Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 07 Nov 2017 18:56

[la suite]
Les amorces N°1 de Winchester et UMC étaient toutes les deux des amorces à coupelles de cuivre pour la poudre noire adaptées pour les cartouches à fusils développant de basses pressions depuis la .22 WCF à la .45/40; Les N° 1 ½ de ULC et 1W de Wincheter étaient aussi prévus pour les mêmes types de cartouches, mais pour la PSF, et étaient faites en laiton étirés en coupelles plus solides que celles pour les charges de PN. La N° 1 ½ Winchester était de la même taille que la N°1 Winchester, mais conçut pour les cartouches PN de revolvers, tandis que la N° 1 ½ W qui est aussi une amorce en cuivre était désignée pour la PSF.[vous suivez toujours? Je vous rassure, c’est encore plus ch… pour moi, mais je me dit que ça peut intéresser des collectionneurs de munitions anciennes.]
[légende de la série de photos page 53: D’autres anomalies d’amorces. Ces illustrations montrent aussi clairement la différence entre l’assemblage des amorces Remington et celui des Winchester. Les photos 1, 2 et 3 sont des produits Winchester où l’amorce est siégée sur l’enclume au fond du logement d’amorce. Les autres sont des modèles Remington, où l’amorce est supposée reposer au fond du logement d’amorce sur le bord de la coupelle de l’amorce plutôt que sur l’enclume elle-même. Sur la photo 1, remarquez l’angle de travers [de quoi? Par rapport à quoi? La seule chose que je vois, c‘est que l‘enclume est de travers]. Photo 2: Notez les paros irrégulières de la coupelle. Photo 3: Un côté de la parois de la coupelle est plus épais que l’autre. La photo 4 montre un angle un peu de travers [l’enclume, là encore?] La photo 5 est une amorce correcte. Photo 6: Mauvaise qualité de la composition détonante qui a été mal insérée, l’enclume mal positionnée et laissée trop débordante de la coupelle; cette amorces est très susceptible d’exploser au siégeage. Photo 7: Quantité insuffisante de composition détonante, de mauvaise qualité. Photo 8: Enclume mal formée qui dépasse trop de la coupelle, couplée avec une composition détonante de mauvaise qualité et en quantité insuffisante.]

[Je ne mets que ce court extrait pour attirer votre information sur un point important. Dans les pages de ce chapitre, il y a des photos de coupes de coupelles ou de coupelles démontées, opérations faites sur des amorces percutées comme non(percutées.. Ne faites pas cela chez vous! La personne qui l'a faite pour ce livre était un scientifique qui était formé pour faire des opérations aussi dangereuses avec le moins de risque possible, qui était équipé pour limiter encore les risques en cas de détonation des amorces manipulées, et surtout payé pour le faire, donc couvert en cas d'accident grave. Donc encore une fois, si vous n'êtes ni équipés ni formés pour ce genre de manipulations, ne les faites pas. Et, si vous les faites, vous les ferez à vos risques et périls!. D'ailleurs, puisque les photos sont disponibles sur le livre, il n'y a aucun intéret à faire ces manipulations. Soit votre amorce est bonne à l'inspection, soit vous la jetez. Soit elle part quand la cartouche est percutée, soit vous la jetez après l'avoir percutée d'une façon ou d'une autre ou écrasée entre les becs d'une pince solide, après vous être équipés de gants et de protections oculaires afin d'être sûre qu'elle ne détonne pas dans la poubelle..]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 07 Nov 2017 20:22

[la suite]]
Les prix enregistrés des amorces en 1900 était de 1,70 $ [passage de la page 53 à la page 54] par mille pour les types Berdan et 2 $ par 1000 pour toutes les autres.

Problèmes des PSF [smokeless problems]:
A la fin des années 1890, plusieurs des fabricants de munition qui vendaient depuis quelques années des composants pour les rechargeurs et les soutiens au rechargement [je pense qu’il veut parler par là des armuriers indépendants revendant ces composants], commencèrent à publier des avertissements sur leurs boîtes d’étuis, disant: « Ces étuis ne peuvent être rechargés ».[These shells cannot be reloaded] A cette époque, Winchester délivrait une circulaire intitulée: « Rechargement des cartouches PSF impraticable » [Reloading Smokeless Powder Cartridges Impracticable. » . La plus importante observation de ces circulaires, quand nous les lisons avec le recule, est la suivante: «  Toutes les PSF sont néfastes pour les étuis en laiton… Des expériences ont montré qu’après le premier tir à la PSF, le métal de l’étui subit un changement lent mais incontestable, dont la nature n’a pas encore put être déterminée par nos meilleurs experts. Il n’y a pas une détérioration immédiate suite à l’utilisation de PS… Si des étuis tirés sont laissé deux ou trois jours, lavés ou sales, secs ou humides, chargés ou non chargés… le métal devient cassant et des ruptures d’étui au prochain tir sont possibles. Le nombreuses proportions et compositions des constituants du laiton utilisés en usine ont été triés,, …, des chimistes ont examinés les étuis avant et après un tir pour déterminer l’effet corrosif exact des gaz, …, des expériences ont montrés que ces problèmes étaient caractéristiques de toutes les poudres sans fumées et n’étaient en aucun cas dues aux constituants des étuis, au processus de fabrication ou aux armes utilisées… ». Cette circulaire continue de citer les rapports d’essais faits à la manufacture d’armes de Frankfort [Arsenal et Manufacture d’armes sont synonymes, au moins en anglais] en 1896, rapports qui sont entièrement à la disposition du recharger curieux dans les rapports du Chef du Matériel [Chief of Ordnance] de cette année [1896].

[Légende de la série de photos page 54: Ajustement des amorces à leur logement. La phot 1 montre une amorce Remington normale. La photo 2 une amorce Winchester avec une amorce un peu de travers. La photo 3 montre le logement d’amorce d’un étui Remington en coupe longitudinale. La figure 4, la même coupe sur une Winchester. Entre parenthèse, sur cet étui particulier, l’amorce était sertie et on peut voir la gorge de sertissage. Remarquez la différence dans la forme du fond de ces deux logements d’amorce en A et en C. Photo 5: une amorce Remington tirée dans un étui Remington. Photo : amorce Remington tirée dans un étui Winchester.]
Et encore le rapport annuelle du chef du Matériel pour l’année finie du 30 juin 1897 [donc pour 1896] résout bien le problème. Un extrait de la page 26 dit [passage de la page 54 à la page 55] ce qui suit:  «  La principale cause de la fragilité des étuis actuels, qui sont fabriqués en laiton composé de 70 cuivres et 30 zinc, a été reliée à l’action du mercure présent dans les compositions d’amorçage réagissant avec le métal de l’étui, particulièrement sur le zinc. .. Dans une étape lointaine des investigations il est espéré qu’une cartouche rechargeable utilisable sera construite en réduisant la quantité de fulminate de mercure dans les amorces en conjonction, peut-être, avec l’utilisation pour l’étui d’un alliage de cuivre contenant un pourcentage réduit de zinc. »

[Légende de la série de photos page 55: Photo 1: Intérieur d’une amorce Berdan laissant voir le disque de protection en aluminium. Photo 2: la même amorce une fois le disque de protection retiré. Photo 3, 4 et 5: composition détonante vue au microscope. Notre les différences entre ces fabrications. La photo 5 vient d’une amorce au mercure. Notez les minuscules boules de mercure libre dans le mélange, reconnaissables à leur forme ronde.]

