par GMCCCKW352 » 07 Nov 2017 20:22
[la suite]]
Les prix enregistrés des amorces en 1900 était de 1,70 $ [passage de la page 53 à la page 54] par mille pour les types Berdan et 2 $ par 1000 pour toutes les autres.
Problèmes des PSF [smokeless problems]:
A la fin des années 1890, plusieurs des fabricants de munition qui vendaient depuis quelques années des composants pour les rechargeurs et les soutiens au rechargement [je pense qu’il veut parler par là des armuriers indépendants revendant ces composants], commencèrent à publier des avertissements sur leurs boîtes d’étuis, disant: « Ces étuis ne peuvent être rechargés ».[These shells cannot be reloaded] A cette époque, Winchester délivrait une circulaire intitulée: « Rechargement des cartouches PSF impraticable » [Reloading Smokeless Powder Cartridges Impracticable. » . La plus importante observation de ces circulaires, quand nous les lisons avec le recule, est la suivante: « Toutes les PSF sont néfastes pour les étuis en laiton… Des expériences ont montré qu’après le premier tir à la PSF, le métal de l’étui subit un changement lent mais incontestable, dont la nature n’a pas encore put être déterminée par nos meilleurs experts. Il n’y a pas une détérioration immédiate suite à l’utilisation de PS… Si des étuis tirés sont laissé deux ou trois jours, lavés ou sales, secs ou humides, chargés ou non chargés… le métal devient cassant et des ruptures d’étui au prochain tir sont possibles. Le nombreuses proportions et compositions des constituants du laiton utilisés en usine ont été triés,, …, des chimistes ont examinés les étuis avant et après un tir pour déterminer l’effet corrosif exact des gaz, …, des expériences ont montrés que ces problèmes étaient caractéristiques de toutes les poudres sans fumées et n’étaient en aucun cas dues aux constituants des étuis, au processus de fabrication ou aux armes utilisées… ». Cette circulaire continue de citer les rapports d’essais faits à la manufacture d’armes de Frankfort [Arsenal et Manufacture d’armes sont synonymes, au moins en anglais] en 1896, rapports qui sont entièrement à la disposition du recharger curieux dans les rapports du Chef du Matériel [Chief of Ordnance] de cette année [1896].
[Légende de la série de photos page 54: Ajustement des amorces à leur logement. La phot 1 montre une amorce Remington normale. La photo 2 une amorce Winchester avec une amorce un peu de travers. La photo 3 montre le logement d’amorce d’un étui Remington en coupe longitudinale. La figure 4, la même coupe sur une Winchester. Entre parenthèse, sur cet étui particulier, l’amorce était sertie et on peut voir la gorge de sertissage. Remarquez la différence dans la forme du fond de ces deux logements d’amorce en A et en C. Photo 5: une amorce Remington tirée dans un étui Remington. Photo : amorce Remington tirée dans un étui Winchester.]
Et encore le rapport annuelle du chef du Matériel pour l’année finie du 30 juin 1897 [donc pour 1896] résout bien le problème. Un extrait de la page 26 dit [passage de la page 54 à la page 55] ce qui suit: « La principale cause de la fragilité des étuis actuels, qui sont fabriqués en laiton composé de 70 cuivres et 30 zinc, a été reliée à l’action du mercure présent dans les compositions d’amorçage réagissant avec le métal de l’étui, particulièrement sur le zinc. .. Dans une étape lointaine des investigations il est espéré qu’une cartouche rechargeable utilisable sera construite en réduisant la quantité de fulminate de mercure dans les amorces en conjonction, peut-être, avec l’utilisation pour l’étui d’un alliage de cuivre contenant un pourcentage réduit de zinc. »
[Légende de la série de photos page 55: Photo 1: Intérieur d’une amorce Berdan laissant voir le disque de protection en aluminium. Photo 2: la même amorce une fois le disque de protection retiré. Photo 3, 4 et 5: composition détonante vue au microscope. Notre les différences entre ces fabrications. La photo 5 vient d’une amorce au mercure. Notez les minuscules boules de mercure libre dans le mélange, reconnaissables à leur forme ronde.]
Pour résoudre cet important problème, J.M. Barlow d’Ideal écrit ode nombreux fabriquant. A la date du 22 mars 1898, Du Pont écrivit que toutes les amorces contenaient du fulminate de mercure, et que la grande quantité nécessaire pour enflammer [passage de la page 55 à la page 56] la PSF provoquait le problème de fragilité des étuis, mais que depuis que les PSF N°1 et 2 s’enflammaient pas trop mal avec des amorces pour PN, ils ont beaucoup moins de problèmes que quand ils utilisent la nouvelle poudre .30 caliber à haute pression.
La King Powder Compagny, le 18 mars 1898, renforce pratiquement le constat de Du Pont avec une lettre similaire, soulignant que leur poudre légère a donné très peu d’ennuies de fissuration d’étuis.
La Marlin Firearms Compagni a aussi apporté ses remarques sur un essai particulier qui s’est terminé après dix sept rechargements.
Les étuis UMC étaient utilisés avec des amorces UMC N° 6 ½ pour PSF, six étuis ont été testés avec la poudre Du Pont .30 caliber military et les autres six avec de la King N°1, sans fumée. Après dix sept rechargement de chacun de ces étuis, seulement deux de ceux chargés à la poudre dense avaient survécus, contre 5 de la série King.
La Laflin & Rand Powder Compagny rapporte qu’ alors que des étuis endommagés ont été trouvés dans les petits calibres comme le 6 mm Lee, le 7mm, le .30/40 Krag, le .25/35; .25/36, et le .30/30, ils n’ont pas trouvés d’étuis endommagés avec les étuis de gros calibre .45/70; ils relèvent un groupe d’étuis en .458/70/500 chargés à la PSF? Qui a été rechargé plus de cinquante fois sans la moindre défaillance. Les étuis n’ont pas été nettoyés de tout l’essai. Ils mentionnent aussi que le docteur A.A. Stillman de Syracuse, N.Y., a utilisé un .32 Ideal calibré en calibre .28 plus de 175 fois avant qu’i se fissure sur la longueur. La PSF avait été utilisée pour tous les rechargements.
Le sens de l’opinion général indiquait cependant que les PSF et leurs amorces étaient extrêmement pénibles pour les étuis. Aujourd’hui nous connaissons la réponse, à savoir ce qui était suspecté par le département du Matériel en 1897: le mélange développé par John Forsyth était un poison pour le laiton, en particulier quand de la PSF était utilisée.
Pourquoi avec la PSF? Les rédacteurs d’autrefois ont négligé de relevé un fait très important. La poudre noire laisse un dépôt de résidus de tir très important, pas seulement dans le canon mais aussi dans les étuis. Les fusiliers savaient parfaitement qu’il était nécessaire de laver leurs étuis pour éviter la corrosion. Ces résidus de poudre noire absent une grande quantité du mercure libéré par le tir, ce qui empêche l’action sur le laiton. La PS laisse beaucoup moins de résidus et donc ne couvre pas l’étui d’un enduit très protecteur. [quand on vous dit que la PN vaut mieux que la PSF!]Elles brûlent auss à une plus haute pression. Certains ingénieurs balistiques pensent que l’effet d’une amorce au mercure sur une cartouche en laiton est en proportion directe de la pression régnant dans l’étui pendant la combustion.
[à suivre: premières amorces]