Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 15 Jan 2018 17:11

Toutes les lampes à souder n'avaient pas de pompes. Sur certaines, une fois allumée, c'est la chaleur de la flamme qui était censée chauffer assez le réservoir pour entretenir la pression...

Enfin, revenons-en aux traduction. Non, ce n'est pas un nouvel extrait, mais j'aimerai revenir sur le morceau sur le polissage de l'intérieur du moule et les réflexions postées par certains à la suite.

L'un d'entre vous a dit que dans l'industrie du moulage, on utilisait un liquide noire, sans doute à base de graphite, pour faciliter le démoulage. C'est en effet parfaitement exact. J'avais effectué, il y a quelques temps, des recherches sur internet pour voir où l'on pouvait se procurer du graphite coloïdale. Et c'est effectivement vendu comme fourniture dans l'industrie des moules.

En ce qui concerne le polissage en lui-même, je sais que certains fignolent le poli de l'intérieur de leurs canons. Il y a quelques sujets sur ce thème dans le forum. Or, je me suis rappelé avoir lu dans des ouvrages bien informés que, dans l'industrie automobile, on enduisait les pistons de graisse graphité pour faciliter les premiers instants du rodage. Je ne sais pas si cela se pratique encore, mais ça se faisait en tout cas toujours dans les années 80. De plus, toujours dans des ouvrages spécialisés, il est indiqué que le rodage des moteurs effectué avec de l'huile graphité était celui qui donnait le meilleur poli aux pièces.
Je me demande donc si, pour finir le poli de l'intérieur d'un canon, il ne sera pas mieux, en terme de résultat, et plus simple de tirer simplement dedans uniquement des cartouches avec du graphite colloïdale dans le lubrifiant des projectiles, jusqu'à ce que le poli de l'âme soit terminé.
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar Mousquetaire » 15 Jan 2018 17:24

GMCCCKW352 a écrit:.... moulage, on utilisait un liquide noire, sans doute à base de graphite, pour faciliter le démoulage. C'est en effet parfaitement exact. J'avais effectué, il y a quelques temps, des recherches sur internet pour voir où l'on pouvait se procurer du graphite coloïdale. Et c'est effectivement vendu comme fourniture dans l'industrie des moules...

J'utilise une bombe de graphite pour l''intérieur de mes moules acier.
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 18 Jan 2018 22:16

[ la suite...][légende de la photo page 71: Quelques projectiles pour revolver pour le .38 spécial montrent les variantes possibles dans les différents types et masses pour différents objectifs]


la coulée [Casting] Pour couler des projectiles, vous devez commencer dans de bonnes conditions. Il y a un équipement très précis qui est nécessaire, et le seul moyen d’obtenir de bons résultats est d’utiliser cet équipement. En premier lieu, vous avez besoin d’un creuset en fonte petit ou moyen pour fondre le plomb. Ce n’est pas très cher, on peut en acheter pour la moitié d’un dollar environ. Un petit modèle spécial pour le rechargement est fabriqué, mais n’importe quel creuset disponible dans les magasins de fournitures de plomberie donnera satisfaction. N’essayez pas d’utiliser des creusets en métal autre que la fonte [cast iron en anglais].
L’outil nécessaire suivant est une cuillère [ou louche] de coulée [appelée plus communément dans le monde du rechargement dipper ou cuillère à dipper]. C’est un objet fabriqué ou fournit par tous les fabricants de moule et qui a été standardisé depuis un demi siècle. C’est une petite cuillère de forme ovoïde ouvert sur un quart de sa périphérie pour permettre son remplissage en la plongeant [du verbe to dip, puiser, plonger, …] dans le métal fondu. La partie opposée à cette ouverture comporte une buse qui s’adapte aux orifices de remplissage des moules standardisés, constitués par le coupe-jet. N’essayez pas de remplir un moule avec une cuillère classique [comme celles d’un service de table usagé], du métal fondu sera versé à côté et le nombre de projectiles rejetés ou de coulées imparfaites sera plus coûteux que le prix d’achat d’une cuillère de coulée correcte. Bien qu’il y ai de nombreux fabricants, elles sont toutes identiques et vendues pour environ cinquante cents. Le creuset, la cuillère et le moule sont tous les équipements que le rechargeur doit acheter en plus de son support de moules avec [passage de la page 71 à la page 72] poignées appropriées pour le tenir. D’autres outils peuvent être obtenus localement.
Quand l’auteur désire faire un brin de moulage de projectiles, il choisit un soir ou un après-midi où le patron de la cuisine n’est pas là. Il est surprenant de voir combien de meilleurs résultats peuvent être obtenus quand il n’y a pas quelqu’un pour rouspéter sans cesse. Il utilise une couverture ou une épaisse serviette turque pour réceptionner les projectiles. Ils ne doivent jamais tomber sur une surface solide, car ils son très faciles à déformer quand ils sont chauds, et guère plus rigides par la suite, et ils doivent être traités avec plus de ménagement qu’une boîte d’œufs. La couverture ou la serviette doivent être disposées pour former un creux, les projectiles seront tombés sur le bord du creux et rouleront gentiment vers son centre. En pratiquant, cependant, chaque recharger acquérira certaines idées très précises sur le sujet, et ce qui est le plus efficace pour quelqu’un ne donnera pas satisfaction à un autre.
Nous disposons habituellement la serviette turque épaisse, pliée une fois, au centre de la table de la cuisine. Le creuset est placé sur un des feux à gaz de la cuisinière et la chaleur fond le plomb. La flamme est montée au maximum de sa puissance pour cela, mais une fois que le métal est correctement fondu, uni [dans le cas des alliages] et monté à la bonne température, la flamme est abaissée pour maintenir le métal fondu à la bonne température sans lui permettre de devenir trop chaud. Si le métal est chauffé trop haut, il s’oxyde rapidement et ne permet pas une coulée parfaite des projectiles.
Vient alors la question du réchauffage du moule. Il est très important que les blocs de votre moule soient à la température d’utilisation correcte. Cela peut être fais de deux façon. La première est de chauffer le moule en coulant. Il est douteux que vous ayez un projectile à moitié satisfaisant avec la première demi-douzaine de projectiles. Monter le moule à la bonne température peut nécessiter de couler deux à trois douzaines de projectiles, et c’est un travail inutile. L’auteur préfère chauffer son moule en le posant légèrement ouverte sur la gazinière à proximité du creuset pour qu’il prenne un peu de la flamme. Il est tourné très souvent et observé soigneusement. En effet, un chauffage incorrecte peut déformer provisoirement ou définitivement le moule. Il n’est pas possible de dire comment chauffer correctement le moule. Cela ne peut venir que par l’expérience.
Ne plongez jamais votre moule dans le métal en fusion [du moins quand il s’agit d’un alliage plomb-étain] pour le monter à sa température de fonctionnement. J’ai vu une belle paire de blocs totalement ruinés par ce procédé. Le moule est bien monté à la bonne température, mais les faces des blocs ont été étamés, et à la coulée, au moment du refroidissement du métal en fusion, le métal du projectile s’est soudé à l’étamage du moule, rendant toute ouverture de ce moule impossible. Il a bien été tenté de chauffer le moule pour le libérer, mais il fallait monter tellement haut pour enlever la couche d’étain que le moule s’est déformé avant d’y être arrivé.

