lulu759 a écrit:Le canal de flash j'y ai passé une mèche de 3mm (si mon souvenir est bon) en fait c'est le diamètre plein du canal d'allumage débouchant dans la chambre mobile. Par contre j'y suis allé avec un porte foret à main et bien délicatement. Il est sorti de la matière de la dedans ..........
[...]
Ensuite j'ai ajusté la vis de nettoyage de façon à ce que vissée à fond elle affleure à peine mon foret passé dans le canal d'allumage et enfin j'ai fraisé le trou sous la cheminée communiquant avec le canal en travers afin de lui donner une légère forme d'entonnoir.
Ah oui, en effet, tu as fait pas mal de choses !
Sachant que les problèmes de non-départ sur mon Sharps Pedersoli sont assez réduits, je ne sais pas si j'oserais intervenir comme tu l'as fait sur le canal de mon bloc tombant. On lit beaucoup de choses contraires sur Internet à ce sujet ; certains affirment qu'il faut ouvrir autant que possible le diamètre du canal tant que cela n'engendre pas trop de retour de gaz (au risque de voir le chien se relever à chaque tir et le canal s'encrasser très vite) ; d'autres disent à l'inverse qu'un canal étroit "met sous pression" le feu de l'amorce et permet de conduire correctement les étincelles sur à la sortie. Sur ma carabine Smith, le canal est extrêmement étroit (un cure-dent y passe à peine) et je constate que ça marche très bien : avec des amorces 4 ailettes, je n'ai absolument jamais de problèmes de mise à feu.
Cela dit, les pros de la modification de Sharps comme Charlie Hahn font comme toi : ils retravaillent toujours un peu le canal du bloc tombant...
En tout cas, tes modification sur la chambre mobile pourraient inspirer d'autres possesseurs de Sharps IAB ayant un système similaire. Et ça m'a donné envie de tester où s'arrête la vis de nettoyage quand je l'amène à ras de bloc tombant !
lulu759 a écrit:Mais finalement quand tu vois les cartouches que fait Charlie Hann je me demande si c'est bien utile car lui laisse carrément un vide volontairement entre la charge de poudre et le cul de la balle. Il écrit partout que les sharps papier son faites pour travailler avec du vide dans la chambre et que ce n'est pas un problème..
J'aurais tendance à être d'accord avec lui. Si je tasse bien ma poudre et ma semoule, ce n'est pas tant par peur de laisser du vide dans la cartouche, plutôt que pour pouvoir plus facilement coller l'ogive sur le papier (puisqu'elle tient toute seule posée sur la semoule) et avoir des cartouches solides, qui se tiennent bien.
Je l'avais écrit ailleurs, mais j'ai aussi remarqué que j'avais moins de soucis de mise à feu quand il y avait un petit vide entre le cul de mes cartouches et la surface du bloc tombant. C'est comme ça que je fais mes cartouches maintenant : quelques millimètres, une demi-centimètre plus courtes que la longueur qu'elles devraient faire pour arriver pile à ras de la chambre du canon.
lulu759 a écrit:Avec le papier calque j'ai quelques imbrûlés parfois (une fois sur cinq tir peut-être) et qui correspond à la zone de papier en contact avec la semoule je pense. Mais débutant avec une sharps papier j'ai pris le parti de passer un coup d'écouvillon nylon entre chaque tir ........ avec une cavalry c'est rien à faire et ça prend 15 secondes. Mais c'est aussi pour ne pas prendre le risque de chambrer une cartouche avec encore des braises dans la chambre.
J'ai cette habitude (probablement pas idéale en terme de sécurité
) après chaque tir, d'ouvrir le bloc culasse, de souffler dans le canon, puis de passer le doigt dans la chambre pour virer les résidus éventuels. Je ne me suis jamais brulé les doigts sur la moindre braise ou bout de papier incandescent.
Je ne pense pas qu'avec nos méthodes de fabrication des cartouches, il y ait vraiment un risque de ce point de vue (à moins de faire un concours de type "mad minute" où l'on enchaîne des tirs très rapprochés). En revanche, avec du papier nitraté qui brûle longtemps et doucement comme du papier d'Arménie, le risque me semble davantage possible... mais c'était comme ça que les anciens faisaient leurs cartouches, et je n'ai jamais rien lu/vu/entendu sur une cartouche papier qui aurait pris feu en étant chambrée dans le canon.