mythe ou réalité la sixième chambre avec un billet de 5$ ?

[poudreux]

Mais, dans 100 ans, que penseront les gens en regardant nos séries ?

que nous étions des attardés mentaux

La tv, les livres et la culture en général seront interdits.

[remington59]

un peut comme le film "le livre d'Eli"

seul livre existant encore dans le monde

[tireur fou 25]

the baillebeul, et en braille

[FroggySeven]

La tv, les livres et la culture en général seront interdits.

On en n' est pas loin ;-)
Comme dirait Félix Houphouët-Boigny :
Nous étions au bord du gouffre... Heureusement, nous avons fait un grand pas en avant !

[statetrooper62]

Relisons nos classiques.

Dorothy Johnson, dans une de ses nouvelles, PRAIRIE KID, signale qu'un cow boy, Lute, armé d'un peacemaker à cartouches, laissait toujours une chambre vide dans le barillet. Un autre personnage de ce récit, Elmer, armé d'un CAVALRY COLT ( ? ), arme caps and balls, se sent coupable d'avoir chargé les six chambres du barillet, au risque de se tirer une balle dans le pied mais au moins en cas de danger il
avait une balle de plus.

D'ailleurs, Elmer, 11 ans, mystifie et fait fuir un outlaw en ne déchargeant que 05 chambres du barillet, sous prétexte de nettoyage, et en tenant en respect le bandit avec la 6ème chambre toujours chargée.

Dorothy Johnson est l'écrivaine américaine de référence pour ce qui concerne l'ouest américain. Elle est l'auteur d'UN HOMME NOMME CHEVAL, L'HOMME QUI TUA LIBERTY VALENCE, LA COLLINE DES POTENCES, tous trois adaptés au cinéma.
Elle a vécu au début du 20ème siècle et s'est nourrie des récits d'anciens cow boys et colons.

Bon tir à tous

Statetrooper

[timmons]

le billet dans la chambre vide prendrait feu au départ du coup d'à côté, on a souvent confondu le véritable "ouest" avec le "western" du cinéma hollywoodien qui a recréé un monde totalement artificiel et fantaisiste.

[Lone Rider]

+ 1 avec Timmons mais, la vision cinéma a la vie dure !

Pour ce qui concerne le "Cavalry Colt" caps & balls évoqué, on va dire que c'est peut-être un Army 1860 et,comme tous ses petits copains, il possédait des plots entre les chambres, permettant de reposer le chien sans danger entre 2 chambres chargées.
C'est plutôt avec le SAA (dont il existe un modèle Cavalry...) qu'on laissera une chambre vide devant le chien par sécurité.
En cas de bagarre imminente, rien n'empêchait d'ailleurs de la charger aussi.

Quant au billet enroulé.....

[Lou gascoun]

le billet dans la chambre vide prendrait feu au départ du coup d'à côté, on a souvent confondu le véritable "ouest" avec le "western" du cinéma hollywoodien qui a recréé un monde totalement artificiel et fantaisiste.

Oui, comme c’est vrai, il ne faut pas confondre le mythe hollywoodien ou spaghetti avec la réalité.
Je rigole franchement lorsque je regarde certains westerns (pas tous il est vrai).
Comment ne pas rigoler lorsque le héros (souvent le « bon », les « méchants » prenant moins soi de leur personne) alors qu'il bivouaque dans la nature avec son cheval est toujours rasé de frais, les vêtements nickels, la chevelure nette, les colts rutilants. Imaginez vous passant une semaine dehors, dormant sur une couverture alors que, pas de chance, il a plu 2 jours consécutifs. Vous seriez assurément moins frais !
Comment ne pas rigoler lorsque notre fringuant héros débarque dans une ferme tenue par une veuve éplorée y vivant seule avec son fils orphelin, le père occis par d’horribles bandits ou de méchants indiens. Cette veuve est toujours vêtue de vêtements semblant sortir du pressing, coiffée d’une permanente impeccable …
Comment ne pas rigoler lorsque le fringuant Davy crockett (par exemple), coureur des bois infatigable parade avec une superbe toque de castor soigneusement lissée et ses vêtements de peau sans une tâche. Après quelque temps (jours, semaines) passé sans la nature à la belle étoile, sa toque devait assurément être un tantinet mitée et ses vêtements passablement graisseux…
Comment ne pas rigoler lorsque l’on voit de superbes chefs indiens vivant dans des campements et dans des conditions disons précaires arborent un visage glabre, la chevelure ondulée, permanentée, les vêtements sans une tâche …
Les conditions de vie dans l’Ouest était assurément autre….
Notre fermière vivait dans une masure en planches, sans eau courante, sans aucun confort, cuisinant sur un feu de bois avec la fumée que cela génère. Elle avait sa  »cabane au fond du jardin » comme le chantait Cabrel. Enfin, au fond du jardin… pas trop loin parce que lorsqu’il pleut il vaut mieux qu’elle soit à portée.. et les mouches n’ont que quelques coups d’aile à donner pour aller de leur mets favori et odorant vers le rata de la fermière.
L’hygiène était précaire, souvent pour économiser l’eau, celle de la même cuvette servait à tour de rôle à tous les membres de la famille avant d’être jetée...
Le fumet et l’haleine de nos héros, se lavant quand ils le pouvaient, ne possédant pas de brosse à dents (ou parfois une pour plusieurs) ne devait pas toujours inciter à un rapprochement. Il est vrai que l'on s'habitue…
Imaginez l’ambiance et l'odeur dans un saloon ou un torchon servait à tous les buveurs pour s’essuyer les moustaches maculées de mousse de bière ... ou après évacué le trop plein… Le crachoir à ciel ouvert à proximité du bar, les clients imbibés qui se soulagent …
Comment ne pas rigoler lorsque l’on voit nos héros le ceinturon lâche descendant largement sur la hanche. Si vous avez déjà crapahuté avec un pistolet à la ceinture, vous savez combien ce port serait peu compatible avec l’action, il serait vite resserré de 2 ou 3 crans. Le poids de l’arme se suffit d’ailleurs à lui à même pour le faire pendouiller, pas besoin de lui laisser la liberté !
Etc… Etc…
Oui il y a loin entre le mythe et la réalité...

