par GMCCCKW352 » 26 Oct 2019 18:54
[arf, c'est tellement intéressant que je n'arrive pas à m'arrêter de traduire. Une autre partie du travail effectué cet après midi...]
[Traduction de la légende de la phot page 83: le vieux et familier graisseur/re calibreur Ideal]
La célèbre mixture Herrick, introduite il y a plus de 20 ans, contient à parts égales cire d’abeilles et cire du Japon avec une petite quantité d’huile à cylindre [huile pour graisser les cylindres des machines à vapeurs. Je ne suis pas sûre que les huiles moteurs en soient un substitut adéquat, il faudrait faire des recherches…] ou de l’huile de ricin (ça, par contre, on en trouve toujours…), ce dernier ingrédient étant destiné à ramollir la masse. La quantité exact d’huile à [passage de la page 83 à la page 84]ajouter doit être trouvé empiriquement, mais il faut en mettre le moins possible. L’huile peut suer si les projectiles lubrifiés ou les cartouches faites avec ces projectiles sont gardés plusieurs mois.
Mattern, dans les articles sur le rechargement publiés dans « Arms and the Man » et « The american rifleman » en 1922 et 1923 recommandait un mélange de lubrifiant mobi [je pense qu’il parle de graisse au bisulfure de molybdène, ou mobi] ou de graisse à graisseurs, avec 10% en poids de graphite [colloïdale], et une petite quantité de cire d’abeille, du japon ou de paraffine pour donner plus de consistance. Après nos premiers essaies avec la vaseline et ces graisses minérales, nous les avons abandonnées et n’avons jamais essayés ce mélange, bien qu‘il aille probablement bien s‘il est utilisé avec soin.
Plusieurs utilisateurs de fusils anciens insistent pour utiliser des disques de graisse sous le projectile pour agir comme un lubrifiant, particulièrement quand il est utilisé de la poudre noire, Lessonie [?] ou semi sans fumée. L’auteur a essayé ce procédé il y a une quinzaine d’années et a expérimenté beaucoup pour déterminer une bonne méthode pour fabriquer ces disques, sans succès jusqu’à ce que Mattern arrive avec la solution dans ses premiers articles sur le rechargement. De petites améliorations ont été faites au procédé de Mattern pour simplifier les opérations et permettre la conservation du produit. Tout d’abord, la cire lubrifiante est fondue, et le fond d’ une bouteille à fond plat remplie d’eau froide est plongé dans la cire fondu. Une pellicule de cire se forme immédiatement sur le verre. On la sort et la replonge ainsi plusieurs fois pour obtenir l’épaisseur de cire désirée.
Pour accélérer le travail une demi douzaine de bouteilles sont utilisées à la fois. Puis les bouteilles sont vidées et posées à l’envers pour ne pas reposer sur leur couche de cire. Quand toutes les six bouteilles sont ainsi recouvertes de cires, l’opérateur fend la cire selon une génératrice, puis enlève le moulage de cire de la bouteille. Ne pas laisser l’eau froide dedans fait que la cire reste généralement assez souple pour faciliter le travail à l’opérateur. Si la cire est trop dure, on peut mettre de l’eau plus ou moins tiède dans la bouteille pour la ramollire.
La forme démoulée doit être découpes en morceaux plats que l’on « blinde » en les plaçant entre des bandes de papier cirés. Caresser gentiment à la main ces bandes de papier les assouplira. Les chutes de cire sont remis dans le pot. Les morceaux de cire plats doivent être stockés au frais entre les couches de papier ciré jusqu’à ce que l’on ai à les utiliser, alors le recharger n’a qu’à trouver celles qui conviennent et à préparer.
