On évite le plastique... car "enplastiquage" ! Les armes anciennes, c'est aussi rester au mieux (et de manière pragmatique) dans l'esprit historique (par pitié ne ressortez pas le cliché de la diligence, merci).
Voici quelques réflexions issues de mon expérience personnelle :
Les cartouches papier doivent avoir une forme conique pour 2 avantages :
- plus faciles à insérer dans les chambres grâce à la liberté d'angle que l'on peut leur donner à l'insertion (surtout les Colt 1860 !!).
- Comme elles sont plus longues par rapport à des cartouches cylindriques "au diamètre" (du fait du volume perdu par la forme conique), lors du sertissage de la balle avec le refouloir, le cul de la cartouche bute au fond de la chambre et cela déchire la cartouche et répand une partie de la poudre dans la chambre, améliorant ainsi les départs.
La taille des cartouches doit être calculée pour que la balle arrive le plus possible à fleur de barillet (tailler son "mandarin" sur mesure
). Graisser le dessus des chambres ou se contenter de graisser les gorges des balles "ogivales" si on en utilise et si on est sûr d'avoir solutionné le problème hypothétique du départ en chaine quand il n'y a pas de semoule (dans mon cas).
Toutefois, si il y a une forte surépaisseur au cul de la cartouche, le coup ne partira pas. Les amorces 1075+ ne résolvent pas ce souci à 100%. Sinon, percer avec une aiguille à travers la cheminée. Ça réduit l’intérêt
pratique des cartouches papier.
Donc il faut limiter au maximum l'épaisseur du cul. On ne peut pas descendre en dessous de 2 couches, et 3 couches commencent déjà à poser problème de temps en temps. Ne pas mettre trop de colle non plus : juste le minimum.
Le papier pointe fonctionne très bien. J'utilise aussi de la gomme arabique appliquée au pinceau. Si on est bien organisé, ça prend à peine plus de temps que des feuilles de cigarettes pré-encollées.
Le collodion est du collodion officinal (acheté sur internet sans justificatif). Je n'ai pas encore essayé par manque de temps, ma bouteille attend sagement.
Après chaque tir, vérifier qu'il n'y a plus de braise (invisible) dans le barillet (papier non entièrement consumé) car il y a danger !