oam a écrit:bonsoir,
Je suppose qu'il suffisait que l'impact rende le cheval incapable de garder son cavalier ou bien le rende indirigeable pour obtenir un effet suffisant.
Oui c'est tout à fait cela, il faut que l'atteinte soit suffisamment disuavive ou douloureuse pour empêcher ou modifier la progresssion de l'adversaire monté ou non. Cela a était le cas à Azincourt ou le grand arc en If a été pratiquement incapable de pénétrer de manière mortel les armures mais a suffit à blesser légèrement les chevaliers français, les génant dans leurs mouvments et à surtout mis en panique les chevaux moins protégés, ce qui à permis aux troupiers anglais d'intervenir soit sur des cavaliers tentant de maitriser leurs montures, soit mis à terre par celles-ci.
C'est la même chose avec certaines armes de poing de petit calibre et de très faible puissance dont lle 1er exemple regelementaire est le 11mm lefaucheux de marine qui avec 17g et 110m/s était particulièrement anémique mais il n'empêche qu'un homme blessé y compris superficiellement par un tel calibre est un homme dont la capacité à combattre est réduite voire nulle s'il est immobilisé.
la puissance des armes de poing est une vraie tarte à la crême pendant très longtemeps en europe on s'est contenté de calibre peu puissants réglementaires ou nonsans que personne n'y trouve à redire, n'oublions pas que le 7,65 browning a fait la "joie" des nettoyeurs de tranchées quand l'arme qui le tirait était de bonne facture.
Les études américaines récentes montrent qu'hors atteintes immédiatement mortelles: cerveau, colonne vertébrale,coeur gros vaisseau, il est impossible de stopper un adversaire déterminé par la seule énergie cinétique malgré des délabrements organiques importants provoqué par les effets de cavitation des armes de poings modernes à hautes vitesses et faibles masses.
En fait comme à la chasse, l'efficacité d'une blessure par balle dépend aussi , en dehors des caractéristiques balistiques propre au projectile, des circonstances et de la motivation de la cible à l'impact. je m'explique; un animal broutant dans un près de plusieurs centaines de métres en toute quiétude sera cloué sur place autant par l'effet de surprise que par le tir lui-même. C'est malheureusement aussi vrai pour une sentinelle ou un imprudent dépassant d'une tranchée. Alors qu'un animal ou soldat chargeant bourré d'adrénaline ne sera veritablement stoppé que par un coup mortel ou à l'appareil locomoteur.
Dire que des serpents venimeux sont dangereux, ce n'est pas de l' herpetophobie mais du bon sens.