Charger les disques de cire: Charger les disques de cire demande un petit ramollissement de ces disques en les plaçant un petit moment au soleil. L’étui, rempli de poudre, est alors placé lèvres en haut, et le morceau de cire [avec ou sans les morceaux de papier cirés?] est posé dessus. Une gentil pression avec le pouce découpe dans le morceau de cire un disque avec lequel l’étuis est à présent chargé, ce disque formant à présent un léger couvercle au niveau des lèvres de l’étui. Le projectile est alors présenté avec les doigts puis enfoncé en place avec le siéger de balles, puis on serti ou non, selon le choix du recharger. Le surplus de cires à l’extérieur de la cartouche est roulé en boule puis mit en réserve ou placé dans le compartiment à lubrifiant d’un lubrificateur de balles. Il n’y a aucune perte.
Plusieurs tireurs actuels utilisent des disques de cire avec les projectiles à chemise métallique à grande vitesse. J’ai essayé avec des cartouches de .220 Swift et de .257 Roberts et ai trouvé que ça n’améliorait pas seulement la précision, mais aussi que ça diminuait énormément l’érosion du canon [pour les débutants: en PSF, l’usure des canons est plus due aux gaz chauds et à leurs fuites qu’au projectile lui-même, du moins selon beaucoup d’auteurs. C’est pourquoi on parle d’érosion] quand des projectiles légers sont tirés à des vitesses d’environ 4000 pieds/secondes [environ 1200 m/s]. Cela seul autorise leur utilisation [je n’ai pas compris s’il voulait dire par là que le disque lubrifiant est le seul dispositif qui permet de tirer de tels projectiles à de tels vitesses sans usure notable du canon, ou s’il voulait dire que le seul fait que le disque de cire diminue fortement l’usure suffit pour justifier qu’on l’utilise]. Harvey Donaldson, de Fultonville, N.Y., désirant utilisé un disque de cire avec une forte concentration en graphite, découvrit qu’an pistolet de graissage haute pression Amelite peut être modifié avec un embout spéciale pour couler des rubans de graisse d ’environ ¾ de pouces [18 mm environ] de large [je pense que vous devinez l’usage qui est fait des rubans ainsi fabriqués…]. J. Bushnell Smith de Middlebury, Vt, de Smith’s Custom Loads, reporte que les disques de cire graphités sont très populaires avec le chargement Swift qu’il fait pour plusieurs de ses clients. Il a découvert qu’ils valaient le travail supplémentaire qu’ils demandaient. Toutefois, au lieu d’un pistolet à main [pistolet de graissage, je suppose], il utilise un dispositif spéciale qu’il a construit pour lui-même pour utiliser sur sa presse lourde. Le recharger lambda trouvera cependant que le pistolet Amelite modifié fait parfaitement le travail.
Un après-midi quand l’auteur était en train d’assemblé quelque cartouches avec des disques de cire, le Major N.H. Roberts, concepteur des cartouches .25 et .257 Roberts, lui rendit visite. « Les disques de cire », dit-il, « ne sont pas chose nouvelle. Je les utilise de façon intensive. Le Dr Mann les utilisait déjà en 1908, ainsi que Adolph Niedner. Quand le Dr Mann est mort, sa femme a détruit le manuscrit du second volume non publié de son « The Bullet’s flight from. Powder to Target », et je sais qu’ »il contenait le résultat de ses nombreuses années de recherches sur la lubrification par les disques de cire. La plus vieille référence que j’ai pu trouvé pour l’utilisation de disque de cire est sur un traité des armes à silex publié en 1780... ».
