DES NOUVELLES, ENFIN !!! Salut les potos, je me fais (très) rare en ce moment, car j'ai beaucoup de pain sur la planche (il m'est arrivé de travailler sur mes modélisations 3D jusqu'à 1h30' du mat...) et j'avoue que très tard le soir, j'ai une flemme énorme pour poster des nouvelles...
Bon, je vous avais laissé avec mes premières impressions 3D en résine classique, très encourageantes, satisfaisantes au niveau de la précision dimensionnelle et de l'aspect.
Depuis, j'ai fait des impressions en résine "calcinable" (qui brûle quoi !) pour permettre la coulée du métal...
1ère "GROSSE" déconvenue : La résine calcinable... Cela veut (théoriquement) dire qu'elle fond ou brûle sans laisser de résidus, dans mon esprit je pensais qu'elle disparaissait aux environs de 250-300°(pour du "plastique" cela me semblait bien suffisant).
Que nenni ! selon les marques, les résines calcinables "s'évaporent" (en fait elles ne fondent pas, mais se transforment en gaz) entre 550 et 750°C, voire plus ! Pour mémoire l'aluminium fond à 660° !
Cette évaporation de la résine génère beaucoup de gaz (à l'odeur fétide). Cerise sur le gâteau, ce gaz malodorant crée des surpressions dans le moule et le fissure lors de la montée en température...
Rappel : je dois porter le moule à 980-1000°C afin de pouvoir injecter le métal en fusion. Sinon, le moule éclaterait à cause de l'écart de température entre le métal en fusion et le moule. (1500° pour l'acier).
Mes premiers essais se sont soldés par des fissures importantes (et un décalottage) des moules lors des phases de décirage et d'élimination de la résine calcinable...
Il y a 2 manières de procéder pour monter le moule à température de coulée. Soit l'enfournement direct du moule à 980°et son maintien pendant 45-60 minutes à cette température ou une montée en température très lente sur 14 heures !!!
(ce qui veut dire tu mets en chauffe le four à 8h00 du matin et tu coules à 22h00 ). Vous comprenez sûrement pourquoi j'ai préféré tester la 1 ère solution...Erreur(s) !
Ma première erreur fut de ne pas "décirer" (ôter les canaux de coulée en cire bleue qui permettent d'alimenter le moule en métal fondu) avant l'enfournement direct du moule à 980°C (d'où le décalottage du 1er moule).
Bêtement, je pensais que la cire bleue utilisée (celle-ci fond à 68°et doit brûler autour de 250°), une fois enfournée à 980° devait fondre et se volatiliser rapidement... Ben non, elle a coulé sur le fond du four puis s'est auto-enflammée comme l'huile d'une friteuse surchauffée... Résultat le 1er moule (que j'avais coulé en plusieurs strates, autre erreur de débutant) a pris feu et s'est fendu de toutes parts. CARNAGE !!!
Je vous explique pas l'odeur de cire brûlée dans l'atelier, ce n'est pas piqué des vers non plus !
Bref, les vicissitudes et subtilités de la coulée à la cire perdue me sont apparues au grand jour ou plutôt en pleine gueule !
Cela va être compliqué, très compliqué pour obtenir les résultats escomptés en terme de finition et de précision, mais vous me connaissez, à défaut d'être patient, je suis têtu, très têtu !
De plus, un truc m'a franchement rassuré, c'est que les Pros (prothésistes dentaires, les bijoutiers à part ceux qui coulent du platine à 1768°C, ne jouent pas la même partition) connaissent exactement les mêmes problèmes que moi avec les coulées faites à partir de modèles 3D en résine calcinable... Leurs moules fissurent également lors de l’expansion gazeuse, mais il existe des parades que je vais m'appliquer à mettre en oeuvre...
Bon trêve de bavardage, des photos, à la prochaine les copains !
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