[légende de la photo page 72: deux moules à projectiles intéressant. A gauche: le vieux Ideal obsolète pour couler différentes longueurs et masses de projectiles à fusils d’un calibre déterminé avec un seul moule. La longueur du projectile est fixée en ajustant la vis pour déplacer l’obturateur de la cavité. A droite: un vieux moule H.M. Pope avec sa double plaque obturatrice formant coupe-jet. Il était remplit par le côté pointe du projectile. C’était supposé donner des projectiles avec une base plus parfaite. [nous en avons parlé sur la traduction de livres de Paul Mathews].]

[La suite de cette partie plus tard. Rappelons que pour éviter une intoxication au plomb, et pour la paix du ménage, il vaut mieux couler ailleurs que dans la cuisine...]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 17 Mai 2018 09:09

[reprise de la traduction après cette longue pause régénératrice...]


Il y a deux chose à prendre en considération quand vous coulez dans la cuisine; premièrement [et surtout!], la fureur de la chef de la maison, quand elle revient plus tôt que prévus et trouve le sol taché par les égouttures de métal; deuxièmement l’impression désagréable que l’on a reçu des égouttures de métal sur divers endroits du corps. Si les bonnes précautions sont prises, il n’y a pas de raison qu’il y ai des égouttures. [passage de la page 72 à la page 73 pendant ce paragraphe]
Quand une cuisinière à gaz est utilisée, elles ont souvent une surface émaillée [à l’époque tout le temps blanche] sous les brûleurs. Cette surface n’a pas été conçue pour résister au plomb en fusion, et là où des gouttes de plomb en fusion tombent dessus, elle prend une couleur marron particulière. Bien que cela ne rende pas la cuisinière hors d’usage, il faut se rappeler que ces tâches marrons créeront beaucoup de perturbations dans le ménage, et elles peuvent facilement être évitées en plaçant deux ou trois couches de papier journal quelconque sur le dessus de la cuisinière. Toute égoutture accidentelle tombera sur le journal, et les trois couches de papier empêcheront leur chaleur de brûler la surface de la cuisinière. Souvent, une simple couche suffit.
Cela avec la couverture ou la serviette (ou le chiffon) pliée sur laquelle les projectiles chauds seront démoulés, votre creuset, le moule et la louche (ou cuillère) à diper amenés à la température d’utilisation, vous êtes maintenant prêt à couler. Comme cela n’a pas été précédemment mentionné, la louche est chauffée à la bonne température simplement en la laissant plongée dans le creuset jusqu’à ce que le métal liquide s’écoule librement par sa buse. Vous avez maintenant besoin d’un marteau pour pouvoir manœuvrer le coupe-jet [lisez bien la suite avant de vous ruer sur n’importe quel marteau, c’est important!] parce que vous trouverez au bout d’un bref instant qu’il n’est pas très satisfaisant d’essayer de pousser le coupe-jet de façon normal avec le pouce nu [n‘essayez pas, vous allez vous brûler!]. Il est assez chaud. Certains utilisent un marteau pour le faire. Frapper un moule avec un marteau est un péché impardonnable aux yeux de l’auteur. Une maillet en bois est beaucoup plus acceptable, et comme un grand nombre de rechargeurs n’ont pas de marteaux en bois, un morceau de bois de 8 ou 10 pouces [20 à 25 cm de long à la louche] de long et de section suffisante donnera tout autant satisfaction qu’un maillet. Ainsi équipé, vous êtes prêts pour couler vos projectiles.
[je rappelle qu’il y a une méthode toute simple et plus efficace pour tourner ce coupe-jet, préconisée par Paul Mathews pour avoir des projectiles les mieux faits possible: tourner le coupe jet avec la main gantée! Avec un gant résistant à la chaleur, bien sûre, pas des gants pour faire la vaisselle!].