Pour résoudre cet important problème, J.M. Barlow d’Ideal écrit ode nombreux fabriquant. A la date du 22 mars 1898, Du Pont écrivit que toutes les amorces contenaient du fulminate de mercure, et que la grande quantité nécessaire pour enflammer [passage de la page 55 à la page 56] la PSF provoquait le problème de fragilité des étuis, mais que depuis que les PSF N°1 et 2 s’enflammaient pas trop mal avec des amorces pour PN, ils ont beaucoup moins de problèmes que quand ils utilisent la nouvelle poudre .30 caliber à haute pression.
La King Powder Compagny, le 18 mars 1898, renforce pratiquement le constat de Du Pont avec une lettre similaire, soulignant que leur poudre légère a donné très peu d’ennuies de fissuration d’étuis.
La Marlin Firearms Compagni a aussi apporté ses remarques sur un essai particulier qui s’est terminé après dix sept rechargements.
Les étuis UMC étaient utilisés avec des amorces UMC N° 6 ½ pour PSF, six étuis ont été testés avec la poudre Du Pont .30 caliber military et les autres six avec de la King N°1, sans fumée. Après dix sept rechargement de chacun de ces étuis, seulement deux de ceux chargés à la poudre dense avaient survécus, contre 5 de la série King.
La Laflin & Rand Powder Compagny rapporte qu’ alors que des étuis endommagés ont été trouvés dans les petits calibres comme le 6 mm Lee, le 7mm, le .30/40 Krag, le .25/35; .25/36, et le .30/30, ils n’ont pas trouvés d’étuis endommagés avec les étuis de gros calibre .45/70; ils relèvent un groupe d’étuis en .458/70/500 chargés à la PSF? Qui a été rechargé plus de cinquante fois sans la moindre défaillance. Les étuis n’ont pas été nettoyés de tout l’essai. Ils mentionnent aussi que le docteur A.A. Stillman de Syracuse, N.Y., a utilisé un .32 Ideal calibré en calibre .28 plus de 175 fois avant qu’i se fissure sur la longueur. La PSF avait été utilisée pour tous les rechargements.
Le sens de l’opinion général indiquait cependant que les PSF et leurs amorces étaient extrêmement pénibles pour les étuis. Aujourd’hui nous connaissons la réponse, à savoir ce qui était suspecté par le département du Matériel en 1897: le mélange développé par John Forsyth était un poison pour le laiton, en particulier quand de la PSF était utilisée.
Pourquoi avec la PSF? Les rédacteurs d’autrefois ont négligé de relevé un fait très important. La poudre noire laisse un dépôt de résidus de tir très important, pas seulement dans le canon mais aussi dans les étuis. Les fusiliers savaient parfaitement qu’il était nécessaire de laver leurs étuis pour éviter la corrosion. Ces résidus de poudre noire absent une grande quantité du mercure libéré par le tir, ce qui empêche l’action sur le laiton. La PS laisse beaucoup moins de résidus et donc ne couvre pas l’étui d’un enduit très protecteur. [quand on vous dit que la PN vaut mieux que la PSF!]Elles brûlent auss à une plus haute pression. Certains ingénieurs balistiques pensent que l’effet d’une amorce au mercure sur une cartouche en laiton est en proportion directe de la pression régnant dans l’étui pendant la combustion.

[à suivre: premières amorces]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 08 Nov 2017 21:56

[suite]

Premières amorces [early primers]:
Le problème des amorces fabriquées aux premiers jours n’était pas nécessairement qu’elles étaient trop faibles pour enflammer la poudre. Il y avait à considérer la pression supportée et les armes qui les utilisaient. Les premières amorces étaient faites en cuivre, car elles étaient conçues pour les cartouches à poudre noir qui travaillent à des pressions de l’ordre de dix mille livres ou moins [700 kg/cm²] Une coupelle en cuivre relativement mou était nécessaire, car beaucoup des premiers fusils [à cartouche métallique] avaient une percussion faible, qu’elle soit par un percuteur ou une aiguille de percussion. Les premières armes à répétition étaient coutumières de cela. Si la coupelle était trop dure, l’arme peut ne pas réussir à la pénétrer suffisamment sous l’impact de l’aiguille de percussion pour permettre la décharge [Certains passages sont décidément très érotiques…]
Les deux tailles d’amorces conçues dans les premiers temps pour les fusils et armes de poing à cartouches étaient très proches des deux tailles en usage aujourd’hui. Leur diamètre tournait autour de .175 et .210 pouces [4,44 et 5,33 mm] pour s’adapter à de nombreuses cartouches. Une légère modification a été faite sur toutes ces amorces, mais elle portait plus sur la hauteur, qui correspondait à la profondeur du logement d’amorce, que sur le diamètre. C’est encore vrai aujourd’hui. En générale, les premières amorces à fusil et armes de poing à cartouche métallique diffèrent plus en terme de matériaux de la coupelle de l’amorce et leurs différentes duretés, plus que les amorces d’aujourd’hui.
L’amorce UMC N°6 était une des première a être fabriquée pour les calibres dits « sportifs et militaires » apparus au début de 1890. Elle ne marchait pas si bien dans la cartouche Krag, mais allait très bien dans les cartouches comme la .30/30 ainsi que la UMC N°8 qui était faire aussi en cuivre. Cette UMC N°8 démontrait qu’elle était assez solide pour le chargement à haute pression , alors que la UMC N° 8 ½, pratiquement la même amorce dans une coupelle de cuivre, était plus populaire pour le .30/40 et le 6 mm Lee, et les calibres similaires.
La première amorce pour PSF qui eut un réel succès était la fameuse amorce gouvernementale H-48, conçut par la manufacture d’armes de Frakford pour être utilisée dans la cartouche .30/40 Krag. Cette amorce apparut autour de 1898 et était l’amorce standard de l’Etat pendant de nombreuses années. Elle était similaire à la UMC N° 8 ½ exceptée qu’elle était sans mercure et était largement copiée par les fabricants civiles de munitions à peu près dès son introduction. Quelques boites d’étuis marqués UMC et Winchester, chargé pour le marché civil en 1901, étaient amorcées avec une amorce sans mercure, très probablement la H-48. Deux groupes de ces cartouches Winchester de 1901 sont dans les collections de l’auteur - une chargée avec de la poudre Peyton (acide picrique) fabriquée par la California Powder works [poudrerie de Californie], et l’autre avec de la poudre Du Pont calibre .30 [passage de la page 56 à la page 57] Annular Smokeless [ils avaient des noms bien compliqués pour leurs poudres]. Ces dernières utilisaient une coupelle en laiton, tandis que les premières avaient une coupelle en laiton contenant une fine coupelle en cuivre contenant la mixture détonante. Ces deux coupelles étaient emboîtées ensembles avant l’insertion de la mixture détonante, et c’était tellement bien fait que nous ne l’avons découvert qu’en disséquant les amorces pour des test chimiques en laboratoire. L’idée de la double coupelle était utilisée durant la première guerre mondiale dans les amorces Berdan fabriquées par la Western Cartridge Compagny pour être utilisées sur les cartouches du Lebel Français, mais dans ce dernier cas l’idée était de rendre plus raide la coupelle et éviter les percussions accidentelle par le contact de la pointe du projectile dans le magasin tubulaire de ce fusil. Ce qui montre donc que l’idée de la double coupelle n’était pas nouvelle - elle avait été essayée au moins 15 ans avant.

