[ la suite]
Le rechargeur qui veut faire lui même son alliage peut utiliser des saumons de plomb [si, si, un saumon désigne un lingot de métal, mais aussi un lest en métal.
http://www.cnrtl.fr/definition/saumon ;
http://www.leplombfrancais.fr/en-savoir ... l-lestage/ (ce deuxième lien peut être une source d‘approvisionnement en plomb…s‘ils vendent aux particuliers!], des déchets de tuyaux de plombs, etc, et le durcir avec des blocs d’étain en bonne quantité. Dans les grandes villes, les blocs d’étains sont des articles très simples à obtenir. Dans les petits villages, c’est plus difficile. Il est cependant toujours possible d’obtenir de la soudure ordinaire du commerce dans les alliages standards. elle peut être de plusieurs qualité, comme le 50-50, ou de la soudure de plombier à 40-60 ou 60-40. Pour la personne qui vit loin des villes et trouve qu’il est difficile d’aller dans les commerces en vendant, n’importe laquelle des maisons de vente par correspondance peut fournit ce matériaux, a un prix trais raisonnable, dans leurs gammes plomberie et chauffage. [je ne sais pas si c’est toujours le cas, mais il y a encore quelques années, on pouvait acheter du solin en plomb pur. Un couvreur peut sans doute vous en fournir de récupération s’il est intelligent, ce sera toujours autant dont il n’aura pas besoin de payer le recyclage…]
Le métal de récupération est constamment la plus économique au point de vue coût de départ. Il s’avère, bien sûre être d’un degré de pureté très variable. Les tuyaux de plomb du commerce ont un taux de pureté moyen autour de 99,6%, ce qui est le taux de pureté courant de tous les produits commerciaux. Le plomb en bloc [les lingots?] est supposé pur et similaire en spécifications aux tuyaux de plomb, mais il a tendance à varier [en pureté] de façon considérable [de lapin].Le tuyau de plomb est fabriqué par les métallurgistes [pour l’industrie] avec la même qualité que les saumons de plomb du commerce. Le gainage en plomb des câbles électriques est pure à 98,5%. Les plaques de plomb des vieilles batteries est très bon également en pureté. Malheureusement elles contiennent une grand proportion d’oxyde de plomb, et quand on en fond une grande quantité, on n’obtient qu’une faible quantité de métal liquide. L’oxyde de plomb peut être réduit par divers procédés, mais de loin trop compliqués pour un particulier, aussi l’oxyde de plomb doit être considéré comme un déchet, enlevé et mis en déchetterie. Elles contiennent aussi 10% d’antimoine qui rendent les projectiles trop dures pour les revolvers mais correctes pour les fusils [pas les vieux fusils à poudre noir], en particulier utilisés avec des gaz check. On peut parfois le rendre plus mou en rajoutant une petite quantité de plomb à faible teneur en étain. Comme toutes les plaques ne sont pas identiques, et donc que leur fonte varie aussi, il est presque impossible de suggérer au recharger la quantité de plomb et d’étain à ajouter; mais avec quelques connaissances acquises par l’expérience il pourra aisément déterminé cette quantité en coulant quelques projectiles et en testant leur dureté. [Bref, pour les couleurs débutants, tenez-vous loin du plomb des batteries. IL y a aussi le problème d’enlever toutes trace d’acides des plaques, et de recycler cet acide et celui que contenait encore la batterie. Sans parler d’ouvrir la batterie pour faire un sort aux plaques sans s’éclabousser avec l’acide ou en mettre partout. Bref, à moins de tomber sur de vieilles batteries sèches invendues, ce n’est pas la façon la plus simple d’obtenir du plomb…]
Dans la préparation de l’alliage à partir de plomb de récupération ou du commerce le rechargeur peut obtenir l’alliage désiré en quelques minutes en utilisant intelligemment un crayon sur un morceau de papier. Un mélange à part égale est une part d’étain pour une part de plomb et est extrêmement dur. L’adition à une quantité de ce mélange d’une même quantité de plomb pur donnera un alliage à 1 étain pour 3 plomb. Si on avait ajouté à cette quantité de mélange 50/50 une quantité double de plomb, on aurait obtenu un alliage d’1 étain pour 5 plombs. 9 livres [4 kg] de plomb et 2 livres [907 g] de mélanges 50/50 permettront de faire 11 livres [4,9 kg] de projectiles dans un alliage en proportion très proche du 1 pour 10 utilisé pour les fusils [à PSF]. En coulant avec des projectiles de calibres .30/06 de 169 grains [10 grammes], cette quantité d’alliage permettra de couler approximativement 450 projectiles. Le prix de ce mélange 50/50 étant d’environ quarante sept cents la livre [les 453,6 grammes] et les tuyaux de plomb étant vendus autour de neuf cents la livre, le coût de 11 livres [presque 5 kg] de projectiles coûtera autour de 1,75 $ et l’alliage en résultant sera équivalent à l’alliage N°2 Ideal vendu à vingt cents la livre; en d’autres mots, 2,20$ [pour 11 livres], donc une économie d’environ quarante cinq cents, sans prendre en considération les frais d’expéditions qui peuvent être assez élevés.
