
Grand froids : le chargement d’un revolver PN nécessite de nombreuses manipulations. Il faut empoigner le canon, le barillet, la carcasse, le levier, etc…Bref, quoi que l’on fasse, on a toujours de la ferraille en main.Dès qu’il commence à geler, le rechargement d’un seul barillet suffit à engourdir les doigts. Il faut ensuite remettre les mains en poches pour récupérer un sens du toucher permettant de sentir à nouveau chien et détente. Sinon, gare à l’accident ! Le problème ne se contente pas de ressurgir à chaque nouveau barillet rechargé. A chaque fois , au contraire, l’engourdissement causé par le froid emmagasiné dans l’acier de l’arme augmente. Il devient vite impossible de continuer, à moins de disposer d’un local chauffé à proximité où aller se chauffer. Quand à recharger ou tirer avec des gants, il ne saurait en être question pour raison de sécurité.
Grandes chaleurs : en période de canicule, on ne peut souvent plus empoigner le canon ou le barillet d’un revolver PN tellement il a chauffé. Si, en hiver, la combustion de la poudre noire ne parvient pas à empêcher le refroidissement glacial de l’arme, on voit se manifester en été le phénomène suivant : l’entrée de la dernière chambre vire au rouge-cerise et demeure dans cet état pendant quelques secondes avant de reprendre un aspect normal. Plus la séance de tir durera, plus la température augmentera…