[à suivre ]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 08 Nov 2017 22:47

[suite]
[Légende de la série de photo page 57: Compositions détonantes des amorces vues au microscope: Photo 1 et 2, chlorure de potassium. Remarquez la variation des tailles des grains. Photo 3: Tétryl (trinitrophénylméthymnitramine). Photo 4: TNT. Photo 5: fulminate de mercure. Photo 6: thiocyanate de plomb. Sur toutes ces photos le grossissement est le même.]
[passage de la page 57 à la page 58].
Les amorces sans mercure devinette des fournitures importantes pour tous les fabricants de munition au tournant du siècle. Une boîte de cartouches 7mm UMC chargée en 1900 utilisait une amorce qui étaient sans mercure, comme des tests de laboratoire l’ont clairement montré. L’idée s’est apparemment étendue très tôt et la manufacture d’armes de Frankfort développa da maintenant célèbre mixture N°70 comme une amélioration sans mercure du mélange détonant de la H-48. Cette amorce [au mélange N°70], introduite en septembre 1919, est la formule acceptée utilisée à l’arsenal de Frankfort aujourd’hui, tant que l’Arsenal n’aura pas trouvé un mélange non corrosif avec les nécessaires caractéristiques de fiabilité, de durée de vie en stockage, et autres caractéristiques requises pour les composants des munitions militaires.
Le rechargeur d’aujourd’hui doit regarder ses amorces extrêmement soigneusement en fonction de l’arme dans laquelle elles ont été percutées. Si elles sont trop aplaties, par rapport à la pression du rechargement en question, il doit soit adoucir son rechargement soit le rejeter entièrement, comme l’amorce, si elle présente un début de perforation, qui pourra laisser passer les gaz dans le mécanisme en direction des yeux du tireur. C’est particulièrement vrai pour les vieux modèles d’armes colle les Ballard [ http://www.littlegun.info/arme%20americ ... e%20fr.htm ] les Stevens [ http://www.littlegun.info/arme%20americ ... s%20fr.htm ] ou les Winchesters monocoup [ http://www.winchesterguns.com/products/ ... -1885.html ], sur lesquelles l’amorce se trouve à seulement 2 ou 3 pouces [5 à 8 cm à la louche] des yeux du tireur pendant le tir. Il doit regarder si le trou de l’aiguille sur la face du verrou n’est pas grand, ou si la pointe de l’aiguille n’est pas trop effilée au point de percer l’amorce. C’est vrai aussi pour les armes à verrou, dans lesquelles l’amorce est à 3 ou 4 pouces [8 à 10 cm] des yeux.
Une bonne précaution méritant d’être mentionnée ici est que le tireur porte une paire de lunettes de tir. Une amorce percée [par les gaz] ou poinçonnée [par l’aiguille de percussion] peut laisser passer des gaz à la face du tireur et légèrement brûler la joue si on en porte, mais ne pourra endommager les yeux. Il y a des années, nous avons eu une amorce poinçonnée sur une Winchester .554 et la fuite de gaz brûlants qui en a résulté a montré à l’auteur l’importance d’utiliser des lunettes de tir tout le temps. Il vaut mieux être en sécurité que désolé. [Ajoutons que des lunettes de tir peuvent éviter d’avoir la visé perturbé par le miroitement du soleil sur les organes de visée. Il en est question plus loin dans le livre].

[à suivre: fabrication des amorces]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 09 Nov 2017 23:24

