Bonjour les amis,
Hier donc, petite séance de tir pendant 2 heures sur terrain militaire (pas de tir 1200 m pour armes LD et TLD) ouvert à licenciés et réservistes. Tirs avec 2 monstres sacrés de l’Old West US du XIXème siècle, j’ai nommé le Colt 1860 Army et le SAA 1873 cal .45lc, tirs dans cet ordre.
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Je ne m’étendrai pas (hormis mp) sur les paramètres de tir du SAA 1873 compte tenu que le fofo ne s’y prête pas. Sachant que les conditions météorologiques s’étaient bien dégradées au moment des tirs (vents et pluies), que la pluie fouettait le visage et l’arme malgré la bien mince protection de la toiture du préau.
Premier tirs (4 barillets) avec le nouveau venu (1860 ARMY OUT OF THE BOX). Déjà rompu au protocole de chargement, les opérations se font très aisément dans l’ordre, malgré des conditions météos particulièrement pénibles et désagréables pour ces premiers tests.
Conditions d’installation et météorologiques :
- pas de tir ouvert sans protection contre les éléments extérieurs hormis un préau sur toute la longueur du pas de tir (50 m de largeur) pour protection contre la pluie ;
- ciel très couvert et menaçant ;
- vents de 15 à 25 km/h par rafales ;
- température de 2° à 3° ;
- pluie éparse en début de séance, puis persistante sur la fin.
Paramètres de tir du Colt 1860 Army :
- distance 25 m, tir deux mains bras tendus (2 premiers barillets), sur appui latéral (2 derniers baillets) ;
- poudre PNF2 : éprouvette de 15,433 grains ou 1 gramme, préparation sur balance électronique ;
- Bourre=semoule fine : éprouvette de 16,7 grains ou 1,085 grammes, préparation selon la capacité du bec de poire à poudre dédiée à la semoule ;
- Balle ronde graissée calibre .451 (Europe encore en stock choisies selon leur apparence conforme et coulées maison) ;
- Amorce RWS 1075 classique, inutile de les pincer comme avec le remington 1858 car elles tiennent parfaitement.
Il fait froid, bras tendu main droite sans gant, j’ai l’index tout blanc (syndrome de RAYNAUD), devenu insensible au touché de la queue de détente, je suis par conséquent obligé d’utiliser le majeur pour les lâchers, main gauche gantée (cuir souple) enserrant la main droite et stabilisant le pontet !
Deux premiers barillets, tirs à deux mains sans appui, visée juste sous le visuel, impacts dispersé autour et dans le visuel pour le premier, groupés au-dessus du visuel sur le 4 à midi pour le second. Je vous fais grâce des résultats.
Deux derniers barillets, tirs à deux mains sur appui latéral droit d’un montant du préau en bloquant le barillet, contre visées successives, voici les résultats :
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Impressions générales :
- Le lâcher est progressif sans grattage, très agréable et suffisamment court ;
- L’arme lève doucement sans surprise ;
- Les projections latérales de l’entrefer noircissent et brûlent le montant en bois du préau ;
- Aucune amorce tirée ne vient bloquer la rotation du barillet entre les coups ;
- L’extraction des amorces doit se faire manuellement avec une pince à bec courbe car elles restent pour la majorité collées sur les cheminées (seul point négatif) ;
- Au moment du nettoyage à l’eau chaude et liquide vaisselle, des traces colorées commencent à apparaître sur la carcasse, le canon et le levier de chargement, elles demeurent après séchage et lubrification, rendant ainsi un effet de patine et vintage que j’aime bien ;
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- Le démontage-remontage complet se fait très facilement bien que plus long que pour un remington, question d’organisation ;
Les prochains tirs se feront au club au stand de tir couvert avec une météo plus favorable. Je suis confiant, car les conditions de ces premiers tirs étaient très difficiles. Si l’arme peut le plus avec un tireur handicapé par le froid en conditions météorologiques défavorables, elle doit pouvoir autant sinon mieux en conditions optimales, CQFD !
Longue vie à la D2.
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"Ce qui est passé a fui ; ce que tu espères est encore absent ; mais le présent est à toi, il faut le vivre intensément."