[la suite plus tard, je commence à avoir le cerveau qui bout…]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 18 Mai 2018 17:19

Le mode opératoire est le suivant pour un droitier, le moule est tenu de la main gauche, avec le coupe-jet fermant l’emprunte, la cuillère à dipper, remplie de métal fondu, est tenue fermement de la main droite. Le moule est positionné au dessus du creuset de tel sorte que la cavité soit dans une position horizontale [si j’interprète bien, il faut que l’axe du projectile soit à l’horizontale - ou, si vous préférez, que le plan du coupe-jet soir à la verticale]]. La buse de la cuillère est placée contre le trou du coupe-jet puis rapidement mais doucement on pivote l’ensemble moule-cuillère pour que la cuillère se retrouve au-dessus du moule. La masse du métal fondu dans la cuillère expulsera tout l’air de la cavité du moule et forcera le métal liquide à aller au fond de toutes les gorges si le moule et le métal fondu sont aux bonnes températures [on ne peut pas aller jusqu’à dire que tous les problèmes que les gens rencontrent dans la coulée des balles sont des problèmes de température, mais c’est quand même souvent le cas…]. La cuillère est maintenue en position pendant un certain temps - généralement 2 ou 3 secondes [pour les balles Minié de gros calibre, ça peut être plus long…] - puis, tout en les maintenant en contact, pivoter à nouveau l’ensemble cuillère-moule pour que la cavité du moule se retrouve à l’horizontale [ou le plan du coupe-jet à la verticale]. Dans le mouvement, séparer a cuillère du moule et la plonger dans le creuset. Un opérateur expérimenté laissera une petite flaque de métal remplissant presque complètement le trou du coupe-jet, sans faire d’égouttures de métal par débordement sur les flancs du moule. De tels débordements font quelque peu désordonnés mais cela n’implique pas la mise au rebut du projectile. On peut facilement en faire l’économie, bien sure; mais cette sorte de péripéties dans le coulage des projectiles sont du même genre que les pertes d’amorces et de poudres lors des opérations de rechargement.
Le moule est pivoté encore une fois pour positionner le coupe-jet de façon commode, puis ledit coupe-jet est frappé intelligemment avec le maillet ou le morceau de bois pour couper le jet de métal. Cette opération est très simple [plutôt que la faire en frappant, il vaut mieux la faire en douceur avec une main gantée…]. Plusieurs rechargeurs recommandent que cette opération soit faite de tel sorte que le jet tombe dans le creuset au cours de l’opération. C’est peut-être une bonne chose pour un opérateur expriment, mais un débutant ne doit pas le faire. Le plomb froid n’éclabousse pas, mais le plomb chaud est très piègeux, surtout quand on fait tomber sans précaution un morceau de métal solide d’un certain poids dans le creuset. Une éclaboussure sur les mains ou les vêtements de l’opérateur le guérira définitivement de son imprudence.

[la suite plus tard, je commence à avoir le cerveau qui bout…]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 31 Mai 2018 17:58

[reprise]
La méthode la plus simple est d’utiliser une petite boîte en bois ou en fer blanc - même du carton épais fera l’affaire - et faire tomber le jet de plomb dedans. Quand une quantité suffisante de rebut de plomb a été accumulée et qu’il est nécessaire de regarnir le creuset en plomb, ces rebuts peuvent être ajoutés très conventionnellement, en même temps que tout projectile qui aurait été mit au rebut car défectueux.
Votre projectile n’a besoin que de quelques secondes pour être formé dans le moule. Ne le laissez pas dedans trop longtemps, sinon ce projectile comme le moule se refroidiront, ce qui les fera adhérer l’un à l’autre dans une certaine mesure, ce qui représente, au mieux, un gros inconvénient.
L’opérateur doit placer rapidement son moule au dessus de la couverture (ou autre) réceptrice, l’ouvrir aussi près qu’il le peut de ce tissus, et faire tomber dessus le projectile.
Une couverture ou une serviette sur une surface plane est très pratique, et bien que beaucoup d’opérateurs préfèrent un dispositif en creux pour que les projectiles roulent en son centre, je ne le recommande pas. Avec une surface plane, vous pouvez choisir l’endroit de cette surface où larguer le projectile, de tel sorte qu’il n’entre pas en contact avec ses prédécesseurs. Au fur et à mesure que la coulée progresse et que la couverture se couvre de projectiles refroidis, ces derniers peuvent être roulés doucement avec le bout des doigts pour les regrouper à un endroit afin de libérer la surface pour la suite de la coulée. Vous trouverez aussi qu’un maillet de bois ou morceau de bois est très pratique pour refermer le coupe-jet. [passage de la page 73 à la page 74]
Une vieille cuillère métallique ou même une cuillère à thé ordinaire convient pour les coucher sur cette serviette. Si quand vous démoulez un projectile vous remarquez ne serait-ce qu’un défaut, rebutez-le tout de suite. Il sera trop chaud pour être prit avec les doigts mais peut être saisi facilement par la cuillère pour être mise dans la boîte à rebut avec les jets de plomb. Cela simplifiera grandement votre inspection des projectiles finis.
Une fois que le projectile est démoulé du moule, recommencez tout de suite au coulage pour le projectile suivant; autrement, le moule refroidira trop, ce qui donnera un projectile défectueux à la prochaine coulée. Certains projectiles se démouleront tout seul, sans intervention de la part de l’opérateur. D’autres refuseront de se démouler sous leur propre masse. Dans le cas où les projectiles restent collés systématiquement dans l’un des blocs du moule, examinez très soigneusement le bloc en question pour voir si une quelconque bavure d’usinage n’a pas été oubliée. Si il y a la plus légère bavure ou dentelure causée par tout corps étranger venu en contact avec l’emprunte du moule, vos projectiles adhéreront plus ou moins, et effacer ces défauts de surface du moule est un travail extrêmement fin. La meilleur méthode est l’opération de polissage décrite précédemment. Ne JAMAIS, quoi qu’il arrive, enlever un projectile de son moule avec un objet tranchant ou pointue [même mot en anglais pour ces deux caractéristiques pourtant différentes… sharp]. Il n’y a pas plus sûre moyen d’endommager le moule irrémédiablement. Prenez votre temps pour couler, la vitesse viendra avec l’expérience. La précipitation n’est jamais récompensée.
[la suite plus tard, je commence à avoir faim…]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar largo22740 » 26 Déc 2018 19:19

