Bazeilles a écrit:Le mousqueton BERTHIER a toujours eu pour lui un capital sympathie incroyable sur les pas de tir... Je ne sais pourquoi... Mais ce que je sais, c'est que tous les curieux reculent de cinq pas juste avant les tirs... Bizarre.... Gratt' gratt'...

Oui le mousqueton a un recul viril mais je pense qu'il a aussi une réputation de monstre qu'il n'est peut être pas. Certes il faut bien l'épauler, tout le secret est là. Ne pas s'amuser à faire une série en "Marcel", il vaut mieux une bonne veste ou une épaulière amortisseur pour les novices de l'arme. Je peux toutefois vous affirmer, pour en revenir au sujet que l'Enfield 1858 est moins brutal que lui. Notre mousqueton a selon moi une réputation qui lui colle à la peau. Du temps où il était l'arme des bidasses après la "der des der", beaucoup d'appelés n'avaient jamais touché un fusil de leur vie et il faut bien avouer que l'animal sait se faire respecter avant de se laisser apprivoiser. Je vois bien aussi ces "héros" retourner chez eux et discuter entre eux du monstre qu'ils avaient réussi à dompter et raconter leurs exploits aux midinettes en pâmoison
Il est évident qu cette arme si vous tirez à côté du champion de la 22LR n' a rien à voir avec la sienne. Il vaut mieux avoir mis son casque anti bruit pour admirer la belle flamme de bouche, surtout s'il fait un peu sombre
Ayant été habitué (bien avant l'âge légal) à utiliser un calibre 12 puis des fusils dits "de guerre", ces armes ne m'apparaissent pas comme ayant un recul effroyable. (d'où le ressenti de chacun dans un de mes post). Au contraire, je me régale avec ce type d'arme et une carabine "petit calibre" sans aucune sensation de recul m'apparaît bien fade à utiliser. Je m'éclate tout autant à faire, libre de mes mouvements, un joli groupement"dans le noir " (et souvent mieux) avec mon 1892, mon Mosin M44 ou encore mon Enfield 1858 ou 1861 que mon copain harnaché dans son armure de tireur de compétition qui râle si un impact mord un peu sur le 9. Chacun trouve son plaisir dans ce qu'il aime et je conçois parfaitement que le ressenti n'est pas le même pour chacun.