L’alliage ordinaire qui est utilisé dans les imprimerie et les presses à linotypes à journaux est normalement un peu trop dure pour couler des projectiles. Il contient environ 15% d’antimoine et 2 à 5 % d’étain. Cependant, comme dans les machines à linotype il est continuellement réutilisé, il devient dur et cassant avec l’age, un état due au brûlage d lettrine et à l’oxydation de l’antimoine. Il est donc de cousine dans les bureaux des journaux d’envoyer régulièrement des échantillons dans un laboratoire pour les tester, et l’alliage est retravaillé par l’addition des métaux nécessaires de temps en temps. Les plaques stéréotypes utilisées pour les petites dimensions dans les bureaux des journaux sont d’un alliage de métal ordinaire, mais les grosses plaques incurvées utilisées par les presses à journaux sont parfois durcies par des formules maisons. Si l’un de ces alliages arrive dans les mains des rechargeurs, il faudra avoir une grande quantité de plomb à lui ajouter pour le rendre utilisable.
[Légende de la photo page 67: le moule double cavité Bond. Une excellente conception et une bonne fabrication avec de larges poignées robustes.]
Les projectiles d’usines ordinaires dans les formulations actuelles [des années 1940-1950, rappelons-le] sont rarement plus que du simple plomb pur avec une petite quantité d’antimoine pour les durcir. Bien que le tin soit utilisé dans quelques projectiles en quantités très menues, l’antimoine est préféré, car il n’abaisse pas le point de fusion - une des excentricités de l’étain. Le corps de la plupart des projectiles chemisés sont en plomb durcit à l’antimoine.
Si vous pouvez obtenir des projectiles récupérés dans les bits de tir [et les pièges à balles] où les .22 sont largement utilisés, vous constaterez qu’une grande quantité de ces projectiles [en .22] sont en plomb pur mais avec [passage de la page 67 à la page 68] une petite quantité d’antimoine. En utilisation pratique, ce métal de récupération est sans valeur en rechargement sauf si on le durcit avec un peu d’étain, car la petite quantité d’antimoine contenue dans le métal est généralement perdu lors de la fonte. Le métal récupéré des stands où se tirent régulièrement des projectiles d’usines de calibre .38 et autres gros calibres d’armes de poing similaires a tendance à être plus dur, mais reste un peu trop mou pour le rechargeur pour être utilisé tel quel. Les spécifications de Remington et de Winchester indiquent que le mélange d’1 part d’antimoine pour 40 part de plomb est devenu standard depuis des années. Ces matériaux refondus sont un peu trop moi et doivent être durcit avec une petite quantité d’étain [pour la PSF. Pour la PN, il se pourrait que cet alliage soit encore trop dure et que ce soit du plomb qu’il faille rajouter. Remarque valable pour tous les endroits déjà vu ou que nous verrons plus tard où il parle de la dureté des projectiles. C‘est un peu le problème de la PN? Je ne suis pas sûre qu‘il existe de livres sur la coulée spécifiques à la PN. Il faudra que j‘en cherche à l‘occasion, dès foi que…]. La grenaille à oiseau [Bird shot] conçut pour petre utilisée dans las cartouches de fusils lisses est un alliage économique pour les projectiles. La grenaille est parfois durcit avec une petite quantité d’antimoine et pour l’usage dans les revolvers il est utilisable sans ajouter d’agents durcisseurs. Cette grenaille peut être obtenue au prix approximatif de soixante quinze cents pour un paquet de 5 libres [2,4 kg environ] dans certaines dimensions., et dans certains cas il est plus économique d’acheter cette grenaille et la fondre que d’essayer de se procurer de l’alliage pour projectiles.
[à suivre]