Bonsoir
Je découvre avec beaucoup d'intérêt ce travail sublime et je veux féliciter l'auteur de cette traduction.
Nous sommes sur un ouvrage magistral et je ne lis pas la langue américaine dans le texte. J'ai pratiquement tout lu au sujet du rechargement depuis presque 40 ans dans des ouvrages en français, mais là, nous avons la "Bible".
Je suis nouveau sur le forum et je ne regrette pas d'y faire de si belles découvertes !
Merci et bonne Fêtes de fin d'année 2018 !
cordialement :breton:
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar Mousquetaire » 27 Déc 2018 12:26

Je ne démoule pas top vite. Si la balle reste collée à une coque c'est qu'elle est encore trop chaude. Pour ne pas perdre de temps avant un refroidissement suffisant, je coule alternativement avec 2 moules.
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 23 Mar 2019 06:43

Bonjours,

Maintenant que j'ai réglé mes petits problèmes informatiques, je vais pouvoir reprendre la traduction de cet ouvrage.

Pour vous aider à patienter, un petit lien sur une vidéo sur une historique rapide des armes à feu faite par un professeur d'histoire...

https://www.youtube.com/watch?v=WG9Xkq0gNqU

Pensez à mettre les sous-titre pour pouvoir mieux suivre, bien que cette fonction ne fonctionne pas toujours très bien, en particulier lorsque l'orateur cite des noms ou des mots français...
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 16 Juin 2019 07:30

[bonjours, avant de reprendre la suite, juste une petite remarque: pour faciliter le démoulage, on peut graphiter l’intérieur du moule.]
De temps en temps, même avec un moule correctement maîtrisé, un projectile restera collé dans une de ses moitiés. Tapoter gentiment le moule ouvert avec un marteau en bois [attention, selon certains, même avec un maillet en bois, il ne faut pas frapper directement sur le moule, mais sur l’axe d’articulation de la pince sur laquelle est montée le moule] gentiment pour provoquer la chute du projectile. En le faisant, certains constateront qu’il arrive que le projectile tombe en tapant dans la moitié du moule dans laquelle le projectile n’est pas coincée plutôt que celle qui l’a libérée. Une série de coups très légers est généralement plus efficace que de grands coups.

Les moules à cavités multiples doivent être traités avec un soin extrême et toutes les cavités doivent être remplies. Certains couleurs expérimentés refusent de remplir les deux cavités des moules à deux cavités en même temps. Ils préfèrent les remplir l’une après l’autre, et ne démouler qu’un projectile à la fois. Ils prétendent qu’ainsi la chaleur est mieux distribuée et que cela évite au moule de se déformer.
Un autre couleur n’essaie jamais de couler avec un seul moule. Il s’arrange toujours pour couler une série de deux ou trois différents projectiles, utilisant autant de moules, mais avec le même plomb. Il met ses moules en attente autour du creuset et commence à couler. Quand le moule qu’il utilise commence à devenir trop chaud, ce qui glace légèrement ses projectile, il le met de côté et prend un autre moule. Cette personne coule des projectiles depuis plus d’années que je ne peux m’en souvenir et a acquit une excellente vitesse d’exécution; ainsi, quand il prend de l’avance avec un moule, il peut le laisser temporairement de côté et en utiliser un autre. Pour faire cela je recommande que quand plusieurs moules sont utilisées pour la même séance de coulée, ils ne doivent jamais avoir la même forme d’emprunte. Pour obtenir de la précision [en cible], les projectiles de différents moules ne doivent jamais être mélangés; et si chaque moule utilisés dans la même séance donnent des projectiles de tailles et formes bien distinctes, l’inspection permettra de les trier facilement sans erreur et sans efforts inutiles.
[légende de la photo page 74: un autre moule multiple par Fielding B Hall. Il coule dix projectiles .38 spéciales à la fois. Remarquez que les empruntes jumelles des projectiles sont combinées sur un jeu de poignées [si quelqu’un comprend ce qu’il veut dire par là…]. Le coupe-jet extra lourd au sommet permet de couper aisément les jets des 10 projectiles.]
Il y a plus d’avis sur la fonte et les la préparation du métal des projectiles que sur aucun autre aspect de la fabrication maison des projectiles. La meilleur méthode pour fondre et allier commence par déterminer la quantité de métal à préparer. Gardez à l’esprit que 100 projectiles pesant chacun 170 grains [11 grammes] nécessitera au moins 2,5 livres [1,134 kg] de métal, et que pour des résultats efficaces une [passage de la page 74 à la page 75] quantité supplémentaire de même masse du même métal doit être tenue en réserve, pour permettre de regarnir le creuset à tout moment. Il est donc intéressant pour le couleur de préparer pour chaque type d’alliage utilisé 10 à 20 livres [4,5 à 9 kg- bon, 5 à 10, c‘est plus simple à retenir…] et de les couler en lingots , gueuses ou saumons pour leur utilisation future. Ces gueuses peuvent être formées très facilement en fabriquant une emprunte en bois léger ou des petites boîtes en bois. Quand l’alliage est fabriqué , on remplit ces moules avec le métal liquide. Le bois charbonnera plus ou moins, mais ces moules pourront être utilisés plusieurs fois. Après que les gueuses aient été coulées, leur masse exact doit être écrite dessus [le plus simple est d’utiliser des caractères à frapper…] avec une pointe ou un poinçon, et ils sont alors prêt à être stockés. Gardez à l’esprit que plus ces gueuses sont petites, plus facilement elles sont refondues pendant la séance de coulée.


