Raide Brest a écrit:Clairanenc a écrit:La clavette va bien - un petit coup de maillet sur la demie pince à linge et elle part sans problème
Sur un Colt avec l'arbre réglé à la bonne longueur, la clavette se monte et se démonte à la main, du Walker au 62...
!
Je veux bien te croire. Même s'il date des années 80, mon euroarms Brescia est neuf et a sans doute besoin de se roder.
Il est bichonné, huilé, graissé.
Pour la clavette, un petit coup de maillet sur la demie pince à linge afin de débloquer le petit cliquet au-dessus et elle coulisse très bien à la main. Pour fermer, pareil, je rentre à la main puis un petit coup de maillet pour l'inciter gentiment à venir se bloquer en bonne position.
Pour le tir, une fois que j'ai constaté que pour avoir le 10 il fallait viser le 1 à 6 heures, ça rentre bien dans le noir maintenant. A part cela il est précis
Nota: il faudrait que je fasse un essai au pas de tir 50m en visant la base du visuel pour voir où vont les impacts; certains semblent dire que le Colt était prévu pour le tir 50m et au-delà.. vrai ou faux ?
Un truc que j'ai constaté sur mon 1851:
J'ai quatre positions du chien avec dans l'ordre:
- l'abattu, c'est normal
- le semi armé pour les opérations de chargement - la détente est bloquée mais le barillet est libre. Quand elle tourne, cela fait un fort cliquetis, exactement comme sur mon SAA - l'arrêtoir de barillet est libre mais frotte contre les encoches. Sans doute une caractéristique des Colts et leur clic clic, clic
- j'ai constaté que j'avais un troisième cran: si je tire légèrement sur le chien depuis le semi armé, arrive une troisième position où le chien se retrouve bloqué dans la même position qu'au semi-armé ainsi que la détente, mais mais le barillet est également bloqué. La seule manière de s'en sortir est de passer à l'armé.
A quoi ça sert ? (à supposer que ce ne soit pas un défaut de mon arme ?)
Je sais que le 1851 n'a pas de position de sécurité au transport avec le chien reposant sur un renfoncement entre deux cheminées comme sur le 1860.
Serait-ce là la position de "sécurité au transport" propre au 1851, un peu comparable et copiée sur celle du pistolet pour le transporter amorcé, abandonnée pour le 1860 qui reprend la solution Remington et retrouvée ensuite pour le 1873 où la sécurité au transport (le barillet chargé à six cartouches) se retrouve sur le SAA au premier cran après l'abattu, la pointe du chien ne faisant plus saillie à travers le bouclier pour venir percuter une cartouche.
- Enfin le cran de l'armé.
Enfin une dernière constatation concernant les amorces.
Dans un fil sur ce forum, Early Bird disait que nos grands ressorts actuels sont pas assez forts et donc, à la percution, l'amorce éclate et ses débris vont un peu partout au lieu de rester collés à la cheminée.
Il préconisait donc de renforcer le ressort en lui adjoignant un second, ce qui est facile sur un Colt, le tout étant tenu par la grosse vis sur la carcasse d'un côté, le galet de l'autre.
J'ai tiré avec des 1075+, ce n'est pas mon choix, mais j'avais fait une erreur en cliquant pour ma commande, donc il faut les utiliser.
Or il semble bien que mon Euroarms a un ressort costaud puisque la plupart du temps, l'amorce explosée reste plaquée sur la cheminée par le chien. Je ne vois pas ça avec mes Remington.
« Dieu a fait des hommes grands et d'autres petits, je les ai rendus égaux. » Samuel Colt