Bon c'était trop froid. D'une manière générale, pour le plomb pur , il faut mettre le potentiomètre au taquet, à plus forte raison si la température extérieure est basse.
La jonction des moules est fonction de la déformation des moules à la chaleur et malheureusement aussi de leur qualité de fabrication. un bon moule doit avoir ses deux coques parfaitement jointive et il est facile de se rendre compte de sa qualité si on voit un jour qui n'a pas lieu d'être au fond du moule. Cela peut venir des coques mais aussi des picots d'alignement qui sont trop serrés et qui ont du mal à s'insérer dans leur logements, si c'est le cas il suffit souvent de conifier un peu lesdits logements avec un foret conique ou un outil à chanfreiner (deburing tool) de rechargement.
Autre souci, de petites quantités de plomb ont tendance à coller entre les coques et à les séparer, pour les enlever il faut une petite brosse laiton et ne pas hésiter à s'en servir dès que ce phénomène apparaît.
L'action sur le coupe-jet est aussi problématique car plus l'action est violente plus elle entraine de déformation voire d'arrachement de métal sur le queusot. Personnellement j'ai arrêté de taper sur le coupe-jet et préfère de loin soit l'ouvrir à la main avec mes gants de soudeurs qui sont largement assez isolants et résistants pour me protéger du contact avec le moule. Autre variante Il est possible aussi de caler le coupe-jet sur un appui solide et de tirer sur la poignée, c'est moins pratique mais cela fonctionne aussi. Cela a moins d'importance avec le plomb pur mais prend toute sa valeur avec le plomb allié dont la rupture de la cristallisation de l'étain entraine presque systématiquement des pertes de matière au queusot. Avec cette méthode il est possible d'avoir une base quasi parfaite avec une trace de coulée à peine visible.