Pour l'état interne du canon, je ne m'inquiète pas trop : j'avais mis au point une méthode de "ravivage", soit un lissage interne avec rectification des bords des rayures, qui marche très bien sur les canons "classiques", de gros calibre. Presque une nouvelle jeunesse !
J'ai "juste" à l'adapter aux canons à pas progressif, comme celui-là.
En quelques mots j'utilise un mandrin en résine, moulé dans le canon, pour guider une petite plaquette diamantée entre les rayures. La hauteur de cette plaquette est ajustable, pour pouvoir creuser un peu plus (quelques millièmes de mm) à chaque passage. Avec une seule plaquette de suis aussi obligé de changer de rayure régulièrement. C'est long !
Mandrin fatigué !
Le mandrin est au profil exact du canon, avec les creux des rayures du canon qui apparaissent en relief. Mais avec un pas de rayures variable ça ne marche plus !
En fait, en achetant cette "épave", j'avais dans l'idée de l'utiliser pour cette mise au point.
J'ai commencé mes tests d'étamage, sur le levier de chargement, en utilisant un petit chalumeau :
Résultats après resurfaçage au papier de verre fin, monté sur mini-disques de Dremel. C'est prometteur, mais il reste des trous !
En pratique, je suis un très mauvais couvreur-soudeur : je n'arrive pas à faire tenir l'étain dans les cavités les plus profondes. Même en ayant essayé plusieurs types de flux.
Pourtant il ne subsiste plus de rouille du tout, et j'ai bien brossé (à la brosse rotative à fils d'acier) l'intérieur des cavités.
Quelqu'un a une idée ? Quel est le meilleur flux pour l'étain ?