[daniel personnic]

le billet dans la chambre vide prendrait feu au départ du coup d'à côté, on a souvent confondu le véritable "ouest" avec le "western" du cinéma hollywoodien qui a recréé un monde totalement artificiel et fantaisiste.

Oui, comme c’est vrai, il ne faut pas confondre le mythe hollywoodien ou spaghetti avec la réalité.
Je rigole franchement lorsque je regarde certains westerns (pas tous il est vrai).
Comment ne pas rigoler lorsque le héros (souvent le « bon », les « méchants » prenant moins soi de leur personne) alors qu'il bivouaque dans la nature avec son cheval est toujours rasé de frais, les vêtements nickels, la chevelure nette, les colts rutilants. Imaginez vous passant une semaine dehors, dormant sur une couverture alors que, pas de chance, il a plu 2 jours consécutifs. Vous seriez assurément moins frais !
Comment ne pas rigoler lorsque notre fringuant héros débarque dans une ferme tenue par une veuve éplorée y vivant seule avec son fils orphelin, le père occis par d’horribles bandits ou de méchants indiens. Cette veuve est toujours vêtue de vêtements semblant sortir du pressing, coiffée d’une permanente impeccable …
Comment ne pas rigoler lorsque le fringuant Davy crockett (par exemple), coureur des bois infatigable parade avec une superbe toque de castor soigneusement lissée et ses vêtements de peau sans une tâche. Après quelque temps (jours, semaines) passé sans la nature à la belle étoile, sa toque devait assurément être un tantinet mitée et ses vêtements passablement graisseux…
Comment ne pas rigoler lorsque l’on voit de superbes chefs indiens vivant dans des campements et dans des conditions disons précaires arborent un visage glabre, la chevelure ondulée, permanentée, les vêtements sans une tâche …
Les conditions de vie dans l’Ouest était assurément autre….
Notre fermière vivait dans une masure en planches, sans eau courante, sans aucun confort, cuisinant sur un feu de bois avec la fumée que cela génère. Elle avait sa  »cabane au fond du jardin » comme le chantait Cabrel. Enfin, au fond du jardin… pas trop loin parce que lorsqu’il pleut il vaut mieux qu’elle soit à portée.. et les mouches n’ont que quelques coups d’aile à donner pour aller de leur mets favori et odorant vers le rata de la fermière.
L’hygiène était précaire, souvent pour économiser l’eau, celle de la même cuvette servait à tour de rôle à tous les membres de la famille avant d’être jetée...
Le fumet et l’haleine de nos héros, se lavant quand ils le pouvaient, ne possédant pas de brosse à dents (ou parfois une pour plusieurs) ne devait pas toujours inciter à un rapprochement. Il est vrai que l'on s'habitue…
Imaginez l’ambiance et l'odeur dans un saloon ou un torchon servait à tous les buveurs pour s’essuyer les moustaches maculées de mousse de bière ... ou après évacué le trop plein… Le crachoir à ciel ouvert à proximité du bar, les clients imbibés qui se soulagent …
Comment ne pas rigoler lorsque l’on voit nos héros le ceinturon lâche descendant largement sur la hanche. Si vous avez déjà crapahuté avec un pistolet à la ceinture, vous savez combien ce port serait peu compatible avec l’action, il serait vite resserré de 2 ou 3 crans. Le poids de l’arme se suffit d’ailleurs à lui à même pour le faire pendouiller, pas besoin de lui laisser la liberté !
Etc… Etc…
Oui il y a loin entre le mythe et la réalité...

On peut dire que la série DEADWOOD(a mon avis une pure merveille a voir absolument, certains détestent) illustre assez bien ton propos

[Lone Rider]

Daniel, j'adore et plussoye dans ton analyse : c'est exactement ça.

Le cinéma a aussi oublié les maison "Sod Houses" littéralement maisons de mottes : on découpait dans l'herbe des blocs de terre avec l'herbe et on bâtissait ainsi des maisons dans les endroits où il n'y avait pas de bois, toute la Prairie par exemple, du côté du Kansas ou du Nebraska.
Ces murs attiraient la vermine de toutes sortes et le toit perçait lors des fortes pluies, le tout dans une atmosphère de poussière ou de boue.
Dans le film "The Homesman" avec Tommy Lee Jones, on voit (enfin...) ce genre de maison.

Quand à l'hygiène, après 4-5 jours de camp de reconstitution avec seulement la toilette dans un broc à l'ancienne, vous n'imaginez pas le plaisir de la première douche, une fois rentré à la maison !
Alors, tout une vie.....

J'ai bien aimé Deadwood moi aussi, dommage que le mot "put.." y est prononcé toutes les 10 secondes.

[timmons]

J'ai bien connu le monde de la reconstitution, ce qui nous sauvait c'est que tout le monde était logé à la même enseigne
C'est quand on rentrait à la maison......
Quand je vivais en Afrique le retour at home apres 5 jours de chasse en brousse c'était encore pire

Le cinéma a créé des choses qui ont fausse l'image de l'ouest
Les costumes et surtout les uniformes totalement inventés
Les buscaderos, les duels de face, le fast-draw , le Fanning
Tout ça n'a été créé qu'au cinéma