[Désolé de mettre la suite si tardivement, j'ai été bien occupé (monter les pneus clous en en profitant pour tomber les tambours pour voir où en étaient les freins, préparer la cuisine d'avance pour demain, etc...]
Fabrication des amorces:[primer manufacture]
Comment les amorces sont fabriquées? La Peters Cartridge Compagni a listé au totale dix-sept étapes distinctives dans leur méthode de fabrication. Les amorces, comme les cartouches, commencent leur vie sous forme de pièces de métal, soit du laiton, soit du cuivre, selon les spécifications. Ces pièces sont tout d’abord découpées, puis rincées et lavées; troisièmement, elles sont mises en forme par étirage; quatrièmement, elles sont mises dans des plaques d’acier, l’étirage les fait tomber en forme de petits logements, le côté ouvert de la coupelle vers le haut pour recevoir le mélange explosif primaire. La cinquième opération comprend le chargement d’une plaque d’acier perforée entière avec le mélange détonant humide . Cette pâte extrêmement explosive est versée très doucement sur la plaque d’acier, et l’opérateur, en utilisant une raclette en caoutchouc, essuie le dessus des plaques pour remplir complètement les petits trous, chacun d’entre eux constituant une charge d’amorçage individuelle. Cette plaque est renvergée sur une autre plaque contenant les coupelles vides, et au moyen d’un arrangement de poinçons spéciaux les disques d’explosif primaire sont pressés de la plaque dans les coupelles de cuivre en attente. Les plaques [portant les coupelles] sont maintenant placées dans une machine et le mélange humide tassé en position, sur quoi elles sont mises de côté pour être inspectées.
Après que les opérateurs féminins aient mises à part les coupelles qui leur ont parut présenter une quantité irrégulière de mélange primaire, les coupelles approuvées sont mise dans une machines qui poinçonne un petit disque de papier laqué ou imperméabilisé d’une autre façon, l’insère sur le mélange explosif et le cimente sur place avec une petite pointe de verni ou de laque. L’amorce est alors semblable à une amorce Berdan (sans enclume), et retourne à l’inspection.
Les enclumes commencent aussi leur vie sous forme de morceaux de métal, le processus initiale bien connu sous le nom de matriçage et consiste à découper à la matrice [par pression donc] des pièces de métal aux dimensions et à la forme d’une enclume, ce qui fait qu’une seule opération fait tout le travail. Les enclumes sont ensuite rincées et séchées pour leur enlever débris, graisse et huile. Les mélanges d’amorçage, complètement chargées dans les coupelles situées sur les plaques, sont maintenant prêtes à recevoir les enclumes. Ces enclumes sont chargées dans des plaques de façon similaire [au chargement des coupelles], plaques qui sont placées sur les plaques contenant les coupelles contenant la charge d’amorçage. Les enclumes sont fixées sur une plaque spéciale qui permettra de les faire tomber dans les coupelles par une opération d’usine précise qui nous vient du passé, bien que des erreurs se produisent parfois. Les deux plaques sont placées ensemble avec les enclumes sur le dessus, puis [les plaques] sont insérées dans une presse à poussoirs multiples, l’action sur un levier force les enclumes de la plaque de l’assemblage jusqu'à l’intérieur des coupelles, et donc les amorces sont complètes et prêtes pour une inspection finale. Jusqu’à ce moment la mixture détonante doit être gardée humide, sinon des explosions graves pourraient se produire. Après être séchées dans des fours spéciaux, les amorces sont prêtes pour les tests balistiques.
Dans tout le processus de fabrication des amorces il y a des séries rigides [et sévères] d’inspections, et la section des amorce est généralement interdite aux visiteurs. C’est l’une des section les plus dangereuse dans une usine de munitions moderne. Même de nos jours des accidents se produisent de temps en temps. Il a été constamment en usage dans certaines usines d d’augmenter chaque semaine une prime aux employés de la section amorces si il n’ y a pas eu d’accidents graves ou d’explosions à l’intérieur de cette section. La prime cesse d’augmenter après avoir atteint une certaine valeur, et redescend à sa valeur initiale si un accident se produit, [passage de la page 58 à la page 59] et donc tous les employés de ce départements peuvent déterminer [en parti] leur salaire. Ce système a aidé à réduire le nombre des accident.
La description ci-dessus de la fabrication des amorces est approximative. Comme ce système est utilisé par plusieurs usines, et pour plusieurs tailles et systèmes [d’amorces], certaines opérations peuvent changer d’une usine à l’autre. La machinerie moderne a rapidement réduit la méthode dite des plaques pour charger l’explosif et placer les amorces, et plusieurs de ces opérations sont maintenant totalement automatisées avec les machines modernes. Le système d’inspection entre chaque étape est cependant toujours maintenu par nécessité et le sera probablement toujours, car l’amorce est le cœur de la cartouche, et une amorce défectueuse au mauvais moment peut totalement estropier une arme et peut coûter la vie à un chasseur, un soldat, un policier, si un raté se produit à un moment critique.

[fin du chapitre VI. A suivre: Passage de la page 59 à la page 60 et au chapitre VII: les amorces non corrosives.]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar bbrmque » 09 Nov 2017 23:57

GMCCCKW352 a écrit:[Désolé de mettre la suite si tardivement, (..................)


Tu plaisantes j'espère ? :etonne:
Tu nous fais gentiment une traduction qui s'apparente à une sorte de travail d'Hercule :lecture: , fais le à ton rythme, c'est la moindre des choses :nickel:
Citation de la momie : "Vous n'aurez pas ma liberté de panser..."
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar remington59 » 10 Nov 2017 07:57

bbrmque a écrit:
GMCCCKW352 a écrit:[Désolé de mettre la suite si tardivement, (..................)


Tu plaisantes j'espère ? :etonne:
Tu nous fais gentiment une traduction qui s'apparente à une sorte de travail d'Hercule :lecture: , fais le à ton rythme, c'est la moindre des choses :nickel:



dis pas ça, :marteau: il va encore rétrograder :remington:
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar Jean-Paul » 10 Nov 2017 11:06

:nickel: Je profite de cette coupure pour te féliciter pour le travail énorme que tu fournis.
On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. (Desproges)
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 10 Nov 2017 20:55

[la suite. Et n'hésitez pas à intervenir, ça fait des respirations qui rendent la lecture du sujet plus agréable.]
[Avertissement de sécurité: il a déjà été donné dans ce livre des compositions d'explosifs et les grands traits de méthodes de fabrications. Je rappelle que dans de nombreux pays, la fabrication d'explosifs est strictement encadrée par la loi, que c'est une activité dangereuse, et que je ne mets les renseignements sur ce sujet figurant dans le libre qu'à titre historique et documentaire. Si vous voulez jouer au petit chimiste, faites-le sur un sujet moins dangereux. Et dans tout les cas, ne venez pas (vous ou vos proches) vous plaindre ensuite de moi. Tout ce que vous y récolterez, c'est que je vous poinçonnerais un deuxième trou de balle. Vous êtes majeurs et vaccinés, c'est à dire responsable de vos actes, donc si vous faîtes des conneries, assumez-les. Pour les parents dont les enfants tomberaient sur ce sujet et qui s'en inspireraient pour faire des expériences: ce sont vos enfants, c'est vous qui en êtes responsables, c'est à vous de veiller à ce qu'ils ne fassent pas de connerie, pas à moi ou aux administrateurs de ce forum.SI vous me cherchez pouilles parce que vos gosses ont fait des expériences à partir de ce qui est écrit ici, je vous poinçonnerais aussi un deuxième trou de balle.
Les explosifs primaires sont des explosifs encore plus dangereux que les autres. Un rien peut les faire détonner et il en faut très peu pour blesser gravement ou tuer. Leur fabrication est très dangereuse et même les spécialistes formés à cet art subissent des explosions accidentelles. Un chiffre trouvé dans un livre datant de la deuxième moitié du XIX ième: en France, à cette époque, il y avait chaque année au moins une fabrique de poudre qui sautait.]


Chapitre VII: l’amorce non corrosive:

Un grand nombre de recharger se souviendront de l’annonce faite il y a moins de dix ans par Remington de l’amorce « Kleanbore  - la « première » amorce non corrosive sur le marché. Il est vrai que c’est Remington qui a introduit l’amorce non corrosive sur le marché américain, c’est autant que la conception du tireur moyen de leur popularité est concerné [je crois que ça veut dire que ça a beaucoup fait pour la popularité de Remington auprès des rechargeurs]. D‘un autre côté les amorces non corrosives ne sont pas nouvelles et nous viennent d‘avant la première guerre mondiale.
Comme l’auteur avait le privilège d’obtenir des informations en avance lors d’ue visite aux laboratoires Remingtons où l’amorce Kleanbore a été mise au point, il est devenu très intéressé par ce sujet. Depuis des années il fait une étude sur les formules et pratiques autour de ce sujet. Il [ce sujet] peut être un champs vierge, mais il est très possible que plus de cent formules d’amorces non corrosives aient été brevetés à travers le monde. Presque la moitié de ce nombre ont été breveté aux Etats Unis ces 25 dernières années.
Dans l’assemblant des données sur les amorce, l’auteur est grandement débiteur auprès du professeur Emile M. Chamot, du département chimie de l’université Cornell [Vous aurez reconnu le nom, c’est celui qui a fait les photos des amorces coupées et des vues au microscope des explosifs primaires du chapitre précédent. Vous savez maintenant où écrire pour obtenir des tirages de meilleur qualité de ces photos]. Le professeur Chamot est probablement une de nos plus grandes autorités actuelle sur les amorces. Durant la guerre mondiale, il était très actif au nom du gouvernement dans le développement de nombreux essais d’amorces, et dans ce travail avait probablement manipulé tout bonnement un demi million de petites pastilles [d’explosifs primaires] dans des examen de laboratoire avec l’aide de son groupe de compétents assistants.
Pour comprendre l’action d’une amorce non corrosive, il faut d’abord comprendre l’action des amorces corrosives d‘antan. Comme précédemment constaté, la vieille formule est essentiellement sans mercure, une combinaison de chlorate de potassium et de sulfure d’antimoine. Quand ces deux composés sont mélangés ensembles ils ont une tendance à se combiner chimiquement sous l’influence d’une chaleur qui peut être produite par friction ou un coup. Le résultat de cette action chimique est trois composés chimiques séparés - Chlorure de potassium, oxyde d’antimoine et dioxyde de souffre, ce dernier, bien sûre, sous forme de gaz. C’est un mélange très explosif - générant un gaz très chaud en un temps extrêmement court. La température résultant de cette réaction est autour de 3500 °C - environ 6 400 °F.
Techniquement cette réaction, sans prendre les symboles chimiques, et: chlorate de potassium plus sulfure d’antimoine donne chlorure de potassium plus oxyde d’antimoine plus dioxyde de soufre. De façon similaire, le fulminate de mercure et le chlorate de potassium se changent en mercure libre, en azote, en chlorure de potassium et en dioxyde de carbone. Ces combinaisons de composés chimiques avec le chlorate de potassium ne sont pas assez sensibles seules pour être utilisées dans les amorces. Aussi il est nécessaire d’ajouter un abrasif sous une forme quelconque comme du verre pilé pour produire la friction nécessaire pour provoquer la réponse au coup du marteau de percussion. Les amorces dites sans fulminates ont le fulminate de mercure qui a été remplacé entièrement par du soufre , du sulfocyanure de plomb ou de cuivre avec un petit ajout de ces substances comme le TNT ou le trinitrophénylmethylnitramine.
Dans les types d’amorces non corrosives le chlorure de potassium est remplacé totalement ou en grande parti par le péroxde de baryum, le nitrate de baryum et le peroxyde de plomb. Il a été définitivement prouvé bien des fois que le chlorate de potassium, qui produit le chlorure de potassium, est responsable de la rouille et de la corrosion des canons. D’où la nécessité de l’éliminer des formules.
La première amorce pratique non corrosive était sur les cartouches allemandes .22 R à percussion latérale qui étaient très populaires entre 1910 et 1913. Ces cartouches étaient largement vendue, non seulement en Europe mais aussi en Angleterre [quand on vous dit que l’Angleterre ne fait pas partie de l’Europe!]. C’était une cartouche sans fumée et la poudre ne donnait pas de résidus alcalins, aussi l’amorce non corrosive était un avantage évident. La composition d’amorçage de la fameuse R était la suivante: 5% de fulminate de mercure, 11% de stibine [antimoine sulfuré], 27% de peroxyde de baryum et 7% de TNT [trinitrotoluène].
[pause, car mon repas m’attend]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar remington59 » 11 Nov 2017 08:08

que mange tu ?
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar Lone Rider » 11 Nov 2017 09:13

Encore bravo pour ce travail énorme de traduction et aussi pour l'avertissement !
Quant à l'explosion de poudreries, il ne faut pas remonter si loin et là, les conditions de sécurité étaient pourtant optimales :
http://www.rtl.be/info/regions/liege/po ... 56023.aspx
Faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 11 Nov 2017 22:10

[la suite]
Comme cette composition est très proche de celle utilisée de nos jours, il est bon de l’analyser pour déterminer exactement ce qui se passe. Le peroxyde de baryum donne de l’oxygène et devient de l’oxyde de baryum. Ce dernier se combine avec le dioxyde de carbone aussi produit par la combustion, et devient du carbonate de baryum. Ce dernier est une substance dure, caillouteuse [flinty]. Ainsi les fines particules se forment pendant la combustion et agissent avec un vrai effet abrasif quand le projectile parcourt le canon. Aussi, ce type particulier de composition détonante provoque une sévère érosion, qui est fréquemment beaucoup plus grave que la rouille ou la corrosion. Ainsi dans les calibres .22 [passage de la page 60 à la page 61], quand la cartouche Lesmoke a été introduite, elle a supplantée la cartouche allemande « R ». A cause de la poudre Lesmoke qui donne un résidu alcalin, les amorces ordinaires peuvent être utilisées, éliminant ainsi l’érosion et la corrosion avec un nettoyage suffisant du canon.
[légende de la photo en haut à gauche page 61: Etui de cartouche Hornet qui avait été amorcé avec une amorce au mercure non corrosive (l’étui étant alors neuf) et tiré une fois. Le culot a été arraché par la matrice de recalibrage. Remarquez la structure cristalline de la cassure autour du bord. C’est un excellent exemple de ce que le mercure fait au laiton.]
Bien que la Remington Compagny annonce l’amorce non corrosive « kleanbore » en .22 long rifle comme leur première application, cela a été développé par un travail expérimentale sur les cartouches .25/20 à répétition. L’analyse de ce qui a été appelé un développement montre qu’il n’est pas nouveau. Sa compoition est très similaire à la composition des amorces non corrosive ou non rouillantes de chasse utilisées en Europe bien des années avant que les amorces Kleanbore soient inventées. Le seul changement majeur était l’augmentation de la quantité de verre pilé.

[Légende de la photo en haut à droite page 61: Amorce Winchester N° 111 sans mercure, non corrosive, pour revolver.]
[légende de la photo en bas à gauche page 61: Amorce Winchester N° 225 sans mercure, non corrosive.]
[légende de la photo en bas à droite page 61: Amorce Remington UMC N°39 pour fusil (appelée maintenant N° 8 ½)]

Dans les amorces, il a deux composés nuisibles qui ne sont pas des moyens satisfaisants et leur abandon ne serait pas une grande épreuve pour le tireur. Ces ingrédients sont le nitrate de baryum et le verre. Le nitrate de baryum donne, comme produit de sa combustion, le carbonate de baryum, un abrasif sévère; et bien sûre la poudre de verre qui est agressive avec tout.
Les compositions détonantes des amorces ont été cependant grandement améliorées ces dix dernières années. Le démontre les plus de 30 brevets qui ont été pris [passage de la page 61 à l apache 62] sur des mélanges d’amorçage américains. La plupart de ces brevets indiquent que la personne responsable de ce développement n’est pas un tireur pratiquant, donc qu’il ne comprend pas les problèmes de la longueur des canons. Beaucoup de ces formules brevetées n’ont jamais connu d’utilisation civile car elles étaient très impraticables. L’auteur a eu des analyses faites par des laboratoires réputés pour déterminer les ingrédients d’amorçage dans les amorces non corrosives de tous les fabricants. L a trouvé de grandes variations dans les formules de chaque fabricant, ce qui indique que pas un de ces fabricants n’est satisfait par aucune de leurs améliorations. C’est principalement pour ça que le gouvernement des Etats Unis n’a pas adopté d’amorces non corrosives. Jusqu’à ce que les fonctionnaires de l’armée trouvent que les développements modernes ont été complètement stabilisés et sont fiables sous toutes les conditions d’utilisation, ils ne recommanderont aucune d’elles ou ne considèreront sérieusement leur adoption.
[Légende de la photo en haut à gauche page 62: amorce Remington N° 1 ½ non corrosive
Légende de la photo en haut à droite page 62: Une amorce d’une cartouche à percussion latérale .22 allemande vue sous un microscope. C’est une des non corrosives sans mercure. Remarquez comme la composition détonante a un état de surface plus uniforme que celui des amorces américaines.
Légende de la photo en bas à gauche page 62: amorce Winchester N° 108, non corrosive, pour revolver.
Légende de la photo en bas à droite page 62: L’amorce Perters 20X non corrosive, au mercure, pour revolver. C’est une mauvaise médecine pour le rechargeur.]

D’un autre côté, l’amorce non corrosive est ici pour rester. Des améliorations sont continuellement faites, et on ne s’égare pas vraiment si on utilise les marques du commerce exclusivement pour ses rechargement.
Les formules ont été approuvées si rapidement que les problèmes d’usure des canons et de mauvais départ du coup sont rapidement devenus des choses du passé. Il n’est pas nécessaire pour le recharger de connaître quelles formules ont été utilisées, mais presque chacune des évolutions pourra devenir satisfaisante.

[passage de la page 62 à la page 63][à suivre... pour Remington, je mange mon classique pot au feu que je fais cuire dans une marmite à trois pieds posée sur la cuisinière à bois. En ce moment, morceaux de boeufs qui ont été marinés dans du vin (vin rouge, enfin piquette, qui doit avoire une vingtaine d'années facilement. Meme plus l'étiquette sur la bouteille...) avec des clous de girofles quelques heures avant d'être saisis à la poêle puis mit dans la marmite avec la marinade. Oignon, ails, carottes, pommes de terre, navet, tomate, le tout coupés en petits morceaux ou en rondelles suivant le légume, épices. La liste des légumes peut varier suivant ce que je trouve. J'y ai déjà mit des lentilles, du riz, des pâtes, du potiron, du choux fleur, du choux, des asperges, des radis, enfin, ce que je trouve à acheter, quoi]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 12 Nov 2017 22:36

[suite...]
[passage de la page 62 à la page 63]
La première chose à savoir sur les amorces non corrosive est d’utiliser l’amorce particulière conçue pour la cartouche particulière [que vous voulez recharger]. Utiliser une amorce pour arme de poing à coupelle molle sur un étui à fusil, c’est inviter les perforations [d’amorce]. Utiliser des amorces à fusil pour des cartouches à revolver, c’est inviter ratés, mauvaise inflammation et sur-inflammation de la poudre. Ce qui dans tout les cas n’améliorera certainement pas la précision.
[Légende de la première photo page 63: Aspect au microscope de la composition d’amorçage d’une amorce Winchester N°111. Les gros fragments transparents sont du nitrate de plomb. Plusieurs des fragments noires sont du sulfure d’antimoine et d’autres, légèrement transparents, sont des composés nitrés organique orange. Grossissement x150.]
Quand ce chapitre a été écrit, une lettre provenant d’Al Woodworth du département d’expérimentation des usines d’armement Springfield est très opportunément arrivée. « Il y a une chose avec laquelle les rechargeurs doivent être soigneux, ce sont les amorces sans mercure non corrosives, » Al écrivit. « J’ai vu de nombreux rechargeurs déverser les amorces de leurs cartons dans une bouteille ou une cannette, par lots entiers en même temps. C’est ue bonne idée de les mettre dans un contenant étanche, bien sûre, mais on doit les manipuler respectueusement. Je suis contre l’utilisation d’un magasin d’amorces sur les outils de rechargement principalement pour cette raison. Dans tous mes chargements expérimentaux, j’ai toujours alimenté mes outils une amorce à la fois. Vous n’avez qu’à en voire une exploser une fois pour réaliser quelle puissance il y a dans une colonne d’amorces. La dernière que j’ai vu exploser a par le bas percé le plateau de chêne d’un pouce [2,4 cm] d’épaisseur de la table avant d’atteindre le sol , tandis que par le haut à travers la main d l’opérateur qui était à l’outil de rechargement. En dépit de sa blessure [grave], il a été excessivement chanceux, par le simple fait que ça aurait put être sa tête qui soit atteinte. L’examen de sa main montrait clairement ce que cette explosion de la colonne d’amorce aurait put faire à n’importe quelle endroit de sa tête, elles pouvaient très bien pénétrer le crâne [en d’autre terme, lui frire la cervelle]. »
Voilà ce que M Woodworth dit sur les amorces non corrosives, et c’est plus ou moins vrai pour tous les modèles d’amorces. Cependant, les non corrosives sont un peu plus sensibles aux manipulations maladroite que les modèles corrosifs plus anciens. Les amorces ne doivent jamais être stockées au soleil ou à l’humidité. Le soleil a tendance à fragmenter la composition détonnante, ce qui revient à dire que la décomposition commence avant que l’amorce soit utilisée. C’est pour cette raion que beaucoup de rechargeurs utilisent des bouteilles pour stocker leurs amorces.

[Légende de la deuxième photo page 63: L’amorce Winchester N° 111 sous le même grossissement que la photo précédente. Remarquez la différence des dimensions des grains [entre les deux photos]]

Personnellement, l’auteur n’utilise que leur emballage d ‘origine et les mets dans une pièce sèche à température ambiante. Il a des échantillons de plusieurs des lots originaux d’amorces non corrosives, y comprit des premières amorces non corrosives au fulminate de mercure expérimentales et sous références expérimentales. Plusieurs d’entre elles se sont dégradés avec le temps; pour la plus grande partie, cependant, le même lot d’amorces a été trouvé en mauvais état dans les stocks de cartoucheries, et avaient été groupés dans ces bâtiments depuis longtemps en provenance du marché [en gros, ces lots sont des retours de magasin, des invendus suite à leurs dégradation par mauvais stockage].
Jouez la sécurité par tout les moyens quand vous manipulez des amorces. Il n’ y a rien qui ne soit plus dangereux ou plus sensible dans tout ce que l’on manipule dans le rechargement; et bien qu’il en ai manipulé plus de 40 000 - il est impossible de faire une estimation précise de ce nombre - l’auteur n’a subit que deux explosions accidentelles. Elles n’ont provoquées aucun dégâts et ont été crées en frappant l’amorce légèrement pour la placer [dans le logement d’un étui]. Dans la section amorce de la majorité des grandes usines, les machines voient continuellement des explosions d’amorces. Un explosion provoque automatiquement l’arrêt de la machine à amorcer, et elle reste arrêter jusqu’à ce que le personnel enlève l’étui avec l’amorce ayant explosée, qui est bien sûre mise au rebus. Ces machines sont d’une sûreté rare, et, comme elles sont automatiques [passage de la page 63 à la page 64], l’opérateur est rarement sur la machine. Ils [les ouvriers] sont protégés d‘une manière qu’aucun outil [manuel] de rechargement ne pourra permettre. Amorcer avec les amorces non corrosives et une opération dangereuse, de même que l’amorçage avec n’importe quelle type d’amorce n’est pas sans danger. Utilisez-les avec prudence et vous n’aurez pas de problème.

[à suivre...]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 14 Nov 2017 19:35

Cela semble être un peu hors de propos de le mentionner, mais il n’est pas du tout déplacé de prévenir les rechargeurs contre les tentatives de disséquer des amorces vives [c ‘est à dire dont la composition détonante n’a pas détonée ]. Le fait que cela puise être fait dans un laboratoire avec un équipement adapté ne fait pas que cela peut être fait à la maison sans destruction par des amorces. Toute les fois que vous tentez d’enlever l’enclume d’une amorce vive, vous risquez un désastre soudain. Même en laboratoire, les manipulateurs expérimentés font toujours ces manipulations derrière un bouclier constitué d’une vitre de sécurité de ½ à ¾ de pouces [1,27 à 2 cm] d’épaisseur entre leurs mains et leurs visages. Les accidents arrivent fréquemment avec les mauvaises manipulations des amorces à domicile, et les rechargeurs [à qi ça arrive] doivent toujours se blâmer [quand ça arrive] sur leurs opérations de rechargement, il n’y a pas de doute que les acrobaties qu’ils ont tentés sont folie. [e gros, si quelque chose pète lors du rechargement, c’est la plupart du temps suite à une faute de manipulation ou à une prise de risque]. NE FAITES PAS d’expériences SUR les amorces.[entendons-nous bien. On peut essayer divers amorces pour trouver laquelle va le mieux pour le rechargement, différentes méthodes éprouvées pour les mettre en place pour voir ce qui va le mieux, mais on essaie pas de les modifier, ou de les utiliser pour un usage pour lesquelles elles n’ont pas été testés dans un cadre sûre par des gens payés pour le faire. Par exemple, si une amorce est réputée beaucoup trop forte pour telle poudre, on ne la prend pas pour faire des rechargements avec cette poudre. On n’ essaie pas de modifier physiquement ou chimiquement la composition détonante de l‘amorce pour modifier sa détonation. On n’utilise pas des amorces comme substitut à des boules de geisha. Etc…].

[légende de la photo page 64: une autre vue du disque détonant d’une amorce Winchester N° 111. Même grossissement que les précédentes]

C’est une question entièrement différente en ce qui concerne le désamorçage d’étuis déjà amorcés, sauf si les amorces sont serties [dans ce cas, on les percute avant de désamorcer]. Toute tentative de déposer une amorce vivante sertie produira toujours une explosion. Qui peut être ou ne pas être désastreuse. Si de petits éclats pénètrent dans les mains, un empoisonnement ou le tétanos [lockjaw] peut en résulter. Si vous avez un accident avec pénétrations d’éclats sous la peau, même si cela semble bénin, allez tout de suite consulter le médecin le plus proche et faîtes-vous faire une injection antitétanique [s’il l’estime nécessaire]. Si cette injection a lieu à peu près dans l’heure qui suit l’accident, le tétanos se développera rarement. Le prix et extrêmement pas, dans de nombreux cas les docteurs sont heureux de rendre ce service gratuitement.
Si en amorçant vos étuis vous avez une explosion dans les outils, qu’elle semble sérieuses ou non, essayez d’en découvrir la cause. Examinez les amorces ayant détonées pour déterminer si c’est le résultat du poussoir d’amorce ou une erreur de manipulation. De l’intelligence vous permettra de déterminer cela avec une exactitude raisonnable. Une amorce peut détoner sans que l’on puisse en trouver la cause. Toutefois, si le rechargeur a deux ou trois amorces qui explosent accidentellement dans la même séance, il y a largement de quoi [et sur quoi] chercher la cause. L’auteur peut nommer au moins une demi douzaine d’amis personnels qui ont quinze à vingt cinq ans de rechargements derrière eux et n’ont jamais eu d’explosions d’amorces lors de l’amorçage des étuis.
Une habitude qu’un grand nombre de rechargeurs ont est de frapper les amorces pour les faire entrer dans leurs logements. Cela accélère certainement les opérations, mais le recharger paye un énorme prix dans le résultat pour ce gain de temps. Des tests actuels sur des munitions rechargés par un quidam il y a seulement un an montre que les cartouches amorcées de cette manière, même si elles ont semblés se comporter normalement au tir, avaient un cercle de groupement des impacts au moins trois fois plus grands que des cartouches amorcées correctement, quand on les tests sur une machine sur appuie [un canon spéciale plus précis qu’une arme pour tester la précision de lots de munitions, je suppose]. Un grand nombre de ces amorces placés « avec un pan » furent soigneusement examinées par un processus élaboré de laboratoire, utilisant un microscope. Les étuis amorcés étaient d’abord placés sur un tour, et leur culot usiné [ou plutôt mangé par l’outil de coupe] très doucement jusqu’à ce que l’on puisse enlever l’amorce. Ainsi l’amorce peut être enlever avec les doigts sans utiliser d’outils de désamorçage. Tous les phots sont faits pour ne pas modifier la forme que l’amorce a prise quand elle a été mise en place. Puis l’amorce était doucement disséquée en coupant la coupelle puis en enlevant l’enclume et le disque de protection. On voyait alors clairement que le disque détonant était fracturé et émietté par le coup [de marteau]. Le microscope indique que même si un raté était peu probable, un long feu plus ou moins court était presque certain. Ces long feux ont des façons étranges de retarder l’inflammation, absolument incontrôlables, et le résultat net est un élargissement du groupement due au manque d’uniformité de la combustion de la poudre.
En d’autres termes, le soigneux travail de pesée des charges de poudre et de sélection manuelle des projectile est ruiné par ce rudimentaire, ou peu soigneux, moyen d’amorcer les étuis.
Il est bon de garder à l’esprit qu’il y a [avait? Car je ne sais pas si les uniformisations de la CIP n’ y ont pas mit fin] deux types distincts de logements d’amorces, la Winchester et la Remington en sont représentatifs. Si vous coupez en deux [sur le diamètre] un culot d’étui Remington, vous remarquerez que le logement d’amorce est bien perpendiculaire, en particulier dans les « coins » [l’angle que fait le fond du logement avec la parois du logement]. [passage de la page 64 à la page 65, et on s’arrête là, car je me lève tôt, et il y a des informations très importantes dans cette partie que certains ont peut-être envie de commenter…D'ailleurs, maintenant que j'y pense, tout le monde a tout comprit? Personne n'a des questions, ou souhaite que certains points soient éclaircies sur tout ce que l'on a vu depuis le débit de ce livre?]
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Re: Traduction du guide complet de rechargement Sharpe

Messagepar GMCCCKW352 » 16 Nov 2017 21:43

[toujours pas de question, de remarque, de désaccords? Surprenant... en attendant, la suite...]

La même coupe sur un étui Winchester montre clairement un aspect arrondis des angles, ce qui suggère que le poinçon formant le logement de l’amorce était plus émoussé que ceux utilisés par Remington. C’est exactement le cas, mais il y a une raison particulière à cela. Le logement dans le culot de l’étui est construit pour s’ajuster à une dimension et une forme très précise d’amorce. Ainsi allons voir les amorces elles-mêmes.
L’amorce Winchester a la base de son enclume qui descend plus bas que le bord de la coupelle [de l’amorce]. Cette forme est entièrement différente des amorces Remington. L’enclume des Remington est placée pour affleurer exactement aux lèvres de la coupelle [de l’amorce]. L’amorce Remington est conçut pour s’ajuster au fond du logement avec les lèvres de la coupelle en contact complet avec l’angle du fond du logement. Les lèvres des coupelles des amorces Winchester ne doivent pas toucher le fond du logement et l’ensemble de l’amorce est repose sur le fond du logement par l’enclume seulement. C’est une question de conception, le mérite d’une fore par rapport à l’autre ne mérite pas débat [en gros, ça n’influe pas sur le tir tant que l’on met dans le logement l‘amorce qui lui correspond].
Voyons ce qui se passe si on inverse leurs logements. L’amorce Remington, censée être supportée par les lèvres de la coupelle ne repose pas sur le fond du logement, avec pour résultat que si on ne force pas suffisamment, l’amorce fait saillie sur la face externe du culot de la cartouche. Quand elle est forcée dedans, du fait de la forme arrondie de l’angle du fond du logement d’amorce Winchester, la coupelle d’une amorce Remington doit avoir un « sertissage des lèvres » une fois en position. D’un autre côté les Winchester s’adaptent avec un succès raisonnable dans les logements Remington, comme elles sont posées sur leurs enclumes plutôt que par les lèvres de leurs coupelles. Il semble cependant que se concentrer sur le seul problème du diamètre des logements d’amorce est se pencher sur une seul partie des problèmes à résoudre. Si quelqu’un veux un grand éventail de rechargement, il devra acquérir un assortiment d’amorces de divers fabricants pour s’adapter à tous ses étuis.
Un autre angle de vue sur les questions des amorces: Remington utilise des amorces à fond plat. Les Winchester et Western sont légèrement convexes. Pour aller vers les meilleurs résultats - et cela doit être soigneusement considéré par tous les rechargeurs - le poussoir d’amorces doit être conçut pour l’amorce particulière utilisée et ne peut être un outil polyvalent. C’est une des plus grosses critiques sur les outils de rechargement actuels. Quelques un de nos fabricants reconnaissent l’importance d’utiliser la bonne forme de poussoir d’amorce et fournissent les poussoirs nécessaires sur commande en même temps que la presse est vendue. Dans le même temps vous pouvez acheter des poussoirs additionnels s’adaptant à d’autres amorces.
D’un autre côté, si on veut recharger des cartouches pour revolvers et pour fusils, un poussoir d’amorce prévu pour les amorces larges de diamètre .210 [5,33 mm] pour les gammes [d’amorces] revolver comme la Winchester N°111 s’adaptera aussi sur les amorces Winchester pour fusil du même diamètre comme la N° 120. La même chose est vrai avec les amorces Remington dans les tailles pour revolver et pour fusil du même diamètre. Ce sui réduit l’éventail des poussoirs nécessaires. Et comme il y a, en générale, seulement deux tailles d’amorces sur le marché (si on élimine les amorces FA .45 ACP et les Winchester spécial N°225), et deux formes, quatre poussoirs pour une presse permettra d’utiliser pratiquement toutes les amorces commercialisées.
Si ces poussoirs ne s’adaptent pas parfaitement à l’amorce elles ne feront pas de marques visibles sur l’amorce mais elles provoqueront un e fragmentation du disque détonant ou un amas à l’intérieur [de l’amorce], créant des problème de long feu qui affectent grandement l’inflammation de la poudre et la précision. Examinez vos amorces très soigneusement. Une fois mises en place dans le logement, le bord extérieur du fond de la coupelle doit avoir la même forme qu’avant l’utilisation du poussoir pour les mettre en place. Si elles paraissent aplaties ou qu’une gore circulaire s’est formée, c’est que vous n’avez pas fait votre part du travail comme il faut, soit par manque de soin, soit par utilisation d’un poussoir inadapté. Ainsi vous ne pourra pas espérer une précision au moins équivalente à celles des munitions d’usines.
Amorcer requière une intelligence normale et est un exercice d’attention et de soins soutenus. Avec l’attention et le soin viennent l’habileté, et avec l’habileté vient la vitesse d’exécution. Quand on débute dans le tir, pour l’amorçage comme pour tout le reste, il faut commencer lentement, parce qu’il a plus de chance qu’un débutant fasse des erreurs graves et dangereuses [souvenez-vous de cette vieille chanson: « Va doucement, c’est tout bon »], ici plus que dans toute autre opération du champs du rechargement. [en d’autres termes, savoir recharger, c’est d’abord savoir amorcer. C’est donc la première chose à apprendre, sur laquelle s’appliquer.]
[pour l’histoire de la différence de forme entre les amorces Winchester et Remington, je ne sais pas si c’est encore vrai, les normalisations internationales pouvant y avoir mit fin… ou pas.]

[fin de la page 65 et du chapitre VII. A suivre: le chapitre VIII qui traite de la fonte des projectiles. Lecture chaudement recommandée à ceux qui débutent ou envisagent de débuter en fonte de projectile. Qu’on se le dise et répète dans tout le forum.]
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