ducati900ss a écrit::sifflote: L'huile de noix (la vraie) permet d'obtenir des bois superbes : essayer c'est l'adopter
Salut Ducati;
Ce n'est pas banal ça , comme proposition.
Après t'avoir lu je suis allé regarder en diagonale les infos que je possède sur la peinture ancienne.
Effectivement l'huile de noix (pas l'alimentaire évidemment) est considérée comme très fine et fait partie des huiles siccatives comme celle de lin et....de ricin (?).
Effectivement, à essayer.
cromagnon 07 a écrit:-ne pas oublier de laisser la ferraille montée sur le bois avant de l'imbiber parce qu'il va regonfler et que le remontage risque de ne pas bien se passer .
-ne pas mettre d'huile ballistol sur le bois c'est pas fait pour .
-le mélange huile de lin avec de la térébenthine va mieux pénétrer les fibres .un nettoyage en surface avec de la térébenthine aide a enlever la crasse superficielle .
Salut, du coup j'ai replacé les parties métalliques, assez facilement. Signe, peut être que le bois n'a pas assez bu ou qu'il n'avait pas besoin de boire.
Pâtre a écrit:Bonjour
Je la laverais! Rapidement, pour ne pas qu'elle s'imbibe d'eau.
Après séchage, badigeons à l'huile de lin. Ici, pour une meilleur pénétration, je diluerais l’huile. Plusieurs couches, tous les un ou deux jours, puis plus espacé.
Avec une huile purifié, ça prendra moins de "foncé".
Je prendrais mon temps. Elle a mis du temps à arriver jusqu'ici, cette crosse!
...mais elle n'est pas à moi! Alors: curieux de lire le processus qu tu suivras!
Salut Pâtre,
Oui, l'huile purifiée est de meilleure qualité et je déconseille même d'utiliser l'huile de lin industrielle, brute, en grosses quantités..je ne suis pas sûr que cela sèche vraiment un jour...
En réalité j'ai déjà commencé à traiter, je me demandais si j’étais seul à me poser la question de la sécheresse (j'en vois qui ne touchent à rien et s'engagent à réparer en cas de casse), et éventuellement je suis toujours intéressé pour de nouvelles pistes ou techniques.
Je n'ai pas vraiment d'à priori, ce que je sais, c'est que je ne suis pas partisan d'une remise à neuf, sauf si la solidité d'une partie le nécessite.
Voici comment je m'y prends, rien de bien sorcier:
Premier nettoyage à la térébenthine puis plusieurs passes d'huile de lin brute très liquide (mélangée à + de 50% de térébenthine).
Passes au nombre variable, assez généreuses, en "massant" au doigt ou au chiffon et essuyage du surplus. Je laisse quelques heures et si l'huile mélangée continue à suinter, j'essuie encore au chiffon.
Seconde phase avec un médium à peindre (rien d'autre que de l'huile de lin purifiée avec térébenthine et siccatif) que je mélange de térébenthine à 50 % et effectue des passes de plus en plus concentrées.
A ce stade, je ponce très légèrement entre chaque passe que j'ai laissé sécher, avec un papier émeris très fin, au point de laisser les petites comme les grosses rayures existantes sur le bois.
J'arrête avant d'obtenir un brillant.
Il s'agit juste de nourrir le bois et non de le restaurer._DSC0429.JPG
Il y a quelques années j'avais huilé un cadet de Vetterli, qui sonnait vraiment comme du balsa. Il avait perdu son vernis et je n'avais pas eu à le décaper. C'est totalement anti-historique, ces armes étaient vernies au tampon, mais c'était (comme dit plus haut) le moindre mal.
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En ce moment je m'occupe d'une carabine dont l'état est moins préoccupant, tout en laissant la plupart des marques sur le bois.
Je n'ai pas d'images de l'état antérieur, mais c'était un peu misérable d'aspect.
Voilà donc pour te répondre, merci pour ton intervention.
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