avoir changé depuis l’époque. Vous trouverez facilement des sujets sur internet traitant de cela - ou un manuel de rechargement récent]. Tous les fabriquants commerciaux de munitions ont préféré le modèle à culot solide à celui à culot plié, depuis la fin des années 1880 au milieu des années 1890. Une cartouche de collection en possession de l’auteur est une cartouche en .45/7./500 de l’arsenal de Frankford chargée en 1893, et elle est u type à culot plié. Nous pensons qu’il n’existe pas d’étuis Krag à culots pliés. Depuis que les essaies balistiques ci-dessus ont été fait, les deux marques A et B font toutes les deux des étuis modernes à culot solide, et ont abandonnés les culots semi-baloon, dans ce calibre du moins.

Aujourd’hui, dans le calibre .38 spécial, tous les étuis sont à culot solide, et ce n’est qu’une question e temps avant que tous les étuis de tous les calibres soient tous de ce type. Ils sont sans aucun doute plus solides et plus sûres. Ils sont à peine plus coûteux à fabriquer et n’utilisent qu’à peine plus de laitons. Ils ont naturellement des parois plus épaisses vers le culot, là où une plus grande résistance est grandement demandée., et après le tir ils ont moins tendance à se dilater dans les chambres et s’y coincer au point d’être marqués. Les anciens étuis à culot plié, même quand ils étaient tirés avec leurs charges originales de PN à faible pression dans les revolver, gonflaient sérieusement vers le culot, la parois de l’étui s’étirait dans la saignée de l’extracteur du barillet, et l’étui était sérieusement affaiblit. Cela peut être constaté aujourd’hui si un tireur essaie quelques cartouches .22 long rifle dans n’importe quel revolver, que ce soit un Colt ou un Smith& Wesson précis, ou un US buldog bon marché. Comme les étuis en .22 sont jetés après utilisation, ce n’est pas un soucis, mais pour un rechargeur, le gonflement de l’étui à la base est un signe [pasage e la page 20 à la page 21] de danger qui doit entraîner le rebut de l’étui.
Les rechargeurs d‘autrefois qui devaient composés avec les étuis semi-balloon avaient des problèmes de ruptures d’étuis et de projection du logement de l’amorce lors des tirs. C’était fréquent avec les étuis amorcés avec des amorces au mercure, mais arrivait aussi avec des étuis qui n’en avaient jamais vu. IL est probable que ces étuis étaient en laiton de mauvaise qualité, l’amorce corroyait létuis, la poudre réagissait avec le laiton, ou simplement l’étui gonflait sous la tension des gaz. Il n’y a apparemment pas besoin de fortes pressions pour faire gonfler ces étuis, car il y a de nombreux exemples e ces accidents avec des charges normales de poudre noir, ou des charges de PSF pour armes de poing, ou dans des cartouches très basses pressions pour fusils. Cela se voit rarement sur les étuis fabriqués ces dernières années.

Comment les étuis sont fabriqués? Il est facile de répondre à cette question pour plusieurs personnes, bien qu’il soit surprenant de voir le nombre importants de questions à résoudre posées aux fabriquant tout au long e ces lignes chaque années. Comme la fabrication des munitions est assez semblables dans toutes les usines, elle peut être brièvement décrit ici, pour le bénéfice de tous.

Les étuis prennent naissance dans une feuille de laiton de 3/32 de pouces [2,4 mm] à ¼ de pouces [6mm] d’épaisseur pour les plus gros. Ce laiton n’est pas u simple laiton, il est fabriqué exprès pour les fabriquants de munitions selon leurs spécifications - différant selon la taille et la catégorie de l’étui. Le laiton est réceptionné en larges feuilles de 3 pieds [91 cm] de large pour 6 à 10 pieds [1,8 à 3,05 mètres] de long. [la suite plus tard…]
GMCCCKW352
 
Messages: 1087
Enregistré le: 14 Sep 2009 20:06

Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar Jean-Paul » 10 Déc 2016 22:04

:nickel: Bravo pour tout ce boulot ! :pouce-en-haut:
On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. (Desproges)
Avatar de l’utilisateur
Jean-Paul
 
Messages: 1843
Enregistré le: 31 Juil 2016 15:53

PrécédenteSuivante

Retourner vers Médiathèque

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité