tini-tireur a écrit:La pression est liée d’une part à la vitesse de combustion de la poudre et d’autre part au déplacement de la balle (qui definit l’espace laissé libre derriere elle).
C'est entièrement vrai.
tini-tireur a écrit:Un espace laissé libre derrière la balle va permettre une montée en pression plus importante dans le cas où il y a un « matelas » (je simplifie pour que tout le monde puisse comprendre) d’air qui va laisser la poudre se transformer en gaz de façon plus avancée que dans le cas où cet cet espace est plus limité et où il y a donc transmission plus directe de l’effort de poussée.
Ceci n'a pas de sens. Les grains n'ont pas besoin d'espace pour se consumer, juste de chaleur.
La combustion des grains dans un espace plus réduit va accroitre la densité des gaz surchauffés par la température de réaction et donc la pression dans ce volume.
La pression nécessaire pour initier le déplacement de la balle ne dépend pas de l'espace derrière la balle. Elle ne dépend que de la force qu'il a fallu développer pour sertir la balle et de sa déformation sous la poussée des gaz.
Si l'espace derrière la balle est plus important, il faudra brûler plus de poudre avant d'atteindre cette pression.
tini-tireur a écrit:Pour les plus scientifiques, je dirais que l’inertie apparente (masse + effort de coincement de la balle contre le canon) du projectile crée un pic de pression qui resulte du déphasage entre la vitesse de transformation de la poudre et celle de l’accroissement du volume.
La combustion de la poudre dans un espace fermé accroit la pression jusqu'à sa combustion complète. Le déplacement de la balle et son accélération permet de décharger cette pression qui, après avoir atteint un pic, commence à décroitre.
tini-tireur a écrit:Si le volume initial n’est pas nul, le pic de pression s’en trouve augmenté.
C'est l'inverse. Plus on tasse la poudre sous la balle, plus la pression augmente vite et plus le pic de pression sera élevé.
Ceux qui sont prêts à abandonner une liberté fondamentale, pour obtenir temporairement un peu de sécurité, ne méritent ni la liberté ni la sécurité. (Benjamin Franklin)