Les disques de cire ne fonctionnent pas bien s’ils ne sont pas positionnés au collet de la cartouche [j’ai bien dit le collet, pas l’épaulement]. Ils ne doivent être utilisés qu’avec des projectiles qui, une fois mit en place à leur profondeur opérationnelle, n’ont pas le cul au milieu de la chambre à poudre. Ces disques sont aussi très utiles avec les cartouches à poudre noire, particulièrement les étuis à parois droites. Winchester et UMC ont chargés [passage de la page 84 à la page 85] les .40/70 et .40/90 Sharps avec de la cire - et des disques de cire. Et Edward A. Leopold, de Noristown, Pa, nota que les tireurs et concepteurs de nombreux projectiles du catalogue Ideal aussi bien que les créateurs de lubrifiants pour le graisseur de balles Ideal, fabriquaient et vendaient aux tireurs des disques de cires nommés « Leopold’s Oleo Wads ». La composition d’origine de Leopold pour ses disques de graisse est de 5 parts (en masse) de cire du japon, 5 parts de cire d’abeille, 2 parts d’ozocérite (aussi appelée ozokérite), 3 ou 4 cuillères à thé de graphite colloïdale Acheson. [Ozocérite:m hydrocarbure naturel solide, variant du jaune clair au brun noir, qui provient de la polymérisation de certains bitumes, qui sert à la fabrication de la cérésine et qui entre dans la confection des cirages et des isolants. Synonyme: paraffine naturelle. A la mine d’ozocérite de Borislaw (Galicie), il s’est dégagé du gaz hilarant qui enivrait quelquefois les ouvriers (Haton de la Goupillère, Exploitation mines, 1905, p 691). L’ozocerite est principalement exploitée en Pologne (Chartrou, Pétroles naturelles et artificiels, 1931, p. 176). Pour rendre isolants et indéformables les bois utilisés dans l’industrie électrique, on eu t recours à la paraffine, l’huile de lin, les huiles minérales, les substances isolantes tirées des schistes bitumeux, telle que l’ozocérite, etc… (Campredon, Bois, 1948, p 90) Vous voulez en savoir plus sur le sujet?]. N.H. Roberts utilise cette mixture aujourd’hui pour tous ses disques lubrifiants et les trouve supérieurs à ceux contenant de la résine. La résine est un mauvais ingrédient pour l’intérieur d’un canon, et si elle est utilisée, elle doit l’être avec parcimonie. Ce n’est pas un lubrifiant, ce serait plutôt l’opposé.
Mixtures pour disques de cire. Quelle est la meilleur mixture pour disque? Il y a la composition de Donaldson: 2 parts (en masse) de résines, 4 parts de cire d’abeille, 3 parts de cire du Japon, 2 parts de suifs, et 2 parts de graphite en poudre N°38 d’Acheson. Cette mixture peut être amollit, si nécessaire, en réduisant la proportion de cire du Japon ou en mettant plus de suifs. Smith utilise simplement de la cire d’abeille et du graphite et obtient des résultats exceptionnels. J’ai utilisé les deux et n’ai pas vu de grandes différences entre leurs performances. Aucune ne donne des problèmes par températures extrêmement froides ou chaudes. Major Roberts fait ses disques de cire avec 6 parts (en masse) d’ozocérite, une part de graphite et deux de cire d’abeilles. Ils marchent exceptionnellement bien mais sont un peu raide, et l’auteur préfère rajouter deux ou trois parts de suie et une part supplémentaire de graphite. Les compositions de Smith et Donaldson sont des disques graphités. La composition de Robert est du disque de cire.
Les pionniers qui ont fait le plus de travail de développement expérimental sur la cartouche .220 Swift - J.B. Sweany de Winters, Caniforine, et G.T. Wotkyns, de Californie aussi- ont faits de longues expérimentations sur le sujet des disques de graisse. Ces deux praticiens ont obtenus avec des projectiles une vitesse bien plus grande que celle des chargements standards en .220 Swift, et un des premiers problèmes qu’ils ont du surmonter en développant plus de 30 types et formes différents de cartouches .22 était celui de l’érosion. Ils ont trouvé que des disques de cire sont d’une grande aide pour diminuer ce problème toujours présent sur les cartouches à super très haute vitesse. Sweany, avec qui l’auteur est en contact depuis ses débuts dans ce projet, écrit que « Tous les chargements Swift requièrent des disques lubrifiants si on veut les meilleurs résultats, aussi bien dans la réduction de l’érosion des canons que l’obtention de la précision maximum. »
La compositon de Wotkuns et Sweany que j’ai expérimenté en longueur est la suivante: une livre [450 grammes] de cire d’abeilles, 4 onces [120 grammes environ] de graphite microfin [autant prendre du colloïdale], et 4 onces d’huile de ricin. C’est un mélange facile à faire, et étant à base d’huile végétale, le résultat s’avère très résistant à la chaleur. Ceux qui ont essayé cette formule sur mes conseils ont constaté que l’huile de ricin se mélange plus facilement à la cire d’abeille que l’huile minérale. Une quantité de cette composition que j’ai gardé pendant un ans environ ne donne aucune indication de suage d’huile. Quelques autres compositions ne se conservent pas aussi bien dans le temps, mais la majorité des formules de mélange pour disques lubrifiants sont très performante pour une utilisation dans une durée de temps raisonnable et sous des conditions de température de stockage raisonnables.