[la suite plus tard, je commence à avoir faim…]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar Lone Rider » 16 Juin 2019 10:43

A propos de couler avec plusieurs moules à la fois, on m'a expliquer la méthode d'un tireur : il met le creuset sur une table et une demi-douzaine de moules tout autour. Une fois les moules bien chauds, il tourne autour de la table en coulant successivement avec tous les moules. C'est une gymnastique !
Perso, je coule toujours avec 2 moules, parfois 3 mais là, ça devient déjà plus compliqué.
Faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 17 Juin 2019 06:00

[Bonjours;
Une chose est sûre, lone rider, c'est qu'il faut avoir déjà une bonne pratique pour s'attaquer à couler à plus d'un moule à la fois. Enfin, au besoin, nous pouvons toujours consulter l'ours Remington, il paraît que c'est un expert en moules....]


Peser la quantité requise de métal brut et fondre en premier le plomb. Une ou deux cuillerées de poudre de charbon [très probablement du charbon de bois, car le charbon de terre, lui, risque de contenir des trucs indésirables comme de la silice…] peut être saupoudrée à la surface du métal fondu, ce qui le protégera de l’oxydation. Si vous voulez allier avec de l’étain, vous n’aurez pas de problèmes en fondant ce léger métal, car l’étain disparaît rapidement une fois mit dans le plomb liquide. Si vous voulez mettre de l’antimoine, la masse de liquide fondu devra être portée à une température plus élevée. Montez la température du plomb juste un peu avant le rouge. Température qui peut être jugée par un petite baguette de bois dure que l’on plonge dans la masse en fusion. Il doit charbonner quasi instantanément sans s’enflammer. L’antimoine est ajouté en petits fragments. Il a un point de fusion plus élevé que le plomb ou l’étain, et demandera plus de temps pour fondre. Il ne se mélange pas aisément dans l’alliage plomb-étain, et la masse devra être remuée fréquemment pour le mélanger correctement. Scories et déchets s’accumuleront à la surface, lais évitez de les écrémer autant que possible. Il vaut mieux luxer en mettant dans le mélange fondu un peu de graisse, une graisse animal comme du suif vaut mieux qu’une graisse minérale, et un petit morceau de cire d’abeille sera encore meilleurs que ces deux., mais une quantité raisonnable de n’importe quelle forme graisse pourra être utilisée. Une boulette d’au moins ¾ de pouces à 1 pouce [2 à 2,5 cm] de diamètre sera ce qui ira le mieux; et incidente ment, cela doit être fait derrière une fenêtre ouverte - avec le vent dans la bonne direction. N’importe quelle lubrifiant à projectile comme Ideal, Belding Mull, cire japonaise, etc, peut être utilisé pour fluxer et aucun n’est meilleurs que l’autre pou r ça. La chaleur du métal vaporisera ce lubrifiant, ce qui créera une fumée dense - une raison supplémentaire de faire cela quand votre femme n’est pas là [je ne comprends pas pourquoi: elles émettent plus de fumée dès qu’elles essaient de préparer quelque chose avec un four…]. Parfois la fumée s’enflamme [raison de plus pour l’enflammer soi-même afin de diminuer le volume de fumées…]. D’autres fois, elle ne s’enflammera que si on l’allume en mettant une flamme dans le nuage de fumée.
Après que le métal ai été correctement remué et que le mélange soit complet à ces hautes températures, la source de chaleur est abaissée pour permettre à la température du métal de descendre aux températures d’utilisation. A ce moment, le charbon et les scories et autres déchets peuvent être écrémées, mais il ne faut pas le faire tant que la température de la masse en fusion est aux hautes valeurs requises pour fondre correctement l’antimoine. Sinon, le plomb et l’étain s’oxyderaient très facilement.
Les opérateurs expérimentés préfèrent ajouter l’antimoine en premier dans le plomb fondu, puis ne mettre l’étain qu’après avoir ramener le métal en fusion à de plus basses températures. C’est la meilleurs façon de faire, car l’étain peut être dégradé et séparé du plomb aux températures élevées nécessaires pour fondre l’antimoine.
[légende de la photo page 75: Les moules à emprunte multiples sont souvent utiles pour couler rapidement. Celui-là, conçut par Fielding B. Hall de Los Angeles, produit 5 projectiles de .38 Spécial à la fois.]
Doit-on remuer le métal à projectiles fondu? Plusieurs opérateurs affirment que c’est vital. D’autres insistent que cela accélère seulement l’oxydation. Les alliages à l’antimoine doivent être remués de temps en temps, mais jamais trop vigoureusement. L’antimoine a tendance à se séparer du plomb et de l’étain, aussi mélanger est plus ou moins nécessaire. Un ami qui a une grande expérience du coulage des projectiles utilise un creuset de grande capacité avec plein de métal à projectiles en réserve. Il utilise un petit anneau d’acier de 2,5 à 3 pouces [6 à 7,5 cm] de diamètre et le pose sur le plomb il flottera une fois l‘alliage de plomb fondu, [passage de la page 75 à la page 76] et la masse de plomb peut libérer de l’écume autant qu’elle veut sauf à l’intérieur de cet anneau. L’accumulation de scories à la surface du plomb à l’extérieur de l’anneau prévient toute oxydation et donc perte de métal tandis que la surface à l’intérieur de l’anneau reste propre et nette. Tout le plomb est prélevé à l’intérieur de cet anneau. En passant, on écrème plus facilement si un petit morceau de lubrifiant pour projectile, de suif, de cire d’abeille ou tout autre matériaux à fluxer est mit dans le creuset.

[la suite plus tard, afin de bien laisser le truc de l‘anneau d‘acier en évidence, car ça a l‘air pas mal… … on rôle parfait pour une vieille bague extérieur de roulement]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 10 Juil 2019 17:31

[reprenons...]

