Je viens de m'apercevoir d'un problème de rechargement.
Préparant mes cartouches papiers "classiquement", (mandrin bois, papier OCB, 1 gramme PNF2, semoule, balle ronde HORNADY .451 et Collodion) avec mon REMINGTON 44, aucun soucis de chargement avec le levier bourroir.
Mais dans mon COLT MARSHALL, c'est une autre histoire. Le levier minuscule (canon de 5 1/2), ne me permet pas d'enfoncer le boulet facilement (J'ai été malade quand j’étais petit).
COLT:
Une rallonge m'a déjà tordue ce bout de ferraille. La solution, une presse.
PRESSE:
Mais, le barillet étant entièrement fluté, la forme de la chambre possède un épaulement au niveau du fond de celle-ci pour épaissir la matière fragilisée par cet usinage.
Et c'est la que mes superbes cartouches, bien trempées dans le COLLODION entrent en scènes.
Cartouche 44:
La résistance à l'arrachement du talon de la cartouche lors du chargement est élevée du fait de l'enrobage du produit nitrocellulosique (un peu comme les toiles d'avion) et ça coince le tout sur le renfort de la chambre.
EPAULEMENT:
C'est tout à fait par hasard, en retirant une cartouche du barillet, que lors du démontage de la cheminée pour procéder à la vidange de la chambre
j'ai constaté que le talon de la cartouche n'était pas déchiré. Donc une bonne réserve d'air était présente. Aie, Aie, Aie!
Devais-je revenir aux dosettes, Non. Plusieurs test avec des cartouches sans COLLODION, m'on permit de constaté la bonne déchirure du papier et le fond de la chambre rempli de poudre.
Je rappelle que ce soucis n'est associé qu'aux barillet flutés entièrement.
Et ce n'est pas du pipeau...