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[/font]Pistolet de cavalerie modèle 1777
Ce pistolet a été assemblé en 1780 à la Manufacture Royale d'Armes de Charleville, comme l’atteste les poinçons de Le Febvre (ou Le Fevre) Jean Baptiste, contrôleur à Charleville de 1777 à 1807. On peut aussi, distinguer mais difficilement, le
oinçon du Chef de Brigade De St Sernin sur le canon. Il est inspecteur de la manufacture de Charleville de 1779 à 1792 . Puis directeur général des manufactures d’armes de 1793 à 1803 Il est basé alors à Charleville . Il meurt lors d’une inspection à Roanne en Fructidor de l’An XI (Sept 1803).
On peut distinguer sur la canon près de la vis de fixation l'année du modèle 1777.
Conçu pour succéder au pistolet modèle 1763-66, le pistolet modèle 1777 dit « à coffre » est une exception : Pour la première fois sur un pistolet réglementaire, la platine est fondue d’une seule pièce (un coffre de laiton), sur lequel vient se fixer le canon. Techniquement c'est une conception innovante. Ce système permet de simplifier la production mais, pas forcément l'entretien. Le bois se limite à la poignée, laissant l'ensemble du canon nu.
Il ne donnera pas satisfaction aux utilisateurs car il souffrait de plusieurs inconvénients : Après plusieurs tirs, l'arme était trop chaude pour continuer à être utilisée, la construction de la platine était trop fragile et l'entretien était difficile. Sa taille moins importante que son prédécesseur le faisait mal tenir dans les fontes de selle. En plus une pénurie de matériaux, notamment de laiton, provoquera l'abandon du modèle 1777 en 1792 et on reviendra au modèle 1763-66 « Révolutionnaire » pendant un temps avant de développé le modèle An IX .
Le premier type possède un crochet de ceinture fixé sur une vis du coffre. Les dragons n'avaient qu'un seul pistolet et le portaient à la ceinture, cela explique le crochet.
Je ne l'ai pas encore démonté, le mécanisme est fonctionnel. Le filetage de la vis serrant silex est malheureusement détérioré.
Toutefois, je reste néophyte dans le domaine, je ne vous fais par que des résultats de mes observations et de mes lectures.
Il est possible que j'écrive des énormités. Dans un tel cas, n'hésitez pas à me le faire savoir
c'était à la canourgue 