Un grand problème dans la coulée des projectiles est l’adhérence du métal au moule. Cela peut être un projectile coulé parfaitement qui refuse de se séparer de ses deux moitiés de moules, ou le problème plus fréquent d’un effet soudure dans le coupe-jet, ce qui bloque très efficacement le moule et ralentit fortement le rythme de la coulée. Dans ce cas précis, le problème peut être évité aisément en passant du lubrifiant à projectile ou d’une matière à fluxer sur la face côté emprunte du coupe-jet. Dans certains cas, on peut prévenir l’adhésion du projectile au moule en appliquant à l’emprunte une très petite quantité de lubrifiant. Toutefois, le projectile coulé juste après l’application sera souvent imparfait et devra donc être examiné soigneusement. Si il est nécessaire de forcer pour extraire le projectile d’une des moitiés d’un moule, tapotez cette moitié gentiment avec un dur bâton de bois. Ne jamais le frapper avec aucun métal. Généralement, deux ou trois petites tapes suffisent à libérer le prisonnier.
Après que la coulée soit terminée, tous les jets de plomb [la petite queue de plomb coupée avec le coupe-jet] et les projectiles défectueux doivent être refondus dans le creuset ou mis à part. L’auteur a constaté que tous ces petits morceaux de plombs fondent plus facilement qu’un gros bloc et conviennent donc mieux pour débuter une séance de coulage. Le restant du métal dans le creuset peut en être extrait pour former des petites gueuses, ou bien être laissé à solidifier dans le creuset [certains fabricants de creusets recommandent cette dernière pratique]. Dans ce cas, garder les jets de plomb est pratique pour commencer le processus de coulée la prochaine fois. Un anneau d’acier ou une grosse vis peut-être laissée dans la masse de plomb à solidifier pour permettre de l’extraire du creuset une fois refroidie, tout en permettant de la manier pour la mettre dans un creuset déjà chaud sans risquer de se brûler. Une meilleur méthode est, une fois la masse solidifiée dans le creuset, de l’en ôter, de mettre une quantité raisonnable de jets de plombs et de projectiles défectueux au fond du creuset froid, puis de remettre cette masse de plomb par dessus. A la prochaine utilisation du creuset, tous ces petits morceaux de plomb sous la grosse masse fondront très rapidement, formant une flaque de plomb liquide au fond du creuset qui permettra de transmettre très rapidement à la grosse masse de plomb la chaleur nécessaire à sa fusion, qui vous surprendra alors par sa rapidité. L’auteur a trouvé expérimentalement que cette méthode pour débuter le processus de coulée permettait de gagner 3 à 5 minutes sur le temps de chauffe. [vous aurez donc compris que, plus haut, par quantité raisonnable, il entendait que la quantité totale de plomb solide que l’on laissait dans le creuset ne devait pas donner, une fois fondu, un niveau de plomb trop élevée pour la sécurité des opérations].
Un mot sur la coulée de projectiles à pointe ou à base creuses. Ce travail n’est pas très difficile, mais prend plus de temps. Les moules à pointe ou base creuses sont généralement à une seule emprunte [vous ne pouvez couler qu’un seul projectile à la fois, quoi], car ils demandent plus de travail de manipulation et nous n’avons que deux mains. Il y a un certain nombre de dispositifs disponibles pour former les pointes et bases creuses, mais le dispositif idéal n’existe pas encore [au moment de la rédaction de ce livre tout du moins]. Le recharger qui voudra aller vers ces projectiles à cavités fera bien de lire les ouvrages de Bond, Belding Mull; et Idéal [noms de fabricants de moules de l’époque], et ensuite seulement de déterminer ce qui ira le mieux pour son cas.
Le sujet des projectiles à base plate contre les projectiles à base creuse sera vu ailleurs. Celui qui a déjà des moules pour projectiles à base creuse connaît les problèmes qu’ils impliquent.; pour le débutant comme pour le pratiquant déjà expérimenté qui n’a pas encore essayé de couler ce type de projectiles, l’auteur suggère fortement qu’il serait mieux pour lui d’oublier cette partie du sujet [une manière de dire que bien peu d‘armes à la PSF en ont l‘emploie. En PN, c‘est autre chose…]. Les projectiles à pointes creuses, toutefois, sont un cheval d’une autre robe. Les projectiles à pointe creuse ont vite fait un retour gagnant sur le front de la chasse, et tout tireur voudra tôt ou tard s’y frotter. La plupart des dispositifs pour former la pointe creuse sont pratique, mais lents; mais les projectiles à pointe creuse méritent les efforts supplémentaires nécessaires pour les faire.
Les projectiles à pointe creuse sont généralement coulés dans des moules se remplissant par la base du projectile. Côté pointe, il y a une baguette, séparable des bloques, dont on peut dans certains modèles régler la longueur. Le bout de cette baguette est formé à la forme à laquelle on désire la cavité. Pour l’utiliser, on met en place cette baguette qui dispose d’un manche en bois ou un autre dispositif de manipulation, remplissent le moule de métal; puis, avant d’ouvrir le moule, enlèvent la baguette. Généralement, il n’y a rien pour maintenir la baguette en position [juste la précision de l‘usinage], mais sur un moule récemment fabriqué pour l’auteur par George A. Hensley de San Diego, ce problème a été élégamment résolut. Le dispositif de pointe creuse est tourné avec une collerette d’arrêt de tel sorte que cette collerette ne permet pas au dispositif formant la pointe creuse de pénétrer dans le moule au delà d’une certaine valeur. Un méplat a été usiné sur une partie de cette‘ collerette, de tel sorte qu’une vis judicieusement déposée sur le moule empêche ce dispositif de pointe creuse de sortir dudit moule quand on a fait assez pivoter le dispositif de tel sorte que sa collerette s’appuie sur la tête de la vis [on résume pour être sûre que c’est comprit: on insert le dispositif dans le moule en faisant correspondre le méplat de la collerette avec la tête de la vis, puis on tourne le dispositif pour que le méplat ne corresponde plus avec la tête de la vis, afin que le dispositif reste coincé dans le moule]. Cette méthode de verrouillage est rapide à mettre en œuvre et réduit le travail à la coulée, car il n’est plus nécessaire de maintenir avec la main le dispositif en place pendant que l’on remplit le moule. Mr Hensley utilise ce système sur tous ses moules à pointes creuses.
Couler des projectiles à pointes ou bases creuses signifie inspecter plus soigneusement les projectiles, et tous les projectiles avec le plus petit défaut doivent être rejetés si on veut obtenir de bous résultats en cibles. Même les petits [passage de la page 74 à la page 77] défauts peuvent détruire complètement la précision, et pour la chasse, seule les projectiles les meilleurs doivent être tolérés. Mettez à l’écart les défectueux pour les refondre. Pour être performant dans la coulée des projectiles, la personne qui les contrôle ne doit pas être celle qui les coule. Prendre l’habitude de faire les choses bien est toujours avisé dans l’art de recharger les munitions.