En plus des formulations données ci-dessus pour la fabrication maison de disques lubrifiants au graphite, la Industrial Products Co, P.O. Box 14, Wakefield, Mass.., fournit aux rechargeurs un ruban graphité spécialement préparé pour faire des bourres, qui semble donner d’excellentes performances. La composition de Donaldson, sans la résine, y est donnée comme formule standard.
Cette question de la bourre de graisse a donné lieu à de nombreuses expérimentations. En les faisant, j’ai obtenu la coopération de W.A. Lamb de la Industrial Products Co, qui prépare de nombreuses compositions pour des travaux expérimentaux. Les essais étaient conduits sous divers conditions, et le MTI demanda à coopérer en réfrigérant certaines bourres de graisse pour déterminer l’effet du froids dessus. Ces expérimentations sont encore en cours au moment de l’écriture de ce livre. Il était suggéré, quand un tireur expliquait que, depuis qu’il a eu la joie d’obtenir d’excellents résultats avec des bourres grasses avec son fusil à cibles, il pourrait vouloir recharger ses munitions de chasse de la même façon, mais qu’il avait des doutes à cause des températures qui tombaient souvent 15 degrès sous la glace sur ses territoires de chasse.
Plusieurs des formulations de bourres grasses les plus pratiques d’après nous contiennent du graphite colloïdale. Le graphite colloïdale, plus fin que celui en poudre ou en poussière, est plus enclin à pénétrer dans les pores du métal des canons. Sous les pressions développées pendant le tir, il bouche ces pores et réduit grandement l’usure des canons. La bourre maintenant vendu par la Industrial Products est nommée «Sharpe Colloidale N°2 », et sa formule est de 4 grammes de Oildag [suspension de graphite colloïdale dans un liquide pour faciliter sa manipulation], 2 grammes d’huile de ricin, 4 grammes de cire d’abeilles, 12 grammes de cire du japon, et un gramme de pétrolatum [vaseline]. Remarquez l’absence de résine. Cette bourre est excellente pour l’hiver comme pour l’été, bien que pour des étés extrêmement chaud la quantité de cire d’abeille [passage de la page 85 à la page 86] doit être montée à environ 7 grammes.
Les bourres et l‘érosion Dans le N0 d‘avril 1937 de « The americana rifleman« , mon bon ami, Elmer Keith, a publié un excellent article sur la recherche expérimental avec un calibre .25 Magnum, parfois appelé le .25 O‘Neil Magnum. Elmer rend compte d‘une grande partie de ses recherches expérimentales dans ces lignes, en particulier sur la durée des canons.
[légende de la photo page 86: Un très pratique re calibreur de balles pour celui qui ne veut pas avoir à prendre soin d’un outillage coûteux. Le projectile est lubrifié au préalable par un procédé similaire au trempage, placé au sommet du re calibreur sir sa base, puis passé à travers avec le plongeur.]
Dans ses excellentes données, Keith indique qu’un canon utilisé sans aucune bourre grasse a une durée de vie d’environ 700 coups et conserve une bonne précision, tandis qu’un autre cessa d’être froid à 250 coups, avec utilisation exclusives de bourres grasses au graphite. Du poin,t de vu de l’auteur, cependant, la réponse à la durée de vie de ses canons est contenue dans le paragraphe précédent de son article, dans lequel il constate: « J’ai tant entendu parlé des bourres grasses au graphite type Donaldson et j’ai eu de tels succès remarquables avec eux dans mon fusil à canon lourd .22/4000 Schmitt, que j’ai décidé de les utiliser tout le temps… ». Le type Donaldson, comme dit plus haut, contient de la résine. La résine est abrasive, un ingrédient produisant de la friction, et n’est absolument pas à sa place à l’intérieur du canon d’un fusil. Sous les horriblement hautes températures de la chambre durant la combustion de la poudre, la résine devient dure, cassante et abrasive, et est comme une rafale de poudre de verre soufflée dans le canon. Naturellement, cela produit de l’érosion. Ce qui indique clairement que la résine réduira la vie d’un canon quand on en met dans les bourres.
