Bonjour,
effectivement avec les cornes à poudre sans bec doseur, la poudre était d'abord versée dans de petits godets avant d'être versée dans le canon.
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mesure à poudre taillée dans un bois de chevreuil, contenance 45 grains, réalisation maison.
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également taillée dans un bois de chevreuil, un andouiller dont la forme ressemblait à une tête d'oiseau a été sculpté pour effectivement ressembler
à une tête d'oiseau, un corbeau peut-être. Le cordon passe dans un anneau sculpté en forme de serre d'oiseau, contenance non mesurée, réalisation maison.
Réalisations typiquement américaines
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fabrications industrielles modernes
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Sinon, en Europe, il semble que l'on utilisait plutôt de petits godets de plomb
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Ultime ressource, mettre la balle dans le creux de sa main et la recouvrir de poudre. Lorsqu'elle est entièrement recouverte on obtient la dose adéquate.
( recette citée dans une nouvelle de l'écrivaine américaine Dorothy JOHNSON, auteur des excellents récits UN HOMME NOMME CHEVAL, L'HOMME QUI TUA LIBERTY VALENCE, LA COLLINE DES PENDUS,
récits qui firent d'excellents films. A lire absolument pour connaître le VRAI far-west. Ses récits ont pour source des interviews de vieux cow-boys et indiens qu'elle réalisa dans les années 30 )
Tant que l'on parle littérature, je recommande également A. B. GUTHRIE, auteur de BIG SKY qui fut adapté au cinéma sous le titre de LA CAPTIVE AUX YEUX CLAIRS, un film tout simplement génial sur des trappeurs remontant le Missouri. La suite de ce roman, THE WAY WEST, donna lieu au très moyen film LA ROUTE DE L'OUEST. Le troisième tome, DANS UN SI BEAU PAYS, plus sombre et plus désespéré, est un hommage à l'ouest américain primitif, saccagé par l'homme blanc. Il n'a pas été adapté au cinéma.
Cordialement
Statetrooper
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