ben a écrit:Juste une réflexion sur la physique de la mise à feu dans le cas du barillet Walker fissuré. La balle étant peu enfoncée , la charge s'est étalée sur toute la longueur de l'espace vide de la chambre en position de tir. La surpression peut être due au fait que l'amorce met le feu à la charge sur toute sa longueur au même instant alors que si la charge est comprimée par une bourre , la mise à feu débute au point de sortie de l'évent de la cheminée et le front de combustion se propage plus lentement jusqu'à la couche de PN en contact avec la bourre. La montée en pression est certainement moins rapide dans ce cas.
C'est une explication qu'on retrouve parfois.
C'est effectivement un problème différent de celui de l'onde de choc.
Si l'amorce allume plus de grains que la normale lors de sa percussion, les gaz de combustion seront produits plus vite, mais dans un volume initialement plus grand aussi...
Or, en temps normal, le front de flamme se propage tout de même très vite dans la charge, surtout lorsque la pression interne explose, et allume tous les grains avant que le volume ait significativement augmenté.
Difficile de dire si cette explication est donc probante, surtout quand on sait que les cartouches de PSF contiennent souvent des espaces vides.
Il faudrait procéder à des simulations pointues.
Mais si c'est le cas, contrairement au phénomène de l'onde de choc, plus on laissera de vide, donc de volume initial, et plus le risque de surpression diminuera.
De toute façon, le cas échéant, le chargement que j'ai décrit dans mon projet ne peut pas être sujet à ce phénomène hypothétique puisque, par souci de maitriser la combustion de ma charge et de la protéger de tout contaminant, je la bloque systématiquement avec une bourre de feutre ou un opercule en carton.
Ceux qui sont prêts à abandonner une liberté fondamentale, pour obtenir temporairement un peu de sécurité, ne méritent ni la liberté ni la sécurité. (Benjamin Franklin)