Merci pour vos réponses, toutes (toutes !) très intéressantes.
J'en retire que si le tir à l'air comprimé peut aider, il n'est pas fondamental non plus. Du coup, quelle est la stratégie ? Un peu d'AC pour avoir les bases, et ensuite je vais sur le pas de tir 50 mètres avec
ma bite et mon couteau mon Sharps et je crame des cartouches jusqu'à ce que tout rentre dans le 10 ?
sword a écrit:Comme le disait un autre membre du forum : le principal ingrédient c'est la volonté, c'est à dire "en bouffer sans se lasser".
Sans être méchant je trouve que c'est un peu ce qui manque chez les "jeunes tireurs", au sens de débutants (et des fois pas si jeunes d'ailleurs).
Et ce qui manque dans le domaine des armes anciennes, c'est un encadrement des "jeunes tireurs" (dans les deux sens du terme, en ce qui me concerne
).
Dans bien des cas, les poudreux sont très peu nombreux (nous sommes 2 ou 3 dans mon club de 400 licenciés !), les quelques très rares tireurs à l'arme ancienne expérimentés n'ont pas forcément le temps ou la motivation d'encadrer les nouveaux en dehors des "bases" du tir... Et les débutants se retrouvent donc livrés à eux-même, à devoir réinventer l'eau chaude, et sans possibilité d'avoir d'avoir un avis extérieur sur ce qu'ils font.
Ce qui est quand même assez frustrant : à l'AC, en ayant un minimum de recul critique sur ce qu'on fait, il est plus facile de progresser en solo. Vu qu'on peut tirer un grand nombre de plombs à chaque séance et que le tir lui-même est beaucoup plus simple (il n'y a pas de recul, pas de règles de sécurité, etc), il suffit de tester et de garder ce qui marche.
A la PN, en comparaison, il y a une infinité de paramètres à prendre en compte (ceux liés à l'arme et ceux liés au tireur lui-même) et il est très facile de rester bloquer, sans possibilité de savoir exactement ce qui merdouille.
De ce point de vue, la discipline du tir à l'arme ancienne pâtit peut-être du fait qu'elle est la 5ème roue du carrosse de la FFTIR. Je discutais dernièrement de ça avec des gens pratiquant des AMHE (des arts martiaux historiques européens, donc de la reconstitution d'arts martiaux anciens) et ils ne comprenaient pas que les tireurs poudre noire ne soient pas regroupés au sein d'une fédération propre, avec des stages organisés à droite et à gauche pour former les débutants et élever le niveau général des tireurs.