[la suite plus tard, sur les appareils à fondre…les creusets, quoi!]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 07 Oct 2019 19:40

Bonsoir,

En attendant la suite , une tite vidéo sur comment tirer sans poudre avec une arme.

https://www.youtube.com/watch?v=d646HQvzS5I
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 15 Oct 2019 21:49

[la suite plus tard, sur les appareils à fondre…les creusets, quoi!]
Machines à fondre:
Walter H Miller du 1132 ½ Tilghman stress, Allentown, Pa, sortit à la fin 1935 un petit appareil à fondre assez semblable au creuset à jouet connu sous le nom Gilbert Kaster [ creuset pour fabriquer des soldats de plomb entre autre]. Le creuset Miller est un outil ressemblant à un jouet qui fonctionnait si bien pour l’auteur qu’il a cessé Entièrement de couler à partir du vieux creuset [Que l’on chauffe à la flamme ] et de la cuillère à dipper. Ce nouvel appareil est juste ce qu’il fallait pour accélérer la fonte et réduire le travail. À l’usage il est presque essentiel que les alliages à projectiles soient préparés à l’avance par le système de creuset habituel.
L’alliage est manipulé plus facilement s’il est coulé en petites flaque sur une surface dure, puis collectés et stockés pour de futures fontes. La petite taille de la machine a coulé Miller ne permet pas de mélanger les métaux, et à cause de sa conception, il est difficile d’écrémer son contenu et d’en retirer les scories. Essentiellement cet outil est un petits four électrique monté sur une embase en métal émaillé. Le minuscule creuset a un diamètre d’environ cinq centimètres et une profondeur d’environ trois centimètres. Il peut contenir environ 60 centimètres cubes de métal, et considérant que l’alliage moyen de tournes dans les 4/10 livres par pouce cubique [Environ 11 gramme par centimètre cube ], le creuset pourra contenir environ 650 de métal. Comme vous pouvez couler environ 45 projectiles pesant 150 grain [9,72] avec une livre [454 g] de métal, il est nécessaire de regarnir le croisé que tous les 50 projectiles. Une meilleure méthode consiste à regarnir le creuset de métal a à son maximum tous les 25 projectiles, ce qui permet de fondre correctement le métal sans avoir à suspendre les opérations de coulé.
Cet outil permet d’opérer très proprement et avec une grande rapidité. Mon premier essai de coulé avec cet appareil a été fait dans mon bureau, l’appareil étant posé sur mon bureau avait capoté ne servait aide d’appuyer sur laquelle faire tomber les projectiles. Et ce qui est plus intéressant est que j’ai fait toute la coulée assis. Cette ustensile est extrêmement facile à manipuler - si vous avez tout le métal nécessaire débité en morceaux prêts à garnir le creuset, vous le branchez simplement à une prise électrique et attendez. Pour un test j’ai rempli le creuset entièrement, et quand le métal fut fondu le courant a été coupé et l’ensemble a été mis 3h00 à refroidir. Puis un test de fonte a pas été fait en le rebranchant et chronomètrant. 7 minutes et le métal solide fut prêt à rentrer dans le moule. Depuis le coup et jusqu’à 300 projectiles en une seule séance, ajoutant du métal tous les vingt-cinq projectiles environ, et je n’ai jamais eu à attendre que le métal additionnel soit fondu.
Le creuset à une valve qui permet au métal de s’écouler par une buse dont la forme s’ajuste aux coupe jet des moules. Avec un petit peu d’expérience c’est une affaire simple que de couler sans rien éclabousser, et quand une telle éclaboussures tombe gentiment sur la base de onze pouce et demi sur douze et demi [à la louche 30 centimètres sur 30 centimètres ] où on peut les reprendre pour les remettre dans le creuset. Pour procéder, il est simplement nécessaire de positionner le moule que son couple jet s’emboîte sur la buse, actionné un levier facile à manipuler sur le côté gauche de l’appareil, le maintenir ainsi deux seconde, abaisser le levier - ce que feront ces ressort de rappel - et retirer le moule. Le coupe jet peut être actionné et le projectile largué sur la serviette pliée devant vous.

