lulu759 a écrit:Bonjour à tous. Voici mon tir d'hier - toujours pareil c50 à 50 mètres avec le devant de la carabine en appui sur un sac de tir et crosse à l'épaule ; je cherche le groupement. Météo sans pluie ni vent mais lumière changeante. Avec la petite carabine Sharps cavalry trés courte et une hausse qui n'en a que le nom une prise de visée correcte est un enfer, voir quasi impossible à répéter à chaque tir ..........
Il est bien ce carton ! On distingue en effet deux groupes de 6 impacts faisant chacun le diamètre d'un gros 10 ; le premier ayant son centre dans le 9 à 5h, et le second dans le 6 à 4/5 h... ce qui est cohérent avec un gros changement de luminosité à un moment de ta séance de tir.
Les Sharps n'ont pas des organes de visée
si horribles que cela, je trouve, pour des armes à feu de cette époque. C'est rudimentaire mais assez fin (la comparaison est flagrante avec ma carabine Smith : organes similaires, mais un guidon grossier et une encoche de hausse pas très nette)... On peut toujours poser un dioptre si on veut avoir plus de facilités, même si ce n'est pas très historique sur une carabine de cavalerie.
Il est dur de savoir exactement quel objectif de précision attendre d'un Sharps papier. En regardant à gauche et à droite, j'aurais tendance à penser qu'idéalement,
à 50m et pour un fusil, la grande majorité des impacts devraient être dans le 10 (on peut tolérer une poignée de flyers en dehors dans le 8 ou 9), avec une bonne moitié des impacts qui se touchent. C'est ce que j'essaye d'obtenir... mais je suis peut-être un peu trop ambitieux...
lulu759 a écrit:He oui je sais bien que ca va à l'encontre de ce qui se fait avec du papier ........... mais voila la réalité du terrain.
Pas du tout, c'est une très bonne idée d'utiliser un carton épais.
Je connais des gens qui font des cartouches de Chassepot avec des pailles à bubble tea en carton, et ça fonctionne très bien ; le carton est complètement déchiqueté par la mise à feu et ne laisse aucun résidus dans la chambre, de façon similaire à ce que tu as constaté avec ton Sharps. Mais ce sont les particularités des cartouches de Chassepot qui les ont poussé à faire ce choix : la méthode historique pour faire les cartouches authentiques est très complexe à reproduire (donc besoin de trouver une alternative plus simple), et il faut tasser fortement la poudre dans les cartouches pour avoir une bonne mise à feu (des cartouches faites en roulant/collant un papier sur un mandrin ne feront pas l'affaire : elles vont craquer)...
... Des soucis que nous n'avons pas avec nos Sharps, raison pour laquelle il ne m'est même pas venu à l'esprit de creuser cette piste.
Mes cartouches en papier kraft sont solides et résistantes (je peux sans problème pousser comme un bourrin sur la cartouche pour mettre l'ogive en contact avec les rayures), et je n'ai pas de problème pour tasser "raisonnablement" la poudre dans la gargousse. Les besoins sont plutôt à mon niveau (1) de m'assurer qu'il n'y ait pas de résidus de papier collés sur l'ogive après la mise à feu, et (2) qu'il y ait le moins possible de résidus dans la chambre.
Sur le point (1), l'idée du vernis à ongle n'est effectivement pas bête.
Sur le point (2), il n'y a pas des masses de possibilités : ou bien avoir un papier qui brûle entièrement, ce qui est la voie la plus intuitive (notamment parce que c'est la méthode historique) ; ou bien, comme tu l'as fait, avoir un papier épais qui ne brûle pas mais qui est éjecté hors du canon lors du tir. Je ne suis pas sûr d'avoir complètement épuisé la première solution (il me reste toujours à tester le papier kraft passé au KNO3)... mais si je n'arrive toujours pas à obtenir zéro résidus, je ferai probablement comme toi et passerai au carton.