Quelle est au juste l’utilité de la résine dans les bourres?
Au cours de deux visites au cours des ans, j’ai passé beaucoup de temps à discuter de cela avec mon bon ami, Donaldson, qui essayait de me convaincre de la valeur de la résine. Il insistait qu’elle permettait à la bourre de graisse de se maintenir mieux dans le collet de l’étui [je suppose qu’il parle des rechargements à la PSF où il y a souvent un vide plus ou moins important entre la poudre et le projectile. Donc une bourre de graisse est susceptible de tomber dans la poudre avec ce vide en dessous]. Ayant utilisé environ vingt différentes compositions de bourres grasses à cette époque, je trouvais que la majorité d’entre elles, si elles étaient faîtes correctement, restaient parfaitement en place dans le collet de l’étui. Et ne donnaient aucun problèmes, et que cette caractéristique [adhérer aux parois du collet de l’étui] est tout aussi fiable quand on ne met pas de résine.
La caractéristique la plus intéressante de l’utilisation des bourres grasses est l’augmentation de la vie du canon, et une bourre parfaitement fabriquée y arrive parfaitement. Avant que le .220 Swift apparaisse sur le marché, mais dès que les dimensions des chambres furent standardisées, j’ai eu mon ami J.B. Sweany, de Winters, Californie, qui conduisit un travail spécial utilisant un canon lourd Winchester monté sur un mécanisme Springfield neuf. Cette arme d’essai particulière a été utilisée continuellement avec toutes sortes de chargements, et a à présent vu au moins 3000 tirs. Il continue à faire des groupements de un pouce [2,35 cm environ] à 100 yards [90 mètres environ], et bien qu’il soit possible que le canon soit érodé, cela ne se voit pas à l’œil nu. Approximativement 500 cartouches de fabricants de munitions ont été tirés dans ce canon, le restant étant des cartouches rechargées et toutes rechargées avec une bourre grasse.
L’importante particularité des bourres grasses utilisées par l’auteur est que c’est la composition au graphite colloïdale fabriquée comme mentionné plus haut qui est utilisée. Les bourres au graphite colloïdale, comme fabriquées par M Lamb, ne contiennent ni résine, ni aucun ingrédient abrasif. Bien que la poudre de graphite puisse devenir abrasive sous l’action de la chaleur, le graphite colloïdale ne le peut pas, et comme il est chargé électriquement au moment de sa fabrication, il ne peut pas coaguler ni produire des protubérances, même après de longues périodes de stockage dans sa solution d’origine. Les particules de graphite colloïdales sont suffisement fines pour passer à travers les filtres en papier. Plus encore, elles peuvent pénétrer dans les pores de l’acier et donner plus ou moins de protection à l’intérieur du canon.
Cet bourre grasse a un coût mais à peine plus élevé que la composition standard et vaut, du point de vue de l’auteur, largement ce supplément de prix. Il serait extrêmement intéressant que Keith conduise un autre essaie de durée de vie de canon en utilisant ces cartouches à super haute vitesse O’Neil Magnum [passage de la page 87 à la page 88] avec exclusivement des bourres au graphite colloïdale. S’il veut bien le faire, l’auteur sera heureux de lui fournir les ingrédients nécessaires pour les bourres de ce travail expérimental. Il y a beaucoup de choses que nous ignorons sur l’érosion des canons et les bourres grasses; et c’est un fait, qu’il y a encore plus à étudier sur la balistique intérieur et extérieur actuellement. Cette génération ne verra jamais le résultat de toutes ces études.