[Traduction de la légende la photo page 77 : Un outil très utile pour tout rechargeur qui désire fondre. Le creuset électriques Miller. Bien que petit en apparence, il est propre, facile à manipuler, et plus rapide que le vieux système creuset et louche. ]

Combien est-il rapide ? Un test d’une demi-heure produisit 136 projectiles de . 357 magnum pesant 160 grain [Environ 10 grammes ].Il a résulté des inspections le rejet des trois premiers et des deux derniers de la coulée les premiers à cause d’une température de moule inappropriée, les derniers au niveau de métal trop bas dans le creuset. Un autre test a produit 235 projectiles en 1h00, durant laquelle j’ai dû descendre dans la réserve chercher plus d’un métal. Si tout le nécessaire est à portée de main, il n’y a pas de raison pour que le recharger ne puisse maintenir une vitesse moyenne de 250 projectiles par heure avec un moule correctement rodé qui libère son projectile sans délai.
Et le prix de l’opération ? L’appareil a consommé 350 watts d’électricité. En 3h00 et doit consommer environ à kilowattheures. Si l’électricité coûte cher comme dans la ville de l’auteur, cette consommation électrique représente entre sept et huit cents. Ce qui devrait nous permettre de couler au moins 700 projectiles soit environ un cents pour une centaine. Il est de loin plus [passage de la page 517 à la page 78 ] coûteux de couler sur une cuisinière à gaz avec un creuset et la louche.
Si le praticien désire utiliser un appareil de cette nature cinq en acheter un tout fait, il peut considérer le Gilbert Kaster, un outil à jouets conçut pour couler soi-même des soldats de plomb.C’est une machine très similaire avec un creuset de même taille. Quelques petites choses doivent en être ôtées, le bec mer seront modifiés et la buse adaptée fabriquée et brasée en place.
[Traduction de la légende la photo page 78 : moyen efficace de conserver le métal a projectiles pour l’utiliser dans le creuset Miller. ]
Le plus récentes ajout dans la famille des creusets électriques est l’appareil Potter, conçu par la compagnie Potter Engineering, 10 rue Albany, Cazenovia, New York. M. Potter est aussi le concepteur et le constructeur de l’outil de rechargement Potter décrit ailleurs. Ce nouveau creuset est similaire au Miller, mais avec des améliorations, parmi lesquelles un creuset large et spécialement conçu de deux pouces et un huitième de diamètre [5,4 centimètres environ ]et deux pouces de profondeurs [Cinq centimètres environ ].Le volume supplémentaire de cet appareil lui donne une capacité de 6,4 pouces cubiques [Environ 105 centimètres cubes ], ou environs deux livres et 10 once [Environ 930 grammes ] de métal. Il est construit de façon un peu plus robuste que le Miller est son prix est légèrement plus élevé. La consommation d’électricité est un petit peu supérieur si elle l’est. Ces appareils sont tout à fait pratiques pour le travail pour lequel ils ont été conçus et sont à recommander si les résultats constants et propres sont à obtenir. Il y a plusieurs restrictions légales contre la vente de projectiles coulés, et il est conseillé au recharger de les fabriquer lui-même. Ces machines simplifient grandement le travail et aident à produire des projectiles coulés de la plus grande qualité.
Depuis quelques mois l’auteur a utilisé ce creuset Potter avec son pot de grande taille et grande capacité, elle a été constaté que, avec de l’expérience, il peut être produit environ 500 projectiles par heure. Le pourcentage de rejet due à des défauts de coulée est réduit au minimum. Avec le creuset Potter est fournit un moule spécial à lingots, en fonte , a ainsi le are chargeur peut préparer son propre alliage à projectiles dans un creux et ordinaire et le couler en petits lingots eux environ une demi livre [453 grammes environ ] chacun.
Ce moule à lingots permet de couler six de ces lingots à la fois, chacun deux permettant de couler environ 35 projectiles de 150 grains [Environ 10 grammes ].Par conséquent, comme le creuset peut contenir approximativement cinq de ces lingots à la fois, la pratique permet de trouver qu’une fois que le contenu du creuset est complètement fondu, on peut couler environ 50 projectiles ; et ensuite ajouté de lingots et continuer la coulée sans avoir à attendre que le métal rajouté soit fondu.
Les plus récents tests, conduit pendant que ce livre était sous presse, consistait à couler en continu le 1000 projectiles pour du . 357 magnum, le travail est en fait assis, et a nécessité deux heures dix-huit minutes. L’auteur considère cela comme une excellente économie pour le recharger sérieux que d’utiliser un de ses creuset électriques.
Pour l’homme qui désire un creuset capable de contenir plus que les appareils électriques ordinaires, la compagnie Merit Gunsight, 2276 avenue Shattuck, Berkeley, Californie, vient juste de sortir un nouveau creusé breveté. Se creuser est entièrement différent des modèles courants bien qu’il soit prévu pour être utilisé sur une cuisinière à à gaz ou à charbons. Il peut également être parfaitement utilisé avec le four à essence de plombier classique.
Ce creuset utilise une buse de remplissage similaire à ceux des appareils électriques, ce qui accélère grandement la coulée.
Ce creuset a un fond plat spécial pourvu d’une collerette ainsi il ne peut être renversé s’il est utilisé avec un soin suffisant. C’est le résultat de deux ans de recherches soigneuses.
En plus de la base à collerette, ce creuset diffère de bien des façons des appareils à fond ordinaire. Il est, bien sûr, en fonte grise, avec a un diamètre intérieur de cinq pouces étroits le huitième au sommet [Environ 13 centimètres et demie ] et quatre pouces ¾ au fond [Environ 12 centimètres ].La profondeur tourne autour de trois pouces ¼ [8,3 centimètres environ ].
Un rebord ou table plate, formant une partie de la base de ce creuset, fait environ cinq pouces ¾ [14,6 cm environ] de large et fait une excellente plaque chauffante sur laquelle les moules peuvent être montées à température de fonctionnement et y être maintenues tant qu’on ne les utilise pas.On pose simplement le bloc sur ce rayon ce qui tient les poignets éloignées de la chaleur et en même temps les huit de brûler les blocs par une surchauffe. La conception de cet appareil est extrêmement intéressant.


[la suite plus tard!]
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