LEM a écrit:Bon, alors une arme est-elle un objet dangereux ? Une voiture est-elle un objet dangereux ? Un plumeau ?
Force est de reconnaître que juridiquement, et d'après le petit Larousse : oui, double oui, triple oui.
Le Larousse va nous dire que si l'objet peut (noter bien le "peut") nuire, alors il est dangereux. Voila, c'est torché, les adeptes de la langue française sont donc bien d'accord, planques vos petites cuillères et vos glaces miko.
Le juriste va rajouter sa louche qu'une arme à feu est une arme par nature - que les voitures, plumeaux et autres bâtonnets de glace Miko peuvent l'être par destination.
En clair, tremblez devant la voix unique : une arme c'est dangereux point barre - tout comme un plumeau ou un bâtonnet de glace.
Certes, les plus diplomates feront remarquer la nuance par nature et destination, en orientant immédiatement cette nuance sous forme de gradation dans le danger (l'une est plus dangereuse que l'autre).... mais queue de cerise et vote socialiste, oublions la finesse.
Maintenant, y'a des gens qui arriveraient à se blesser - ou blesser autrui - avec un plumeau, et d'autres qui vivent avec les armes sans blesser quiconque autrement que dans l'ego des plus psychorigides qu'ils croisent de temps en temps. L'arme n'y est pas pour grand chose là non plus.
Mais pour en revenir au mot en -ique, ben oui, une arme c'est un objet dangereux - surtout pour le juriste du petit Larousse et ses nombreux adeptes (science sans conscience, et toussa...).
Le problème avec une approche très dogmatique (tiens, encore un mot en -ique) comme la tienne, c'est que ça n'appelle pas beaucoup au débat et que ceux qui ont un avis différent ne vont pas en changer pour autant et vont le garder pour eux (enfin, ici).
C'est pourquoi, j'ai tenté une approche différente. Quoi que, à l'usage, je crains de plus en plus que le résultat final soit le même...
Amicalement.
Jean-Marie